Catégorie : énergie fossile

  • Modèle économique.

    Modèle économique.

    Images_4 Le libéralisme, c’est comme le communisme. Quand le communisme ne fonctionnait pas, on vous expliquait doctement que c’est parce qu’il n’y avait pas assez de communisme.
    Comme le libéralisme ne fonctionne pas davantage, on vous explique qu’il faut encore plus de libéralisme.
    Le libre échange, la libre circulation des capitaux et la colique dans l’usage de la planche à billet avait déjà crée la bulle immobilière.
    Aujourd’hui, c’est la bulle alimentaire et énergétique qui pète à la figure des gouvernements.

    Les émeutes de la faim, les mouvements des marins pécheurs ici, mais la protestation générale contre l’augmentation des prix des carburants et de l’énergie, conteste le fondement même de la politique économique en vigueur, conteste l’idée selon lequel le système, bien qu’ imparfait était meilleur que le communisme parce que apportant paix et prospérité.
    Il n’y a jamais eu autant de conflits larvés, la prospérité n’existe plus, nul part, la régression s’installe partout.
    Nous en sommes au stade des troubles sporadiques mais continuels, isolés, faisant tâche d’huile.
    Je dirais que nous en sommes au stade de 1905.
    Il faut dire que nous pouvons appliquer désormais aux financiers le vieux proverbe de langue d’Oc : "Tout leur est bon, même le crouton" (il s’appliquait aux prêtres).
    Les conflits sociaux se généralisent et se gauchisent à la fois, que ce soit en Allemagne, en Argentine, les yeux se sont dessillés,  il ne sert à rien d’être "raisonnables", "sensés", on vous demandera toujours plus de sacrifices.
    En  France, pour ne pas parler salaires, Nicolas Sarkozy  parle d’intéressement.
    On ne pourra pas éviter longtemps de poser la question des salaires, donc du libre échange et de la libre circulation des capitaux, qui conditionne une autre question, celle de l’investissement nécessaire à une révolution énergétique.
    En attendant chaque hausse de quelques centimes du pain ou de l’énergie aggrave la situation.

  • Economies tous azimuts

    Economies tous azimuts

    Images_2 L’ ère des économies tous azimuts vient de commencer.
    Rien de tel qu’un bon choc pétrolier pour qu’on s’aperçoive, que finalement, l’énergie la moins couteuse est celle que l’on ne dépense pas.
    Pour obtenir une baisse de consommation, la solution est simple, c’est investir.
    Passer d’une voiture qui consomme 11 litres à une voiture qui n’en consomme que 6 n’a absolument traumatisé personne, sauf le gouvernement taxateur.
    La grève des marins pécheurs aussi est emblématique : la flotte est vieille.  D’ailleurs, à une époque, il n’était ni rationnel, ni logique d’investir, le fioul était bon marché et la question était plutôt au retrait des unités de pêche.
    Partout, le constat est le même : défaut d’investissement pendant une génération.

    On peut défendre le nucléaire. C’est un avis respectable. C’est aussi un emblème.
    On n’y a pas remis d’argent depuis tellement longtemps…
    Le G8 parle de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2050.
    C’est un simple problème de modernisation et de remettre les finances au profit de l’économie réelle.
    En même temps, si l’on combine renouvelable et économie, 50 % pour 2050, c’est peu.
    Parle le souci d’éviter de faire de la peine aux industriels.
    Parle le souci d’éviter de faire de la peine aux ministres des finances.
    jamais, l’intérêt du citoyen de base (consommer le moins possible, voire rien du tout dans le logement par exemple) , n’a été aussi éloigné de l’intérêt des puissants (une dime, en eau, en électricité, en pétrole, la plus élevée possible).

