Catégorie : énergie fossile

  • UE : entre pétard et (petite) lueur d’intelligence

    UE : entre pétard et (petite) lueur d’intelligence

    Images_3 A l’heure où le système financier mondial semble sur le point de s’effondrer, l’Union européenne appelle… à continuer ses efforts pour équilibrer les budgets.
    on ne peut expliquer ceci que par l’abus du H (ou de l’alcool, comme vous voudrez).
    Car un ralentissement, à fortiori un effondrement économique réduisent les recettes, souvent drastiquement, en même temps qu’il y aura du monde (beaucoup, énormément, à la folie) à nationaliser.
    En bref, pour le budget, cela va être le délire.

    Pour les énergies renouvelables, les mêmes (qui ont cuvé ou désintoxiqué entretemps), viennent de s’apercevoir du potentiel de biogaz…
    On peut être admiratif : l’UE vient de découvrir le tas de fumier (sans doute des gens de la ville) :
    "Le Parlement européen a appelé hier la Commission européenne et les Etats membres à exploiter le "potentiel énorme" du biogaz produit à partir de déchets agricoles en créant un environnement favorable au développement de cette source d’énergie  ".
    Surtout que toute la technologie (quasi enfantine), ne demande qu’une seule chose : des sous.
    "le potentiel de production de biogaz est de 827 peta-joules (PJ) dans l’UE rien qu’en utilisant du lisier, soit 14 fois plus que la production actuelle totale qui avoisine les 50 PJ (lisier animal, cultures énergétiques et déchets organiques compris)  " .
    De plus, quand on sait que le méthane est 100 fois plus responsable de l’effet de serre que le CO2, on voit tout le bénéfice qu’on peut en retirer.
    Pour résumer, il y a, à la fois intérêt économique, financier et humain à exploiter cette énergie.
    La seule condition est d’abandonner l’idéologie pouilleuse qui infecte l’union européenne pour investir massivement.
    Aurait on peur d’accéder à l’indépendance énergétique ?

  • Chine : ça craque partout.

    Chine : ça craque partout.

    Images_2 Les émeutes de Lhassa au Tibet dépassent largement les simples revendications tibétaines.
    Les Chinois, d’une manière générale, ont, cet hiver, froid, faim et souffrent de la hausse des prix.
    On y annonce plus de 8 % d’inflation mensuelle, et après analyse, et vue la surpondération de l’alimentation (60 % du budget des ménages), cette augmentation n’apparait pas aberrante. 
    L’hiver est froid, la production de charbon insuffisante, malgré les dénégations du quotidien du peuple, le carburant manque aussi et la production d’électricité est défaillante.
    Bref, c’est la totale.

    L’indexation du Yuan sur le dollar importe l’inflation, et cette inflation n’est pas due à une meilleure alimentation, comme l’on dit, mais à des problèmes d’approvisionnements, de surconsommation hivernale d’énergie qui révèlent l’insuffisante production de charbon, et les tensions sur les produits pétroliers.
    On peut y ajouter une cause typiquement chinoise : une orgie d’investissements industriels…
    L’empire chinois craque dans ses provinces périphériques et la très grande dépression nord américaine va toucher ses provinces maritimes.
    Ce craquement dans une province marginale rappelle étrangement celui de 1982 au Kazaksthan, en effet, l’armée rouge avait du y rétablir l’ordre à la mitrailleuse lourde.

  • Total Gabon a relancé ses investissements dès 2007

    Total Gabon a relancé ses investissements dès 2007

    Gabon_2                   Total Gabon en 2007, a vu ses volumes de production décroître de 4% à 81,5 mille barils par jour, venant de 84,8 mille en 2006. En raison de la valorisation des prix du brut le CA à 1.46 milliards de dollars a progressé de 14%. Le point important dans les chiffres publiés par Total est la reprise des investissements à 322 millions de dollars contre 130 en 2006. Ils ont porté en particulier sur le re-développement de plusieurs champs en exploitation, l’extension d’autres champs et la poursuite d’opérations d’exploration. Ces actions font partie d’un plan pluriannuel d’investissement qui devrait conduire à un accroissement des volumes produits de 20 à 25 mille barils par jour en 2013.

    Lire le communiqué de Total.

