Catégorie : énergie fossile

  • 2008 année de krach, année de famine.

    2008 année de krach, année de famine.

    Images " Face à la chute de la production et surtout la spirale inflationniste, les producteurs prennent donc des mesures radicales : des restrictions d’exportations ".
    Cette ligne, parue dans l’édito  matières premières des publications agora, indique la mort de l’OMC.
    Face à la dureté de la crise alimentaire, de la chute des stocks, du tassement de la production et de l’ envolée des prix, le marché aura duré ce que dure les roses.
    Il faut dire que si les pays occidentaux souffrent durement du cours des céréales, c’est bien pire dans les pays où l’alimentation constitue 50 à 80 % des revenus d’un ménage.

    Même la Chine, devenue soit disant "riche", la tranche de population dans cette fourchette, c’est 97 % de la population.
    Les pays, les uns après les autres réduisent ou interdisent ou taxent leurs exportations.
    Russie, Ukraine, Argentine, Inde, Viet-Nam aujourd’hui, Cambodge et Egypte cette semaine.
    Pendant ce temps là, la France souffre de problèmes d’écoulement de sa production, trop chère à cause de l’euro, la Grande-Bretagne, elle, panique.
    Elle a compris, avec le gaz, qu’en cas de pénurie sur certains produits, il n’y aurait plus de "marché" où s’approvisionner, quelqu’ en fut le prix.
    Hors depuis 1815, elle est largement déficitaire au niveau alimentaire.
    D’ailleurs en France aussi, et jusqu’au 19° siècle, des troubles frumentaires eurent lieu sur des bruits d’exportations de céréales.
    Le clivage que j’avais déjà signalé se remet en place.
    Il y aura les pays excédentaires et les pays déficitaires.
    Ceux-ci, surtout s’ils sont pauvres vont connaitre le plus vieux moyen de réduire sa population.

  • Saipem, filiale d’ENI, enlève un contrat auprès de Total pour 1,3 milliards de dollars.

    Saipem, filiale d’ENI, enlève un contrat auprès de Total pour 1,3 milliards de dollars.

      Saipem                                                                                            Saipem, la filiale d’ingénierie du pétrolier ENI à hauteur de 43%, a remporté auprès d’Elf Petroleum Nigeria un contrat de 1,3 mrds$ pour la founiture d’équipements sous marins nécessaires au développement du champ de USAN situé dans le Golfe du Niger, à 160 km au Sud de Port Harcourt. Ce contrat outre la fourniture des nombreux et complexes équipements sous marins comprend les prestations d’études, d’installations et de tests ainsi qu’une aide au démarrage. Le tout doit être installé entre le quatrième trimestre 2010 et le quatrième trimestre 2011.

                     Ces délais laissent peut-être apparaître un léger décalage du délai de mise en exploitation de ce champ qui est programmé en 2010, pour une production de 150 000 barils par jour en plateau.Total qui est opérateur sur ce projet ne possède que 20% des parts. Les autres partenaires sont Chevron 30%, Exxon 30% et Nexen 20%.

    Voir le communiqué de Saipem (en anglais)

    le 29 Mars 2008

  • Impact du prix de l’énergie sur la politique des taux américaine

    Impact du prix de l’énergie sur la politique des taux américaine

                                         Il est une banalité de rappeler que c’est la politique laxiste des taux administrés américains à partir de l’attentat des Twin Towers jusqu’en Juin 2004 qui a permis aux spéculateurs de tous poils de se procurer à moindre coût les liquidités nécessaires à leur activité lucrative et à faire gonfler une bulle financière des crédits et des achats d’actifs à tous prix. Il en est une autre de souligner que la politique restrictive de Ben Bernanke, depuis son arrivée à la tête de la FED jusqu’en Août 2007, par un accroissement immodéré des taux, inadapté à la fragilité de l’économie américaine, a plongé le marché de l’immobilier dans la crise et révélé le scandale des hypothèques dits "subprime mortgage".Fedcpi Il est intéressant a posteriori, de mettre en perspective cette politique exubérante  des taux, dans un sens comme dans l’autre, avec les données d’inflation réelles que, soi disant, la politique des taux est censée réguler.

