Catégorie : énergie fossile

  • Total modernise sa raffinerie de Leuna

    Total modernise sa raffinerie de Leuna

    RaffinerieTotal modernise sa raffinerie de Leuna, en créant une unité de désulfuration d’une capacité de un million de tonne.
    Cet investissement de 120 millions d’euros, concerne une usine qui produisait déjà 11.4 millions de tonnes par an, et était spécialisée dans les bruts très lourds.
    Total a déjà notablement investi dans ses raffineries pour la fabrication de carburant avec des bruts de plus en plus lourds et souffrés, notamment dans ses raffineries de Feyzin, flandres et Provence.

    Ces investissements indiquent une dégradation rapide de la qualité des bruts, beaucoup plus visible encore que la dégradation des quantités.
    Il faut en tirer la conclusion suivante : avant de marcher à pied, nous roulerons tous en diesel…

    Photo : intérêt général.info

  • 170 millions de barils…

    170 millions de barils…

    Oil_plateformles réserves civiles des USA se situent aux alentours de 330 millions de barils. Là aussi, le chiffre exact est de plus en plus manipulé.
    120 millions pour les pétroles lourds.
    200 pour l’essence.
    ça, c’est la théorie, pour une raison simple. Il y a de "faux stocks", ce sont les encours de production. Le MOL, niveau opérationnel minimum qui se chiffre à environ 170 millions de baril. Ce niveau est incompressible.

    GtstusmD’autre part, le niveau des stocks en stations se situe à 185 millions de barils. Ces deux chiffres (170 + 185 = 355 millions de barils), montre qu’on est descendu au dessous du niveau minimal pour éviter les coupures d’approvisionnements.
    Les stocks civils, sont donc à l’agonie.
    Seuls la manipulation des stocks militaires (700 millions de barils) permettra dans un jour prochain, d’éviter les coupures d’approvisionnement.

  • Felice félix

    Felice félix

    CycloneLe cyclone Félix continue sa route après être passé en catégorie 5.
    Il a certes touché (un peu) la production vénézuelienne de pétrole mais sans dégâts notoires, et sans conséquences visible autre qu’un léger retard de production.
    Cantarell, protégé par la péninsule du Yucatan, ne devrait pas souffrir, mais sans doute être évacué, et sa production stoppée.
    Mais cette fois, par rapport à Dean, sa trajectoire apparait un peu différente. Il pourrait toucher le sud des USA, ses raffineries et ses installations pétrolières.

    La situation pétrolière, tendue, restera donc livrée aux appétits des ouragans.
    Désormais, le moindre impact, retard, ou incident aura des conséquences lourdes sur les cours du pétrole, et plus crument, sur l’approvisionnement.
    Le flux tendu désormais s’inscrit dans la grande malédiction. De mesure de gestion, il devient mesure de la pénurie.

  • Governement’s academy II

    Governement’s academy II

    Police_academy_2Suez et Gdf vont donc fusionner. C’est décidé, signé en haut lieu.
    Premier indicateur : la décomposition totale du pouvoir politique, on négocie à l’ Elysée. Point final. Pourtant, une privatisation nécessite une loi. Le président n’a pas le pouvoir législatif. Il y a donc 577 inutiles et 321 dormeurs. A quoi servent ils ? Mystère. C’est vrai que les vieux (la maison de retraite appelée sénat), doivent se reposer. Quand aux plus jeunes, ils cachent leur absence de cerveau en souriant. Plus le sourire est éclatant, plus la cervelle est vide.

    Intérêt profond ? Aucun. D’ailleurs, cette fois, ils n’ont même pas essayé de faire croire qu’il y en avait un.
    Nous sommes gouvernés par des oligarques, en fonction de leurs intérêts. Point à la ligne. Leur intérêt est le libéralisme et de ramasser le plus possible, le plus vite possible. Même le système n’est plus capitaliste.
    Poutine est donc LE mauvais exemple. Il a repris la donne, remettant les oligarques au pas.
    Mais cette nouvelle est d’une nullité affligeante. Les caïds, en la matière, ce sont les russes. Et par la faute des occidentaux. L’ Iran ne peut développer son gaz, pour cause de bisbilles avec Washington, faisant de Moscou l’interlocuteur unique. Moscou et Kiev. Car passé la couillonade  révolution orange. La "guerre du gaz" entre Kiev et Moscou dessoula les Ukrainiens qui comprirent vite, à l’occasion qu’ils avaient joué contre leurs intérêts (60 % du gaz russe passe par l’Ukraine).
    Face à un Moscou habile et tenace, qui gère au mieux une stratégie de long terme, nos dirigeants s’amusent au monopoly.
    Celui qui finira avec toutes les propriétés, c’est le Kremlin.

