Catégorie : énergie fossile

  • Gisements de gaz des Emirats: première manche à ConocoPhillips

    Gisements de gaz des Emirats: première manche à ConocoPhillips

    Kpcchairman                               D’après diverses sources venant des Emirats Arabes Unis c’est ConocoPhillips qui aurait été retenu à hauteur de 40% des parts pour développer le champ de gaz de Shah, en association avec l’ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) qui détiendrait 60% des parts. Conoco est passé devant Exxon, Shell et Occidental Petroleum qui étaient su les rangs. L’investissement pour développer ce champ est estimé à 10 milliards de dollars. Le gaz se caractérise par des teneurs en H2S très élevées qui peuvent atteindre 30%, ce qui rend son exploitation plus difficile.

                                   Cet appel d’offre a été dissocié de celui concernant le champ de gaz de Bab qui sera mis en exploitation plus tard. Le français Total a affirmé être intéressé par une participation à cette deuxième manche.

  • Edf vs Sarkozy…

    Edf vs Sarkozy…

    Images_2 Hier Tsar adulé, aujourd’hui universellement honni, Nicolas 1° le-délesté-des-sondages, doit avaler une nouvelle couleuvre.
    EDF veut prolonger la durée de vie de ses centrales, au lieu de se doter de ses nouveaux joujoux tous neufs, les EPR.
    C’est que vous comprenez, ma bonne dame, construire un EPR, d’une technologie dernier cri (de 1956),
    ça coute.
    Tandis que maintenir des vieilles centrales amorties, ça coute très peu.

    Aussi, l’étude du vieillissement sera faite… Car elle ne l’avait pas été.
    "La tenue des polymères aux irradiations n’a jamais fait l’objet d’études poussées".
    Exit donc l’excuse du "tout avait été étudié", "tout était prévu".
    Même le béton de l’enceinte de confinement n’est pas sûr  :
    "EDF devra aussi démontrer la tenue de l’enceinte de confinement en béton précontraint".
    Normal, on n’a jamais plusieurs décennies de recul sur le vieillissement du béton.
    En plus, les centrales EPR, c’est pour les gogos. Cela n’a aucune utilité.
    EDF préfère faire murir un peu plus ses vieilles centrales, et elle, il ne faut pas vouloir l’abuser sur l’état des stocks.
    EDF sait parfaitement où ils en sont (pas haut), et où ils vont (vers zéro).

  • Grande découverte d’hydrocarbure en Indonésie?

    Grande découverte d’hydrocarbure en Indonésie?

    Indonesia_map1                             Sur la base d’une campagne de mesures sismiques en 2D, à la suite du tsunami de 2004, une agence indonésienne de recherche, la BPPT, affirme que le bassin à l’extrême Ouest, au large de l’île de Sumatra, dans la région de Aceh pourrait contenir entre 100 et 300 milliards de barils de réserves d’hydrocarbures. Cette information doit être accueillie avec beaucoup de prudence, compte tenu du fait qu’elle n’émane pas d’un spécialiste de la prospection pétrolière. Les mesures ont été cependant menées par l’Institut Fédéral Allemand pour les Géosciences et les Ressources Naturelles, sorte de BRGM allemand. D’après la PPPT des mesures de confirmation en 3D vont être conduites avec l’aide de la Pertamina, Société pétrolière nationale.

    A suivre.

  • Bas le masque. II

    Bas le masque. II

    Images_ii Les états-unis ferraillent dur contre les pays producteurs, désormais sortis de l’orbite US.
    Aujourd’hui, c’est le tour du Vénézuela de s’attirer ses foudres.
    Classé comme "pays favorisant le trafic de narcotique", mais pas son voisin, la Colombie, allié US, mais premier producteur de drogue de la région.
    On dit que Colombie et Vénézuela auraient trop à perdre dans un conflit, mais, c’est toujours le cas dans des conflits de voisinage.
    Aujourd’hui, c’est Exxonmobil qui a fait bloquer des avoirs Vénézueliens, s’attirant, en réciproque un embargo, en attendant sans doute un embargo global contre les USA.

    Les rodomontades US ne doivent pas faire oublier qu’ils ne possèdent plus désormais d’appareil militaire suffisant pour "pacifier" un pays comme le Vénézuela.
    Et il est clair que la position US : "ils ont besoin de nos raffineries", est intenable.
    En réduisant sa production à cause des grèves, la société Vénézuelienne PDVSA avait déjà causé le doublement du prix du pétrole, prix qui n’est jamais retombé.
    Quand à Chavez, il tirerait le même prix de 1.6 millions de barils à 200 $, qu’aujourd’hui 3.2 millions à 100…
    La balance n’est pas égale, le producteur est systématiquement avantagé par une baisse de production.
    Et les USA connaitraient peut être, eux aussi, le lot quotidien en Chine, en Afrique, du manque pur et simple, malgré un prix élevé…
    En réalité, là aussi, il n’y a qu’une seule solution pour les USA, c’est de regagner leur indépendance en réduisant leur consommation.

