Catégorie : énergie fossile

  • Quelques exemples de croissance des consommations des produits pétroliers

    Quelques exemples de croissance des consommations des produits pétroliers

    La croissance des consommations  en produits pétroliers dans le monde est aujourd’hui mal comprise par les économistes, ceci en raison de la baisse maladive actuelle des cours du pétrole et de ceux des produits pétroliers qui, paradoxalement, accompagne et encourage cette croissance, tirée naturellement  par la progression économique et démographique du monde.

    Dans le monde:

    Cette croissance des consommations des produits pétroliers,mesurées en sortie des raffineries, est monotone depuis 2010, année de rattrapage après la crise des années 2008 et 2009. Selon l’EIA américaine, elle est passée de 88,2 millions de barils par jour cette année là(courbe noire, échelle de gauche) à une estimation récente de 95  millions de barils par jour en 2016 soit une progression de 6,8 millions de barils par jour en 6 ans (FIG.I). Les croissances annuelles de ces consommations,( piles colorées, échelle de droite), sont, année après année, en croissance moyenne de plus d’un million de barils par jour. Les projections de consommations mondiales par l’EIA pour 2017, avec une progression annuelle  prévue à 1,46 million de barils par jour, poursuivent cette tendance.

    Dans l’OCDE

    Selon l’IEA la demande en produits pétroliers par les pays riches du monde serait en croissance depuis Novembre 2014 ( à 45,62 millions de barils par jour, minimum de la courbe verte, FIG.II) jusqu’en Septembre 2015 (maximum publié de la courbe bleue à 46,2 millions de barils par jour) Ceci représente, en 10 mois, une croissance importante de 0,6 million de barils par jour (près de la moitié de la croissance annuelle mondiale)  essentiellement liée à la croissance des consommations de carburants (essence, gazole et kérosène) qui ont progressé de 1,5 million de barils par jour, entre le minimum observé en 2013 et Septembre 2015 (FIG.III).

    Les croissances de consommations de produits pétroliers depuis 2014  proviennent  à la fois de la croissance des consommations des pays riches de l’ OCDE et de celles des pays asiatiques ou du moyen-orient NON OCDE. Ce mouvement de croissance synchronisée est une particularité du moment qui explique la bonne croissance mondiale observée.

    En Californie:

    Même en Californie, État américain hostile aux émanations de CO2 et qui promeut une politique favorables aux véhicules peu polluants, on assiste à une croissance nette des consommations de carburants routiers (FIG.IV)  pour la croissance annuelle des ventes d’essence ) alors que celles de gazole ont progressé de 3,5% entre 2013 et 2014 et de 2,5% entre 2014 et 2015 selon le BOE. Progrès de l’économie américaine, baratins écologistes en vogue confrontés à une préférence locale pour d’imposants et lourds véhicules routiers  et baisse des prix du gallon sont à invoquer pour expliquer ces progressions.

    En Europe:

    Enfin, en Europe (FIG.V), il est possible de noter la croissance des consommations de produits pétroliers depuis le mois de Novembre 2014. La aussi les consommations de carburants (essence, gazole et kérosène) expliquent ce phénomène.

    En conclusion nous vivons depuis Novembre 2014 une période de croissance des consommations de produits pétroliers dans l’ensemble des grandes régions du monde, essentiellement liées au dynamisme des transports des hommes et des marchandises.

    C’est la raison essentielle qui permet de prédire un retour des cours du pétrole vers des niveaux plus lucratifs que ceux d’aujourd’hui pour l’industrie du pétrole.

    Mais fort doué serait celui qui pourrait définir le délai nécessaire pour assurer ce retournement d’évolution des prix qui devrait se dérouler sur  plusieurs années.