                             Lors de la phase de remontée des taux administrés à partir de Juillet 2004 il s’est produit un incident majeur aux Etats Unis: c’est l’été meurtrier 2005 des ouragans Dennis et Katrina qui ont propulsé les cours du brut à 70$/baril et fait exploser les marges de raffinage à des sommets de plus de 30$/baril. Les taux administrés étaient alors de 3,5%. Malgré ce traumatisme économique majeur, la FED a poursuivi obstinément sa politique de montée des taux, alors qu’elle aurait peut-être du marquer une pause. Ensuite, l’arrivée de Ben Bernanke aurait pu infléchir cette politique, alors que l’inflation hors énergie et nourriture n’était qu’à 2,1%. Il n’en a rien été les taux de la FED ont poursuivi leur ascension. La baisse des cours du brut, de la fin du conflit libanais à l’été 2006 jusqu’au début 2007, a conduit les variations annuelles du CPI à moins de 2%. La différence entre taux administrés et l’inflation réelle était devenue trop importante. Puis, malgré la purge de la FED infligée jusqu’en Août 2007, le CPI a repris de l’altitude, conduit par le doublement des cours du pétrole en 2007 et l’envolée du poste énergie dans l’indice des prix.

                              Durant cette longue période de plus de 5 ans l’inflation US, hors énergie et nourriture, sur 12 mois, s’est tenue en moyenne à 2,05% avec un maximum à 2,9% en Septembre 2006.  Que de mal pour infléchir de quelques dixièmes de points cette inflation hors énergie et alimentation, alors que les variations des prix de l’énergie peuvent annihiler ces efforts en quelques jours. Un plancher des taux administrés de la FED vers 2% et un plafond vers 4% auraient, durant cette période, sûrement limité les phénomènes spéculatifs et les prises de risques bancaires démesurées sans affaiblir l’ensemble du système. Si cette leçon a été retenue par les autorités financières américaines, la baisse des taux actuelle devrait atteindre bientôt son point bas, vers les 2%, et en rester là.

                                Une représentation des taux d’intérêts administrés par la FED et la BCE comparativement aux taux d’intérêts des emprunts à 10 ans américains et allemands montre que les USA sont revenus dans une situation, favorable pour les banques, de "pentification" de la courbe des taux. Elles peuvent se fournir à faible taux l’argent nécessaire à leur activité. La descente des taux du 10 ans US montre que le marché n’anticipe aucune poussée inflationniste, dans une économie en début de récession.Tauxusgermany

                        C’est l’inverse pour l’Europe où les taux administrés sont supérieurs aux taux allemands à 10 ans. Les banques européennes vont donc avoir du mal à gagner leur pain quotidien alors qu’elles traversent une crise grave et provisionnent des pertes potentielles  sur les hypothèques pourries américaines qui polluent leurs actifs. Les 4% du taux administré de la BCE sont insupportables par les financiers européens. Le premier geste de soutien que pourrait faire la BCE serait donc de ramener rapidement son taux administré vers un taux neutre de 3%.

                             La différence de comportement entre les deux institutions régulatrices américaine et européenne provient fondamentalement de l’aversion de la FED pour le chômage, en raison de la faiblesse de la protection sociale aux USA, qui fait du chômage un malheur collectif et intolérable. Alors que les Etats Européens ont appris à vivre avec des cohortes de chômeurs, ce qui fait que ce paramètre est complètement marginal pour la BCE. Quelques millions de chômeurs européens de plus ne modifieront pas son comportement orthodoxe. Sur ce point, la révision du cahier des charges de la BCE que certains préconisent, en incluant le plein emploi comme l’un de ses objectifs, ne changera malheureusement pas grande chose.

    le 29 Mars 2008

  • L’Etat des barrages en France…

    L’Etat des barrages en France…

    Images Le député UMP Christian Kert vient de remettre son rapport sur l’état des barrages en France.
    C’est une condamnation sans appel des barrages privés et donc de l’économie de marché. La plupart sont dans un état déplorable et certains "peuvent rompre à tout moment".
    Pour être plus précis :
    "Ces barrages, vieillissants et mal entretenus, peuvent rompre à tout moment. Malgré leur faible hauteur, ils contiennent une belle retenue, capable de menacer les campings et les habitations situés en contrebas (…). Si on ne renforce pas les contrôles, vu l’obsolescence des nos barrages, on peut aboutir à cette situation  ".

