Catégorie : énergie fossile

  • Record du baril… 20 septembre 2007

    Record du baril… 20 septembre 2007

    Images Les stocks américains diminuent encore, l’utilisation des capacités de raffinage diminue aussi, respectivement -3.9 millions de barils et 89,6 %, en deça du chiffre des "analystes" (on finit par se demander ce qu’est cette espèce là).
    Le baril atteint 82.55 $ le baril, mais là aussi on s’en fout, tout le monde se détourne du dollar. Et cette fois, ce n’est pas moins que l’ Arabie saoudite qui le laisse tomber.
    La baisse de 0.5 point du taux directeur par la Fed a convaincu que le dollar était désormais à éviter.

    La situation intérieure américaine a prévalue.
    Elle est grave, si grave qu’on peut lui sacrifier le dollar.
    C’est Ben Bernanke qui le dit.
    L’euro est à 1.4 $, en attendant bientôt 2.
    L’or va flamber, le pétrole va flamber, (vous avez vu ce jeu de mots ?), l’euro va flamber. En même temps, 60 % de la monnaie sur terre, va en pratique, disparaitre. C’est le dollar. L’engrenage est enclenché.
    Les soviétiques avaient l’habitude de dire qu’ils faisaient semblant de travailler et le gouvernement semblant de les payer. Etant donné l’état de la balance commerciale US, il est clair qu’il n’y a plus rien à acheter en dollar.
    On pourra s’en chauffer l’hiver !

  • Russie : économies de gaz

    Russie : économies de gaz

    TorchereOn gaspille chaque années 150 milliards de M3 de gaz en les brulant en torchères.
    Ce gaspillage, important en Russie, de même qu’une utilisation non adéquat du gaz fait partie des problèmes que le pouvoir veut résoudre.
    Pour ce qui est du problème industriel, malgré les demandes du Kremlin, les occidentaux ne se précipitent pas pour aider la Russie.
    C’est sans doute que ce serait le comble de l’intelligence politique.
    En ce qui concerne les gaz des torchères, la décision est effectivement prise.

    Désormais, il n’y aura plus de gaz associé brulé ainsi.
    louable et tardive sagesse.
    Mais le manque de sagacité politique et économique vient des occidentaux aussi. Il serait pour eux bien préférable d’aider la Russie à économiser son énergie, préférable et rentable.

  • 82 $ le baril…

    82 $ le baril…

    ImagesLe baril de pétrole à New York a dépassé les 82 $.
    En Europe, il atteint les 77.5 $ le baril de Brent.
    On s’attend a une poussée du prix, si la reserve federale baisse ses taux d’interventions.
    La logique en est simple, le $ ne vaut plus rien, il est trop facile à produire. C’est une taxe pure.
    Les pays de l’Opep parlent de leur paupérisation croissante. En effet, les matières premières flambent, eux-mêmes sont désormais beaucoup plus peuplés et donc

    consommateurs, et il leur est difficile de faire accepter à leurs peuples des prix de l’essence chère, qui sont pour eux, finalement, leur seul avantage. En effet le pétrole fait souvent place nette de tout le reste. Il y a le pétrole, et les annexes. Point. Le reste étant littérature. Le pétrole dispense des impôts, d’un appareil étatique efficace, il multiplie les demandes de subventions, et tout le monde veut y travailler…

  • Kouchner le pitre contre l’ Iran.

    Kouchner le pitre contre l’ Iran.

    Bernard_kouchnerLa guerre contre l’ Iran de Kouchner a fait une première victime : la compagnie Total, en effet le ministre Iranien du pétrole Gholam Hossein Nozari a fait part de sa volonté de "reconsidérer" le contrat gazier avec le groupe, pour le gisement de South pars.
    5 millions de tonnes de gaz liquéfié vont donc échapper à Total.
    Le gaz sera mis sur le marché, au lieu d’être à la disposition de la compagnie.
    L’usine mis en place en Iran traitait 56 millions de m3/jour, produisait 80 000 barils de condensats et 400 tonnes de soufre.
    Après cette brillante prestation, le ministre après avoir bien dansé, a été, à Moscou, bien tancé maintenant.