  • Le groupe saoudien Aramco prévoit d’investir 129 milliards de dollars en cinq ans

    Le groupe saoudien Aramco prévoit d’investir 129 milliards de dollars en cinq ans

    Kpcchairman_2                         La Société d’Etat saoudienne Aramco, premier pétrolier mondial, a présenté hier son plan à cinq ans. Elle prévoit d’investir 129 milliards de dollars, ce qui représente 40 milliards de plus que prévu au cours de la présentation précédente. L’objectif de l’Aramco n’a pas changé en termes de production de pétrole brut: atteindre une capacité de 12,5 millions de barils par jour, dont 0,5 million/jour dans la Zone Neutre partagée avec le Koweït, pour la fin de 2009. Pour mémoire, elle produit un peu plus de 9 millions de barils aujourd’hui. Son tout prochain accroissement de capacité repose sur la mise en production du gisement de Khursaniyah qui devrait apporter 0,5 million de barils/jour dans quelques mois, retardé par l’unité de traitement des gaz.

                            Le principal effort financier va être porté sur l’aval (raffinage et pétrochimie) en Arabie Saoudite, aux USA et en Chine. Sur les 129 milliards de dollars, 59 viendront de la seule Aramco et 70 milliards proviendront de "joint venture" locaux ou internationaux.

                           Cette approche des Saoudiens traduit leur volonté de s’intégrer plus encore vers l’aval, pour mieux valoriser leurs ressources et recycler leur cash. Parmi ces projets, les raffineries équipées de conversion profonde, utilisant les pétroles lourds saoudiens, apporteront une plus grande souplesse indispensable à un meilleur équilibre des marchés. Les Saoudiens seront d’autant plus ouverts à produire plus qu’ils sauront recycler leur pétrole lourd qui trouve difficilement acquéreur aujourd’hui, dans les raffineries locales.

    Le 26 Mai 2008

  • Mortelle Afrique du Sud.

    Mortelle Afrique du Sud.

    Images L’Afrique du sud, ce qui fut ses ghettos, et ce qui est resté ses ghettos de pauvreté se soulèvent. Certains se disent choqués et étonnés ? Moi pas. Enfin, pas étonné. La mort d’hommes dans des conditions atroces est difficilement admissible et ne peut que choquer.
    Que se passe t’il ?
    Une nation en pénurie d’énergie, une nation où, comme ailleurs l’énergie est chère et défaillante, les prix alimentaires flambent, où le chômage est endémique, une nation qui a accueilli beaucoup d’étrangers, et où les pauvres -locaux-, à défaut d’être xénophobe, n’entendent pas partager le peu qu’ils ont avec des nouveaux arrivants.

    Faim, chômage, détresse de tous les jours, voila le cocktail explosif.
    Là aussi, il y a de quoi être surpris de la surprise des importants et des gouvernants.
    Et le problème est général dans le monde.
    Que ce soit aux USA, comme l’avait fait remarqué Obama, à propos de la classe ouvrière blanche ou ailleurs.
    On peut demander de partager, quand le gâteau augmente, que c’est la prospérité et qu’il y a surchauffe.
    Mais dire aux plus pauvres, pousse toi un peu et fais de la place, c’est irresponsable.
    Quand il n’y a plus rien dans la marmite, on en revient à des choses très primaires.
    Je fais un pari : ce qui se passe en Afrique du sud va se répandre.
    Certains dans le monde disent que c’est le dirigisme qui cause la famine. Où étaient ces gens là, ces trente dernières années ? Ils ont du dormir.
    Banque Mondiale + Fond Monétaire International se sont ligués pour faire abandonner les sécurités alimentaires au profit du tout marché. Les prix, ont, très logiquement, flambés. 
    Voilà le résultat. C’est le Pogrom.
    " Les marchés libres ne peuvent faire fi de la morale sociale. La recherche du profit constitue l’essence de l’économie de marché. Mais lorsque tout est à vendre, la cohésion sociale s’effrite et le système s’effondre  " .
    L’Afrique du sud arrive à sa crise terminale, elle montre la voie. Cela se passe ici, demain ailleurs.

