Catégorie : énergie fossile

  • Total rejoint la ruée vers l’or noir en Alaska

    Total rejoint la ruée vers l’or noir en Alaska

    Total_alaska_white_hills                       Total vient d’acquérir auprès de Chevron 30% des droits dans la zone de prospection de White Hills en Alaska. Cette concession située au Sud-Ouest de Prudhoé Bay, présente une  large surface d’environ 2000 km2. Les forages d’exploration hivernaux sont en cours.

                            Cette zone bien isolée, prospection héritée en 2005 par Chevron lorsqu’il a acheté Unocal, devra présenter des gisements importants pour justifier une future mise en exploitation.

                           Mais en prospection il faut avoir de la chance.

    Lire le communiqué de Total.

  • Massacre chez Delta Airlines…

    Massacre chez Delta Airlines…

    Images La situation de delta airlines évoque le dernier carré de la garde. elle veut supprimer 2000 emplois sur 55000, mais va proposer un départ volontaire à 30000 personnes, histoire de bien faire sentir qui est compressable, qui verra son poste supprimé la prochaine fois et qui partira dans de moins bonnes conditions demain.
    Effectivement, s’il y avait plus de 2000 départs, la direction n’en serait guère chagrinée.
    Les vols sur les ZUSA seraient réduits dans un premier temps de 5 %, puis de 10 %, sur l’ensemble de l’année.
    Il est clair que les aéroports les plus rentables ne verront sans doute pas de baisse de trafic.

    Mais les petites destinations seront touchées, "l’écrémage" des destinations est déjà donc largement commencé et amplifié.
    Les avionneurs, airbus et boeing, montraient des prévisions délirantes à l’horizon 2020/2030.
    Il va sans dire que la décision de Delta va mettre sur le tarmac 15 à 20 avions grandes lignes et 20 à 25 appareils régionaux.
    Ceux -ci seront sans doute mis au sec dans le désert mojave, à moins qu’on utilise leurs piéces détachées, comme il est de coutume.
    La seule manière pour airbus et boeing d’atteindre leurs objectifs sera de réduire drastiquement les consommations des nouveaux modèles.
    Et encore, cela provoquera une cessation du déclin, mais certainement pas une reprise.
    Le Pic Oil, c’était quand déjà ?

  • Les Emirats Arabes Unis veulent accroître leur production de gaz et de pétrole

    Les Emirats Arabes Unis veulent accroître leur production de gaz et de pétrole

    Kpcchairman                          Le patron, Yousef ben Yousef, de la pétrolière d’Etat des Emirats Arabes Unis, l’ADNOC, a déclaré que les productions des Emirats qui dépassent 2,5 millions de barils par jour, étaient en limite de capacité. Son intention est d’accroître cette capacité d’extraction à 3,5 millions de barils par jour à l’horizon 2012, malgré les difficultés dues à la pénurie en équipes d’ingénierie compétentes et les augmentations de prix. Il doit aussi prochainement annoncer le Groupe pétrolier international retenu qui aura en charge le développement du champ gazier de Saudi. Les Emirats possèdent les cinquièmes plus grosses réserves de gaz du monde.

                      Des rumeurs, dèjà anciennes, prétendent que c’est ConocoPhillips qui serait retenu pour cette mise en exploitation des gisements gasiers des Emirats.

  • Saumâtre, saumâtre…

    Saumâtre, saumâtre…

    Images_3 Les pays bien burnés en ressources naturelles, commencent à trouver la situation cocasse et saumâtre.
    En effet, loin de trouver actuellement dans leurs ressources minières, gazières ou pétrolières, -considérables- des ressources stables, malgré des prix en augmentations, ils y trouvent inflation, dévaluation de l’épargne, crise sociale et économique.
    Au point que de plus en plus de pays songe à jeter aux orties, leur froc, la monnaie de cotation, le dollar, car ils ont perdus la foi.
    En février, les ventes en Chine explosent de 20 %.
    Même  pas une bonne nouvelle :  devant la flambée des prix alimentaires, les ménages stockent les nouilles, après la "tempête de neige du siècle" qui les priva de carburant, d’électricité, de chauffage…
    Et ils fuient leur monnaie…

