Catégorie : énergie fossile

  • Le petit Journal 18 août 2007

    Le petit Journal 18 août 2007

    Port_harcourtL’ordre règne à Port Harcourt désormais. La capitale pétrolière du Nigéria voit l’ordre régner.
    En effet les bandes armées qui s’affrontaient à l’intérieur de la ville depuis six jours, faisant une quarantaine de morts, ont été débusqués par l’armée nigérianne à la mitrailleuse
    (de 20 millimètre, appelée par les puristes artillerie légère).
    et à une arme très prisée par les armées africaines ; le lance roquette.
    Nous pouvons donc être tout à fait rassuré sur les capacités des autorités nigériannes à rétablir l’ordre et le bon fonctionnement de l’état, pour permettre l’augmentation de la production. A tel point que les compagnies misent désormais uniquement sur l’offshore.

    La coopération technique en sécuritaire avec les compagnies pétrolières, leurs mercenaires, porte pleinement ses fruits comme on a pu le constater aussi en Irak.
    Le Nigéria s’attelle aussi à développer d’autres industries, prometteuses et pleines d’avenir qui s’appelle le rapt de l’expatrié en plein développement 200 l’an dernier.
    Ces activités touristiques détention en attente de rançon, fortement créatrices d’emplois, ont toujours donné entière satisfaction à ceux qui en ont bénéficié : aucun n’est revenu se plaindre.
    Seule activité qui ne s’est pas remis d’un krach au Nigéria : le cours de la machette, n’est toujours pas remonté depuis les dernières élections.
    Confiance, confiance donc dans les capacités du Nigéria à développer sa production pétrolière. D’ailleurs, même les ajustements démographiques se font vite là bas, le nombre d’armes dépasse désormais le nombre d’habitants.

  • Le petit journal 17 août 2007

    Le petit journal 17 août 2007

    Russie_2Il y a pas à dire, ça ferraille dur aux frontières de la Russie, toujours avec une même donne : la donne énergétique.
    Des experts ont affirmés que le missile tombés en Géorgie, avait bien été tiré de Russie. Comme on voulait qu’ils n’aient absolument aucune crédibilité, on les a pris baltes ( estoniens, lituaniens et suédois) dont on connait l’amour et les relations cordiales avec la Russie, flanqués d’experts tout aussi déconsidérés : américains.
    D’autres experts (tout aussi impartiaux) russes ont affirmés le contraire. Match nul donc.

    En ce qui concerne le pôle nord, on se dispute pour l’énergie, mais les experts russes sont formels : les pingouins les ont appelés Tovaritch.
    Quand aux experts américains, ils affirment quand à eux que les ours blancs font bien partis de la tribu Aleut, de nationalité américaine, conformément au traité de 1897. Bien sûr, rien à voir avec les 100 milliards de tonnes de pétrole espérées sous la mer.
    La population russe, nationaliste voit d’un mauvais oeil les USA. (Surtout les dollars, ils ne sont que 5 % à lui faire confiance contre 100 %, il y a 8 ans)
    De plus comment faire confiance à un homme comme Poutine qui a une côte de popularité de 81 %, il ne pourrait donc pas se contenter des 30 % comme tout le monde ?

  • Production Russe de pétrole : légère progression

    Production Russe de pétrole : légère progression

    RussieIl y a pas à dire, ils en ont de la Claaaasssssee les puits de pétrole russes.
    La production russe de pétrole a atteint 243 millions de tonnes au premier semestre, en légère progression de 3 %, par rapport à la même période de l’année dernière.
    111 sont destinés au marché intérieur, contre 129 pour l’export.
    Cela correspond à une production journalière, pour cette période de 9, 471 millions de barils jours.

    Pour comparaison, l’Arabie saoudite a produit 8. 543 millions en recul.
    On voit que la reprise en main de l’état russe a permis de redémarrer la production, tombé au pire de la période Elstinienne à 6 millions de barils jours.
    Sans ce redémarrage qui a restauré l’état russe et lui a rendu une bonne partie de son lustre et de sa puissance, la crise énergétique aurait touché de plein fouet le monde. Ce qui n’empêche pas les occidentaux de critiquer vertement les dirigeants russes, pour l’absence de liberté accordée aux copains pillards, rebaptisés investisseurs.
    Il est clair aussi que l’on a vu l’efficacité des occidentaux pour rétablir la production et l’ordre, en irak, mais aussi au Nigéria, et ce que fut la triste pantalonnade de la grêve de la compagnie vénézuelienne des pétroles, dont les effets les plus spectaculaires ont été chutes d’investissements et de production.
    Désormais, malédiction, il faut compter avec un état russe, désormais débarrassé et allégé de son empire, plein de pétrodollars, gavé d’or, reprenant les vols stratégiques, parlant fort bas, mais avec des mots très forts.

