Il y a un aspect de l’accord Irano-chinois sur le développement du champ pétrolifère de Yaradavan qu’il ne faut pas méconnaitre.
En effet, l’ Iran n’abandonne rien. Ce développement sera, bien sûr payé en hydrocarbures (Buyback), mais l’ Iran en reste le maitre d’oeuvre.
Sinopec restera un prestataire de service, preuve que l’ Iran n’entend pas aliéner son indépendance, même dans une période délicate avec les Etats-Unis.
Cette exploitation devrait produire 3.2 milliards de barils, sur un champ qui en contient au total plus de 18.
Désormais, l’affaiblissement des positions occidentales en générale, et étasuniennes en particulier sont patents, mais sans doute pas définitif.
En effet, si l’ Iran a réussi a se débarrasser du Shah en 1979, et de ses trop puissants protecteurs, ce n’est certainement pas pour en prendre d’autres.
Des ouvertures iraniennes avaient eu lieu en 2001, lors des attentats du 11 septembre, et si elles n’ont pas été saisies, une autre administration pourrait avoir une politique moyen-orientale, beaucoup plus réaliste.
Après les mensonges du président sur l’atome iranien, on se pose sérieusement la question d’une normalisation avec l’ Iran, et cela sera certainement un thème de campagne pour l’élection présidentielle de 2008.
Le sort de ce pétrole, visiblement se jouera aussi sur tapis vert.


