    Le 09 Février 2016

     

     

     

  • D’après les marchés, le pétrole ne vaudra plus rien au printemps prochain

    D’après les marchés, le pétrole ne vaudra plus rien au printemps prochain

    Les élucubrations des père & fils Salman en charge du royaume pétrolier de l’Arabie Saoudite, proposent  même d’introduire en bourse la toute puissante Aramco, dans sa totalité au départ, puis de façon partielle (l’aval) par la suite. Cette opération capitalistique  permettrait de faire rentrer du cash dans les caisses du Royaume et de pouvoir maintenir la politique de dumping qui fait tant souffrir la totalité des producteurs de pétrole et de condensats de gaz dans le monde.

    Dans les faits, les milieux financiers de la planète n’accordent plus aucune confiance à ces Pieds Nickelés, ex-teneurs de marché, et fuient les marchés du pétrole qui traditionnellement servaient de couverture alternative aux fluctuations monétaires dont celles du dollar. Réduire le marché du pétrole à celui d’une matière première ordinaire qui fluctuerait avec l’offre et la demande, c’est oublier le rôle financier éminent de ce marché. Erreur grotesque  des Salman & Son.

    Une simple extrapolation des variations à la baisse du cours du panier de l’OPEP  nous indique que le pétrole ne vaudra plus rien au printemps prochain (FIG.).

    Une nuance cependant, il faudra tout de même consigner le prix du bidon métallique qui contient les 159  litres de pétrole formant un baril.

    Tout cela ne fera que réduire  la durée du cycle des cours du pétrole, en accélérant le déclin de l’offre, déjà détectable sur les productions aux États-Unis et en Mer du Nord dont les extractions récentes sont en baisse continue depuis mi-2015 (FIG.).

     

     

     

     

     

     

     

    Le 15 Janvier 2016

  • Chine : les ventes de voitures reprennent gaillardement depuis plusieurs mois

    Chine : les ventes de voitures reprennent gaillardement depuis plusieurs mois

    La bonne santé économique de ce pays doit être confrontée à la montée en nombre de la « middle class » et aux dépenses engagées par ces nouveaux riches. Parmi les indicateurs pertinents, figurent sans nul doute, les achats de voitures, ouverture à la mobilité personnelle et à la montée en puissance des loisirs familiaux. Il faut imaginer le communisme chinois  rejoindre pas à pas un mode de vie de ses adhérents, voisin de celui des membres du capitalisme américain, ardents  consommateurs d’énergie fossile et émetteurs non complexés de dioxyde de carbone.

    C’est ainsi que la « China Association of Automobiles Manufacturers » (CAAM) nous informe qu’au mois de Novembre les ventes et les productions de voitures ont atteint un record de 2,5 millions d’unités, confirmant ainsi la croissance de ces ventes enregistrées depuis le mois d’Août. (FIG.)

    A partir des données du mois d’Octobre il apparait que les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentaient entre 1% et 1,5% des ventes.

    Faut-il s’attendre à une révision à la hausse des prévisions de croissance économique de ce grand pays? Peut-être. Mais à coup sûr, les consommations locales de produits pétroliers vont poursuivre leur progression.

    Remarque du 8 Janvier 2016: depuis la publication de ce poulet, le CAAM chinois nous apprend que ce sont les ventes de voitures de tourisme qui tirent cette progression. Par contre les ventes de véhicules commerciaux, dont les camions, sont en retrait Formidable illustration du mouvement de l’économie chinoise qui tend à satisfaire de plus en plus le consommateur individuel chinois aux dépens du commerce des camions communistes traditionnels. Restera à savoir si cette évolution se révèlera compatible avec la « dictature du prolétariat » en vigueur. Les récents hoquets de la Bourse chinoise tendent à montrer que  les mécanismes de l’économie de marché capitaliste ne sont peut être pas encore tout à fait bien assimilés par les dirigeants du Parti.

    Mais le mot d’ordre semble être « Roulez Camarades! » et pour cela il faudra consommer des produits pétroliers. Une croissance annuelle du parc chinois de véhicules, autour des 20 millions d’unités, conduisent à une estimation de croissance du flux de pétrole brut pour les transports routiers autour de 0,7 million de barils/jour. C’est presque la moitié de la croissance estimée du flux mondial de consommation de pétrole qui repose surtout sur les transports.

