Catégorie : énergie fossile

  • L’Algérie poursuit son plan d’accroissement de production de gaz naturel.

    L’Algérie poursuit son plan d’accroissement de production de gaz naturel.

                                                    Qflexgnl                                      L‘Algérie désirerait porter ses capacités de production et d’acheminement de gaz naturel de 62 milliards de m3 aujourd’hui à 85 milliards de m3 en 2012. Dans le cadre de ce plan la Sonatrach vient d’attribuer un contrat de construction d’une unité de liquéfaction de gaz dans le port d’Arzew, à un consortium constitué de l’italien Snamprogetti et du japonais Chiyoda. Cette unité qui doit être construite en quatre ans aura une capacité de liquéfaction de 4,7 millions de tonnes par an ou 10 millions de m3 de gaz liquide. Un méthanier moderne ayant une capacité d’emport de 100 à 200 mille m3, ce sont donc entre 50 et 100 chargements de GNL qui pourront ainsi être réalisés chaque année. Le contrat avait été initialement attribué au britannique Petrofac associé à un groupe indonésien qui n’a pas pu présenter dans les temps, les garanties nécessaires à la bonne exécution des travaux.

                                  Les livraisons de gaz sous forme liquéfiée donnent au producteur un large degré de liberté de négoce, pouvant choisir au dernier moment le plus offrant de ses clients potentiels. C’est l’instauration d’un marché mondialisé du gaz naturel, contrairement aux gazoducs qui imposent un marché régional avec des clauses de long terme entre consommateur et producteur. A chaque grande région d’imaginer son mix optimum d’approvisionnement entre forme liquide et forme gazeuse. Pour l’Europe par exemple, plus la part de GNL sera importante et moins le monopole de Gazprom sur la région sera pesant.

    Le 28 Juillet 2008.

  • Renault : atteinte qu syndrome GM.

    Renault : atteinte qu syndrome GM.

    Images Le donneur de leçon Carlos Goshn butte sur la réalité.
    La réalité, c’est la paupérisation de sa clientèle qui renonce aux grosses berlines, dans un marché qui globalement décline.
    Renault, va donc supprimer 6000 emplois, participant à la récession générale (5000 de structures et 1000 industriels).
    Le "cost-killing" (pressurer les fournisseurs) contribue aussi à la curée.
    Dans les deux cas, on voit la limite de la politique de voiture chère, dans un monde où tout le monde est gêné financièrement parlant.

    En même temps, protéger à tout prix la rentabilité financière et les marges (ce n’était pas forcément la politique d’ il y a trente ans) est terriblement réducteur.
    En effet, toutes les firmes automobiles qui ont privilégiées ce créneau sont en difficultés.
    Ce qui compte, sur le long terme, c’est la part de marché, la gamme, qui doit commencer par des véhicules peu coûteux, en carburant, à l’achat, en entretien.

    La performance de Goshn au Japon chez Nissan, était finalement très facile.
    On réduit, et on laisse aux autres le soin d’acheter les voitures que les nippons achètent de moins en moins.
    Maintenant, fini la rigolade pour les "prophètes".
    Le ventre du monde, les USA, sont en récession, probablement aussi l’Europe.
    Les constructeurs automobiles ne peuvent plus, dans leur mentalité d’assistés, compter sur "les autres" pour acheter leurs produits.
    C’est le Fordisme ou la mort pour eux.

    Samedi 26 juillet 2008.

  • Réaction d’internaute…

    Réaction d’internaute…

    Images "N’en faisons pas un fromage. Mme Lauvergeon s’est excusée : "Lors d’une conférence de presse sur la base nautique des Girardes (Vaucluse), non loin du site nucléaire de Tricastin, Mme Lauvergeon a également réitéré ses excuses pour l’émotion suscitée et promis des indemnisations aux agriculteurs et maraîchers autour de l’usine Socatri.".
    Elle s’est excusée de "l’émotion", pas des fuites. Et elle a ajouté qu’en d’autres temps cet incident serait passé inaperçu. Et oui, le plus préoccupant, ce sont les fuites dans la presse ! Sans cela, pas d’émotion, ça passe inaperçu.
    Sur le site web AREVA en milieu de semaine il y avait : "SOCATRI renouvelle ses regrets pour les inconvénients suscités par l’incident et ses conséquences médiatiques."En clair, on s’excuse des fuites dans la presse, et de ne pas avoir pu tout camoufler comme d’habitude ! (Déduisez en que la presse est dangereuse, et le nucléaire inoffensif, que la France est transparente et mérite le nucléaire)  ".