  • Le dynamisme économique.

    Le dynamisme économique.

    Images_3 L’ OMC (On est la Maison des Cinglés) continue ses négociations.
    Les dernières propositions à l’UE reçoivent un accueil frais.
    Il faut dire que ce n’est, ni plus, ni moins, pour l’Europe qu’un Seppuku de première classe. P. Mandelson, bien sûr, est pour.
    Etudions, un peu ce qu’est le "dynamisme" des pays plus "avancés".
    La Grande-Bretagne Tatchérienne s’est assise sur du gaz et du pétrole et a liquidé le reste.
    Les USA consomment, pour un degré de civilisation égal à l’Europe, deux fois plus d’énergie par habitant.
    Le laisser-faire, ou plutôt le débraillé aillant ses limites, les citoyens des USA paient cher désormais, leur "dynamisme".
    40 % de surconsommation pour l’automobile.
    C’est une variable de 9 à 11 Millions de barils jour qu’on paie 

    au retard technologique et technique.
    Vu l’état de leurs finances, les américains doivent être positivement HEU-REUX d’être aussi dynamiques.
    La résidence US consomme en moyenne  10 000 KWH d’électricité par an.
    Contre 3500 en Europe.
    Là aussi, les citoyens doivent être ravis comme des canes en payant leur note d’électricité.
    Ce n’est plus l’Amérique, c’est devenu la belle au bois dormant.
    Pendant ce temps là, les marchandises se baladent dans le monde.
    L’OMC et P. Mandelson voudraient qu’elles se promènent encore plus.
    Où est la cohérence, l’intérêt économique et la finalité quand le seul résultat tangible de la politique économique est de dépenser beaucoup d’énergie ce que l’on pourrait avoir pour beaucoup moins et faire venir, de plus en plus loin, à des coûts de plus en plus délirants ce que l’on pourrait produire localement ?
    Le "dynamisme économique" de la planète, ce sont sur les 30 dernières années, de l’énergie gaspillée.
    Et avec un baril à 130 $, l’ OMC est train de devenir "trivial" et "déphasé".
    J’aurais un mot beaucoup plus viril pour les qualifier, mais la politesse m’interdit de le dire.

  • Z’avez pas un bol de riz ?

    Z’avez pas un bol de riz ?

    Images_2 Si les décervelés de la commission européenne ont cru bon et judicieux de nous préparer une bonne famine en abaissant les stocks à pratiquement rien (le marché, alias, la manne, alias Dieu, y pourvoierait), le Japon, lui, ne sait que faire de son riz.
    Il maintient une production domestique élevée, bien que 40 % des rizières ne soient plus cultivées et de par son adhésion à l’OMC doit importer du riz, qui n’ayant aucun débouché, est soigneusement stocké.
    Après cela, il faudrait croire au sérieux des "experts".
    2 300 000 tonnes dorment dans les hangars.
    Et il faut demander l’accord aux USA, l’exportateur initial, pour pouvoir le réexporter dans les pays durement touchés par les problèmes alimentaires !

    On voit donc qu’on marche sur la tête, que l’ OMC est la forme moderne de l’asile d’aliéné.
    Comme on voit, énergétiquement, la gabegie est à con comble.
    Le riz est produit aux USA, à grands renforts d’énergies fossiles, exporté au Japon, toujours à grands coups d’énergies fossiles où il n’a aucun intérêt, pour finir on ne sait où, toujours à grands coups d’énergie, après avoir été stocké dans des hangars réfrigérés…
    Après, on disserte aimablement sur la "CHAAANNNCE" pour les pays africains de bénéficier à moyen terme de cette crise, pour enfin "accéder enfin à l’autonomie alimentaire".
    Sauf qu’au pays du tiers monde, on imposait d’ouvrir leurs frontières au marché, ruinant l’agriculture locale et provoquant, au bout du rouleau une crise sociale, alimentaire, sinon une famine, ouvrant et précédent la voie aux pandémies.
    Pour bâtir au long cours une sécurité alimentaire, il est clair qu’il faut produire local, protéger sa production, quitte à la surpayer légèrement sur longue période.
    Sinon, on voit que les dérapages ne sont pas loin.