  • Government’s academy

    Government’s academy

    Police_academyEn France, après le police academy, devant lequel tout le monde s’est soit endormi, soit a arrêté la télé, voici la nouvelle série que vous allez vite détester (pas moyen de l’arrêter, elle), c’est la government’s academy.
    Règles de l’émission :
    – est banni, toute personne ayant une idée personnelle,
    – toute personne ne croyant pas à l’hyperpuissance américaine et à Saint GW Bush,
    – toute personne voyant en le Kremlin, autre chose qu’un gros vilain. (qui de plus a le tort, complètement inexcusable d’être bourré de pétrole, gaz, uranium, etc, et d’être structurellement excédentaire).
    Alors que tout le monde sait qu’une économie compétitiiiivvvve, est structurellement déficitaire, endettée et donneuse de leçon.

    Notre cher président, déjà catalogué "vilain-garnement-trop-bavard" par  Téhéran, se voit qualifier d’ hystérique et d’émotif par Moscou. Trop aligné sur les anglo-américains, il en oublie l’essentiel.
    Automatiquement, et quoiqu’il en dise "l’instrumentalisation brutale des ressources naturelles", est dans l’ordre des choses.
    Pour ne pas dépendre de Moscou, ni de qui que ce soit d’ailleurs, il faut être indépendant,
    (Le problème est le même, qu’il soit avec  le Kremlin, ou avec  le Niger)
    Ou dans le pire des cas, pas trop dépendant de Pierre, Paul ou Jacques.
    Le kremlin n’est pas coupable de la gabegie énergétique anglosaxonne, ni du retard de modernisation du continent européen.
    Nicolas sarkozy a peu réfléchi à un ensemble de choses :
    – les investissements de Total, qui peuvent être remis en question (quitte à être brutalement accusé d’instrumentalisation, autant que cela soit vrai),
    – certaines négociations, notamment pour Renault, pourraient être remis en cause.
    Mais, vu du Kremlin, le locataire de l’Elysée, est avant tout un capitaine Fracasse qui agite son sabre de bois. (Cf : l’épisode des Karcher).
    Il devrait se souvenir de ce qui est arrivé à TOUS les présidents français depuis Giscard :  léchés, puis lâchés, enfin lynchés.

    Plaisanterie sous la 4° république  :  " C’est qui ? Oh, rien, c’est le ministre."

  • Livre blanc britannique…

    Livre blanc britannique…

    BritainLe livre blanc britannique prévoit une réduction des gaz à effet de serre de 26 % d’ici 2020 et 60 % d’ici 2050.
    En même temps, il reconnait l’agonie des énergies fossiles (gaz et pétrole nordique) qui avait permis l’expérience Thatcherienne.
    Réduction des consommations, compteurs généralisés, renforcement des certificats d’économies d’énergies, suppression des ampoules à faible efficacité (admirez l’art de se tortiller), construction économe.

    Sera privilégié l’éolien, et dans les certificats de carbone, aussi, le charbon gardera un rôle important, mais on développera le piégeage de CO2, le nucléaire, quand à lui, ne voit pas son avenir clairement. Des 23 centrales existantes, une seule existera encore en 2023, certains espèrent réduire de 32 % les émissions de Ges au royaume-uni d’ici 2020. Soit plus que l’objectif.
    Pour certains encore, ce livre est une occasion ratée : celle de faire de la Grande-Bretagne un leader en la matière, le leader d’une nouvelle révolution industrielle…
    Et il faut bien voir les énergies renouvelables comme cela : la promesse d’une révolution industrielle.

  • Précision des anticipations…

    Précision des anticipations…

    NyseOn attendait les stocks US en repli. Ils le sont.
    Pour le pétrole on s’attendait à – 1.25 millions de barils, c’est – 3.5 millions, pour l’essence, on s’attendait à – 1.7 millions, c’est – 3.6 millions.
    Bravo pour les "analystes", qui "anticipent" les cours…
    Les stocks de fioul augmentent de 1 million. C’est normal, le chauffage n’a pas commencé. Mais c’est très peu.
    Cette floppée de mauvaise nouvelle a propulsé les valeurs énergétiques à la hausse. Mais pour elles, est ce que c’est vraiment de bonnes nouvelles ?
    La production des raffineries US, complètement usées, régresse de 1.3 % (Alors que les stocks fondent !)

    Et la saison des ouragans commence…
    Tous n’auront pas la même élégance que Dean. Et il faut s’attendre au chiffre de 4.
    Situation au Nigéria,
    Situation en Irak,
    Situation en Iran. Toutes les bonnes cartes pour une situation explosive.

  • Libéralisme économique ?

    Libéralisme économique ?

