Catégorie : énergie fossile

  • Le petit plaisir GM.

    Le petit plaisir GM.

    Images_4 Là, je me fais un petit plaisir, je vais vous parler de General Motors, le monceau de dettes, la firme, qui, à une époque su construire des véhicules.
    Lobbyiste émérite, elle a oublié ce qui était le plus important. C’est le client.
    On a continué à construire des gros monstres voraces, qui finalement, correspondaient peu aux réels besoins, mais beaucoup à l’ego surdimensionné des acquéreurs.
    Mais quand vient le temps des vaches maigres, ceux-ci retourne, basiquement à leur intérêts.
    Il leur faut des voitures économes.

    General Motors, après s’être gavé de prêts immobiliers, ferme son coeur de métier, usine après usine.
    Mais si GM faisait faillite, on verrait le niveau réel de puissance des USA.
    Sans les 8 secteurs industriels de base, il n’y a pas de pays développés, encore moins de "superpuissance".
    Mais on approche de l’heure de vérité pour les USA.
    Le secteur bancaire sera nationalisé, sans doute GM aussi.
    Il faudrait réduire le budget du pentagone pour remettre de l’ordre dans la maison, mais, le nouveau locataire de la maison blanche, quel qu’il soit, devra affronter le lobby militaro industriel et le projet du pentagone de s’établir coûteusement en Irak "pour l’éternité".
    En effet, désormais, un compromis entre Pentagone et maison blanche se dessinerait : pas de guerre contre l’Iran (les militaires la craigne), mais prise affermie sur l’Irak (gros budgets, les biffins adorent).
    il risque d’y avoir du sport aux USA dans les années qui suivent.

  • Changement d’époque…

    Changement d’époque…

    Images_2 On nous dit doctement que la crise la plus forte a été évitée. Il n’y aura pas de récession.
    A condition, bien entendu, de considérer comme vrais les chiffres officiels.
    Ce qu’il se dessine de la grande crise financière et énergétique, c’est d’abord la nationalisation totale du système bancaire, ensuite la remise en question des vaches sacrées et notamment de la bienfaisance du marché.
    Cette bienfaisance du marché, cette main invisible, a envoyé le marché immobilier au tapis, et le marché de l’alimentation et de l’énergie au plafond.
    Cela a conduit la CFTC (agence américaine de régulation des matières premières) à examiner les

    Modalités sur les contrats à terme du pétrole.
    Les jours du marché sont donc comptés, et celui-ci ne peut exister sans l’aval, l’autorisation et la complicité des politiques. Mais, sur le prix de l’essence, ils ont été trop loin.
    D’après le site S et P, la spéculation est exercée sur une place offshore britannique, à 70 % par les 3 compères que sont Goldman Sachs, Morgan Stanley et JP Morgan Chase.
    Dans les bulles, immobilières, alimentaires et énergétiques, on retrouve les 3 frères rapetous.

  • Capital investissement et énergie: La dernière du numéro 1…

    Nous avons brièvement reçu Jean-François Fourt, fondateur et General Partner de Truffle Capital, numéro 1 du capital investissement dans le domaine de l’énergie. Il nous présente sa dernière opération: L’introduction en bourse du deuxième opérateur minier privé du Maroc. C’est une filiale d’une société française détenue par son FCPI. Au delà du rayonnement international de technologies hexagonales, il s’agit d’une opération aussi complexe qu’audacieuse dans un contexte de flambée des prix des matières premières et d’attendue Union pour la Méditerranée

  • Rare claivoyance du « Monde »…

    Rare claivoyance du « Monde »…

    Images_2 Je suis admiratif devant la clairvoyance du "Monde".
    Il parait que nous pouvons économiser 65 % de notre consommation d’énergie.
    Nous en obtiendrons fort peu en plus de la part du nucléaire (10 %) et fort peu en plus de la part du renouvelable (12 %).
    Investir davantage, et penser l’économie autrement.
    Comme les riches dépensent davantage d’énergie que les pauvres, le "Monde" n’ose pas dire le gros mot : le rationnement ou  la "norme" soviétique.
    En Urss, jusqu’à ce que la norme fut atteinte, tout était bon marché, après, tout était hors de prix.
    Il faut donc en conséquence, taxer fortement à l’IRPP (impôts sur le revenu des personnes physiques) les plus riches et rationner en quantité.

