La mondialisation "inéluctable" a du plomb dans l’aile.
Le renchérissement des transports, d’abord, ensuite le renchérissement de la nourriture a provoqué le retour de bâton.
D’abord par la nécessité de maitriser ses approvisionnements.
Ensuite, parce que partout dans le monde, la combattivité ouvrière renait.
En Egypte, en Roumanie, en France même.
Partout, les autorités cèdent, plus ou moins.
Après avoir tenté la criminalisation de la grève des usines Dacia, Renault a du céder et augmenter ses employés de 28 %.
En Russie, aussi, les ouvriers de Ford se sont mis en grève.
Pourtant, usines Ford et Dacia, ne sont même pas rentables…
Dire qu’on reproche aux usines occidentales de n’être pas ASSEZ rentables…
Mais, le changement de paradigme est passé inaperçu.
Renault a tordu le cou au zéro stock, cette crétinerie immonde.
Entre des directions qui menacent ENCORE de délocalisation, un peu plus loin, et des salariés, souvent comme ceux du secteur textile en Egypte n’arrivant même plus à se nourrir, il y a une différence de détermination.
L’un veut augmenter ses bénéfices, l’autre survivre. Les autorités entre les deux, ont comme toujours suivi le parti du plus riche.
Mais, dans beaucoup de pays, malgré l’intensité de la répression, les autorités cèdent.
Elles ont peur et certainement raison d’avoir peur.
Créer des martyrs est susceptible d’enclencher un processus révolutionnaire implacable, ou la faim et la vengeance font oublier et disparaitre prudence et peur.
Le serrage de ceinture a atteint ses limites…


