  • Fillon : il faut changer de sources d’énergies…

    Fillon : il faut changer de sources d’énergies…

    Images_2 Pour François Fillon, il n’y a pas d’alternatives, il faut changer de sources d’énergies.
    " S’agissant de l’essence, il faut bien se mettre dans la tête qu’il n’y a pas de solution à cette question autre que de changer progressivement de sources d’énergie parce qu’on est devant une pénurie annoncée ".
    Bien sûr, les hommes politiques étant les hommes politiques, les tabous ne sont pas remis en question, on mise sur une énergie nucléaire qui souffre du même défaut, celui de n’être pas éternelles, et surtout celui que la bonne énergie étant celle que l’on ne consomme pas, on serait mieux en phase en privilégiant les économies, toujours beaucoup plus rentables que les énergies nouvelles, mais qui elles, ne sont pas un marché.

    En effet, zéro multiplié par n’importe quel chiffre égal toujours zéro, et de cela, les fondamentalistes du marché, les talibans libéraux, en font une éruption de petits boutons, doublé d’une avaricite foudroyante.
    C’est pour cela que les solutions économiques, connues, réalisables, faciles, mêmes, trouvent sur leur chemin, une mauvaise volonté évidente, on voit le temps qu’il faut pour mettre à mort la lampe à incandescence, obsolète depuis des décennies, mais qui représente 15 % de la consommation des ménages.
    C’est que le marché dont se gargarise les libéraux est un moyen commode de réinventer gabelles, dimes, corvées et taxes diverses.
    Un beau système féodal. Hélas, les ressources nécessaires à ce que cet état de fait perdure se font rares !
    Donc, rien de changé, un blabla ministériel, rien de plus.

  • Fonds publics…

    Fonds publics…

    Images_3 Selon le très soviétique (un soviet est un endroit où une idée sortant de la ligne officielle n’est pas acceptée et très durement réprimée) FMI, les fonds publics seront nécessaires :
    "Les gouvernements doivent être prêts à accroître leurs dépenses pour relancer l’économie et sauver le système financier affecté par la crise du crédit, a expliqué hier John Lipsky, le numéro deux du Fonds monétaire international.  ".
    Le financement de la relance, affecté au secteur énergétique représenterait un new-deal roosveltien du meilleur tonneau.

    Alors, qu’à l’inverse, les interventions des banques centrales sont de la confiture aux cochons :
    "mais signale que les mesures prises par les banques centrales montrent leurs limites et qu’il faut se préparer à l’idée d’une intervention si le système financier craquait sous le poids des inquiétudes actuelles.  ".
    Donner de l’argent aux banquiers est stupide. Si celui qui le fabrique est incapable de l’employer, il ferait mieux de devenir carreleur.
    La bonne relance consisterait en des dépenses d’équipements, couplées à des dépenses d’économies d’énergies et de relève de générations pour la production.
    En ce qui concerne le "stimulus fiscal", il est aberrant de bêtise :
    "  Mais il a également salué le stimulus fiscal récemment décidé par le gouvernement américain ". Il ne servira qu’à rendre des trésoreries un peu moins négatives…
    Mais bien à l’image du FMI : les prêts servent à payer les intérêts des anciens emprunts.

  • Technip serait associé à la phase d’étude du projet Shtokman

    Technip serait associé à la phase d’étude du projet Shtokman

    Techniplogo_2                                 Il semblerait que ce soit le groupe d’ingéniérie Technip qui ait été retenu pour réaliser les pré-études du projet  du champ offshore russe de Shtokman pour ce qui concerne le transport terrestre du gaz et un complexe technique comprenant l’unité de liquéfaction. Ce choix devrait être annoncé la semaine prochaine par le consortium Gazprom-Total-StatoilHydro. Un tel choix mettrait Technip en très bonne position pour participer à la suite opérationnelle du projet.

  • Pétrole abiotique : encore

    Pétrole abiotique : encore

    Images_4 "Bonjour, Je pense que les hydrocarbures abiotiques peuvent exister théoriquement sur Terre, après tout ils existent dans le système solaire, notamment dans les planètes géantes lointaines et leurs satellites. Mais la question est de savoir en quelle quantité ces hydrocarbures existent par rapport au pétrole conventionnel, sans parler du caractère commercialement exploitable de leur extraction. Là il me semble que les mentions à la théorie du pétrole abiotique comme sauveur miracle de nos hydrocarbures fossiles, i.e. en quantité utilisable industriellement à notre rythme, sont plus que surfaites ".

