L‘Algérie désirerait porter ses capacités de production et d’acheminement de gaz naturel de 62 milliards de m3 aujourd’hui à 85 milliards de m3 en 2012. Dans le cadre de ce plan la Sonatrach vient d’attribuer un contrat de construction d’une unité de liquéfaction de gaz dans le port d’Arzew, à un consortium constitué de l’italien Snamprogetti et du japonais Chiyoda. Cette unité qui doit être construite en quatre ans aura une capacité de liquéfaction de 4,7 millions de tonnes par an ou 10 millions de m3 de gaz liquide. Un méthanier moderne ayant une capacité d’emport de 100 à 200 mille m3, ce sont donc entre 50 et 100 chargements de GNL qui pourront ainsi être réalisés chaque année. Le contrat avait été initialement attribué au britannique Petrofac associé à un groupe indonésien qui n’a pas pu présenter dans les temps, les garanties nécessaires à la bonne exécution des travaux.
Les livraisons de gaz sous forme liquéfiée donnent au producteur un large degré de liberté de négoce, pouvant choisir au dernier moment le plus offrant de ses clients potentiels. C’est l’instauration d’un marché mondialisé du gaz naturel, contrairement aux gazoducs qui imposent un marché régional avec des clauses de long terme entre consommateur et producteur. A chaque grande région d’imaginer son mix optimum d’approvisionnement entre forme liquide et forme gazeuse. Pour l’Europe par exemple, plus la part de GNL sera importante et moins le monopole de Gazprom sur la région sera pesant.
Le 28 Juillet 2008.




