  • Germinal en Utah : 6 puis 3…

    Germinal en Utah : 6 puis 3…

    Mine6 disparus (certainement) morts dans une mine de charbon,  en Utah, puis les équipes de secours, elle même victime d’accidents. 3 morts de plus.
    La pression sur les prix de l’énergie amène la volonté de faire vite, et pour l’industrie tout court et l’industrie minière, faire vite, ce n’est pas faire bien.
    Et c’est là qu’arrivent les accidents.
    Certains peuvent être pittoresques, comme celui de la mine d’uranium de Cigar Lake, là, c’est simplement et humainement tragique. Comme dans les vieilles catastrophes, on retrouvera les corps, des mois ou des années plus tard, en creusant une autre galerie.

    Cigar Lake, elle n’avait douché que la stupidité, la rapacité de certains.
    Il faut dire qu’à l’égal de la crise des subprimes, les concepteurs avaient fait TRES fort : construire une mine SOUS un lac…
    Et dire que la mine de Cigar Lake contenait quasiment tous les espoirs d’augmenter la production d’uranium… C’est complètement risible.
    En attendant, notre civilisation vient de réinventer le Moloch. Faute de vouloir épargner l’énergie, on nourrit le moloch de chair humaine.

  • Plongeon du pétrole 16 août 2007

    Plongeon du pétrole 16 août 2007

    DeflationLes marchés financiers plongent,
    Les marchés de matières premières plongent,
    Le marché du pétrole a plongé aussi.
    Et pas qu’un peu.
    Le Brent perd deux dollars 40 cents à 69.56 $ le baril.
    Il n’y a pas que les gisements qui sont à sec.
    Les spéculateurs, pire que les gisements.

    Car, désormais, s’il y a un cours qui ne peut baisser, c’est bien celui du pétrole.
    De plus en plus rare, de plus en plus difficile à trouver et à exploiter, de plus en plus cher à exploiter.
    La dégringolade des prix du pétrole porte un nom, celui le plus hideux en économie, celui de déflation.
    La dernière déflation en France date de 1935.
    Elle porte le nom de "déflation Laval", du nom du président du conseil de l’époque.
    La déflation n’apporte rien de bon avec elle…

  • L’Occident va périr.

    L’Occident va périr.

    Monde_vu_durssL’Occident comme pôle économique va périr.
    La Russie est submergée de pétrodollars.
    Et ne sait qu’en faire.
    Les placements en occidents se restreignent, alors qu’à terme, et en raison de son potentiel énergétique, Gazprom va devenir la première entreprise mondiale.
    8 milliards de capitalisation boursière en 2000, 250 milliards aujourd’hui, assis sur les plus grosses réserves du monde.
    En réalité, pour Moscou, comme pour Pékin, le problème est que les occidentaux ne veulent pas parler d’égal à égal avec qui que ce soit.

    Hier, c’était visible dans la guerre froide, aujourd’hui dans le refus de laisser partir des entreprises stratégiques.
    Les pays et les économies émergentes ont les moyens financiers de leurs ambitions.
    Pour mettre à mal l’économie mondiale, il est clair que les réserves de devises chinoises (1200 Milliards de $) ou russes (plus réduites à 400 milliards), sont amplement suffisantes.
    Et ne nécessitent pas de leur part un effort démesuré.
    En effet, il est de notoriété que l’état russe entasse de l’or. Il lui suffirait d’accélérer un peu la cadence, comme il suffirait aux chinois, eux aussi, d’accélérer la cadence sur les matières premières, et le rachat des producteurs.
    Il ne faut pas mésestimer les mises en garde russes. Eux sont sortis de leur "temps des troubles", alors que d’autres, visiblement, y rentrent.

    Ria novosti.

  • Pétrole : la baisse à nouveau 15 août 2007

    Pétrole : la baisse à nouveau 15 août 2007

    OilLa "crise des subprimes" a fait un dégât collatéral : le marché pétrolier.
    Le light sweet crude perdait 10 cents à 71.52 et le Brent 8 à 70.15.
    Malgré des nouvelles peu réjouissante du côté production et du côté réserves.
    En effet, les réserves US, se contractent encore fortement de 5.5 millions de barils, et seul le début de récession en cours devrait sauver l’amérique de la panne sêche.