    En ce qui concerne les retenues EDF :
    "Il reste une grande inconnue : la résistance au risque sismique. EDF m’assure que leurs ouvrages, arrimés au rocher, supporteraient une secousse, mais je n’en ai pas la preuve. Je n’ai aucune certitude là-dessus  ".
    J’avais déjà consacré des articles sur le manque d’entretien, et le non-investissement.
    Là aussi, il faut donc être clair.
    L’économie de marché, c’est simplement le non entretien de l’infrastructure que l’on laisse vieillir en investissant le minimum, et en empochant le maximum.
    Comme dans le cas de la crise bancaire, on refilera le bébé aux autorités pour qu’ils assument les pertes.

  • Manger, Manger…

    Manger, Manger…

    Famine_irlande Le gouvernement argentin est à la peine contre ses paysans, petits et gros, le gouvernement britannique lui est contre les nécrocarburants.
    L’histoire est un éternel recommencement et relativise beaucoup de choses.
    En réalité, nous assistons là à un rebondissement et un nouvel exemple de lutte des classes, comparables à ceux rapportés par Braudel au 16, 17, 18°siècles.
    Les gouvernements ont désormais à gérer, non plus l’abondance, mais une moins grande abondance, et la hausse des prix de l’alimentation.
    Avec une population urbaine à 75 %, comme dans les pays développés, ils se retrouvent dans la situation stalinienne des années 1920 où les agriculteurs se font nettement tirer l’oreille pour fournir, au moins à prix acceptable.
    Pour les agriculteurs argentins, gros et petits, c’est clair, ils ne veulent pas de mesures de régulation qui taxent leurs exportations pour limiter la hausse à l’intérieur du pays.

    Quand au gouvernement britannique, il se retrouve sur le marché de l’alimentation comme sur le marché du gaz.
    Après s’être gargarisé du libéralisme économique, il se retrouve réduit à ce qu’il est : une ile surpeuplée, incapable depuis deux siècles de subvenir à ses besoins et avec le sacro-saint marché défaillant.
    Pour le gaz, c’était simple aussi, la Grande-Bretagne était excédentaire et jouait aux sous sur les marchés.
    Aujourd’hui, elle n’a aucun marché à long terme sur le gaz, le paie au prix fort, et sait très bien que si les pays intermédiaire ont besoin du gaz qui lui est destiné, elle n’en disposera pas QUELQUE FUT LE PRIX.
    C’est, bel et bien, une conjoncture de famine qui se met en place.
    Pour un certain nombre de pays, c’est différent. Pour les USA, produire des biocarburants renchérira les prix à l’intérieur, certes.
    Mais les excédents sont tels que seules les exportation se réduiront.
    Les pays de l’ex URSS se sont concentrés sur les productions végétales et ne cultivent même pas toutes leur terre.
    La France a du mal à exporter ses céréales, trop chères.
    On a donc un clivage qui se crée entre  ceux qui en ont, et ceux qui n’en ont pas.
    Mais, comme aux siècles passés, comme au pire temps de la réforme agraire en URSS, il ne fait aucun doute que les gouvernements materont les révoltes d’agriculteurs, désireux de tirer partie de la situation.
    Pour la Russie, ça déjà été fait. Question d’habitude sans doute, et de ne pas avoir perdu la main.
    On revient sur le concept justement de Braudel : "Le temps long", hors des aléas qui peuvent durer une génération ou deux.
    Retour à la réalité, et la réalité, c’est que l’économie des services, c’est du pipeau.

  • La RC 4.

    La RC 4.

    Images_3 La France, et son président, Nicolas-sans-mémoire, fidèle caniche de Deubeuliou va envoyer des troupes en Afghanistan.
    En temps que président,  son ignorance de l’histoire est abyssale.
    La France a déjà connu la situation qui prévaut en Afghanistan, c’était celle qui a conduit au désastre et à la destruction en Indochine de la garnison de Cao Bang sur la route coloniale numéro 4.
    Les Viet-minh, comme les talibans aujourd’hui, incapables de livrer bataille et peu désireux de le faire livraient des attaques courtes mais incessantes, pour couper les voies de communications, l’approvisionnement en munitions, mais surtout en carburant des véhicules.
    Une fois les véhicules neutralisés, en effet, le combat change de sens.