    Le président Chavez, dont on connait les relations difficiles, orageuses et compliquées avec Washington, veut à son tout abandonner le dollar comme monnaie de transaction, mais son cas est bien plus grave pour les zétazunis que l’Iran (qui vend surtout en euro), ou que la Russie, car ces deux pays ne leur vendent rien ou presque, alors que pour le Vénézuela, c’est le client privilégié.
    Que les européens achétent gaz et pétrole russe en euro, cela ne mettait pas à bas le système, que l’Iran vende en Yen au Japon, ou en Yuan aux chinois, non plus.
    Mais là, cela signifie, que les nord-américains devraient acheter de l’euro…
    On imagine le pouvoir de destruction d’une telle demande sur la devise américaine.
    Dans le tour du monde des situations qui deviennent impossible, on peut citer l’afrique du sud.
    Celle-ci, malgré des ressources en or encore considérables et malgré un prix de l’once à 1030 $, la production régresse.
    En effet, le manque d’électricité, la carence d’investissements touche les mines directement.
    Les prix des produits alimentaires, en nette hausse, touchent souvent aussi de plein fouet ces pays producteurs de petrole, gaz ou autres, qui n’ont jamais, de par ces ressources, développé leur agriculture.
    Les ressources naturelles ? L’or du diable !

  • Shell: les réserves de pétrole et de gaz à fin 2007 en forte baisse

    Shell: les réserves de pétrole et de gaz à fin 2007 en forte baisse

                             Les réserves prouvées de liquides (pétrole + condensats) de Shell à 3,8 milliards de barils à fin 2007, ont baissé de 424 millions de barils. Les nouvelles découvertes n’ont pas pu compenser les productions de l’année de 663 millions de barils et les révisions à la baisse des réserves africaines et russes. Les réserves prouvées de gaz à 7 milliards de barils équivalents ont elles, fortement chuté de 1143 millions de barils équivalents, en raison de la déconsolidation des réserves du gisement russe de Sakhaline 2 et cela, malgré une révision à la hausse des réserves au Qatar.Shellreserves  Les réserves prouvées d’huiles lourdes des sables bitumineux restent stables à 1,5 milliards de barils. Ces résultats expliquent le grand désarroi des dirigeants de Shell qui racontent la fin du pétrole pour justifier leur manque de vision et d’anticipation des années passées.

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                                      Il faut avouer qu’avec les problèmes politiques du Delta du Niger et l’expropriation du gisement de Sakhaline 2, le Groupe Shell a rencontré bien des difficultés. Il possède cependant deux points  forts : sa technicité dans le procédé Gas To Liquid qui lui a permis de s’associer avec le Qatar pour l’exploitation des immenses réserves de ce pays et, par ailleurs, son implication active dans l’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca.

                          Ces mauvaises nouvelles étaient attendues par le Marché et déjà intégrées dans les cours qui voient, à l’ouverture ce matin 17/03/2008, l’action ne perdre que 0,7% à Amsterdam à 22.2 euros dans un ensemble boursier globalement en retrait.

  • L’agriculture post-soviétique.

    L’agriculture post-soviétique.

    Images_4 A l’époque soviétique, l’agriculture faisait figure d’homme malade et de boulet du régime.
    L’URSS avait inventé un nouveau métier, tractoriste, et une décoration pour ceux d’élites.
    Mais il est à craindre, que l’agriculture, malgré les intentions gouvernementales soit encore plus malade qu’à l’époque, et pire, que ses crises de sous-production se ressentent désormais dans le monde entier.
    Staline disait qu’il ne pouvait tolérer une agriculture incapable d’approvisionner le pays une année sur trois.
    On en est encore là, et même, on en est là, toutes les années.