    Pour répondre à la question de cet internaute, je ne peux que donner mon avis personnel.
    Même si le pétrole était à 100 % abiotique, ce qui est du domaine de la possibilité et non démontrée, cela ne change pas, à mon avis la problématique du Pic Oil.
    Car celle-ci est aussi, non seulement un problème de réserves, mais de robinets.
    En effet, il est bien beau d’avoir de grandes réserves, comme l’Alberta, mais si elles sont inaccessibles, inatteignables ou inexploitables, elles ne servent à rien.
    En même temps, il serait peu probable que la terre, si elle produit le pétrole, la produise au même rythme qu’on la consomme.
    Il n’y a qu’à comparer les profondeurs de forages.
    Quelques mètres au 19° siècle, quelques milliers aujourd’hui.
    Même si la terre produit, elle stocke aussi, très longtemps.
    Donc même si cette théorie est juste, on a quand même exploité des stocks largement "fossiles" (mais pas dans le sens classique où on l’entend, dans le sens, produit il y a très longtemps).
    Mais comme la théorie du pétrole abiotique n’est pas étudiée, ou que le gout du secret perdure là où elle est acceptée (espace post soviétique), il est donc difficile, sinon impossible de savoir ou d’estimer les réserves possibles.
    Pour ce qui est de l’exploitation même, de réserves de plus en plus profondes, elles ne sont faites qu’au prix d’exploits techniques de plus en plus couteux et difficiles à reproduire.
    Dans ce cas là, le PO serait économique et non pas géologique, mais à mon sens, le "pot de confiture" à attraper serait trop loin…

  • L’Union européenne jette le masque : ce sera la guerre…

    L’Union européenne jette le masque : ce sera la guerre…

    Images_3 L’Union européenne, soit disant construction pacifique n’est qu’un empire comme d’autres, agressif, n’ayant comme finalité que l’extension, pacifique si possible, armée si besoin.
    Lors de la campagne référendaire de 2005, j’avais répliqué à un partisan du traité (il disait "l’Europe c’est la paix" !) que les irlandais, basques ou corses seraient contents de le savoir.
    En même temps, L’UE était responsable à 100 % de la guerre en Yougoslavie, qu’à ma connaissance, la plupart des pays européens avaient des contingents en Irak et en Afghanistan, sans compter que l’intégration de certains pays, Turquie et Pologne, n’ajouteraient pas au calme.
    La Pologne parce qu’elle n’avait pas acceptée ses frontières actuelles, la Turquie parce qu’elle était en mauvais terme avec nombre de ses voisins, sinon tous.

    J. Solana, lui, veut faire la guerre à la Russie, pour l’accès aux ressources arctiques.
    En même temps, une poussée migratoire, déstabilisera le continent.
    Mais raréfaction du pétrole entrainant raréfaction de la production agricole, il va s’en dire qu’une immigration dans un contexte tendu au niveau alimentaire, ne sera pas forcément bien accueilli.
    Le sketch de Fernand Reynaud et du boulanger, trouverait ici une nouvelle donne.
    Propos à mettre donc en parallèle avec le projet du programme alimentaire mondial de promouvoir la culture de la pomme de terre.
    D’autre part, la vue de Solana est sans doute ancienne.
    Une Europe très peuplée (trop ?), ne sera pas forcément l’endroit le plus épargné par la faim en cas de chute des rendements agricole.
    15 millions d’habitants aux Pays-Bas, c’est beaucoup trop pour la surface du pays…

  • Total : l’Asie risque de manquer de gaz à l’horizon 2015

    Total : l’Asie risque de manquer de gaz à l’horizon 2015

    Qflexgnl                                  Yves Cerf-Mayer, de Total Trading International en charge du Marketing GNL dans l’Asie du Nord-Est, a déclaré à la GasTech conférence à Bangkok en Mars 2008, que l’Asie risquait de manquer de Gaz Naturel Liquéfié entre 2010 et 2015, en raison du faible nombre de projets réellement lancés et des besoins croissants en énergie de cette région du monde. Il voit une croissance des besoins de gaz qui pourrait entraîner un manque de gaz pouvant atteindre annuellement 43 millions de tonnes en 2015. Les retards pris dans le développement de nouvelles unités de liquéfaction en Algérie, en Iran, au Nigeria, en Australie sont les raisons majeures de ce risque de pénurie. Y. Cerf-Mayer aurait déclaré, d’après Bloomberg, que les futures élections américaines et les sanctions contre l’Iran rendaient la décision de Total d’investir dans South Pars, très difficile. Rappelons qu’une date buttoir a été fixée à Juin 2008 par Nozari, le ministre du pétrole iranien