    L’Otan, déployé en Afghanistan voit désormais clairement la tactique ingénieuse des talibans.
    La bataille est soigneusement évitée, mais l’accrochage recherché et les convois de ravitaillement détruits, apparemment avec méthode et d’une manière significative.
    "Les corps expéditionnaires en Irak et en Afghanistan sont dépendant du flux logistique qui leur fournit munitions, armes et carburant. Ces « voies sacrées » traversent le Pakistan et le sud chiite irakien. Ce sont là les talons d’Achille de ces armées éloignées de leurs bases et entourées de population hostiles.
    Le cauchemar des états majors, hier comme aujourd’hui, reste l’anabase, la retraite désordonnée en territoire ennemi.William Lind a rappelé hier ce risque, non négligeable.   "
    La guerre de l’énergie que livre les talibans ne cherche pas à détruire l’ennemi (pour l’instant), elle cherche à lui vider ses réservoirs et à lui enlever ses montures.
    S’ils parviennent à gagner cette bataille de l’énergie, il n’y a aucun doute que la guerre (qu’ils ont déjà gagné) pourrait finir bien plus vite que prévue.

  • Secret Défense.

    Secret Défense.

    Images Stéphane Lhomme est en garde à vue.
    "de l’affaire du document "confidentiel défense" qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent EDF, Areva et les autorités françaises, le réacteur nucléaire EPR n’est pas conçu pour résister à un crash suicide réalisé avec un avion de ligne ".
    5 ans de prison et 75 000 euros d’amende pour avoir détenu un document dont tout le monde connait le contenu, désormais, et le soupçonnait avant.
    Hier, un internaute me disait que je mélangeais pas mal de chose.
    Je rappelle :
    – notre président, castré politiquement, veut relancer le nucléaire.

    – c’est son droit, il peut le proposer, le vendre, le maintenir ou en faire des papillotes, pourquoi pas.
    Mais, dans tous les cas, pour en construire, en exploiter, en démanteler, IL FAUT DE LA MAIN D’OEUVRE.
    C’est très difficile de faire sans.
    Et comme, "par économie" (j’avais fait le parallèle avec le personnel médical), on n’en a pas formé, cela sera difficile de faire les trois en même temps, et même d’en faire un à la fois.
    De même, on ne s’est pas trop posé le problème du combustible.
    Pour produire, quoique ce soit, il faut investir, en personnel et en matériel…
    Il faut bien constater, que, comme dans bien des problèmes, le gouvernement nie la vérité.
    Manque de personnel (et ça ne se forme pas en 15 jours, 2 ans, mais plutôt 10), manque de combustible, et mensonges pitoyable quand au degré de sécurité.
    SECRET DEFENSE PFFFFFFFFFFFFTTT !!!! Amour propre des hommes politiques qui ne veulent pas passer pour de fameux irresponsables, oui ! Qui feraient mieux de jouer au bridge (ou aux billes) !

  • Stalingrad.

    Stalingrad.

    Stalingradrus Hier, 25 mars est passé le film "Stalingrad" à la télévision.
    Stalingrad est un monument. Ou d’ignorance, ou de désinformation.
    Tourné 10 ans après la fin de l’URSS, c’est un monument d’antisoviétisme et d’approximation historique.
    Visiblement, le réalisateur a confondu "le docteur jivago" et la bataille de Stalingrad.
    On voit des soldats jetés sans armes contre des mitrailleuses et poussés par des commissaires politiques.
    En 1941/1942, les soldats soviétiques ne sont pas ceux de la première guerre mondiale, qui eux, ont menés des combats avec un fusil pour deux, voir pour 5, dont notamment la dernière offensive (Broussilov) en 1916.
    Pendant toute la guerre, ils ont disposés d’un matériel, notamment lourd, supérieur à celui des allemands, tant en nombre qu’en qualité.
    Le T 34, les "orgues de Staline", une artillerie abondante, les premières productions de kalachnikov que même les soldats allemands préféraient à leurs armes de dotations.
    Et a Stalingrad, les soldats soviétiques montaient en ligne avec 50 kilos d’équipement sur le dos.
    Si certaines troupes ont été équipés à la dernière minute, aucune troupe n’est monté en ligne sans arme.

