Catégorie : énergie fossile

  • Le comique de service.

    Le comique de service.

    ImagesVous connaissez le Brésil ?
    Il y a deux spécialités.
    Les enfants SDF, et le slip qui rentre dans le cul.
    Une nouvelle énergétique du pays de la samba, veut aussi nous bipp censuré, faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Une découverte INCROYABLEMENT ridicule de pétrole offshore.
    5 à 8 milliards de barils.
    Qui devrait faire du Brésil l’égal du Vénézuela, et l’un des plus gros exportateur.

    Bon.
    Moi, en homme naïf qui croit ce que l’on me dit, je prends donc le montant maximal.
    8 milliards, soit 8000 millions, divisons par 84 (la consommation mondiale journalière), on arrive à (ne soyons pas chien, arrondissons) 96 jours.
    Après ça, les "plus grandes réserves gazières et pétrolières du monde", ça ne fait pas lourd, du tout.
    Ou alors, les autres sont vraiment à l’agonie.

  • « Prévisions irréalistes »

    « Prévisions irréalistes »

    Depletion_arabia Sadad al Husseini estime que la production est à un plateau, qui devrait durer une quinzaine d’années, avant que la production ne décline.
    Encore sera t’il difficile techniquement et coûteux financièrement de maintenir ce plateau 15 ans.
    Pour M Husseini, l’occident fait des "prévisions irréalistes".
    Voilà, où le bât blesse.
    La faiblesse psychologique des dirigeants occidentaux, qui prennent leurs désirs pour des réalités, truquant tout, pour

    faire correspondre leurs attentes à leurs espoirs, que ce soit les taux d’inflation, de chômage, ou même des réserves d’uranium, de gaz, de pétrole ou de charbon.
    Ceci, finalement sans fin, ni but.
    Vieux problème de ces fins d’ empire.
    A l’origine, on n’ose pas mentir à un dirigeant.
    On pas par le stade où on n’ose pas lui dire la moindre vérité.
    Et pire, au stade terminal, où nous en sommes, Les dirigeants n’osent pas se dire la vérité, ni la voir d’ailleurs.

  • Vive la moquette !

    Vive la moquette !

    Images_2A l’ AIE (agence internationale de l’énergie), les soixante-huitards qui la dirige restent marqué par leurs souvenirs.
    Ils n’ont visiblement pas cessé de fumer de la moquette.
    En effet, pour faire face à la demande énergétique, il faut utiliser davantage la technologie, (ça c’est bien), moins le charbon (ça c’est pas mal), le pétrole devrait garder sa situation dominante pendant 25 ans, grâce à des capacités accrues.
    Là visiblement, le paquet de pétard et la bouteille de rouge avait été vidées.

    Les émissions de CO2 devraient augmenter de 57 % (rien que ça) pour un réchauffement climatique de 3°C.
    Par contre, on voit que le sens des réalités échappent complètement à l’ AIE, qui se contente de prolonger, un peu plus loin, les courbes. Les courbes de consommation et de production, sans savoir si celle-ci sont tenables.
    Or, la courbe de l’uranium décline depuis 20 ans. Le Déclin pétrolier est, sinon engagé, du moins engagé dans une "tôle ondulée", dont visiblement il ne sortira que vers le bas. Le gaz suit de près le déclin du pétrole, et les études les plus pessimistes montre un pic "tout charbon" vers 2020.
    les projections de l’ AIE sont à mettre dans le même panier que les projections qui voyaient la France produire 50 millions de tonnes d’acier. Sans se préoccuper de savoir si c’était possible, si cela avait une finalité, si cela était tenable…

  • Nouvelles « Total »…

    Nouvelles « Total »…

    EmpruntcoqIl y a ceux qui n’ont pas de pétrole.
    Il y a celle qui n’a pas d’idée, C Lagarde.
    Il y a celui qui parle, comme le patron de Total.
    Pour lui, 100 millions de barils en 2030, ce sera dur.
    Alors les 116 de l’AIE ou les 118 de l’IAE, c’est de la douce illusion.
    Mais, même ces 100 millions de barils nécessiterait une exploitation maximale partout dans le monde, chose qui n’a pas l’air du tout d’être à l’ordre du jour.
    Pour le PDG de Total, le problème ne se situe pas au niveau des réserves, mais du débit.

    Energy watch group, voit, quand à lui, une chute de moitié d’ici 2030, eux voient donc des problèmes de réserve et de débit.
    Avec des troubles sociaux graves.
    Il est clair qu’un changement de civilisation est possible, avec une possibilité de changement complet d’optique, et de vision.
    En effet, rappelons "la grande peur" du début de la révolution.
    Sans possession, l’homme n’est rien, et on est pas du tout tendre avec la "petite délinquance", voler un quignon, c’est condamner à mort, pas d’assurance qui tienne, pas de pitié à avoir, non plus, la notion de petite délinquance est une notion récente…
    Voilà ce que signifie un monde retournant ne serait ce qu’aux années 30. Le rationnement, la taxation qu’ont connu bien des générations, n’est peut être plus si éloigné.
    La fin du pétrole abondant, signifiera la fin de l’abondance.

