C’est Maria van der Hoeven, patronne de l’IEA à Paris, qui met les pieds dans le plat en présentant les contributions à venir, pays par pays producteurs, destinées à satisfaire la croissance mondiale des consommations de produits pétroliers.
Pour cela elle part d’une base 2013 située à 90 millions de barils/jour et finit en 2040 avec une demande de 104 millions de barils/jour soit un accroissement raisonnable de la demande mondiale en produits pétroliers de 14 millions de barils par jour en 27 ans.
Selon cette institution de l’OCDE ce sont les États-Unis, le Canada et le Brésil qui contribueront massivement à satisfaire cette croissance d’ici à 2020 (FIG.). Les ressources du Moyen-Orient n’apparaissent dans cette contribution qu’à partir de 2020 pour devenir essentielles d’ici à 2040. Allez savoir pourquoi? Alors que la croissance des consommations provient essentiellement d’Asie aisément desservie par les productions du Moyen-Orient. Il y a, d’évidence, dans ce choix arbitraire un postulat de préséance assez peu compréhensible.
La baisse des cours du pétrole amorcée par les dirigeants Saoudiens, introduisant une concurrence par les prix, va bien sûr chambouler ce classement et faire apparaître beaucoup plus tôt la contribution du Moyen-Orient à cette croissance.
CONSULTER la présentation de Maria van der Hoeven du World Energy Outlook 2014 de l’IEA.
Le 30 Novembre 2014