    Il en est revenu avec un autre "la" : "Il n’y a pas de menace de guerre, en tout cas pas de la France"
    alors que l’alignement sur Washington était maximal.
    Il faut dire que le risque de guerre avec les USA est jugé à Téhéran avec amusement. En effet, une armée américaine usée par les guerre d’Afghanistan et d’ Irak, sinon en état de décomposition est bien incapable d’attaquer militairement l’ Iran (sauf usage des armes atomiques) et autrement que de manière aérienne, et la France est un nain militaire…
    Elle est loin l’époque où on pouvait conquérir l’Iran avec quelques régiments de cavalerie.
    Quand à Serguéï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, il a déclaré : "La Russie s’inquiète des multiples informations selon lesquelles des actions militaires sont sérieusement envisagées contre l’Iran. Il est difficile de prédire les conséquences possibles pour cette région"
    Ce qui n’est qu’un simple et gros bon sens.
    Il est tant de voir Kouchner comme il est : un ambitieux insignifiant "homme de nul mérite, il est venu en une nuit, comme un potiron" (cardinal de Richelieu).

    Photo : service de presse du premier ministre.

  • Norvége : 2 nouveaux champs pétroliers

    Norvége : 2 nouveaux champs pétroliers

    Mer_du_nordNorsk Hydro et Statoil confirment avoir trouver deux gisements en mer du nord. L’un contiendrait 6 milliards de M3 de gaz, l’autre entre 0.5 et 2.5 milliards de M3 de condensats (pétroles légers).
    cela ne changera guère la donne, en ce qui concerne l’épuisement de la mer du nord. Le gaz aura un répit, mais les pétroles lourds  sont les plus durs à raffiner, et sont, à l’heure actuelle, les seuls pétroles qu’on ait en relative abondance.

    Un autre petit gisement de brut léger a été découvert récemment. Mais l’utilité du brent, par exemple est plus boursière que réelle.
    La plus grande utilité du brent semble à la cotation. En effet, le brent n’a jamais été, dans l’histoire de la mer du nord qu’un pétrole en très petite quantité.
    Et aujourd’hui, moins qu’hier et bien plus que demain…

  • La question Russe. II

    La question Russe. II

    Bon_baisersLa question d’un état russe en voie de reconstruction, avec une vraie croissance, l’amélioration continue quoique inégale des conditions de vie reste posée.
    Pour reprendre la formule de Lénine : "Et maintenant, que faire ?" est la grande question de la succession de V. Poutine.
    Succession peut être provisoire, Poutine n’excluant pas un comme back en 2012, et personne ne l’excluant.
    La question est celle d’un choix entre Brejnev et Pierre le grand.
    Si Brejnev est appelé "le grand" par les russes, il fut appeler au pouvoir, pour ne rien faire, ne rien bousculer, laisser vivre en somme, la société apaisée par une pratique plus amicale que les terribles lois censées être en vigueur.

    Pierre le grand, lui était l’homme du mouvement, des nouveautés, du lancement tous azimuths de changements en tous genres, certains conséquents, d’autres ridicules.
    Le choix qui se fait en Russie est celui là en ce moment.
    Plus le profil que l’homme.
    Après tout, le nom importe peu.
    C’est Poutine qui aura des chances d’être là en 2012.
    Mais que l’occident n’y prenne garde. Le chaos en Russie lui nuirait plus qu’autre chose.
    En effet, d’où viendrait les indispensables ressources russes ?

  • La question Russe.

    La question Russe.

    RussieiiLa question russe est importante. "L’économie-monde russe" est une "économie-monde" a elle toute seule.
    Elle est systématiquement excédentaire sur le reste du monde.
    La succession de V. Poutine la tient en haleine. Et l’Occident voit d’un trés mauvais oeil la Russie. Pour une simple raison, ce n’est pas la même économie-monde.
    L’occident classique est composé de deux économies-mondes, l’ Amérique du nord, et l’ Europe.
    La Russie reste indéchiffrable pour les normes occidentales.

    Et pourtant, ça fonctionne, plus ou moins bien, mais cela fonctionne, depuis pas mal de siècle. Beaucoup d’historiens voient une continuité absolue entre les différents régimes, et les descriptions faites sont peu différentes. Fait du prince, forme de gouvernement. Mais la confrontation à l’égard de la Russie, surtout actuellement, est sans objet.
    Comme la confrontation en Irak, et certainement en Iran. Car ces régimes laissent la place au chaos une fois renversés. ça a été le cas pour l’Urss, ça a été le cas pour l’ Irak. Et les appétits occidentaux doivent se contenter d’une portion beaucoup plus petite.
    Un retour du temps des troubles en Russie signifierait une crise énergétique monstrueuse en Occident. Gazière, pétrolière et uranium. De même les troubles en Irak n’ont pas permis une exploitation grandissante des ressources. Une attaque contre l’Iran signifierait aussi un changement de siècle. On passerait là, réellement au 21° siécle.