  • Le cours de Total et l’Amex Oil Index

    Le cours de Total et l’Amex Oil Index

    Amexkoons                 Cet indice de l’American Stock Exchange, l’Amex Oil Index (XOI), présente l’intérêt d’être très suivi des milieux boursiers américains et de comporter des Sociétés pétrolières, bien sûr cotées aux Etats-Unis,provenant des USA mais aussi d’Europe. Il est indexé sur la moyenne des cours de 14 actions pétrolières généralistes ou spécialisées dans le raffinage comme Valero.

                   Nous allons examiner sa composition, analyser ses variations depuis deux ans et comparer les cours de certaines pétrolières à cette référence.

    Sa composition est exprimée dans le tableau.Amexoilindex

         Il comprend les grandes Sociétés pétrolières indépendantes mondiales, telles que Exxon et Chevron, RDShell, BP mais aussi Total ou l’espanole Repsol. on peut constater que les pondérations sont très équilibrées entre plus de 4% et moins de 10%.

            En deux ans cet indice s’est apprécié de plus de 50%, en raison de la forte valorisation de la plupart des Sociétés pétrolières qui ont suivi la hausse des cours du baril de pétrole.Amexh1

                  Parmi  les Sociétés de cet indice on peut constater que l’action Total "sous performe" fortement cet indice. Une reprise des productions attendue et annoncée devrait relancer le cours de cette action et lui faire rattraper une part de son retard.

  • ENERGIES PRIMAIRES: projections américaines pour 2030

    ENERGIES PRIMAIRES: projections américaines pour 2030

    Exxonbacon                                                                                Le pétrolier Exxon-Mobil publie depuis deux ans sa vision en besoins d’énergies primaires dans le monde, à l’horizon 2030. Il vient de publier son édition 2007 de son document "The Outlook for Energy". Si vous vous préoccupez de ces problèmes, je vous conseille vivement de lire ce papier. C’est tout d’abord une vision américaine qui, bien sûr, ne voit pas de grand chamboulement dans son mode de vie. C’est la vision d’une Société pétrolière qui dispose des plus grands spécialistes mondiaux des énergies fossiles.

    Mais résumons ce que dit ce rapport et essayons de relever les contradictions ou faiblesses.

                    Exxon voit une croissance mondiale annuelle moyenne en besoin d’énergies primaires , entre 2005 et 2030, de 1,3% par an. Cette croissance est liée à l’augmentation moyenne du niveau de vie et à l’accroissement de population. La consommation mondiale d’énergie primaire passerait de 230 millions de barils équivalents pétrole par jour à 325 mbl/j, soit une croissance globale de 40%.

                     Sa décomposition, selon les quatre secteurs utilisés par le DOE américain, Génération d’électricité, Transport, Industrie, Résidentiel et Commercial , est résumée dans le TABLEAU.Image002

    Le secteur du transport qui consomme le plus de produits pétroliers est le plus dynamique (+1,7%), suivi par la génération d’électricité (+1,5%).Bien sûr, c’est la zone NON OCDE qui tire cette consommation mondiale.

                Par sources d’énergies, Exxon met la croissance d’énergie nucléaire en premier (+2%) suivie de l’extraction de gaz naturel ( 1,7%).

                        Les émissions de CO2 dans ce scénario, croissent de 1,2% par an, avec une quasi stabilité dans la zone OCDE et une croissance de 1,9% en zone NON OCDE.

                  Cette vision des 25 ans à venir conduirait à un accroissement des consommations de pétrole de 1,2% par an ce qui conduirait à l’OPEP de passer sa production de 30 millions de barils par jour à 47 millions!

              Et là, se posent les questions d’ordre géopolitiques: ceci, sera-t-il possible?

              A vous de répondre et de faire votre propre scénario.

              Le plus probable sera plus fort en énergie nucléaire et en centrales classiques équipées de CCS (Capture Séquestration de CO2), illustré par Exxon en page 23, qui fait enfin apparaître une baisse mondiale des émissions de CO2.

              La baisse des consommations d’énergie par les pays OCDE, dont les Etats-Unis, semble aussi inéluctable. Ceci supposera des changements profonds dans l"american way of life". Exxon-Mobil ne pouvait pas le dire.

  • Ali baba et les 4 surfactureurs.

    Ali baba et les 4 surfactureurs.