    SmithLibéralisme économique, libéralisme économique. Attendez, c’est ce machin auquel plus personne ne croit dans la quasi totalité des contrées, et c’est quelque chose, auquel plus personne ne croit aux USA (à part Washington et Wall Street), et auquel, en Europe même, on ne croit plus du tout non plus. A part pour saigner les salariés.
    La donne énergétique a en effet, changé les cartes.
    En effet, les pays tiers, Russie, Algérie, Arabie ou même Chine, ont tous les moyens financiers de ramasser la totalité des activités libéralisées par la commission européenne.
    Capitalisme oui, mais entre soi. En d’autres termes pas pour les autres, les pas civilisés, les pas démocrates, vous savez le genre qu’il faut éduquer à la manière Kouchner : à coup de canons.

    On atteint ici vraiment les limites de ce qui avait été entrepris, et on voit les vrais limites, des privatisations et libéralisations : Les cadeaux aux petits copains.
    Seront donc classés comme "stratégiques" certains secteurs énergétiques, on commence par là, puis de lieux en lieux, la classification comme "stratégique" va être appelé, au fil des ans, à beaucoup s’étendre.
    Finalement les 8 secteurs industriels de base sont stratégiques ?
    Finalement, l’industrie, c’est stratégique ?
    Finalement, un pays sous développé, c’est un pays libéral.
    Finalement, un pays développé, c’est un pays protectionniste.
    A Moscou, à Pékin, ou à Riad, on voit bien ce qu’il en est. Messieurs, vos billets sont jolis. Mais ils ne valent rien…

    source Ria novosti

  • Pénurie alimentaire en vue.

    Pénurie alimentaire en vue.

    MondeLa pénurie alimentaire, ou au moins la "chêreté" qui faisait trembler nos ancêtres va réapparaitre.
    Mais heureusement nous serons sauvé par la "vigilance" de C.Lagarde, (je me rappelle plus, elle joue dans "bambi", "ally mac beal" ou "j’ai épousé une extraterrestre"?) qui "veille" sur le prix du pain. Sans doute pour éviter qu’il ne baisse. C’est bien, mais comme soeur anne, elle ne voit rien venir. Forcément, quand on a abandonné tous les instruments de contrôle pour cause d’idéologie.

    Quelle est la cause ? Ou plutôt les causes.
    Une évidente, c’est le pic oil. Il produit là ses premiers effets. Denrées plus chêres, pour cause de plus grande chêreté du pétrole.
    Deuxième cause, l’absence d’investissements. La cause en est le système économique. Investir est coûteux.
    Le cas extrême est l’ Ukraine, ou le système d’irrigation remonte à Staline, et n’est plus entretenu depuis 20 ans.
    Troisième cause, les cultures inadaptées, notamment le maïs. Plante tropicale humide,il lui faut beaucoup d’eau,et l’on en a pas assez. Notamment dans le midwest.
    Quatrième cause, les autres utilisations : chauffage et biocarburants.
    Cinquième cause, l’urbanisation qui réduit les surfaces cultivées. Notamment en Chine et Inde.
    Sixième cause, la plus importante à l’heure actuelle. La spéculation.
    Le changement climatique ? un tout petit rôle, même pas encore perceptible. Le rôle humain est plus important encore : le gaspillage de l’eau comme en Australie, des plantations inadaptées aux sols, la surexploitation de nappes d’eaux fossiles jouent plus que le changement climatique.
    La Chine et l’Inde ? Oh, les vilains, non coupables. Cela joue, mais très à la marge seulement.

  • Prix du pétrole : ça va chauffer

    Prix du pétrole : ça va chauffer

    IncendieLe prix du baril est haut, on a oublié que d’habitude, cette période est une période de détente des prix. Si l’on conduit plus en été, on chauffe en hiver.
    Plus de 70 $ le baril, mais le pire reste à venir.
    Les financiers ont déjà vu le coup venir : des options ont été placées à 100 $ et on attend 200 $ pour 2008.
    Seul point de consolation, le $, que vaudra t’il ?

    En attendant, deux hypothèques majeures pour le marché du pétrole pour le Wall Street journal. Le Nigéria et l’Iran.
    Le président Sarkozy a visiblement rejoint le camp des traineurs de sabres, en voulant prendre des sanctions, hors ONU.
    Pourtant, un accord AIEA/ Iran avait été établi.
    Mais "un prétexte, n’étant qu’un prétexte, inutile de lui donner des faux airs de vérité".
    Et quand un journal annonce "Paris réfléchit à des sanctions hors Onu, contre l’Iran". Paris ne réfléchit guère, le président encore moins, on cherche à passer à l’acte.
    Pire encore, l’intelligence de notre président, s’aligne sur celle de GW Bush, inexistante en là matière. On fait une guerre, comme un joueur de poker "pour voir", sans stratégie, ni but.
    L’arrivée ? Une guerre où l’on sait quand on y rentre, mais dont on sortira quand on pourra (Machiavel), un prix de l’énergie appelé à flamber, et si les occidentaux, par le plus grand des hasards, gagnaient, une victoire à la Pyrrhus : les destructions en Iran, entrainerait un arrêt des exportations de ce pays…
    Le baril à 200 $ ? Ce n’est pas exclu…