Catégorie : énergie fossile

  • Shell produira 15% de produits pétroliers à partir de ressources non conventionnelles en 2015

    Shell produira 15% de produits pétroliers à partir de ressources non conventionnelles en 2015

    Vanderveer                      Le CEO de Royal-Dutch Shell, Jeroen van der Veer, a déclaré au Daily Telegraph que les prix élevés du pétrole le surprenaient ainsi que la non élasticité de la demande qui persiste malgré des prix élevés, mais il a reconnu la grande part de subjectivité de la part du Marché dans l’établissement des cours. Il a d’autre part fait remarquer que des prix élevés incitaient les gouvernements détenteurs des gisements pétroliers à négocier ou remettre en cause les clauses de partage des profits, ce qui avait pour conséquence de retarder le lancement des futures productions. Enfin il a affirmé que 15% environ des productions de Shell proviendraient des sables bitumineux et autres moyens non conventionnels en 2015.

    Rien de très optimiste dans ces annonces de la part de Shell qui se fait malmener au Nigeria, qui s’est fait quasiment expulser de Russie et dont la politique chinoise très active n’a pas encore apporté ses fruits.

    Quand à la demande de pétrole mondiale, elle ne faiblit pas, les prix sont largement suffisants pour stimuler l’offre,  mais trop faibles pour réduire la demande. Cette flexibilité de l’offre qui va être accrue par les prochains démarrages de production dans le monde, devrait maintenir les cours entre 80 et 100$ le baril en 2008.

  • Chute des ventes de fioul.

    Chute des ventes de fioul.

    Images Les ventes de fioul chutent, au grand dam des pouvoirs publics qui veulent bien réduire la consommation, mais que la réduction des taxes, symétrique à cette réduction, laisse sans voix.
    La consommation de fioul a chuté de 19 %. Les recettes fiscales liées ont chutées de 654 millions d’euros par rapport aux prévisions budgétaires.
    La prévision de réduction de la consommation était de … 2 %.
    Nos hommes politiques veulent les réformes et le changement, mais à condition de ne pas devoir endosser le changement.
    La moins value constatée (287 millions de Tipp et 367 millions de Tva), est certes modeste, surtout après l’orgie sarkozienne, mais est néanmoins significative et lourde de menace pour l’avenir.

    En effet, à cette allure-là, le chauffage au fioul sera un souvenir à l’horizon 2010.
    Et sans doute beaucoup plus rapidement, car dans une telle récession, il sera de moins en moins intéressant économiquement parlant de vendre du fioul.
    Trajets de plus en plus importants pour de moins en moins de clients, la spirale devrait aussi devenir de plus en plus vicieuse.
    Je m’explique : les frais flambent, en même temps que la montée des prix désolvabilise les clients.
    De moins en moins de clients, jusqu’à ce qu’on ne trouve plus de livreurs de fioul, accélérant  le phénomène.
    Il est loin le temps, où un bon livreur partait quasi à l’aventure, avec un ou deux rendez-vous, et complétait ses livraisons au petit bonheur la chance.
    Le phénomène, important, touche aussi, et de plus en plus, le gaz en bonbonne, produit pétrolier aussi.
    Le secteur du chauffage, cible d’ailleurs cette clientèle pour les pac, avec un succès certain.

  • Ou en est on sur les véhicules alternatifs ?

    Ou en est on sur les véhicules alternatifs ?

    Images_4 Aujourd’hui, on peut se poser la question de savoir où l’on en est sur les véhicules "alternatifs", c’est à dire sur les véhicules utilisant une autre source d’énergie que les hydrocarbures ?
    On peut citer les deux projets en vogue actuellement : MDI la voiture à air comprimé, et la voiture électrique de Bolloré/Pininfarina.
    On voit régulièrement ressortir le projet de véhicule à air comprimé, ou, ce qui est plus vraisemblable, un moteur mixte thermique/air comprimé.
    Et le problème des batteries est récurrent sur les véhicules électriques.

