Devant la montée des cours des produits pétroliers et la pénurie de carburants en Chine, les autorités ont décidé d’accélérer la réalisation des deux projets d’usine de production de carburants liquides, à partir de charbon, selon le procédé "Coal to Liquid" du Sud africain Sasol en collaboration avec le chinois Shenhua. Sasol produit actuellement 25% des carburants Sud africains dans trois usines construites entre les années 50 et les années 80, du temps de l’Apartheid. Cette activité, à condition de disposer de charbon en abondance, comme c’est le cas pour la Chine ou l’Afrique du Sud, est rentable à partir d’un prix du pétrole autour de 50$ / baril. Alors vers 90$, celà devient une excellente affaire. Les autorités chinoises voudraient donc avancer de trois ans les usines initialement prévues pour 2016. Chacune de ces usines devrait produire 80 mille barils par jour de produits pétroliers et consommer annuellement 16 millions de tonnes de charbon. Encore un exemple d’accroissement des productions plus rapide, stimulé par les prix du brut.
Catégorie : énergie fossile

La Chine veut avancer deux projets Sasol « Coal to Liquid »

Où on reparle des quotas de l’OPEP…
Le ministre algérien du Pétrole Chakib Khelil ne manque pas d’humour. Il aurait déclaré hier à Limassol, Chypre: "Les prévisions d’un hiver rude et d’un rebond de l’économie signifient plus de demande de pétrole. Il y a donc une plus grande chance pour que l’OPEP augmente ses quotas en Février prochain plutôt que de les réduire." Y a-t-il un message subliminal dans ces propos de mathématicien oriental? Le sujet va occuper tout le mois de Janvier, on aura donc l’occasion d’en reparler.
Un continent de déchets.
Un "continent" de déchets d’une belle taille serait constitué dans le pacifique nord. Ou plutôt deux continents appelés
"plaques de déchet du pacifique Est" et Plaque de déchet du pacifique Ouest".
Les déchets, issus de l’activité humaine tourbillonneraient autour de vortex.
Le poids serait de 3.5 millions de tonnes pour 3.43 millions de km2.
90 % de ces détritus seraient des plastiques et on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastiques pour 2.5 km2
d’ océan.10 % des 100 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouveraient en mer, et 90 % flotteraient au gré des courants. On dit que la destruction n’interviendrait qu’au bout de 500 à 1000 années.
Ces continents poseraient des problèmes de survie à de nombreux animaux, mammifères et oiseaux.
La seule solution, à l’heure actuelle est de freiner la progression de la masse de déchets.
On le voit, la bouteille à la mer a perdu de son caractère magique…
Le pétrolier n’est ni prêteux, ni partageux…
… mais souvent "libéral".
Les provinces de Santa Cruz, Pando, Beni et Tarija, les provinces riches du pays, au niveau énergétique et agricole, représentant un quart du pays refusent la nouvelle constitution, et désirent une sécession de fait, pour profiter seules et au mieux de leur ressources.
la situation est simple.
Représentant 35 % de la population, ces provinces font 65 % du pib.
Cette situation est usuelle.
Les provinces pétrolières canadiennes, par exemple, n’ont guère été partageuses vis à vis de la fédération pendant l’âge d’or du pétrole en Alberta.
Maintenant que les ressources diminuent, le gouvernement central retrouve une certaine grâce.Il est clair que les profiteurs de la manne pétrolière et gazière ne sont guère partageurs.
la provisoire ressource, dont ils sont bénéficiaires leur fait oublier l’histoire de leur propre pays. Il y a un siècle, c’étaient ces provinces qui étaient marginales, et les hauts plateaux miniers le centre de l’activité économique.
Pendant des siècles, la Bolivie n’a été que la montagne d’argent du Potosi.
Il y a quelques temps, on dénigrait une constitution, sous prétexte qu’elle permettait une réélection indéfinie (Vénézuela). Le changement de constitution bolivienne, elle prévoit un plafonnement à deux du nombre de mandats.
La réalisation de la base terrestre du projet Shtokman va démarrer
La construction de l’usine de liquéfaction du gaz du champ de Shtokman débutera au deuxième trimestre 2008 pour être opérationnelle cinq ans après, en Jullet 2013. Outre l’usine, d’importantes infrastructures sociales nécessaires à l’accueil des employés et de leurs familles doivent être construites sur un site inoccupé, situé au-delà du cercle pôlaire arctique, sur les rives de la Mer de Barents. Le champ de Shtokman, exploité par le consortium Gazprom, Total et StatoilHydro, doit à la fois livrer du gaz pour alimenter les gazoducs russes, dont le Nord Stream qui sera reliè à l’Allemagne en passant sous la Mer Baltique, et du gaz liquéfié qui par bateau, sera acheminé vers l’Europe et les USA.
Petit caniche aboie fort…
Plus le chien est petit, plus il jappe.
A Téhéran, on doit bien rire à l’heure actuelle des prétentions françaises de relancer des sanctions contre l’Iran.
Les autorités françaises parlent "des intentions", procès d’intention donc "et "les capacités nucléaires".
Pour l’instant, les unes ne sont pas prouvées, et les autres n’existent guère.
Après avoir ferraillé contre les USA pendant près de deux ans, maintenant que Pentagone et services secrets ont tout fait pour faire échouer le projet d’agression de l’administration US contre l’ Iran, la menace française et l’activisme paraitront aussi ridicule que déplacé.
Après avoir tenu tête longtemps disais-je à une puissance militaire conséquente, la prétention française à prendre la suite fait figure de menace du chihuahua succédant à celle du pitt-bull.