    Cela évitera les comportements "gore", comme celui d’ Al Gore, chantant préchi-précha, et consommant 30 fois plus d’électricité qu’un ménage moyen US, pourtant fort peu économe.
    "Relocalisations d’entreprises" aussi est à l’ordre du jour. Exit donc "la fin de l’histoire" et le "triomphe du marché", c’est toujours pareil, les "reich éternels de 1000 ans", s’écroulent en 12 années…

    Je sens donc que je vais ouvrir des cours de gestion énergétique à l’attention des journalistes.
    C’est la problématique que j’expose depuis presque deux ans.
    Mais si je ne peux que saluer l’évolution, le travail reste inachevé.
    En effet, les mesures folkloriques prolifèrent encore : changer de comportement…
    Alors que le plus grave problème n’est même pas vu, c’est la disparité de la population sur le territoire et les déplacements de pondéreux.
    60 000 000 d’habitants = 60 millions de tonnes de nourriture, au bas mot.
    Moins on aura à la bouger, meilleur cela sera…
    Courage, au journaliste du "Monde", le chemin reste encore long, mais l’évolution est faite.
    Encore un effoooooooooooooooooooooort…..

  • Schizophrénie des gouvernants.

    Schizophrénie des gouvernants.

    Images Le problème avec les gouvernements, c’est qu’ils veulent réduire la consommation d’énergie, tout en la réduisant, sans la réduire vraiment, c’est pourtant clair non ?
    La clef du problème, quelle est elle ?
    C’est la sacro-sainte croissance, qui n’est bien souvent pas une croissance du bien-être réel, mais une croissance arithmétique qui n’a pas grand sens.
    Comme exemple, on peut citer l’accident de la route. Un accident, avec des blessés graves, c’est plusieurs millions d’euros de PIB, mais une baisse des accidents, c’est aussi une baisse de PIB.

    La donne arithmétique de la consommation d’énergie est simple : 280 millions de tonnes de TEP pour la France, c’est autant de PIB, taxable, en plus.
    Revenons à 200 millions, les finances publiques s’en trouveront mal.
    Revenons à 140 millions, les gouvernements devront s’occuper d’une refonte fiscale d’envergure.
    En gros, faire payer les riches.
    La dîme énergétique se réduisant, on retourne à l’essentiel.
    Alors que la croissance évitait de se poser la question d’organisation et de charpente de la société.
    Mais les niches de rentabilités sont bien protégées, même si, dans le fond, elles sont inutiles.
    Cela va des entreprises qui protégeaient les ampoules à incandescence, aux pétroliers qui veulent toujours plus, aux gaziers, du même acabit, aux électriciens qui veulent sans cesse développer leur marché.
    On arrive au bout de la logique, l’évolution en sens inverse a commencée.
    Il ne faut jamais penser à niveau technologique constant, mais pour certaines personnes, c’est impossible.

    Mais c’est essentiellement une évolution de la société, plutôt qu’une évolution impulsée par les gouvernants. Certes, des subventions existent, mais elles ont tendance à faire gonfler les prix et sans doute, leur impact est très discutable.
    Ce qui est indiscutable, c’est que l’augmentation  des prix entraine un  changement de comportement. Hors les gamineries "conduisez moins", "roulez moins vite", le changement de comportement, c’est investir pour consommer moins.

  • Prix élevés de l’alimentation.

    Prix élevés de l’alimentation.

    Images … pour 10 ans, selon la FAO.
    Elle fait simplement une projection des tendances actuelles. Prix des énergie qui augmentent, spéculation, stocks bas, changement climatique, en mettant en parenthèse la cause principale. C’est la destruction des agricultures des pays pauvres et sa conséquence immédiate, l’exode rural.
    Il en résulte des pertes importantes de surface agricole, de savoir-faire ancestraux.
    Mais cette prévision est assez court-termiste et en même temps optimiste.
    Partir sur une augmentation des prix de 10, 20, 30 ou 50 % SANS troubles politiques graves, sans mouvements sociaux déterminés et sans, tout bonnement, de révolution est surréaliste.