    Le lopin, le jardin de 5000 M2 auquel a droit tout citoyen, existe toujours.
    Il permet d’assurer en gros l’essentiel des besoins, on dit 50 %, elle est concentré sur 10 000 000 hectares.
    Apparemment, son existence et son poids paralyserait le développement de l’agriculture industrielle.
    Si l’approvisionnement en matière végétal n’est pas en cause, l’approvisionnement en viande dépend désormais de l’extérieur. Mais la consommation a beaucoup chuté, signe de crise évidente. Les russes sont devenus végétaliens, par pauvreté.
    Le réseau d’irrigation n’a pas été entretenu ces dernières années, et cette absence a causé la chute de production du grenier de blé ukrainien, entrainant en 2007, la flambée des prix au niveau mondial.
    Alors, toute idéologie mise de coté quel est son vrai problème ? Tout d’abord, un problème d’investissement, on l’a vu en système d’irrigation, mais aussi en machines. Le parc est vieux et peu remplacé. Les grandes fermes (kolkozes et sovkozes) de l’ére soviétique existent toujours, mais sous un régime juridique à peine modifié.
    Les conditions naturelles font que l’agriculture est une activité risquée, que l’élevage est très contraignant (7 mois de mise en étable), ce qui a conduit à sa chute après 1991.
    Pour résumer, les contraintes naturelles, fortes, impliquent une activité agricole risquée, aléatoire dont on ne peut rendre responsable les régimes.
    L’élevage est en grande régression, mais le libéralisme ambiant n’en est sans doute pas la cause.
    C’est, vu les conditions, une activité trop contraignante.
    Le monde risque donc de vivre désormais sous le signe d’une économie agricole russifiée. Elle alternera les périodes de bonnes récoltes, et celles de mauvaises, déstabilisant le monde à chaque fois.
    Les russes, gens pragmatiques, détruisaient les trop bonnes récoltes (souvent inexportables à cause des carences de transports), en les distillant.
    Rien, finalement de bien nouveau depuis le 18° siècle et ce qui avait été signalé par Malthus,  qui avait déjà dressé le constat des maux de l’agriculture russe.

  • Gaz de vaches… Ou vache de gaz ?

    Gaz de vaches… Ou vache de gaz ?

    Images_3 Bientôt, on ne demandera pas combien produit une vache, en litres de lait, on demandera combien elle produit de M3 de gaz.
    Le gouvernement fédéral et l’état du Vermont (USA) subventionnent la production de biogaz à partir du fumier. Celui ci est stocké dans des silos souterrains à 38°, où il produit du méthane.
    "Le magazine (power) a notamment souligné les immenses avantages du programme pour l’environnement, notamment l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, la diminution des mauvaises odeurs dues au fumier et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’article citait également les avantages qu’en tiraient les agriculteurs concernés, à savoir un revenu régulier qui compense les fluctuations du prix du lait.  "

    En réalité, cela ne pose aucun problème technique, mais politique.
    En effet, ce qui était bien vu dans les classes politiques occidentales, c’était les énergies, pétrole ou gaz, car finalement, elles demandaient fort peu de main d’oeuvre, et étaient, à l’inverse des mineurs de charbon, très peu remuantes et on pouvait les satisfaire à bon compte, même si elles étaient très bien payées.
    En effet, produire, par exemple en France 100 ou 150 millions de TEP (tonnes équivalents pétrole) en renouvelable, c’est possible, mais on revient à la donne de 1950, on se remet à dépendre d’une classe sociale importante (des dizaines de milliers de personnes) qu’un parti, comme le parti communiste, peut encadrer, et qu’un parti politique encadrera, un jour.
    De plus, cette classe sociale bénéficiera d’un avantage fantastique, celui de la pérennité des emplois.
    L’horreur économique pour la classe dirigeante.

  • Le point de vue des zétazuniens.

    Le point de vue des zétazuniens.