  • Bas le masque.

    Bas le masque.

    Images_ii Ce début d’année 2008 voit les états-unis mettre bas le masque devant la réalité de sa politique étrangère : l’obsession pétrolière et énergétique.
    "Le gaz, le pétrole, les gazoducs, les pipelines et les investissements en Europe et en Asie semblent aujourd’hui occuper la première place dans la liste des péchés capitaux de la Russie ", nous dit l’agence de presse Ria Novosti, après le rapport Mac Connell au congrès.
    Les états-unis découvrent, ou semblent découvrir que l’accès aux ressources naturelles gratuitement, par l’intermédiaire d’un dollar qui ne leur coute rien, n’est pas garantie.
    Pourtant, la situation est simple, très simple et hideusement simple. Les USA ont gaspillés leurs énergies fossiles et entendent se gorger à peu de frais de celles des autres.

    Russie, Iran, Vénézuela, quelques uns plus petits, et hier Irak, avaient dénoncé le pacte.
    Le renouveau de la puissance russe, est utilisé pour justifier le budget militaire américain (1000 milliards de $ cette année) d’une armée déployée désormais essentiellement dans le golfe persique.
    La perte de puissance est un élément qui ne veut pas être entendu dans les milieux dirigeants, cyniques et naïfs, ni même l’épuisement géologique des gisements.
    Bien sûr, il en reste, mais des compliqués et des petits à exploiter.
    Pas de Ghawar qui pouvait donner 5 millions de barils avec 600 puits.
    Les états-unis se méfient désormais même de leurs amis.
    Au point de les mettre sur écoute… Après tout, s’il y a évacuation de l’ Irak et de l’ Afghanistan, il y a de fortes chances pour que ce soit les gisements du golfe qui soient perdus…

  • Consommations mondiales de pétrole en 2008 vues par l’AIE

    Consommations mondiales de pétrole en 2008 vues par l’AIE

                                  L‘Agence Internationale de l’Energie dispose d’un privilège exclusif: manipuler les cours du pétrole avec des prévisions bidons. Elle dispose d’une astuce pour cela: faire une prévision initiale débilement très haute puis, chaque mois, la revoir à la baisse. Exemple: les prévisions de consommation mondiale de pétrole en 2008.Prvi1 Elle a débuté sa série en Juillet 2007 avec un volume moyen prévu pour 2008 de 88,2 millions de barils de brut par an, en croissance de 2,2 millions par rapport à son actualisation 2007 qui était à l’époque de 86 millions de barils par jour. Or cette croissance était stupide. Historiquement, depuis 10 ans la croissance annuelle moyenne de consommation est de 1,3 millions de barils par jour. Depuis insensiblement, presque tous les mois l’AIE revoit ses prévisions à la baisse, sous divers prétextes. C’est tellement GROS que le Marché se moque ouvertement de ses chiffres prospectifs.

  • Viens, mon petit caniche…

    Viens, mon petit caniche…

    Images Robert Gates n’aura eu qu’à siffler.
    Petit caniche Sarkozy est venu.
    Il sera bien le seul d’ailleurs.
    Son "renfort" en Afghanistan sera d’ailleurs misérable : 700 hommes.
    Joints aux fonds de tiroirs américains, ce sera au maximum 5000 hommes. Il n’en manque plus que 355 000.
    Les "stratèges" américains (canadiens et étasuniens), le savent, pour gagner la guerre en Afghanistan, il y faudrait 400 000 hommes et de durs combats.
    Pour cela, il faudrait la conscription.
    On préfère faire appel à l’ OTAN et à des alliés qui ne voient dans la guerre que 4 choses :
    – une guerre déjà perdue,
    – une guerre pour l’énergie,
    – une guerre où l’ OTAN, crée pour faire face à l’union soviétique n’a rien à faire,
    – une guerre américaine devenue immorale.

    Mais qu’elle était finalement le but de cette guerre ?
    C’était, malgré la fin de la guerre froide, attaquer le "ventre mou" de l’URSS, de le vider de son gaz et de son pétrole, sans passer par la Russie.
    Désormais, pourquoi se bat on ?
    Pour empêcher les pathans de couper les voies de communications de l’ OTAN, pendant que la guerre s’étend au Pakistan, soit un ensemble de 200 millions d’habitants.
    Penser maitriser un tel ensemble avec 40 000 homme est parfaitement présomptueux.
    D’ailleurs le sous-ensemble Afghan (30 millions) n’est même pas contrôlé.
    Le beau carnage, sans fin, ni but peut commencer.
    Des centaines de soldats de l’ OTAN vont être tués, et des dizaines de milliers d’ Afghans.