On n’est guère dans la même catégorie.
La poule succède à l’aigle…
Il n’y a aucune chance d’arriver au but réellement recherché : un régime à Téhéran à la botte des occidentaux.
Pratiquement une génération après la révolution islamique, il est curieux que certains s’obstine encore en une chimère qu’ils ont poursuivie pendant des décennies contre l’ URSS et qui n’a été obtenu que dans un laps de temps très court (8 ans), le temps de Boris Elstine, et qui fait en Russie figure de repoussoir désormais.
Bien entendu, pour le contrôle des ressources pétrolières et gazières iraniennes, c’est encore plus hypothétique…
Tarifs GDF.
N.Sarkozy est dans la M…ouise.
En effet, promettre une augmentation du pouvoir d’achat est vraiment une gageure, alors que depuis 15 ans, on s’échine à bloquer les salaires par tous les moyens possibles et imaginables, et que de l’autre côté, des "comités théodule"ou "comités béni-oui-oui", trouve normal n’importe quel demande d’augmentation de n’importe quelle grande entreprise.
Finalement, on trouverait une grande source d’économie en remplaçant ces comités par ces petits chiens qui hochent la tête, toujours de haut en bas. Mais il y aurait des surprises : parfois ils se bloquent…Si le particulier (et les hommes politiques) paient le prix, c’est le prix de l’inconséquence, d’une politique d’économie d’énergie abandonnée il y a longtemps, reprise depuis trop peu de temps.
Mais n’ayez aucune inquiétude : quand la consommation d’énergie aura commencée à baisser, les compagnies y trouveront une raison supplémentaire de demander une augmentation.
Il faut appeler le système économique actuel par son nom : le vide gousset.
Constitution des réserves stratégiques de pétrole chinoises
La Chine et les USA ont décidé de se communiquer l’état de leurs réserves stratégiques de pétroles. Pour les US elles sont de 695 millions de barils soit environ un mois de consommation et de 50 jours d’importations. Le secrétaire Bodman va les faire croître en 2008 en collectant des taxes en pétrole. Les Chinois sont en cours de constitution de leur stock il serait de 15 à 20 millions de barils et l’objectif est qu’ils soit de 88 mbl à l’horizon 2010 pour une capacité de stockage de 100 millions de barils. Cette constitution de stock chinoise de 20 mbl par an environ représente une quasi consommation supplémentaire de 55 mille barils par jour. La constitution des stocks stratégiques de ces deux gros importateurs de pétrole représentera donc en 2008 une pseudo consommation de 120 à 130 mille barils par jour qu’il faut ajouter à la consommation courante.
Constructions en vue.
La Russie négocie la construction de centrales nucléaires dans des pays arabes.
Egypte, Qatar et Emirats arabes Unis sont en pourparlers.
Avec l’Algérie et la Libye qui négocient avec la France, ce sont une bonne part des pays arabes qui veulent du nucléaire.
La mise en marche du processus est désormais clairement affirmée, et ne pourra être enrayée.
L’utilisation pour le dessalement de l’eau leur donnerait une rentabilité bien plus élevé qu’en occident, où la cogénération n’est guère utilisée.En outre, la question du financement de la construction de ces centrales est clairement étudiée.
Preuve que la Russie a beaucoup avancé.
Ailleurs, on en reste à la solution classique du financement plus ou moins assuré par les états, ou sous leur garantie, avec leur aval, ou avec subvention.
En bref, pour le moment, c’est un secteur encore totalement étatisé au niveau financier, et c’est paradoxalement la Russie qui étudie la possibilité de le faire financer par des banques classiques.
Nous avons des esclaves et de l’arrogance.
Rhett Butler 1861.
L’attitude des occidentaux se raidit au nom de la respectabilité, des droits de l’homme (étendus aux droits du commerce, et consistant surtout d’ailleurs, en celui-ci), présenté comme des vérités universelles, à imposer par le droit (du) canon, si besoin.
En réalité, l’Occident n’a jamais réglé ses deux problèmes, à savoir la question de son prolétariat, et la question colonial.
Kadhafi, Amadhinedjab, ne sont guère pire, ni meilleur d’ailleurs que bien d’autres.
Mais, un satrape n’est acceptable que quand c’est notre satrape.
L’Iran veut l’énergie atomique. Interdit. Pour une simple raison, l’Iran n’est plus aligné.
Quand à Kadhafi, il s’est aligné.
Passant de la position du méchant à celle de l’ami. Il aura donc, sans problème, sa centrale.
Poutine est décrié aussi.Ces trois pays ont une chose en commun.
Ils ont des ressources naturelles, en excédent pour leur population.
L’occident a toujours connu pratiquement la pénurie de moyen, d’énergie, et souffert d’une population trop nombreuse.
D’ailleurs l’arrogance ne s’adresse pas non plus qu’à ces pays fournisseurs de matières premières, avant hier occupés, hier, sous la botte de proconsuls acquis aux occidentaux, elle s’adresse aussi, désormais de l’aristocratie européenne aux peuples européens.
Ils ne voteront pas pour le traité de Lisbonne.
Ils voteraient mal.
La seule échappatoire qu’il restera est celle de la fin de l’union européenne, du rétrécissement intrinsèque de l’Occident, qui piétine ou régresse économiquement pendant que le reste du monde, progresse.
De plus, la politique d’accaparement des ressources naturelles à (plus que) bon compte est une politique qui a du plomb dans l’aile, et qu’il serait nécessaire de réévaluer, baser les relations internationales sur d’autres paramètres apparait désormais inévitable.