    Images_2 Un récent sondage du Pew research center donne le point de vue des habitants des zétazunis sur la consommation énergétique.
    Pour 54 % d’entre eux, c’est la recherche de nouvelles sources d’énergie qui prime sur la défense de l’environnement (36 %), mais ce jugement est à nuancer.
    90 % veulent davantage d’efficacité énergétique pour leur véhicule,
    81 % et 72 % veulent un soutien fédéral aux énergies alternatives et aux transports publics,
    57 % apportent leur soutien à l’éthanol, contre 67 il y a peu,

    L’énergie nucléaire reste contestée (48 % contre, 44 pour),
    et 3 américains sur 4 sont opposés à la taxation de l’essence.
    Finalement, les pensées du CITOYEN ne sont pas opposés à ce qui prévaut en Europe.
    Moins de confort ? Non, mais plus d’économies, et énergies alternatives…
    Le seul problème, c’est que l’effondrement en cours de l’économie américaine risque de les prendre de cours, notamment au niveau des transports.
    Une évolution sans à-coup semble impossible devant l’effondrement du dollar, l’incapacité nord-américaine de fournir des quelconques produits d’exportations.
    En un mot, la puissance dominante devient non seulement faible, mais insolvable…
    Et devra se débrouiller avec ses ressources domestiques, certes importantes, mais sans rapport avec ses besoins.

  • Jatropha, une fois.

    Jatropha, une fois.

    Images_2 Thenergo va construire une unité de cogénération utilisant du jatropha…En Belgique.
    Le jatropha, plante huileuse qui pousse dans les régions semi aride ne concurrence que l’élevage extensif, générateur et père du désert.
    On peut donc en attendre un bénéfice pour les populations locales et surtout un bénéfice pour les populations vivant en bordure de ces zones, peu et mal exploitées jusqu’à maintenant.
    Reste, qu’investir 11 millions d’euros est respectable, mais investir si loin des zones de productions, est-ce raisonnable ?

    Le projet est lui même très contestable :
    "La centrale sera construite à Merksplas en Belgique et atteindra un taux d’activité pouvant aller jusqu’à 8 000 heures par an tout en générant 6 MW de chaleur pour des partenaires industriels et 9 MW d’électricité pour un équivalent de 20 000 ménages. "
    Alors que l’intérêt le plus grand du jatropha est de produire une huile servant de carburant, et très proche du carburant diesel.
    Si, en effet, c’est le développement durable qui est recherché, c’est la production en Asie, à Madagascar qui fait partie de ce développement durable, pas en Europe.
    En effet, cette "chose", fait complètement l’impasse sur le transport.
    On ferait mieux d’utiliser en Europe, une ressource locale, et notamment tout ce qui peut produire du biogaz.

  • Changement d’époque.

    Changement d’époque.

    Images_4 Un changement d’époque, la zone euro est devenue, suite à l’affaiblissement du dollar américain et sans doute aussi de la grande récession, la première économie mondiale.
    Le pib 2007, de 13 843 milliards de dollars, est à mettre en relation avec le pib zone euro de 8 847 milliards de dollars.
    A 1.5688 dollar pour un euro, on atteint donc 13 880 milliards de dollars.
    Au niveau énergétique, l’Union européenne, bien plus économe est donc arrivée à dépasser les zétazunis, beaucoup plus dépensiers en la matière.

    Finalement, leur surconsommation énergétique, bien décompté dans leur pib, n’est en fin de compte, plus d’aucune utilité, pire, elle démontre un retard et un archaïsme technique certain.
    De même, l’hypertrophie des dépenses militaires, n’apportent, en fin de compte, aucun avantage. 
    Mais le triomphe européen risque d’être de courte durée.
    L’affaiblissement visible de tous désormais des zétazunis masque un affaiblissement très rapide aussi des économies européennes.
    De fait, la crise, essentiellement de la classe dirigeante touche tous les pays, l’Europe bénéficie simplement, à l’heure actuelle d’avoir une économie plus économe en énergie, et de loin la plus moderne techniquement, avec celle du Japon.