  • Guerre USA/Exxonmobil/Venezuela

    Guerre USA/Exxonmobil/Venezuela

    Images La politique du pire est toujours mauvaise conseillère.
    Exxonmobil s’est retiré du Vénézuela et poursuit le gouvernement de ce pays devant les tribunaux New-Yorkais.
    Un gel de certains avoir de PDVSA (pétrole du Vénézuela) est en cours, et il faut voir un gel de la production de l’ Orénoque, comme une "réponse adéquate".
    En effet, à l’heure actuelle, réduire la production de 200 000 barils/jour peut être dévastateur, quand le curseur des prix oscille dangereusement sur les marchés, un rien peut faire basculer une situation.

    En réalité, c’est bel et bien une nouvelle guerre froide, pas si froide que ça qui s’installe en Amérique latine et dans le monde.
    Là, le clivage est beaucoup plus clair que pendant la précédente.
    D’un côté, il y a un empire consommateur, et de l’autre côté, des producteurs qui n’entendent pas brader leurs ressources à bon marché.
    Ni encore moins conforter les délires des puissances consommatrices dans leur "toujours plus", pour une très simple et bonne raison : ils ne le peuvent pas.
    La relance de la course aux armements est relancée en Amérique Latine, et seule la volonté de la Russie de ne pas la relancer (elle a déjà donné), fait qu’elle est unilatérale face aux USA.
    L’image du monde est simple, d’un côté l’ Iran, le Vénézuela, et la Russie, les puissances productrices d’énergies, de l’autre l’ Otan et sa tête, les états-unis.
    Aux puissances productrices d’énergies se joint la Chine, puissance industrielle.
    A partir de là, on va constater des tentatives de déstabilisations, de gains territoriaux, en  faisant basculer certains états.
    Le moyen-orient est mûr pour basculer côté iranien et la crise à venir est certainement financière.
    Des états gorgés de dollars peuvent en effet, très vite organiser un effondrement de cette monnaie.

  • Inventions, inventions…

    Inventions, inventions…

    Images Voici le temps de faire connaitre, qui de mon point de vue est économe et utile.
    En effet, un système de chauffage central à radiateur est programmable, mais il n’est pas programmable par unité.
    Il est clair que, dans une maison, on peut faire varier la température de chauffe dans la journée.
    Sans trop la faire varier, bien sûr, dans ce cas là, l’économie réalisée au moment de la baisse étant "mangée" par la dépense faite au moment de la remontée en température.
    Ce confort du "pièce par pièce" qui était le vrai apanage du chauffage électrique (un robinet thermostatique, bien sûr, peut approcher ses performances, sans les atteindre).

    On est là, dans le cadre du "pilotage fin" d’une installation, à la fois confortable et économe.
    De plus, il ne faut pas se leurrer.
    Quand on programme une installation, il faut faire une programmation qui dure.
    Manipuler les têtes thermostatiques ne se fait pas tous les jours. Ou est vite oubliée. 
    Il ne faut pas oublier l’élément "paresse" de l’utilisateur, ou simplement l’élément "oubli".
    Les inventions utiles ne sont pas forcément les plus compliquées.

    Schéma : avec l’aimable autorisation de l’inventeur…

  • Famine et pétage de sous ventrières… II

    Famine et pétage de sous ventrières… II

    Images_2 La question alimentaire repose sur plusieurs paramètres.
    Le premier est le paramètre démographique, mais c’est le moins inquiétant.
    En effet, malgré ce que l’on dit, le passage de 6.5 milliards d’hommes à 9 est peu vraisemblable.
    D’abord, parce que les "experts" en la matière se sont furieusement plantés, et si leur échec n’est pas criant, c’est que la projection minimale était suffisamment basse pour ne pas les déshonorer.
    Ensuite, le freinage démographique est bien plus rapide qu’ officiellement annoncé.
    Deuxième paramètres, les terres cultivables.
    Elles diminuent sous l’effet de la désertification, du surpâturage, de l’urbanisation.

    Enfin, des forêts sont détruites, notamment en Indonésie, au Brésil, pour cultiver des "bio"carburants. La vitesse de déboisement de l’ Amazonie, qui s’était réduite, augmente à nouveau, pour la canne à sucre, pour le soja et l’ élevage, mais pas pour l’alimentation humaine, au moins celle des plus pauvres…
    Un autre élément de la reconstitution des crises alimentaires d’ancien régime est la croyance en le marché.
    En effet, la seule régulation par les prix ramène à la guerre civile…
    Et en France n’avait jamais existé.
    Il faut s’attendre à de furieux coups de béliers…