Catégorie : énergie fossile

  • Pic pétrolier contre pétrole abiotique

    Pic pétrolier contre pétrole abiotique

    ImagesUn de secret les mieux gardés d’URSS, et qui intéresse le monde aujourd’hui, c’est une théorie de formation du pétrole. Celle qu pétrole abiotique.
    La théorie occidentale veut que ce soit des algues fossilisées qui, compressés, auraient donné le pétrole.
    Au début des années 1950, la recherche soviétique de pétrole prit une autre direction.
    L’application de cette théorie, fit de l’ URSS, un grand producteur de gaz et de pétrole.
    "Le pétrole brut et le gaz naturel n’ont aucun relation intrinsèque avec la matière biologique près de la surface de la terre. Ce sont des matériaux primitifs qui ont jailli des profondeurs abyssales."

    "Le pétrole est un matériel primitif d’origine abyssale qui est acheminé sous haute pression par l’intermédiaire d’éruptions « à froid » dans la croûte terrestre".
    On le voit, la théorie va très loin.
    Son application aussi. Après la dislocation de l’ URSS, la théorie a été appliquée dans le bassin du Dniepr/Donetz, 61 puits ont été foré, et 37 étaient commercialement producteurs.
    Le succès d’exploration en URSS a été de 60 %, comparé aux 10 % considérés comme "normale" aux USA.
    Dans ce cadre là, la théorie du pic pétrolier n’existerait plus, mais il est clair que, comme déjà dit précédemment, que le principal problème n’est pas un problème de réserve, mais de tuyauterie et de robinet, qui font le débit.
    Donc même si la terre produisait naturellement du pétrole, on serait à terme, incapable d’en produire assez pour une certaine consommation. Reste à savoir quelle production.

  • Gazprom : tout va bien.

    Gazprom : tout va bien.

    Images_6 Gazprom, entreprise renationalisée et nouveau bras armée du Kremlin publie ses résultats semestriels. Excellents, à 6.16 milliards d’euros, en progression de 13.75 %.
    Pourtant le résultat annuel reste plombé par l’hiver doux en Europe occidental, mais orienté à la hausse par l’augmentation des prix en ex-Urss surtout, mais aussi en Russie.
    La tendance à l’augmentation des prix internes se poursuivra.
    En effet, le but affiché est désormais à l’économie d’énergie tous azimuts. 

    Une politique dont les européens auraient largement pu bénéficier, mais ils ont laissé passer leur chance, par idéologie, par manque de vue de l’avenir, et par impossibilité de voir autrement que par le passé.
    Reste que de lourds nuages se profilent à l’horizon.
    Défauts d’investissements et surévaluation des réserves gazières risquent de plonger le continent européen dans le froid.
    Mais, il est clair, que dans ce contexte, les résultats de Gazprom, même avec une production réduite, ne pourront être que meilleur. L’important, c’est le prix, plus que la quantité.

  • Koweit : l’après pétrole est là.

    Koweit : l’après pétrole est là.

    Images_4Pour le koweit, l’après pétrole est commencé, et deviendra…Gazier
    Grande reconversion.
    Produisant à l’heure actuelle 2.6 millions de barils jours, mais gravement atteint par la déplétion pétrolière, le koweit, n’a guère le choix. Il lui faut trouver une activité de substitution.
    Dès décembre, un gisement de gaz non associé sera exploité dans le nord du pays. Il produira 5 millions de M3 de gaz, et atteindra 28.5 millions en 2015.

    Ses réserves quand à elles, sont estimées à 1000 milliards de M3. Mais il faut se méfier. Les réserves des pays du golfe, ni d’aucun pays pétrolier ne brillent par leur transparence, et leur honnêteté. Et le gaz n’échappe pas à la loi commune.
    Quand aux projections qui voient le Koweit produire 3.5 millions de barils jour en 2015, elles sont irréalistes et farfelues.

  • gogos à gogo…

    gogos à gogo…

    Images_6Bien entendu, là aussi, je ne peux que vous conseiller la lecture et la possession de toute la collection des pieds nickelés.
    Mais, s’ils montaient, à grand coup de culot, des magouilles invraisemblables, fonctionnant toujours, mais foirant invariablement, ils sont aujourd’hui complètement dépassés par les instances nationales et internationales, en même temps que la classe dirigeante.
    Ils sont encore plus marrant que les pieds nickelés.
    Je cite : "l’extraordinaire créations d’emploi en septembre aux zétazunis" 110 000 (2/3 fonctionnaires et santé) pour une population active de 148 000 000 de personnes. Soit 0.07 %. La marge d’erreur étant à vue de nez de 0.5 %.
    Ensuite, la réévaluation des réserves de pétrole, et notamment du pétrole "non conventionnel".