    Mais la base du problème est toujours la même.
    C’est la course à la lourdeur du véhicules, qui a empêché des réductions sensibles de consommations.
    Pour une raison simple.
    L’intérêt, au moins immédiat du constructeur n’est pas de faire des véhicules léger et bon marché.
    C’est de faire du chiffre, avec du lourd.
    Tant que les hydrocarbures ne manquent pas, les consommations, et l’optique des fabricants ne changera pas, même si elle explique le suicide de Chrysler, General Motors et Ford, spécialisés dans les grosses voitures gourmandes, créneau qui a entrainé leur effondrement.
    les parts de marchés sont en dégringolade, leurs situations financières intenables, et leurs perspectives d’avenir, nulles, et leurs véhicules "économes", ridicules.
    La seule manière de faire économe à l’usage, c’est d’abord de faire léger.
    Le mérite de MDI à penser neuf, est d’avoir développé un certain nombre de brevets, dans ce créneau là.
    Enfin, tel soeur Anne, nous ne voyons rien venir à la vente.
    Il est vrai que bousculer des empires, même industriels, n’est pas évident.
    Dans beaucoup de cas, les firmes de tous ordres rachétent des brevets, pour les enterrer, ceux-ci mettant des sources de profit en danger.

  • Les patates…

    Les patates…

    Images On voit qu’un système économique dérive à quelques petits signes.
    2008, pour l’ONU sera l’année… de la patate…
    Bien d’une technologie inégalée, je soupçonne que ce soit le fruit de l’espionnage industriel dont fut victime la Russie.
    En effet, celle-ci ne survécut au passage du capitalisme au communisme que grâce à la pomme de terre, et et inversement (du communisme au capitalisme).
    Il va s’en dire qu’il ne faut pas accorder une importance immense à la possibilité de survie du système

    économique international, quand l’ ONU, elle même, prêche la solution Voltairienne de cultiver son jardin.
    Philosophiquement parlant, cette approche peut être intéressante, mais sur la question économique, j’aurais désormais comme un doute.
    Mais en attendant les stages anpistes destiné à apprendre la culture de la pomme de terre à des urbains déracinés, voici de quoi se mettre en appétit.
    Mais nous savons déjà depuis le film de Claude Autan-Lara, (les patates), celle-ci peuvent être un objet de fixation et d’adoration.

  • La voie de l’ Iran : je méprise…

    La voie de l’ Iran : je méprise…

    Nain Le guide de la révolution iranienne a exclu un rétablissement des relations avec les états-unis.
    Pour le moment, il méprise le nabot.
    Il faut dire que le propos du président amadinedjab sur le nucléaire s’ avère plus que juste.
    Il avait dit que celui-ci n’avait servi à rien à L’ URSS, on peut rajouter à sa liste (réduite), que visiblement ça n’a servi à rien à l’ Afrique du sud, ça n’a servi à rien aux états-unis, que ça ne règle guère les problèmes chinois qui concerne l’approvisionnement de la population, et que France et Grande Bretagne n’en ont pas tiré des avantages évidents.
    En gros, si cela protège, vis à vis de l’extérieur, ça ne résoud en rien les problèmes internes, et que la cocotte-minute est mise sous pression.

    L’ Iran adopte donc une politique de vraie puissance, d’une sérénité certaine, vis-à-vis d’une puissance en déclin.
    Les raisons d’une sérénité iranienne ?
    Les puissances voisines qui pouvaient l’inquiéter ont disparus (merci W), les pays du golfe ne parlent plus d’une menace iranienne, la guerre avec les USA est annulée, les ressources énergétiques iraniennes sont encore grandes, et ils auront le nucléaire.
    Wait and see a dit le guide.
    Il n’aura pas longtemps à attendre, un an. Mais c’est très anglo-saxon comme attitude.