    Je trouve cette réaction d’ internaute savoureuse et je me permets donc de la publier in-extenso.
    Difficile de dire pourquoi le mur du silence s’est rompu après tant d’années.
    Mais, c’est désormais un fait. Après, il sera difficile de faire rentrer le génie dans sa bouteille.
    On nous annonce plein d’EPR. C’est peut-être pour cela.
    Les centrales françaises sont vieilles désormais et comme tout équipement industriel qui vieillit, il a besoin d’entretien, de maintenance.
    Toutes les opérations concernant les tuyauteries sont les opérations de maintenance les plus classiques.
    80 % de celle-ci ayant été externalisées, on peut donc se douter que les contaminations ne sont pas d’hier.
    Ne nous leurrons pas, vue l’âge des centrales, il en faudra de plus en plus.
    Là aussi, la seule solution est de planifier la baisse des consommations.

    Musique de détente : "Non, ne t’éveilles pas encore…", et après, mangez bien vos 6 légumes venus des coteaux du Tricastin.

    Vendredi 25 juillet 2008

  • L’Arctique contiendrait plus de 20% des réserves mondiales conventionnelles de gaz et de pétrole

    L’Arctique contiendrait plus de 20% des réserves mondiales conventionnelles de gaz et de pétrole

                             L‘US Geological Survey (USGS) a réalisé, à partir des connaissances géologiques du moment, une estimation des ressources de gaz et de pétrole de l’Arctique (LIRE). Sur un ensemble de 33 bassins, l’USGS a retenu 25 bassins où la probabilité de trouver du gaz ou du pétrole était supérieure à 10%. A partir de cette approche probabiliste l’organisme a estimé les réserves globales de gaz et de pétrole de l’Arctique, récupérables avec les méthodes actuellement développées, à 412 milliards de barils, soit plus de 20% des réserves mondiales. Ces réserves, sur ce territoire qui représente 6% de la surface terrestre (42 fois la surface de la France) seraient constituées de 90 milliards de barils de pétrole, de 44 milliards de gaz liquéfiable et de 278 milliards de barils équivalent pétrole de gaz naturel soit respectivement 13%, 20% et 30% des réserves mondiales.Usgsrservesarctiquesmap

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                           L’Arctique est donc très riche en gaz (FIG.II) grâce aux réserves de l’Ouest de la Sibérie (WSB sur la carte), de l’Est de la mer de Barents (EBB) et de l’Alaska (AA).Arctiquegaz

                      Les réserves de pétroles (FIG.III) et de condensats de gaz (liquides) sont abondantes en Alaska, dans l’Ouest Sibérien et à l’Est du Groenland (EGR).Arctiqueliquides

                    84% de ces réserves estimées seraient situées sur des champs offshore. Nul doute que dans le futur, au fur et à mesure des prospections, ces chiffres de réserves seront affinés.

    Le 24 Juillet 2008.

  • 90 milliards de barils.

    90 milliards de barils.