  • Le dernier rempart.

    Le dernier rempart.

    Centrale_nukeDécidément, une série d’observations intéressantes :
    "Fort bien même cette sursécurité, maintenant intégrées aux grandes "marques" européennes, US, japonaise a un cout (surtout médiatique et d’acceptation que risque de ne pas vouloir payer ceux qui investiront de toute manière dans le nucléaire.
    Le risque c’est que ceci se multiplie
     

    de plus en plus et ça…ça me fait vraiment plus peur qu’une flaque dans une piscine de déchets à faible activité et ce que je veux bien souligner dans mon commentaire premier, c’est que le mieux est toujours l’ennemi du bien (le chevalier blanc du nucléaire risque bien d’être russe, et leurs systèmes mais surtout leurs process n’ont rien à voir. "
    Le fond du problème n’est peut être pas tellement dans la technologie. Le dernier rempart et le plus valable, c’est l’homme (Bayard).
    La Russie a toujours émerveillée ses visiteurs par son caractère. C’est, là bas, toujours plus ou moins le m…ier, mais ça fonctionne tout le temps. Pendant l’immense temps des troubles du 16° et 17°siècles, le pays a doublé de superficie.
    La seconde guerre mondiale, "grande guerre patriotique", était tout simplement impossible, vu les théories occidentales.
    "L’économie-monde russe" fonctionne depuis 5 siècles, et cela fait 5 siècles que c’est impossible.
    Au moment de Tchernobyl, la bravoure n’a pas manqué. Il y a peut être plus de technologie chez les occidentaux, mais sur la panne qui la débordera, ce n’est pas sûr qu’il y ait plus de bravoure.

  • Sonatrach veut commercialiser son gaz…

    Sonatrach veut commercialiser son gaz…

    Sona_3DIRECTEMENT en France…
    sans intermédiaire, à partir de 2010. La vente aux particuliers étant la plus rentable, il était en effet, très peu vraisemblable que les grands producteurs étrangers (Gazprom et sonatrach) se contentent de queues de cerises.
    Un milliard de M3 dans un premier temps, pour commencer. Le président d’ Edf se félicite de "l’indépendance" que cela donnera en matière énergétique à la France.
    Car l’enjeu est "gazprom".

    Désormais, il sera impossible de refuser l’accès direct à gazprom. Ou, dans ce cas là, il faudrait rappeler aux naïfs dirigeants européens que des gazoducs sont en construction en Sibérie (direction Chine).
    Rappeler aussi que la seule indépendance énergétique, c’est ce qu’on produit chez soi, comme vient d le rappeler le Niger aux supernaïfs dirigeants d’Areva.
    Combien de temps croyaient ils avoir l’exclusivité du Niger ?
    Surtout à moitié prix.
    Il faudra bientôt acquérir aux prix mondiaux, dans un contexte de manque.
    Quand au naïf président de GDF, il faut lui rappeler que la Russie et satellites, c’est 40 % des réserves mondiales, et que si sonatrach diversifie ses clients, c’est pour mieux les faire chanter, mon enfant…

  • La foi du charbonnier

    La foi du charbonnier

    Charbonnier"La foi du charbonnier, heureux comme un pâtre et con comme un balai".
    Sauf que les charbonniers vivaient en marge, étaient au souvent, au contraire des esprits rebelles et libres.
    Les mineurs aussi ont fait preuve d’indépendance d’esprit.
    L’Opep dit qu’elle va augmenter sa production de 500 000 barils, au même moment où elle croit de moins en moins au dollar, et de moins en moins à la possibilité d’échapper à une récession mondiale. Maigre cadeau.
    Les "marchés", charbonniers modernes, en beaucoup plus bête, ont pourtant salué la nouvelle en propulsant le brut à plus de 80 $ le baril.

    En réalité, ni l’AIE, ni l’opep ne croient au maintien de la demande, ni de la production d’ailleurs. L’AIE parie sur une BAISSE de la demande de 300 000 barils jours, d’ici quelques mois. En réalité, on peut parier plutôt sur une crise de désolvabilisation de l’acquéreur au niveau mondial, comme en a vécu l’afrique.
    Les cours risquent, là aussi de retomber lourdement.
    Et ne pas oublier l’équation : le pétrole s’envole, le dollar plonge, la conséquence ? Flambée de l’or.
    Il n’y a rien d’éternel sous le soleil. Le pétrole s’épuise, les empires disparaissent et se dissipent aux vent.