Catégorie : énergie fossile

  • Famine et pétage de sous ventrières…

    Famine et pétage de sous ventrières…

    Images La coexistence dans le monde de famine et de pétage de sous ventrières, déjà existantes, et déjà condamnées s’accentue.
    Exit la propagande banque mondiale "la pauvreté reflue". Elle s’accentue, et s’accentue dans la vie et les budgets de tous les jours, les budgets alimentaires.
    Tous les pays du monde ont enterrés l’ OMC, car ce sujet est désormais trop sensible.
    On privilégie le marché intérieur, pour diminuer les tensions sociales.
    En Chine, ou en Russie, on en a, vulgairement parlant, plus rien à faire du libéralisme économique.

    En même temps, la poussée de la consommation de viande repose le problème de la concurrence homme/animal, sempiternel problème, mais accru aujourd’hui.
    L’envolée du prix de l’énergie fait flamber le prix des intrants.
    Certains produits se renchérissent à cause de la poussée des "bio" carburants, ou sont directement utilisés comme carburants.
    Une crise que l’on méprise se fait jour.
    Une crise classique, alimentaire, et crise d’ancien régime.
    Il n’y a plus assez pour tout le monde, et la famine tue les plus pauvres.

    Photo : GNU free documentation license

  • Thatcher, que c’est loin…

    Thatcher, que c’est loin…

    Images Total suspend sa production de gaz, suite à des problèmes techniques sur le champ d’Elgin Franklin, à 240 km d’ Aberdeen.
    Ce champ fourni, en condensats et en pétrole, l’ équivalent de 230 000 barils équivalent pétrole.
    Soit 5.5 % de la production britannique en liquide et 4.5 % de gaz.
    Dans la déplétion qui touche le royaume-uni, au niveau gazier et au niveau pétrolier, c’est un nouveau coup dur.
    En effet, aucun approvisionnement britannique n’est sécurisé par des contrats de long terme, au moins au niveau gazier, mais tout avait été laissé à la bienfaisance du marché.

    Désormais, la vision thatchérienne s’efface, l’industrie britannique a disparue (120 milliards de déficits extérieurs), le charbon a été rayé de la carte (pour des raisons politiques plus que géologiques), la bourse a des vapeurs.
    Les britanniques doivent s’attendre à des jours difficiles.
    Margaret Thatcher est bien (politiquement et économiquement) morte…

  • Naplu Nabucco…

    Naplu Nabucco…

    Images Le projet Nabucco devient de plus en plus nébuleux, selon le journal russe " Nezavissimaïa gazeta  ".
    "Les gisements gaziers existants ne suffiront pas pour remplir les deux tuyaux à la fois, indique, en faisant écho à son collègue, un analyste de la compagnie d’investissement Finam  " (les gazoducs south stream et Nabucco), et les projets sont sans cesse reportés, 2011, puis 2012 enfin 2013…
    "D’après l’analyste, le Nabucco est certainement dans une grande mesure un projet politique, cependant, s’il est trop tard et que le tuyau russe … est mis en exploitation plus tôt, la construction de ce gazoduc alternatif ne sera pas menée à bien. "
    Surtout que les européens y mettent vraiment de la bonne volonté : brouille avec Téhéran et Amadinedjab.

    De plus, le projet de gazoduc en direction de l’ Inde, reliant la Russie, à travers l’Asie centrale et l’Iran au sous-continent, viderait de toute viabilité, et ce définitivement, le projet Nabucco.
    La seule manière pour le continent européen d’être indépendant, c’est de réduire massivement sa consommation, mais les politiques n’en prennent pas le chemin.
    De plus, GDF, brouillé avec le gouvernement turc, et écarté de Nabucco, semble faire les yeux doux à south stream
    Il parait que l’économie et la politique, ça n’a rien à voir ensemble ?

  • Airbus coupé de moitié ?

    Airbus coupé de moitié ?

    Images_2 Airbus envisage en 2008 entre 500 et 700 commandes, soit la moitié de 2007.
    Cette année là, le compagnie avait bénéficié de 1341 commandes.
    La projection globale pour 2026 est de 24300 avions, pour 2800 G $.
    Aucune explication n’est fournie sur la cause. Bien qu’on les devine.
    Récession mondiale, baisse du dollar US, mais aussi renchérissement de l’énergie en attendant sa raréfaction absolue.