    ACCEDER aux données du CAAM.

    Le 11 Décembre 2015

    Graphique actualisé le 20 Janvier 2016

     

  • En chemin vers un lent équilibrage mondial de l’offre et de la demande de pétrole

    Le marché mondial du pétrole, après une chute rapide et inhabituelle des prix du baril, sponsorisée par l’Arabie Saoudite, est entré en fanfare dans sa phase de consolidation entre l’offre qui doit décroitre et la demande mondiale, elle en croissance régulière, en raison de la progression économique et démographique du monde. Lors du dernier cycle trentenaire du pétrole qui s’est déroulé entre 1980 et 2010, cette phase de purge lente des surcapacités de production avait duré une décennie. Cette viscosité dans les évolutions de capacités d’extraction mondiales, provient essentiellement de la longueur, d’une ou deux décennies, de la durée des projets d’investissements dans l’exploration et la production pétrolière. Alors que les cours du brut sont, à ce jour, en-train de s’effondrer on voit de grands Groupes pétroliers qui avaient investi, au plus fort des cours passés du pétrole, dans l’offshore profond, battre aujourd’hui des records de productions. Le pétrolier Total, investi en Afrique, illustre très bien ce cas de figure. De même aux États-Unis il est possible de noter que les extractions offshore du Golfe du Mexique sont toujours en progression alors que celles des condensats de gaz, beaucoup plus réactives aux cours locaux du pétrole, sont déjà en régression. Assez paradoxalement, en raison de leur inertie dans le temps, ce sont les productions offshore du Golfe du Mexique qui maintiennent en ce moment les extractions américaines de pétrole et condensats autour des 9,5 millions de barils par jour (FIG.I). Par contre, les extractions américaines, mesurées  hors golfe du Mexique, sont en nette décroissance depuis le mois d’Avril 2015.

    La résilience des extractions de condensats de gaz de schistes est fortement entamée par la baisse dramatique des cours. Les Banquiers ne suivent plus les besoins de financement des opérateurs et les investisseurs institutionnels ou privés se sont enfuis. Il semble raisonnable de pronostiquer dans ce domaine des gaz de schistes de nombreuses faillites ou de cessions au rabais, à venir, en raison des pénuries annoncées de cash.

    Mais la baisse nette des productions américaines de pétrole n’apparaitra au grand-jour que lorsque les extractions offshore du Golfe du Mexique seront en déplétion. L’arrêt probable des investissements très onéreux et risqués par les grands groupes pétroliers dans ce secteur devrait conduire à une baisse des productions américaines de pétrole dans les années à venir.

    Il faudra alors pronostiquer un retour au réalisme commercial de la part de  l’Arabie Saoudite.

    CONSULTER les données de production américaines de l’EIA

    Le 9 Décembre 2015

    Remarque: les dernières projections de l’EIA sur les productions américaines de pétrole dans le Golfe du Mexique, prévoient qu’un maximum d’extraction soit atteint vers 2017 (FIG.).

    Ces projections illustrent la viscosité des étapes de mise en production de découvertes réalisées cinq à dix ans auparavant. Elles expliquent pourquoi les phases de surproductions avec des prix délabrés peuvent durer autour d’une décennie, au sein de cycles trentenaires. Les économistes qui projettent un retour à meilleure fortune des prix mondiaux du pétrole en 2017 ont de bonnes chances de se tromper.

    ACCEDER aux projections de l’EIA

     

    Le 19 Février 2016

  • Le transport des hommes et des marchandises à la base de la croissance des consommations de pétrole

    Le transport des hommes et des marchandises à la base de la croissance des consommations de pétrole

    L’EIA américaine publie un très intéressant papier, affirmant qu’en 2012, près d’un quart des consommations mondiales d’énergie était consacré au transport des hommes et des marchandises dans le monde. Dans ce bilan c’est la part des consommations de carburants par les voitures individuelles (« light-duty vehicles ») qui s’octroie la part du lion avec près de 45% des part de ce marché des consommations d’énergie dans les transports. (FIG).