    A la même époque, les chefs militaires, convaincus qu’ils n’ont plus rien à perdre, ont réduit à quia les commissaires politiques, et même mis sous leurs ordres les troupes du ministère de l’intérieur (NKVD, devenu plus tard KGB) qu’ils ont envoyés au plus fort des combats.
    A l’époque, d’ailleurs, ce ne sont pas des conscrits dont dispose les soviétiques pour Stalingrad, mais de troupes de choc.
    On sortira même "pablito" Rodmnitsev de son Goulag. C’est le héros de la bataille de Guadalajara, un spécialiste du combat urbain.
    Quel rapport avec l’énergie ?
    Parce que l’on a la même campagne de désinformation médiatique vis-à-vis de l’Iran.
    Et on remonte une mayonnaise pour justifier une attaque.
    Au même moment, d’autres mettent en garde, aux USA contre une défaite militaire en cas de guerre contre l’Iran, et  la destruction totale de l’armée en Irak.
    L’armée américaine en Irak, déjà, n’arrive pas à mater les sunnites (20 % de la population), risque de voir ses troupes coupées de ses voies de communication, venant du golfe et du koweit, par l’insurrection chiite qui ne manquerait pas de se déclencher, et par la perte du contrôle du golfe Persique.
    L’armée américaine, dépendant beaucoup de ses approvisionnements, notamment pétroliers, incapable de faire une guerre à l’économie, risquerait de revivre, réellement, une bataille de Stalingrad. 
    Hitler aussi avait cru que ce serait facile la conquête de l’URSS.

  • Quelle horreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Quelle horreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Images_4 L’horreur vient de frapper à la porte d’EDF et de tous les producteurs d’électricité.
    Elle porte le doux nom de " Chaudière micro-cogénération à usage domestique

    "…
    Comme son nom l’indique, elle produit chaleur ET électricité, et cette s…e pousse le vice jusqu’à produire le plus d’électricité pendant les périodes de pointe.
    En effet, les pics de froid, entrainant aussi les pics de consommation électrique.
    Vous vous rendez compte ?
    Si tout le monde se permettait ces fantaisies, Edf, ou les autres seraient submergés de courant au moment où ils peuvent le vendre le plus cher !

    Enfin, il fallait bien s’y résoudre, à son arrivée.
    Nos CHERS électriciens n’ont pas pu repousser éternellement son arrivée et les empêcher de Kilowatter en rond…
    A peine un peu plus d’une quinzaine d’année.
    Vous vous rendez compte, en plus, si tout le monde était, à la fois client ET fournisseurs des compagnies  électriques ?
    Le monde à l’envers !

  • Stupidité récurrente…

    Stupidité récurrente…

    Images_3 Il n’y a pas à dire, le libéral de service est un décervelé complet.
    En effet, j’avais déjà attiré l’attention sur les "économies" en tout genre qu’on avait fait dans les années passées : économies d’investissements, de prospections, d’entretien, maintenant on atteint le stade de la formation.
    On avait déjà vu le cas pour les médecins et les infirmières.
    Des numérus-clausus idiots et trop longtemps maintenus.
    Pour l’énergie atomique, c’est pareil.
    Nicolas-l’écourté voulait relancer le nucléaire, et avec lui pas mal de personnes dans le monde.

    Il risque d’en être rien, par manque de main d’oeuvre. On a "économisé" sur la formation d’ingénieurs et de techniciens.
    On ne pourra, sans doute, même pas construire toutes les centrales qu’on veut construire, faute de main-d’oeuvre, sans compter que tous  ceux que l’on formera, n’auront, dans un premier temps, aucune expérience de terrain et la rupture fera qu’il n’y aura pas de transmission de savoir.
    Bon, il faudra s’y résigner, et demander à Amadinedjab de nous prêter quelques spécialistes.
    Et, de plus, horreur suprême, on va être obligé d’augmenter les salaires.
    Vous comprenez, ce dernier point est très délicat. Cela va contre la religion de nos gouvernants (religion dite "du tiroir caisse sans sortie") , et la constitution reconnait la liberté de culte.