    MonnaieL’Europe se gargarise de la "concurrence", mais c’est le cocufiage généralisé, la règle. Le sacro-saint consommateur est grugé, comme au coin d’un bois, par des ententes illicites, tellement faciles à réaliser, tellement elles concernent peu de monde.
    Les 4 principaux fournisseurs d’électricité allemands (EON, RWE, EnBW et Vattenfall europe) ont été pris la main dans le sac de bonbons.
    Contrôlant 80 % du marché, ils ont fait savoir ce qu’ils pensaient de la concurrence. Un simple mot, et posé sur un papier, un torche-cul.

    Bien sûr, cette "concurrence", bien plus rentable pour les producteurs que tous les vols des 40 voleurs de Bagdad, mériterait une punition.
    Il y en a deux possibles.
    La nationalisation sanction sans indemnités. Une telle mesure serait dissuasive pour tous les gens trop malin.
    Une amende dissuasive, ainsi que le remboursement, et même au delà, des sommes détournés.
    Après tout, quand le marché ne fonctionne que dans un sens, il est clair qu’il est vicié.
    Mais, n’en doutons pas, l’amende sera légère (une incitation à recommencer), pas du tout en rapport avec les bénéfices réalisés,  et cela finira à terme,  par la première solution.
    Le retour de l’économie dirigé est, même en Europe, inévitable. La demande d’augmentation des prix du gaz (10 %) adressée à C. Lagarde est politiquement explosive, comme les prix de l’énergie, et peut tout à fait, combiné avec le prix de l’alimentation et les augmentations ciblées de 140 %, aboutir au pire, l’explosion sociale, et l’explosion tout court.
    C’est cette combinaison qui, en Argentine a contribué aux renationalisations. Dans le cas contraire, pourquoi ne pas permettre à Gazprom de nous approvisionner directement en gaz ?

  • Le Huard à 1.07 $.

    Le Huard à 1.07 $.

    Huardle huard est à 1.07 US dollar. Le petit frère du nord vient de gagner 2 cents en une journée, ce vendredi deux novembre 2007.
    En effet, le dollar canadien n’était qu’à 1.05 USD.
    C’est clairement le signe de l’effondrement de la devise américaine. Car, malgré les communiqués officiels, l’ économie canadienne n’est guère vaillante, elle non plus.

    Elle souffre de la crise immobilière, comme sa voisine,
    Elle souffre de la crise financière, comme sa voisine,
    Elle souffre de désindustrialisation, comme sa voisine (et à une rythme bien plus effrayant à l’heure actuelle),
    Sa seule "force" est d’être un vaste pays, rempli de ressources énergétiques, minières et de matières premières.
    Un chouette pays en voie de sous développement…

  • Chrysler : aggravation de crise…

    Chrysler : aggravation de crise…

    Images_2La direction de Chrysler y va désormais à la hache.
    En plus des 13 000 suppressions d’emplois déjà prévues, s’ajoutent 10 000 suppressions supplémentaires.
    La gestion du fond cerberus est totalement opaque (la société n’est plus cotée).
    Les trois grands constructeurs américains (GM, Ford et Chrysler), paient une gamme inadéquate, trop gourmande, une financiarisation de leur aspiration, et une politique de marge.

    A eux trois, ils sont descendus en dessous de 50 % de part de marché, et font quasiment figure de "concurrents étranges et étrangers" sur leur propre marché.
    Un changement de gamme est prévu, et les salariés sont priés de payer l’incompétence de leurs dirigeants.
    Chrysler est le plus malades des trois grands constructeurs américains, surrendettés, victime d’une perte de savoir faire, et plus apte à produire des plans de licenciement que des automobiles…
    Mais, cette politique, bien sûr, échouera.
    Elle est menée depuis plus de 20 ans, et n’a abouti à rien…

  • Pétrole: détente annoncée des cours au printemps

    Pétrole: détente annoncée des cours au printemps

    Bazillepeonies                Goldman Sachs qui avait prévu, au mois de Juillet, la montée du pétrole à 95$ le baril affirme qu’il en train de clore ses "positions longues" sur les "futures" du pétrole au NYMEX. En effet, cette banque, prévoit une détente des cours pour le T1 2008 en raison de stocks de fuels qui auront été reconstitués, d’une demande plus faible et surtout d’approvisionnements importants en pétrole venant d’Angola, avec le démarrage du champ offshore de "Greater Plutonio". Ce vaste champ, exploité par BP, est la somme de cinq gisements voisins. Il dispose d’un équipement flottant (FPSO) capable de produire 250 kbl/j d’un pétrole de bonne qualité.

                             Les pronostics de Goldman Sachs sont un retour des cours vers 80$/bl au T1 2008. Ce prix serait alors proche du cours d’équilibre de tendance longue.

                            Cette respectable prévision sera, ou ne sera pas, validée dans les faits, en fonction des aléas climatiques ou géopolitiques imprévus habituels.