                               

                             Un accroissement des prix du gaz dans la foulée de ceux du pétrole, en raison d’une pénurie d’origine géopolitique ne pourra qu’exacerber les tensions entre l’Asie et les USA. Le développement des gisements de gaz iranien est un premier exemple de ces conflits d’intérêts naissants. La pénétration de l’Afrique par les Groupes pétroliers chinois ne pourra qu’alimenter cette concurrence.

                                La non disponibilité de gaz naturel se traduira par des consommations croissantes de charbon et donc des émissions de CO2 supplémentaires dans les Pays asiatiques.

  • Nucléquoi ?

    Nucléquoi ?

    Images_6 je me permets de publier in-extenso l’intervention d’un internaute :
    " On parle beaucoup de réacteurs en construction dans le monde, mais les chiffres annoncés doivent beaucoup être relativisés, ne serait-ce qu’en tenant compte de la durée de construction d’un réacteur : cinq ans lorsqu’il n’y a pas de retard. Certains réacteurs sont en construction depuis plus de trente ans, d’autres sont de faible (200 MWe) ou de très faible puissance (30 MWe). Onze réacteurs sont en construction depuis plus de 20 ans, dont deux depuis plus de 30 ans. Deux autres le sont depuis 10 ans. Au cours des six dernières années, seulement 23 réacteurs ont été commencés, soit une moyenne de 2,5 réacteurs de 1.000 MW par année (monde entier). En contrepartie, les réacteurs les plus anciens sont arrêtés et leur nombre va beaucoup augmenter à mesure que les réacteurs construits dans les années 1970 et 1980 arriveront en fin de vie. Voir la liste complète : Les réacteurs nucléaires en construction Une comparaison intéressante est celle de la puissance des nouvelles installations en éolien et en nucléaire, mais surtout de l’énergie (électricité) qui sera fournie par ces nouvelles installations. A voir dans ce dossier : Electricité : nucléaire, carbonée, renouvelable Depuis cinq ans, l’énergie éolienne progresse plus vite que l’énergie nucléaire au niveau mondial, non seulement en nouvelle puissance installée (62.770 MWe pour l’éolien contre 13.620 MWe pour le nucléaire) mais aussi en énergie supplémentaire qu’il est possible de produire à partir de ces nouvelles capacités (125.600 GWh/an pour l’éolien contre 98.000 GWh/an pour le nucléaire). L’année 2007 est particulièrement défavorable au nucléaire puisque les éoliennes installées produiront trois fois plus d’électricité que les réacteurs nucléaires mis en service avec 39,6 TWh en éolien pour 13,3 TWh en nucléaire. Mais l’écart se creuse ensuite, au détriment du nucléaire, puisque entre 2008 et 2012 la production supplémentaire d’électricité sera de 381 TWh pour l’éolien et 155 TWh pour le nucléaire, sur les cinq ans. "

    A cela, on peut ajouter quelques remarques.
    La construction de centrales non encore terminées s’est arrêtée pour beaucoup sous le coup de politiques néolibérales de rentabilité immédiate, et visiblement, on peut douter qu’un certain nombre soient jamais terminées.
    D’ailleurs, sauf exceptions, la plupart des pays n’ont pas envie de se donner les moyens financiers et humains de la construction de centrales et même les compagnies sont réticentes à assumer ces dépenses.
    En ce qui concerne les centrales, les compagnies préfèreraient faire fonctionner celles existantes (totalement amorties) plus longtemps.
    Et il est totalement vrai que désormais l’éolien a pris le pas en capacités installées, en même temps qu’en production nouvelle, sur un nucléaire qui devient symbolique, hors effet d’annonces.
    Le nucléaire ? C’est du vent !