  • On ne manque pas d’air, mais d’hélium…

    On ne manque pas d’air, mais d’hélium…

    Images_2 La ville d’amarillo produit 90 % de l’hélium du monde.
    C’est un gaz aux vertus irremplaçables dans de nombreux domaines, et un gaz qui se fait rare.
    Contenu dans les gisements de gaz, la réserve d’Amarillo n’aurait que 8 ans de capacités.
    "L‘hélium est non renouvelable et irremplaçable. Ses propriétés sont uniques et contrairement aux hydrocarbures, il n’existe pas d’alternatives biosynthétiques. Tout le monde doit faire un effort pour mieux le recycler"

    Pour l’heure, l’ Algérie et la Pologne en produisent un peu, mais là aussi, la solution serait la Russie qui possède de vastes champs gaziers.
    Décidément, W Poutine a toutes les chances.
    Bien sûr la disparition des ballons de baudruche ne serait pas une perte irremplaçable, mais la Nasa consomme beaucoup d’hélium, et
    "L’utilisation de l’hélium par la science est très vaste, son utilisation est particulièrement importante en tant que liquide de refroidissement".
    Là aussi, les réserves se vident.

  • Géorgie : Election présidentielle.

    Géorgie : Election présidentielle.

    Gazoduc_mer_caspienne Mikaïl Saakachvili se représente aux élections présidentielles en Géorgie.
    Remettant son mandat en jeu avant sa fin effective, la situation politique et économique en Géorgie est troublée.
    La "thérapie de choc" prônée par les occidentaux a comme d’habitude échouée.
    Les données essentielles de la campagne sont le contrôle de l’oléoduc avec  l’ Azerbaïdjan, et la situation des républiques sécessionnistes d’ Abkazie et d’ Ossétie.
    Quasi indépendantes depuis la dislocation de l’ URSS, celle-ci semblent désormais regarder davantage le "grand frère" russe qui a largement accordé les passeports russes, les pensions russes, et qui ne manque pas de répondant financier.
    Pour l’expliquer clairement, Moscou a eu tendance à acheter tout le monde. Ce n’est pas anodin.

    Si les pensions sont faibles, elles représentent par exemple, dix fois le salaire d’un Abkazien.
    D’ailleurs 60 000 réfugiés géorgiens sont rentrés en Abkazie et ne sont pas les derniers à quémander les douceurs russes. Ils sont regardés comme des traitres par le pouvoir géorgien.
    Quand aux Ossétes, ils ont depuis le 19° siècle la réputation d’être "plus russes que les russes".
    Le pouvoir géorgien, largement discrédité par son échec économique, joue donc sur la fibre nationaliste. Avec des résultats parfois contradictoires.
    Staline n’était il pas considéré comme "le géorgien qui a le mieux réussi".
    Et dire qu’en Europe on compte sur les clowns géorgiens pour assurer "l’ indépendance énergétique".
    Régulièrement élus avec plus de 80 % des voix, les présidents géorgiens sont systématiquement débarqués par des émeutes.

  • Le temps des ruptures.

    Le temps des ruptures.

    Danse_macabre JM Keynes disait qu’à long terme, nous sommes tous morts, mais Fernand Braudel lui répondait que nous existons dans un "temps long", le contraire de l’histoire évènementielle.
    Raison pour laquelle beaucoup de personnes ont toujours l’incrédulité de ne pas croire aux ruptures.
    Il n’ y a pas longtemps de cela, une personne me disait "on n’est pas en Pologne", je parlais alors de pénurie alimentaire, pourtant de fameux coups de boutoirs ont lieu ici et là, que ce soit au Kenya, en Chine, sous fond de pénuries alimentaires graves.
    Bien sûr, on est tellement civilisé ici, qu’il n’y a qu’à aller au supermarché, toujours plein.
    De même, même en temps de crise financière 7° dan, certains ne voient rien venir.
    C’est le propre de certains votes de montrer autre chose. Comme les caucus de l’Iowa qui n’ont pas le résultat attendu.