    Il est clair aussi que cela a été un choix délibéré de favoriser le transport aérien, notamment aux états-unis.
    Les dépenses d’investissements sont minimisées, et les aéroports sont plus économiques que des kilomètres de lignes.
    Le système ferroviaire est antédiluvien, et dans les pays où existent des lignes de chemin de fer acceptables et rapides, le triomphe de l’aérien est modeste.
    Autant de paramètres à prendre en compte pour la production aérienne.
    Un autre pays, la Russie, souffre quand à elle d’un défaut de production locale.
    Quand à la taille du pays, elle explique la nécessité du transport aérien (le chantier d’électrification du transsibérien, commencé en 1929, n’a été fini que récemment).
    Le manque d’espace, explique aussi les difficultés d’Airbus. En effet, elle ne dispose pas d’un marché intérieur aussi vaste que Boeing.

  • La production russe de pétrole pénalisée par la déplétion de Sakhaline I

    La production russe de pétrole pénalisée par la déplétion de Sakhaline I

    Sakhaline_i                     D‘après le Groupe pétrolier russe Rosneft la production du gisement de Sakhaline I , exploité  par Exxon Neftegas Ld, devrait produire 25% de pétrole de moins que l’an dernier. Ce gisement a produit 225 mille barils par jour de pétrole l’an dernier, il devrait produire 50 à 55 mille barils de moins par jour en 2008. Les productions russes ont atteint 9.87 millions de barils par jour en 2007, en croissance de 2.3%, en partie grâce aux productions de Sakhaline I. Au mois de Janvier elles n’ont atteint que 9.78 millions de barils par jour en raison essentiellement de la baisse des volumes produits par cette exploitation.

                         Cette information arrive en même temps qu’une dépêche de Business Wire, issue de chez Exxon Mobil, ventant les records technologiques de Sakhaline I en 2007. Y aurait-il de l’intox politique derrière toutes ces dépêches? En effet une baisse de production serait pour l’administration russe, un excellent prétexte pour pousser Exxon au dehors.

                           D’après Gazprom, la signature d’un accord de fourniture de gaz à Gazprom par le consortium de Sakhaline serait imminent. Il porterait sur la vente de 11 milliards de m3 de gaz en Avril et en Mai. Ceci acterait la volonté des autorités russes de voir le gaz de ce gisement  alimenter la russie, au prix russe, plutôt que de le voir partir à l’export, au prix fort.

  • Enchères records pour les blocs de la Mer de Chuckchi

    Enchères records pour les blocs de la Mer de Chuckchi

    Chuckchi                  En 1991 trente blocs de prospections dans la Mer de Chuckchi avaient été adjugés par l’administration de l’Etat de l’Alaska pour 7.4 millions de dollars. En 2008, le 6 Février, la vente aux enchères de 5355 blocs, sur une surface d’environ 40 X 80 kilomètres, a rapporté 2.66 milliards de dollars. Nombreuses étaient les pétrolières intéressées par ces blocs d’exploration qui ne pourront produire que bien plus tard, dans dix ans peut-être, le temps de raccorder par gazoduc sous marin les gisements offshore au Transalaska Pipeline. Ce n’est donc pas du court terme, c’est de l’investissement lourd, mais l’enjeu en vaut la chandelle. Alors il y n’y avait que du beau monde : Shell le plus actif qui a payé 105 millions pour un seul bloc, ConocoPhillips qui a animé la vente en enchèrissant souvent contre Shell, ENI, StatoilHydro, Repsol.

                        Dehors, par -24°C, il y avait quelques rares manifestants, déguisés en ours blancs devant la Bibliothèque Publique d’Anchorage.

  • Pas plus de 8…

    Pas plus de 8…

    Images_4 Même les pétroliers deviennent vertueux :
    "personne n’a besoin d’une voiture qui fait 19 à 28 litres au 100"…
    C’est de Mark Moody Stuart de la compagnie Shell.
    A part l’hypertrophie de l’égo…
    Il faut, selon lui interdire tout véhicule consommant plus de 8 litres :
    " Il nous faut une réglementation très stricte disant qu’on ne peut pas conduire ou construire un véhicule en dessous d’une certaine norme "

    " Sans réglementation, l’essence sans plomb n’aurait jamais vu le jour, les pots catalytiques, les ceintures de sécurité et les coussins gonflables non plus ".
    Selon lui, l’union européenne devrait légiférer…
    Plus c’est gros, plus c’est cher, et tant pis si cela consomme.
    Beaucoup de constructeurs sont spécialisés dans de grosses voitures chères.
    Voici l’explication de base.
    Bizness is bizness.
    Mais 8 litres, c’est une belle taille ?