  • L’Alaska n’en est qu’au tout début de son aventure pétrolière

    L’Alaska n’en est qu’au tout début de son aventure pétrolière

                              Certains imaginent l’Alaska comme un vieux pays pétrolier aux ressources en cours d’épuisement et aux oléoducs polluants du gisement de Prudhoé Bay. Mais l’Alaska ce n’est pas que ce champ, important certes. C’est aussi le gisement de gaz de Point Thomson, inexploité par Exxon Mobil depuis plus de trente ans et pour lequel l’administration du Gouverneur, Sarah Palin, menace de lui enlever la concession pour la donner à un autre pétrolier si Exxon ne fait rien de nouveau. C’est l’"Artic National Wildlife Refuge" zone pour l’instant préservée comme réserve de la faune sauvage de ce vaste pays et sur laquelle il est pour l’instant interdit de forer. D’après l’Agence d’Information de l’Energie cette zone comporterait de formidables ressources.Alaska  

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    D’après cette administration il pourrait être produit 2,6 milliards de barils de pétrole entre 2018 et 2030 sur cette zone avec un débit qui pourrait atteindre 780 mille barils par jour. Nul doute que les bons sentiments de protection de la faune sauvage vont voler en éclats devant la montée des prix du gallon d’essence aux Etats-Unis. L’Alaska c’est aussi la mer de Chuckchi dont certains disent qu’elle pourra remplacer les productions du Golfe du Mexique dans plusieurs dizaines d’années, mais il faudra pousser un peu les ours blancs pour accéder à l’or noir. L’Alaska ce sont également les aventuriers comme Total (30%) qui va explorer les White Hills avec Chevron (70%). Enfin c’est le formidable gazoduc qui devrait traverser l’Alaska jusqu’au réseau canadien et ainsi américain. Les Chambres de cet Etat ont deux mois pour décider s’ils attribuent ce chantier à TransCanada qui a été sélectionné par l’administration Palin après un appel d’offre, au grand dam des BP et autres ConocoPhillips qui proposaient un projet concurrent, mais hors appel d’offre en raison d’impôts trop élevés.

                              On le voit l’Alaska, sorte de Clochemerle aux dimensions de l’Amérique, n’a pas fini de nous étonner par ses querelles  et ses ressources énergétiques.

    Le 23 Mai 2008

  • La comparaison des cours du gaz à ceux du pétrole met en lumière le caractère financier de la hausse des cours

    La comparaison des cours du gaz à ceux du pétrole met en lumière le caractère financier de la hausse des cours

                            Les cours du gaz naturel américain de référence échangé au Henry Hub ont eu en 2007, un parcours tout à fait classique (FIG.I) qui a suivi les variations du climat américain. Vers les 8 dollars au mois de Février avec l’arrivée de la vague de froid, au plus bas à la fin de lété vers les 5$, puis remontant avec l’arrivée de l’hiver 2007-2008. Mais pendant ce temps, durant 2007, les cours du pétrole sont passés de 50$/baril à près de 100$/baril. La conséquence de ce découplage des cours du gaz naturel avec ceux du pétrole a été une baisse du ratio des cours du gaz rapportés à ceux du pétrole (FIG.II) qui est passé de 0,82 au plus bas des cours du brut à 0,42 au mois de Septembre.Gazhenry

                          L’année 2008 s’annonce pour les cours du gaz de façon totalement différente. Bien qu’il n’y ait aucune pénurie, aucune tension physique sur les approvisionnements de gaz, bien que les stocks aux USA aient repris leur ascension depuis 6 semaines de façon habituelle, les cours du gaz naturel au Henry Hub sont irrésistiblement liés à ceux du pétrole avec un ratio autour de 0,54 (FIG.II). Ces cours sont ainsi passés de 7$ en début 2008 à 11.7 $ cette semaine soit une hausse proche des 70%.Gazpetrole