    Images Les nouvelles qui se veulent "bonnes" sont tout simplement ridicules et sans rapport avec la situation.
    On crédite l’arctique de 90 milliards de barils de pétrole de réserves, sans préciser qu’au rythme mondial de 86 millions de barils jours, c’est 1046 jours, soit, pas tout à fait trois ans de consommation.
    Là aussi, des cacahouètes.
    Elles font partie des réserves "non-découvertes, mais exploitables", sans doute labellisées par Astradamus.
    On ne peut qu’être frappé par ce degré d’humour, aussi loufoque qu’ involontaire, aggravé par l’affirmation, totalement gratuite que "les réserves prouvées n’ont jamais été aussi hautes".
    Là, les affirmations gratuites rejoignent les désinformations gouvernementales

    Bien entendu, dans le monde merveilleux officiel, on se gargarise des "découvertes" effectives, sans jamais préciser que l’on ne fait souvent que les changer de catégories.
    Rien de moins, là aussi qu’une simple affaire de propagande, d’abord pétrolière, ensuite militaire.
    Il sera, en effet, nécessaire d’avoir de gros budgets, pour contrer "l’ennemi", qui pourrait s’emparer de cette source (non prouvée), mais des fois que…
    En tout état de cause, cela ne changera absolument rien à l’avenir.
    On tient DEJA compte des découvertes à venir, découvertes qui ont de plus en plus de mal à se vérifier et qu’en conséquence on remplace par des "non-découvertes", mais exploitables.
    Il n’y a pas à dire, c’est très fort, le-pas-découvert-mais-qu’est-exploitable…

    Jeudi 24 juillet 2008

  • Chute de la consommation de carburants.

    Chute de la consommation de carburants.

    Images_2 la consommation de carburant chute de 10 % en France au mois de juin.
    Elle se répartie entre – 15 % pour l’essence et – 8.7 % pour le gazole (le gazole progressant encore sur les 6 derniers mois, de 0.65 %).
    L’effet de la hausse, pendant longtemps un cas d’école, a fini par se concrétiser.
    On peut dire, qu’ effectivement existe un effet de seuil et que la conjugaison de toutes les augmentations (de prix) a rendu possible cette dégringolade (de consommation).
    Mais, il faut bien comprendre, qu’existe bien d’autres outils que la hausse des prix pour limiter la vente des carburants.
    Bonus ou Malus écolo, par exemple, voir rationnement, tout simplement.
    On peut s’attendre à voir payer la note énergétique par deux grands secteurs, dans l’immédiat.

    Le premier est le transport aérien. Rien n’est plus facile que de supprimer une ligne.
    Le second le transport terrestre, mais le plus gros de l’économie nécessite surtout de l’investissement, c’est le bâtiment.
    Le renouvellement du parc automobile est aussi une oeuvre de longue haleine.
    En attendant, c’est beaucoup plus basique, on supprime le superflu.
    Le teenager américain ne fait plus la tournée de la ville en voiture en fin de semaine.
    Sera t’ il plus malheureux ? certainement pas.
    Mais la détente sur les prix observée d’abord sur le baril et peu à la pompe est sans doute plus causée par d’autres phénomènes, que par la réduction des consommations.

    Jeudi 24 juillet 2008.

  • La rumeur chinoise ferait baisser le cours du baril de brut!

    La rumeur chinoise ferait baisser le cours du baril de brut!

    Chinoismoderne                     Voila le dernier scoop du journal La Tribune qui en ces derniers jours du mois de Juillet manque apparemment de données fiables: les Chinois (encore eux) auraient accumulé des stocks de pétrole pour les Jeux Olympiques et auraient l’intention de ralentir fortement leurs approvisionnements par la suite! Ce que le gouvernement chinois a annoncé est que les importations de brut au premier semestre ont augmenté de 11% à 90,5 millions de tonnes et celles de produits raffinés de 16% à 21 millions de tonnes. D’autre part pour stimuler les raffineurs locaux qui travaillent à perte, les prix au détail des carburants le mois dernier ont été augmentés de 18%. Ces chiffres sont effectivement plutôt élevés mais ils sont cohérents avec la recherche d’une sortie d’un état de pénurie chronique en produits pétroliers.

                         Alors que fera la Chine après les Jeux?  Elle aura comme tous les pays organisateurs une forte gueule de bois sous la forme de dettes à rembourser, les impôts et les taxes augmenteront. Mais pourquoi se priverait-elle de pétrole? Elle dispose d’immenses paquets de dollars d’excédents commerciaux pour en acheter.

    Le 24 Juillet 2008.