    Cela, au Canada, aux usa, au Vénézuela, mais en oubliant de dire, que ces bruts lourds exigent des investissements invraisemblables, pour des durées gigantesques (près de 200 ans au Canada), pour des coûts écologiques énormes, et des rendements, pas très élevés. On parle de 4 millions de barils jour au Canada en 2020. Avec 10 fois moins de réserves, l’Arabie saoudite en produit plus du double.
    Rien ne remplace les bruts légers, le light sweet crude, ou le brent, si facile finalement à récupérer. D’autres sources comme les hydrates de méthane, sont aussi, sur la papier gigantesque. Mais, qu’en est il en réalité ? peu récupérable.
    Mais aussi, la bénédiction des zétazunis, sans doute grâce à l’intercession de saint georges (WB)… Qui viennent d’être dotés de 1500 milliards de tonnes de bruts non conventionnels. Alleluîa ! mes fréres

  • Et la terre est plate !

    Et la terre est plate !

    Images_5Pour le CME (conseil mondial de l’énergie), on peut doubler la consommation d’énergie d’ici 2050.
    Les réserves de pétrole, depuis 2002 ont augmentés à 1265 milliards de barils, bien que… on en consomme plus qu’on en trouve.
    Miracle !
    c’est la multiplication des barils plus fort que la multiplication des pains, il faut dire qu’avec un président des zétazunis, en contact direct avec dieu, il ne pouvait nous laisser dans la panade.

    D’ailleurs Dieu a béni l’amérique désormais, c’est elle qui a la plus grosse (réserve de brut non conventionnel).
    Par contre à 847 milliards de tonnes, le charbon, lui baisse (forcément, il n’est pas zétazunien) de 7 % , le gaz, bien que souffrant du même pêcher, voit ses réserves progresser à 176 000 milliards de M3, soit 56 ans de consommation, au rythme 2005.
    Autre enseignement : ne dites pas "peak oil", mais dites "depletion midpoint", terme politiquement correct.
    Enfin, il est admis, que le problème, n’est pas un problème de réserve, mais de robinet…
    La terre est plate je vous dis.

  • Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Images_4Pour Hansen, de la Nasa, le partisan le plus convaincu du réchauffement climatique, le maximum de CO2 dans l’atmosphère ne dépassera pas 450 ppm.
    La conclusion en est claire. Le Pic oil est là. Une oscillation entre 84 et 85 millions de baril jour, en attendant un déclin dont on n’arrive peu à saisir la forme. Rapide, en "tôle ondulée", ou sans importance, car précédé d’un effondrement économique qui tue la demande.

    Les européens veulent se passer des russes ? Tant mieux car ceux-ci ont sous investi dans le gaz et surestimé les réserves. L’europe occidentale va apprendre donc l’indépendance énergétique.
    Tous les gisements, toutes les énergies prennent du retard, sans exception.
    La seule échappatoire est une politique musclée d’économies. Le temps des Grenelle et des astiquages de méninges est passé. Il faut désormais agir.
    Et vite. Aucune solution n’est prête. Et il faudra agir très vite.
    Aucune solution énergétique n’est satisfaisante, seule une mobilisation générale est envisageable et réaliste. On en est loin.

  • Nucléaire : avis polémique.

    Nucléaire : avis polémique.

    ImagesLes ministres de l’environnement de l’Autriche, de l’ Allemagne, Irlande, Italie, lettonie et Norvége ne sont guère dans la ligne de gaston l. Sarkozy.
    S’il provoque des tempêtes à l’extérieur, on n’ en a guère écho à l’intérieur.
    Pressé de vendre des centrales trop nombreuses pour être utile, G L Sarkozy voit s’affirmer une opposition là aussi.
    Les ministres en question mettent l’accent sur la combinaison des sources d’énergie, et l’importance surtout des économies d’énergie.
    Pour ces ministres, développement durable et énergie nucléaire sont incompatibles.