    Les actions de home depot et de Wall-mart, en effet se porte mal, et le déficit extérieur, n’est "que" de 58,1 milliards de $ (contre 61 attendus).
    La demande mondiale semble soutenue, seul, l’AIE (agence internationale de l’énergie) certainement atteint de troubles obsessionnels compulsifs prône une augmentation de la production.
    En effet, seuls des augmentations de production à doses homéopathiques peuvent avoir lieu, dans quelques pays, mais les plus gros producteurs semblent au maximum.
    La crise des subprimes aura au moins eu l’intérêt de débarrasser le marché des spéculateurs, avides surtout désormais de liquidités (mais plus de pétrole).

  • Mauvaises récoltes Ukrainiennes.

    Mauvaises récoltes Ukrainiennes.

    Ukraine_carteL’ Ukraine souffre de la sécheresse et a vu sa production de céréales, tomber à 27/28 millions de tonnes, contre 38 l’année dernière.
    Comme il est difficile d’incriminer le communisme plus de 15 ans après sa chute, on parle donc d’évènements climatiques.
    En réalité, le seul évènement climatique est l’absence d’investissements d’irrigation, depuis la fin du communisme.

    Car la riche terre (Tchernoziom) qui fait la richesse de l’ Ukraine est toujours là, humide à 15 cm sous la surface du sol, les retenues d’eau sur le Dniepr, considérables, et ne paraissant pas manquer d’eau.
    En un mot, comme sécheresse, on a déjà vu bien pire.
    Les exportations, fruits et légumes ont été réduites, et on envisage des mesures similaires pour les céréales. Mais les autorités n’ont aucune inquiétude.
    Là aussi, il faut incriminer le régime politique : spéculation et corruption, en plus de la volonté de se transformer en réservoir de biocarburants.
    Dans le cas Ukrainien, il faut bien incriminer le système de production, soit disant capitaliste (le capitalisme reposant sur l’investissement, il faut donc bien noter que ce dernier point est totalement absent en Ukraine depuis 1991 à tous les degrés de l’économie).
    En effet en Ukraine, comme dans la "crise des subprime", on a confondu capitalisme avec spéculation et monopoly. Dans les 2 cas le résultat est là : catastrophique.

  • USA : En récession ou en dépression ?

    USA : En récession ou en dépression ?

    UsaLa question peut être posée : les Usa sont ils au vu de leur balance commerciale, en récession, ou en dépression ?
    Le déficit commercial se réduit en juin, à 58.1 milliards de $,  et le cout du pétrole reste étale, malgré sa flambée du mois, avec des importations qui augmentent seulement de 0.5 % à 192.7 milliards de $.
    les exportations progressent de 1.5 % à 134.5 milliards de $.
    les trois composantes du déficit sont l’automobile, le pétrole et les produits chinois.

    Une contraction du déficit sans récession est impensable. Le secteur automobile est ravagé par la crise, le pétrole en hausse, et les produits chinois sans concurrents internes.
    La liquidation de pans entiers de l’industrie n’incite pas à penser à un redémarrage. Encore moins un redémarrage rapide.
    Un phénomène inédit de recessflation ? Où la récession serait cachée par une inflation mal camouflée en croissance ? Qui aurait entrainé une chute du cours du pétrole au début août ?
    En tout cas, au niveau actuel de consommation de pétrole US, une récession détendrait les marchés pétroliers, un temps, même si ce n’était qu’un temps assez court.

  • Kashagan : un peu plus cher que prévu.

    Kashagan : un peu plus cher que prévu.

    KazakLe cout prévisionnel du dernier grand gisement pétrolier découvert a légèrement dérapé : il est passé de 57 milliards d’ US $ à 136.
    Ceci pour 30 ans de vie. Prévu pour commencer sa production en 2005, il la commencera en 2008, non 2010, bon on verra.
    Situé dans une zone difficile (le bord de la Caspienne), pris 6 mois dans les glaces chaque année, le gisement merdeux selon les majors de kashagan présente certaines difficultés techniques.
    Son brut est très soufré, très corrosif surement un bolchévique.
    Il contient de plus du gaz à haute pression, qui peut endommager les équipements je vous le disais un bolchévique.

    D’une manière générale, le prix de la production… flambe encore un bolchévique?, passant de 3,7 $ le baril en 2000 à 14.6 $. A l’époque le cout de Kashagan avait été estimé à 29 milliards de $.
    En réalité, le cout de l’exploitation et de la prospection suit le cours du prix du pétrole.
    On le voit le pic oil, est aussi financier.
    Le gisement de kashagan est sans doute le gisement dont le report sonne le pic oil. Prévu pour une production de 1.5 millions de barils jours en 2006, sa présence aurait sans doute permis de reporter celui-ci à 2010.
    Sa défaillance, adoucira certainement la décroissance de la production après 2010, voir beaucoup plus tard.
    En plus les dirigeants kazakhs (de vrais bolchéviques ceux là) , ils font rien qu’embêter.