                      Cette liaison étroite entre cours du gaz et cours du pétrole montre le caractère financier de cette hausse des prix. Il y a du gaz disponible, le marché en consomme peu, l’excédent de production est mis en stock pour l’hiver prochain et les prix montent inexorablement.Gazstocks

                    Il y a dans ce phénomène, soyez en sûrs, l’amorce d’un retournement brusque comme seuls les cours du gaz naturel américain savent les réaliser. Les américains placent leurs économies dans le pétrole, le gaz et le charbon. L’amorce du retournement viendra des cours du gaz naturel qui sont les moins justifiés et dont les fonds se méfient en raison du caractère volatil des cours.

                              En conclusion, si vous avez investi vos économies dans l’énergie, surveillez bien les cours du gaz, ce sont eux qui sonneront la fin de la récréation.

    Le 23 Mai 2008

  • Stockez les pâtes…

    Stockez les pâtes…

    Images Les machins qui nous gouvernent sont, quelque part, désarmant de naïveté, de rouerie et de stupidité.
    " Les eurodéputés ont appelé jeudi l’Union européenne à mettre en place des "stocks alimentaires" pour prévenir d’éventuelles crises alimentaires en Europe "…
    C’est sans commentaires…
    Mon prince, ayez la bonté, s’il vous plait…
    Mais sans vous contraindre…
    En même temps, ils veulent mettre hors jeu, tout ce qui est leur politique : le marché.

    Nos gouvernants sont paumés et déboussolés, terriblement limités intellectuellement parlant, eux qui ont fait de si brillantes études…
    En attendant que le bon sens revienne à la direction des affaires, faites preuve aussi de bons sens : si le gouvernement ne stocke pas, stockez.
    Un mois de réserve, c’est très peu.
    Une crise alimentaire grave n’est qu’une question de temps dans le contexte où nous en sommes.
    Crise de manque ou crise de cherté, nos gouvernants ont réinventé le moyen-âge.
    Je ne voyais pas l’avenir ainsi…

  • « Ce n’est pas un choc pétrolier ».

    « Ce n’est pas un choc pétrolier ».

    Images_2 Un article de JM Vittori sur les échos.
    Pour lui, le choc n’est pas pétrolier.
    Les états producteurs veulent mieux valoriser leurs ressources. Les majors ont été éjectées, ils ne contrôlent plus que 10 % des gisements et les gains de consommation potentiel (USA et Europe) seront annulés par la demande croissante des autres pays.
    Seulement, cet article méprise deux données. Les USA, la Grande-Bretagne se sont livrées à une orgie et une cuite énergétique.
    Ce n’était pas dans le sens de l’histoire, les économies d’énergies, le marché règlerait tout.

    Il est en train de le faire. Telle actrice américaine se vantait d’avoir un "petit" 4X4. Il y a deux manières de réduire la consommation : investir et devenir pauvre.
    Quand on est pauvre, on ne roule plus en voiture qui consomme 11 litres au cent.
    Si on n’a pas les moyens de prendre plus économe, on marche à pied.
    On n’a pas davantage les moyens de se chauffer ou d’avoir la clim. On gèle l’hiver, on transpire l’été.
    La seconde donnée est que les états "dynamiques" sont les ateliers du monde occidental.
    Misant tout sur les exportations et notamment des produits de faible coût.
    Ces articles sont les plus menacés désormais par la flambée des transports.
    Paradoxalement, la "mondialisation" et la délocalisation ne sera rentable que pour les biens DE HAUTE TECHNOLOGIE.
    La relocalisation de l’économie est à l’ordre du jour. D’abord sur l’alimentaire. Ensuite sur le reste.

    Photo : proposition d’emblème pour la mondialisation.