    Les nouvelles, édulcorées des médias traditionnels font oublier les affrontements de plus en plus durs, selon un schéma marxiste (d’origine, pas du schéma marxiste-léniniste), ou les uns n’ont plus rien à perdre, et les autres sont trop stupides pour céder, ou trop formatés dans le moule-à-c…
    L’ampleur de la crise, niée, échappe.
    Le pic du pétrole, ou simplement sa rareté relative fait flamber le prix du fret, le prix de la denrée elle-même et une fois arrivée, son acheminement.
    Une gestion saine des ressources ne peut reposer sur l’ouverture des marchés et le libéralisme, mais sur l’autosuffisance du maximum de pays au niveau mondial.
    Le commerce des grains doit redevenir ce qu’il était au 16° siècle, un commerce fait pour les périodes de mauvaises récoltes.

  • Aliénation canadienne.

    Aliénation canadienne.

    Images Le Canada vient de s’apercevoir de deux choses.
    Que ses réserves d’énergie ne sont pas inépuisables et pire, pas vraiment très importantes et qu’en vertus des accords fixés avec les USA, ils sont devenus, même pas une province, mais une colonie US.
    L’Alena contient en effet une dose de "proportionnalité".
    Explication. Cette loi prévoit qu’en cas de crise gazière ou pétrolière, les USA peuvent demander le maintien des mêmes proportions de livraisons.
    A savoir pour le gaz, 51.5 % et 47.5 % pour le pétrole (productions plus importations), devraient être livré aux USA, cela, au mépris des lois locales et même des règles de l’OMC qui prévoit la possibilité pour un pays de s’approvisionner en priorité.

    Cela étant la moindre des choses.
    Cette clause est unique dans l’histoire du monde actuel. Même les membres du gouvernements irakiens sont plus soucieux de leur indépendance nationale que le gouvernement canadien.
    Cette clause, de plus ne serait pas abolie par la dissolution de l’Alena, il faudrait l’abrogation par le parlement canadien pour revenir à une situation normale.
    Mais la mentalité sous développée et colonisée des élites rend la décision (simple) malaisée.
    En attendant, la richissime Alberta qui n’a plus que 8 ans de réserves, ne peut même plus appliquer sa propre loi (qui interdit les exportations si celle-ci sont inférieures à 15 ans de consommations).
    On peux aussi citer le même problème dans l’électricité.
    Il n’y a pas qu’à Bruxelles ou à l’ OMC que les plombs aient fondus.
    On voit donc les deux maladies mentales qui coexistent.
    Coté américain, c’est "tout nous appartient", et de l’autre c’est "venant des USA, tout est génial,  même du papier hygiénique usagé". 

  • Le prix du fret s’envol.

    Le prix du fret s’envol.

    Images_3 Le non sens de l’organisation économique actuelle saute aux yeux désormais.
    Le fret vaut désormais plus cher que les marchandises transportées, bien souvent.
    Une tonne de Vrac en 2002 valait 10 $. Aujourd’hui, c’est 100 $.
    Le sous-investissement en cargos est criant.
    Le prix des carburants touche aussi cette activité, diffusant l’inflation à la planète entière.
    Et on a été tellement loin dans cette logique du tout transport, que la machine craque désormais.

    La globalisation/mondialisation a atteint ses limites, il ne va pas en rester grand chose avec des prix élevés de transport.
    Encore, le transport par cargos est il particulièrement économique.
    L’infrastructure des ports, elle aussi est insuffisante pour absorber le va et vient des transports maritimes.
    Aujourd’hui, c’est le questionnement généralisé envers le bien fondé de l’évolution, hier présentée comme "inéluctable", aujourd’hui, apparaissant tellement "pétro-dépendant" que c’est en risible.
    Le sentiment réel, c’est que désormais, le libre-échange devient caduc.
    Il est plombé par la crise alimentaire, énergétique.
    Pire, désormais, ce sont les produits de faible valeur et le plus pondéreux qui va pâtir le plus de cette nouvelle donne, il est toujours possible de délocaliser la haute technologie, mais il devient de plus en plus aléatoire de prétendre au bien fondé pour les produits de faible intensité technologique.
    La globalisation se réduira t’ elle désormais à ne devenir qu’une nouvelle "route de la soie" ?   