    Mais autour de cette valeur moyenne mondiale existent de larges variations allant des consommations américaines des véhicules légers (autour des 60%) à celles de la Chine et de l’inde, largement en retard, avec une part de leur marché respectif autour des 25% (FIG.II).

    Ces données confirment, si cela était encore nécessaire, que les consommations mondiales de produits pétroliers, durant les décennies à venir, vont poursuivre leur croissance, tirées par les transports individuels, dans le monde.

    L’élévation du pouvoir d’achat en Asie, la croissance du nombre d’individus appartenant à la classe moyenne, le développement des loisirs et de la mobilité individuels vont participer à cette progression. Il faut imaginer la Chine puis l’Inde atteindre les niveaux de vie et donc de dépenses des pays occidentaux.

    Les ressources énergétiques à base de charbon, de gaz naturel, ou d’hydrocarbures liquides naturels ou de synthèse seront disponibles pour accompagner cette croissance.

    LIRE le papier de l’EIA

    Le 20 Novembre 2015

     

     

     

     

  • Le président Obama rejette le projet Keystone XL

    Après de longs mois d’hésitation, cette décision de rejet éminemment politique  d’un oléoduc qui devait permettre de désenclaver et d’acheminer via Cushing (Oklahoma), de façon sûre et compétitive, les pétroles canadiens et les condensats de gaz du Dakota du Nord vers les raffineries du Golfe du Mexique (FIG.). Décision inamicale vis-à-vis des responsables politiques canadiens. Décision favorable aux importations de pétrole lourd saoudien.

    Il est parfois difficile de comprendre ce type de  décision politique, soi-disant écologique, qui défavorise la bonne santé économique du continent Nord-Américain au profit d’importations dont on  voit mal, le côté écolo-compatible.

    C’est une décision qui freine l’arrivée d’une part  des volumes de pétroles canadiens ou de condensats américains sur le marché et donc qui favorise une reprise plus  rapide des prix des pétroles négociés à Cushing et cotés à New York.

    ORIGINE de la nouvelle.

    Le 7 Novembre 2015

     

  • Vers la fin des productions américaines d’aluminium

    Vers la fin des productions américaines d’aluminium

    La suprématie mondiale de la Chine dans la production mondiale d’aluminium de première fusion n’est plus à démontrer. J’avais publié, ici, en Avril 2015 un papier attirant l’attention sur ce point qui montrait clairement que le décrochage de l’économie chinoise n’était peut-être pas aussi grave qu’il n’était annoncé par les économistes de tous poils. Comment un pays en difficultés économiques  pourrait-il voir croître gaillardement ses productions d’aluminium, un des métaux de base de la construction, de l’industrie moderne des transports et de la génération d’électricité?

    Le dumping énergétique de ce grand pays, à base de la combustion de charbon extrait localement ou importé, fait des ravages dans la distribution mondiale de la production d’aluminium de première fusion. Un article récent de Bloomberg annonce la disparition programmée de cette industrie aux États-Unis (FIG.), malgré les ressources hydroélectriques américaines des Grands Lacs.

    Soyez persuadés que les dirigeants chinois ne se priveront pas de façon spontanée de cette arme de guerre économique qu’est la combustion du charbon, même si la visibilité à Pékin s’en trouve un peu dégradée. L’autre option de la Chine, réside dans le modèle énergétique français, reposant sur le développement massif d’énergie électronucléaire…mais cela demandera du temps, à vue d’œil,  plusieurs décennies.

    LIRE le papier de Bloomberg sur le sujet.