    Le nucléaire est en effet, soumis comme les autres énergies à des problèmes d’épuisement, d’extraction et de transport, sans parler bien sûr du stockage des déchets, et encore moins, des accidents…
    A la suite de leur réunion de Vienne, leur position ne fait plus de doute :
    "Dans une déclaration commune publiée à l’issue de la conférence, le ministres ont insisté sur le fait qu’il jugeaient l’énergie nucléaire et le développement durable incompatible. Ils sont également convaincus que le nucléaire n’est pas une solution viable pour enrayer le réchauffement de la planète".


  • Terreplate.

    Terreplate.

    Images_4J’ai eu à connaitre un site des écologistes pour le nucléaire.
    L’ AEPN (association des écologistes pour le nucléaire) défend l’idée du caractère propre de l’énergie nucléaire.
    Là, on peut tout à fait contrer leurs arguments, sans remettre en cause leur bonne foi.
    – Les gisements d’uranium sont peu nombreux, exploités mécaniquement, ils demandent une grosse consommation de pétrole dans leur processus de production, d’abord pour l’extraction, ensuite pour le concassage des roches, ensuite pour le transport jusqu’aux lieux ou le combustible est traité, raffiné, consommé et recyclé.
    – jusqu’à nouvel ordre, ces déplacements, l’uranium ne le fait pas à pied.

    – Ensuite, la construction proprement dite de la centrale nucléaire, ensuite son démantèlement consomment aussi  énormément d’énergie fossile. Le béton seul, est extrêmement consommateur de pétrole, et il ne vient pas à pied, lui non plus, pas plus que ses composants.
    – l’ honnêteté, la transparence, en même temps que la bonne foi, dégouline des autorités du nucléaire, c’est visible.
    – L’existence d’un parc de centrales en France a conduit a une surconsommation de l’électricité. C’est une loi économique simple, le cadre crée le besoin.
    Bienvenue dans le monde réel, oublions donc le monde rêvé.

  • Italie : de l’eau dans le gaz ?

    Italie : de l’eau dans le gaz ?

    Images_3Entre la compagnie italienne ENI et GAZPROM, c’était déjà les papouilles.
    Le risque de l’hiver risque de dessiner une autre configuration de l’ Europe, avec une lune de miel et une histoire d’amour entre les deux protagonistes, digne de roméo et juliette, scarlett et rhett.
    La problématique est simple. Ou l’Ukraine rejoint le giron russe, ou c’est l’ Italie (et volontairement). Sans doute, à terme, les deux.
    La dérive du système néolibéral, l’absence total d’investissement se fait sentir dans sa gestion gazière : une consommation en hausse, mais une infrastructure inchangée.
    Voilà le problème italien.

    En 2005/2006, la flamboyante économie italienne avait redécouvert le rationnement. On y est de nouveau. Tout dépendra du temps et de l’ Ukraine.
    Aussi, papa Bruxelles fait pression (normal pour des buveux de bières) pour que l’ Italie ne céde pas aux sirènes de Moscou, et sans doute aussi pour que l’ Ukraine arrête de leur briser les B…ras, en étant bêtement pro-occidental et candidat à l’union européenne.
    Hein, d’abord, les Zukrainiens, ils ont un bon, grand et beau pays d’abord ! ça ne leur suffit pas ?

  • Birmanie : le partage de la dépouille.

    Birmanie : le partage de la dépouille.

    Images_4Aujourd’hui, les jours de la junte en Birmanie sont comptés. Pour une simple et bonne raison, non pas humanitaire, il ne faut pas rigoler, les grandes puissances s’en contrefichent royalement (seuls naïfs et gogos vont se manifester dans nos pays pour soutenir la "fin du régime militaire") mais parce que l’heure du partage du gâteau a sonné.
    Les endroits du monde où les occidentaux par l’intermédiaire des grandes compagnies peuvent se gorger à souhait deviennent rares, c’est plutôt, de ce côté là, la débandade.
    Un pays de dictature militaire, en quarantaine, isolé, qui n’a pas trop exploité ses ressources minières, gazières et pétrolières est vu comme la poule est regardé par le renard, ou le mouton par le loup.

    Comme quelque chose de très aguichant, de très intéressant.
    Les moines sont le moteur de cette révolution, et les liens sont très profonds entre moines avec la thailande voisine. Le degré d’indépendance de la thailande vis à vis des états unis, étant visiblement égal à zéro, depuis 1945.
    Cette dictature, bien sur est trop vieille, trop lourde, trop honnie, trop sanguinaire. Mais elle sera remplacée par le chaos pendant dix ans, pendant lesquels les requins s’en donneront à coeur joie.