  • La république patatière.

    La république patatière.

    Images_2 On a eu les empires, les royautés, puis les systèmes économiques géniaux, le communisme, infaillible puis le libéralisme, incontournable.
    Tous sont morts.
    Aujourd’hui, c’est une autre forme de gouvernement qui va voir le jour : c’est la république patatière.
    En effet, insensiblement, les évolutions font que l’on s’aperçoit que l’avenir de l’humanité est suspendu à cet objet de grande technologie qu’est la patate.
    On constate partout le retour nécessaire et forcé à ce truc de vieux curé, le jardin ouvrier.
    Apparu ici et là en France à la fin du 19°siècle pour soulager la misère ouvrière, ces temps de crises du pouvoir d’achat en même temps qu’ énergétique font renaitre ce phénomène économique.

    "le nombre de ménages ayant un jardin a récemment dépassé 60%  ", dit-on.
    Je veux bien le croire. L’année dernière, au "Superjardinierdudimanche" (nom changé), j’admirais la taille du tas de pomme de terre de semence. wouah, krom…Me dis-je.
    Cette année, c’était encore pire. Admiratif devant l’ampleur, c’est WOUAOH Mercurô-krom (encore plus fort que krom) que je dû invoquer.
    Cette évolution, à la Voltaire, marque les époques de libéralisme économique (vous savez, avant que le crétin néo-libéral, personnalisé par Pangloss, soit pendu par le grand inquisiteur), où celui-ci incitait à "cultiver son jardin".
    Il y a ceux qui ne voient rien (les gouvernements) et ceux qui voient loin.
    Voltaire avait vu, et Staline (le grand inquisiteur) et les joies du jardinage, en même temps que ses fonctions intégratrices autant qu’ économiques.
    Quand on achète des denrées agricoles, bien, on achète surtout de l’énergie.
    Celle-là, économise le fossile et en même temps déstabilise le marché, par les quantités produites.
    Une évolution économique lourde ? Pas impossible.

  • Fond d’aide pour les plus touchés…

    Fond d’aide pour les plus touchés…

    Images_5 Nicolas Sarkozy vient de poser un bon problème. Celui de la fiscalité sur les produits pétroliers.
    En effet, à un certain seuil, il y a de quoi poser la question.
    Même si le montant des enveloppes de surplus annoncés sont modestes : 150 à 170 millions d’euros par trimestre.
    En effet, le prix du baril est passé depuis le début de l’année de 60 à 135 $, soit 75 $ d’augmentation et 19.6 % sur 75 dollars, c’est 14.7 $. La France consommant 1.5 millions de barils jour, on arrive donc à un surplus de 22.05 millions/jour.
    Le surplus ainsi engrangé est donc 10 fois plus important qu’ annoncé.

    Le surplus, ne bénéficierait bien sûr, comme d’habitude qu’aux plus pauvres. Les autres peuvent payer.
    Le risque est réel et augmente, d’explosion sociale devant une paupérisation annoncée ou crainte.
    Quand à expliquer la flambée des prix du carburant en particulier et de l’énergie en général, c’est simple.
    On n’a pas investi suffisamment dans les économies d’énergies, on n’a pas durci suffisamment les normes que ce soit dans le bâtiment ou le transport, donc on surconsomme par rapport au niveau technologique possible.
    Dans le même temps, on n’a pas davantage investi dans la production (y compris le renouvelable), et l’efficacité énergétique des pays émergeant est plus que médiocre.
    En effet les pays misent sur leur faible cout de main d’oeuvre et pas sur leur efficacité et cela multiplie, en plus le transport.
    La responsabilité du système économique dans la crise est écrasante.
    Il empêche l’investissement réel et détourne les fonds dans des monopolys inutiles.