  • Le pentagone en cocasserie.

    Le pentagone en cocasserie.

    Images_4 Le Pentagone est hostile à une guerre contre l’Iran.
    Mais le Pentagone est une entité autonome, qui désormais mène son existence autonome.
    Et les prises de positions officielles de l’amiral Muellen, indique son point de vue.
    Elles indiquent aussi, bien entendu, la décomposition du pouvoir, que personne ne semble trouver utile de cacher désormais.
    Et il y a une divergence, entre le président (le prochain, le probable) et l’amiral sur l’Irak.
    Faut il le préciser, le président actuel sert de potiche et ne compte plus.
    Bush ne fait plus la politique, il la suit.
    Il ergote sur les termes "date souhaitable" au lieu de "date butoir".

    Le pentagone aime les gros budgets. Comme tout cercle de pouvoir, il aime les voir grossir, indéfiniment.
    C’est pour cette raison qu’il ne veut pas abandonner l’Irak, et un certain nombre de projets d’ailleurs.
    C’est le signe d’une bureaucratie, qui, tel un cancer, prolifère.
    La bureaucratie voulait 50 bases, pour l’éternité. Pourquoi ?
    Simplement par effet d’entrainement et goût de la dépense.
    mais Maliki, Obama et tout le monde d’ailleurs, est entrainé dans une dynamique, une dynamique de sortie.
    Quand à savoir s’il y aura la guerre dans la région, comme l’a fait observer un commentaire, c’est possible, mais pas certain, ni même probable.
    Les pays voisins ont plus d’intérêts à jouer un Yalta qu’à pousser à une politique du pire.
    En effet, sous une unité de façade, le proche orient est une mosaïque.

    Mardi 22 juillet 2008

  • Tragique airways.

    Tragique airways.

    Images "Actuellement, des compagnies dans le monde entier suppriment des lignes et des capacités, retirent des appareils et malheureusement suppriment des emplois  " et
    "l’industrie globale de l’aviation ne fait pas face à une crise ou à une variation passagère, mais à une transformation permanente  ".
    L’aviation commerciale a commencé un déclin dont ne voit pas ce qui pourrait l’arrêter.
    Ce diagnostic  est celui de Geoff Dixon, patron de Qantas.

    On va assister à la création de monopoles de grandes compagnies, qui pourront donc dicter leur prix.
    Le voyage aérien était, à l’échelle mondiale, un moyen de déplacement de gens riches, il va devenir pour encore plus riches, jusqu’à "très riches".
    US airways, elle taille aussi allègrement dans les lignes et effectifs, jusqu’à ce que l’on arrive au résultat voulu ; un marché monopolistique ou oligopolistique qui puisse donc être cher.
    Le reste, c’est de la propagande.
    Le transport aérien deviendra une "variable d’ajustement" à la décroissance des ressources énergétiques.
    C’est la plus futile et la moins indispensable.

    Mardi 22 juillet 2008

  • Zétes ben brave, mon bon monsieur…

    Zétes ben brave, mon bon monsieur…

    Images_3 Hugo Chavez, avait offert du pétrole de chauffage aux américains pauvres qui le souhaiteraient.
    Certains avaient accepté, d’autres refusé.
    Le New Hampshire avait refusé, mais la crise économique, énergétique, pétrolière, aidant, l’état vient de se raviser.
    Le dogmatisme idéologique est en très net recul, devant le pragmatisme de la situation.
    D’ailleurs, l’aide était accepté en dehors des canaux officiels, et les hommes politiques pratiquent, en ce moment même, le grand écart, au risque du plus grand déchirements des ligaments.

    Mais, comme les élections approchent et que ceux-ci ne sont pas des adeptes du suicide politique pour des convictions qu’ils n’ont pas, ils ont donc finis par accepter l’aide, et les derniers récalcitrants devraient faire de même.
    Bien entendu, on comprendra d’autant plus aisément ce qui est sous-jacent à la question : il n’y a pas d’économie sans politique, et l’un et l’autre sont nourris à l’énergie.

    Lundi 21 juillet 2008