    Le 4 Novembre 2015

     

  • Faut-il croire à une stabilisation puis à une baisse à venir des combustions de charbon en Chine et en Asie

    Faut-il croire à une stabilisation puis à une baisse à venir des combustions de charbon en Chine et en Asie

    Au mois de Juin dernier, j’ai reporté, ici, les projections de productions de charbon imaginées par le très sérieux IEEJ japonais. Selon cette officine, les productions mondiales de charbon devraient passer de 7,5 milliards de tonnes de nos jours aux environs des 10 milliards de tonnes en 2040 dont 72% proviendraient d’extractions d’Asie et d’Océanie.

    Il semblerait, qu’en primeur de la très élégante réunion parisienne sur le climat annoncée, des projections chinoises  en croissance d’ici à 2025  puis en miraculeuse décroissance, au sein des productions Asiatiques, soient officiellement envisagées (FIG.II).

    Pour avaler sans moufter ce miracle communiste annoncé il faut soit croire au Barbu écologique°, soit imaginer que d’ici-là,  la Chine, l’Inde, l’Indonésie et autres Corée du Sud auront développé de nouvelles ressources massives  d’énergies de types électronucléaires, par exemple. Certains parlent du développement d’une filière chinoise Thorium en sel fondu sur laquelle les technologues chinois travailleraient activement pour mise en place opérationnelle d’ici à une décennie et au-delà. C’est de l’AREVA dans le texte!

    Mon opinion: il ne me semble pas raisonnable de croire à un tel miracle politique bienvenu et il me paraît plus réaliste d’adopter la projection japonaise de croissance continue des productions et donc des consommations de charbon en Asie durant les trois décennies à venir. Il sera alors nécessaire durant ce laps de temps de préciser objectivement  l’impact de la consommation massive de ces énergies sur les variations de climat de la planète.

    ° Remarque : le Barbu écologique tend à nous faire croire que la capture des énergies renouvelables issues du vent et du soleil, par nature intermittentes, couplée à un modeste amortissement de la puissance appelée par le consommateur contraint par de nouveaux compteurs, pourrait aujourd’hui remplacer la combustion des énergies fossiles. Ceci est un énorme mensonge, comme nous le montre, toujours et encore, en vraie grandeur,  le recours massif de l’Allemagne  aux combustions de lignite, nécessaires, en complément des générations de ses centrales électronucléaires encore actives, à l’alimentation en base de son réseau électrique, pourtant largement interconnecté au réseau ouest-européen.

    Le 3 Novembre 2015

  • Un aperçu du mix électrique allemand

    Valeurs issues des publications du très écologiste FRAUNHOFER à fin Octobre 2015.

    Il est possible de remarquer le très bon facteur de charge des générations nucléaires allemandes qui fournissent plus des 16% de l’énergie générée et fournie au réseau. Ressource de base de ce réseau avec l’intense combustion de lignite local( 26% de l’énergie générée).

    En contrepoint, les générations solaires affichent un facteur de charge moyen déplorable, inférieur à 10%, correspondant à des pointes de puissances délivrées, en été, entre midi et deux.

    Le foisonnement des ressources, installées sans compter, par un pays riche, illustre le gâchis économique auquel conduisent les idéologies en vigueur. Malgré cela, les prix au détail du kWh sont pénalisés par les avantageuses subventions tarifaires.

    Opportunité pour ceux qui peuvent investir dans les générations renouvelables, pénalité pour le consommateur lambda qui ne peut pas investir et qui subventionne…par force.

    Le 24 Octobre 2015, actualisé au 6 Novembre 2015.

     

     

  • Facture énergétique de la France au mois de Juillet 2015

    Facture énergétique de la France au mois de Juillet 2015

    Poursuivant sa réduction, le déficit énergétique de la France dépasse, sur 12 mois cumulés, les 50 milliards d’euros, à fin Juillet 2015, en baisse de 9,5 milliards par rapport au solde de 2014.

    Le 26 Septembre 2015