    Comme le résultat de 2005 n’a pas eu le seul résultat valable et lui aussi attendu.
    J’ai étudié attentivement le vote de mon département, classé on ne peut plus à droite en France pourtant.
    Il avait clairement basculé et voté dans le cadre de la lutte des classes.
    Les retraités, les classes aisées, tout ceux qui avaient confiance avaient votées OUI, les gens inquiets NON.
    Mais ce qui m’avait frappé à l’époque, c’est l’incrédulité des OUIOUISTES.
    Incrédulité qu’on ne pense pas "européen", incrédulité qu’ils se voient renvoyé une image de société pas flamboyante, et dans laquelle beaucoup n’ont pas envie de vivre.
    Certains étaient trop âgés, avaient trop vécu la prospérité pour imaginer que ce n’était pas la norme. D’autres étaient simplement trop aisés pour voir la dureté des temps pour beaucoup.
    La crise financière est là. Le désespoir des banquiers est tel qu’ils vont consulter ceux qui hier étaient vus comme des gourous qui n’y connaissaient rien.
    Ils ne pensaient pas comme eux.
    A ce jour, même la BDF (banque de France) admet la possibilité d’un effondrement du système.
    La crise énergétique ici. Portant certains ont du mal à imaginer la période où la courbe de la production ira vers le bas. Ils ont toujours vécus avec des augmentations de production.
    Et les mécanismes de l’économie de marché nous amènerons à de fameux coups de boutoir.
    Nos gouvernants imaginent ils la violence des émeutes de la faim qui agitent certains pays ?
    Les "troubles" dans les banlieues seront peccadilles à côté.
    Parce que en face, il n’y aura rien à négocier.

  • Pétrole dollar et or…

    Pétrole dollar et or…

    Images_2 … sont dans un bateau, un des trois tombe à l’eau ? Qui c’est ?
    Pour résoudre la question, j’ai téléphoné à la maison blanche.
    La première réponse était que cette ligne était en dérangement jusqu’en 2009.
    La seconde fois, il n’y avait plus d’abonné au numéro demandé.
    Le vide politique devient hallucinant.
    La rupture de parité de l’or et du dollar en 1971, doit s’analyser comme étant l’autorisation pour un

    pays dépensier au niveau énergétique, les USA, de continuer jusqu’à plus soif, son gaspillage. Sans être inquiété, il ne paie pas son pétrole, la planche à billet s’en charge.
    Aujourd’hui, changement de décor, le dollar s’affaiblit à vue d’oeil, l’or flambe (et ce n’est pas récent),l’or noir est insuffisant.
    Mais, à Washington, comme à Bruxelles, on en est au même point, un porte-parole chante une chanson auquel il ne croie même plus, et il ne cherche d’ailleurs, même plus à convaincre.
    On continue une politique absurde, qui a échoué, parce que c’est celle qu’on faisait la veille.
    On attend, aux USA et dans l’Union Européenne, le liquidateur.
    Mais ayons confiance. Quand nous vivrons dans un monde imparfait, qui ne soit plus le meilleur des mondes néolibérales, nous ne serons pas forcément pus malheureux.
    Ah, j’oubliais, quel était le secret de ce monde ? l’énergie bon marché.

    Photo : intérêt-général.info

  • Pétrole :le troisième choc.

    Pétrole :le troisième choc.

    Dollarsbush2002 On y est, les 100 $ le baril sont dépassés, un seuil un peu mythique, car avant lui, il y avait les 99 autres, et ils comptent autant, sinon plus que le fait de passer un seuil somme toute symbolique sans plus.
    Mais, derrière l’apparence, derrière les grenelles de je sais pas quoi, il faut bien parler de la vraie politique, celle qui nous attend, celle des économies d’énergies.
    On avait largement oublié la résolution des deux premiers chocs.
    La première énergie, c’est Négawatt.

    Bien sûr, on a perdu du temps, mais il existe dans certains pays de telles réserves, un tel potentiel d’économies d’énergie, comme les états unis, que tout sera très vite rattrapé.
    Il faut rappeler la hantise des pays pétrolier, c’est l’application de politiques d’économies d’énergies.
    On ne se rappelle guère, de nos jours la réduction à 3.3 millions de barils/jour de la production de l’arabie saoudite. C’était en 1985, et cela n’avait servi à rien, à court terme tout du moins.
    Bien sûr, inutile d’aller chercher midi à quatorze heures, non plus, il n’y a pas besoins de sources d’énergies alternatives. L’alternative, c’est avant tout d’économiser et de couvrir le plus possible de ce qui reste par du renouvelable.
    Voilà le cap de ce qui se dessine pour la perspective 2050.