  • Les méchants.

    Les méchants.

    Images_2 Il y a les bons, nous, et les méchants eux. Les bons, c’est les américains, et leurs satellites, les mauvais c’est ceux qui ont du pétrole, et le mauvais gout de le coter en autre chose que du dollar.
    A savoir :
    – l’ Irak de Saddam Hussein,
    – l’ Iran,
    – Le Vénézuela,
    – la Russie.
    Le crime de Saddam, faire coter le pétrole en Euro, qui a amorcé la vive remontée de la monnaie européenne a entrainé la guerre contre l’ Irak.
    La Russie est la visée de multiples manoeuvres,
    On a tenté de renverser Chavez au Vénézuela,
    et il était question de guerre contre l’ Iran…

    Comme on le voit, le sort s’acharne contre ceux qui n’aiment plus le dollar.
    Bien entendu, la justification principale est "que ce ne sont pas des démocraties", même si, pour une révision constitutionnelle, on vote au Vénézuela et pas en France, que les élections de 2000 aux USA ont été tout, sauf honnêtes, que le mensonge et la manipulation règnent en maitre.
    Désormais d’autres questions sont posées.
    Le sénat nippon s’interroge sur le 11 septembre.
    Quand à la "victoire" US de 2003 en Iraq, elle aurait été du à l’emploi d’armes "non-conventionnelles", ce qui serait confirmé par les communiqués de guerre US de l’époque (3000 morts à zéro, 2000 morts à zéro), ce qui ne peut s’expliquer que par l’utilisation d’un arsenal particulier.
    Si la bombe à neutron parait invraisemblable, le napalm que "les états-unis n’utilisent plus" est plus plausible, sans compter l’arme chimique.
    Et expliquer la débandade rapide des unités d’élites près de Bagdad, après une résistance acharnée dans le sud. le
    2000-2010 aura été la grande décennie du pétrole et de son corollaire, le dollar.

  • ExxonMobil : gargantua, victime de l’obésité..

    ExxonMobil : gargantua, victime de l’obésité..

    Images_3 ExxonMobil fait 40.61 milliards de $ de bénéfices, alors que la production régresse légèrement.
    Le chiffre d’affaire se situe à 404, 5 milliards de $.
    Ce bénéfice amène plusieurs remarques.
    L’investissement est en chute. Visiblement, il n’y a pas de possibilités de dépenses.
    20 milliards d’investissements rapportés au chiffre d’affaire, c’est de l’ordre du quasi-ridicule.
    La concurrence dont se gargarise nos hommes politiques n’existe pas.
    10 % de rentabilité, c’est énorme, c’est trop.
    Une activité de pointe, atteint une rentabilité de 5 %.

    On peut donc dire que 90 % du bénéfice est un parasitage, obtenu par situation d’oligopole, de lobbying, de baisse de taxes, et notamment d’impôt sur le revenu.
    Il est clair aussi, qu’un chiffre aussi indécent ne peut que conforter tous les pays pétroliers dans leur démarche de nationalisation.
    Pourquoi, laisser filer une telle part de gâteau ?
    La carence des hommes politiques en occident est épouvantable.
    Pendant ce temps là, les ménages eux, maigrissent…

  • Nouvelles capacités électriques.

    Nouvelles capacités électriques.

    Les nouvelles capacités électriques installées en Europe se chiffrent à 158 000 MW, se répartissant comme suit :
    Images_2– gaz :               88 000,
    – éolien :          47 000,
    – charbon :         9 600,
    – pétrole :           4 200,
    – hydraulique :   3 100,
    – biomasse :     1 700,
    – nucléaire :       1 200.

    Cela amène plusieurs remarques.
    La progression de l’éolien est freiné (plus 12 %, contre 30 % au niveau mondial), par le freinage allemand, les mauvaises volontés anglaises, par contre l’Espagne et La France prennent le relais.
    Mais il faut relativiser la "panne" allemande.
    L’industrie éolienne allemande fonctionne à 100 % de ses capacités.
    C’est sans doute une reprise de souffle.
    La domination gazière est écrasante, le nucléaire est anecdotique.
    La mauvaise performance hydraulique est par contre amendable, le "petit hydraulique" jusqu’au début du XX° siècle était considérable en France et en Europe occidentale, il a été "effacé" au profit du fossile, bien plus facile à exploiter.
    Comme on le voit, beaucoup reste à faire. Combien de moulins (à vent et à eau) sous le premier empire ?