Catégorie : habitat

  • Le coût d’une régression organisée. IV

    Le coût d’une régression organisée. IV

    Dinar13 Réduire les consommations est une possibilité déjà ancienne, car les choses évoluent depuis plus de trente ans, mais non pas perçues comme une priorité.
    En effet, l’investissement est toujours plus lourd qu’une dépense mensuelle, et pas vue forcément d’un bon oeil.
    On n’est pas là dans le cadre d’une dépense plaisir, mais d’une dépense dont le bénéfice sera mangé au fur et à mesure, en disparaissant dans le budget quotidien.
    Si un ménages fait des économies, il ne les voit pas.
    C’est aussi simple que cela.
    Seul l’augmentation rapide du coût du poste chauffage change les mentalités, et mettant en relief, dans tous les milieux, un comportement énergétique souvent farfelu, dispendieux et aberrant.
    En clair, beaucoup de ménages font n’importe quoi.
    Cela n’avait aucune importance, l’énergie étant abondante et bon marché.

    La manière la plus efficace de gagner beaucoup d’argent est de temps est d’éduquer et de pousser à l’évolution technologique, d’une manière accélérée.
    Là aussi, on est dans une zone économique connue.
    Des nouveaux produits dispendieux se créent, le prix baisse, et le rendement (l’économie d’énergie), lui, ne fait qu’augmenter…
    Parlons prix ? Un puit canadien coûte environ 4 000 euros (plus VMC), et économise le 1/3 du chauffage le plus lourd économiquement parlant : les premiers degrés.
    Les dépenses d’isolations sont onéreuses, mais faites à très long terme.
    Quand à du solaire thermique, il économise aussi une bonne partie de la note chauffage/ECS (en gros 1/3 des deux réunis), pour environ 5 000 euros.
    Et cette technologie est basique (mais à mon goût, très cher pour ce que c’est).
    Mais, comme je le répète, il vaut mieux ne pas vouloir faire tout, tout de suite, faire le possible, par exemple changer un convecteur pour un radiateur électrique à accumulation, et ce à un coût beaucoup plus acceptable, et ensuite faire ses comptes trois ans plus tard.
    Les personnes sont souvent surprises de l’effet de levier, sans qu’elles l’aient véritablement perçue, car passé par les dépenses courantes…

  • Le coût d’une régression organisée. III

    Le coût d’une régression organisée. III

    Pesets L’évolution énergétique rend inéluctable une politique d’investissements.
    Reste à savoir quel montant pour cet investissement, l’intérêt, et le rapport.
    On peut chiffrer le poste chauffage d’un ménage, à l’heure actuel, variant dans une écart de 1 à 5, soit de 400 à 2000 euros à l’année.
    Le reste étant des cas aberrants, soit des personnes ne se chauffant pas, soit des personnes se chauffant gratuitement, soit des personnes pour lesquelles le coût importe peu.
    Et on peut partir du principe que ce coût va doubler d’ici 2020.
    Ce n’est pas, dans l’état actuel des choses une hypothèse aberrante. On peut prévoir un coût de ce poste dans ce futur proche de 800 à 4000 euros, en valeur actuelle, pour des unités d’habitation normales. 

    Pour les treize années prochaines, on voit donc poindre une fourchette cumulée de 7200 euros à 36 000 euros.
    A la vue de ces chiffres, tout le monde comprend l’intérêt économique et personnel de rester dans le bas de la fourchette.
    Dans le bas de la fourchette, je situerais la géothermie verticale, elle est chère, surtout en raison du forage. 25 000 à 40 000 euros.
    Nettement meilleur marché est la géothermie horizontale. 10 000 à 15 000 euros, elle souffre de plus de casse.
    L’aerothermie elle, est la solution la plus économique à l’heure actuelle. Cela commence à 4 500 euros. Bien sûr elle est moins efficace, demandera sans doute à évoluer, mais fait faire 75 % d’économie sur un chauffage électrique classique.
    Les crédits d’impôts ont ceci de pervers qu’ils viennent augmenter le prix des produits, mais il faut les déduire ici de ces coûts. Allié à une politique de prêts, on voit l’intérêt de remplacer une dépense indéfiniment renouvelable, et en augmentation, en une dépense (le remboursement d’emprunt), en partie amortissable  (énergie résiduelle dépensée +  remboursement emprunt).
    Et surtout, je le répète, un simple changement d’équipements dans les chauffages classiques peut faire drastiquement baisser la consommation, à un coût très acceptable.

  • Elles causent pas, elles fument pas…

    Elles causent pas, elles fument pas…

    Termites1 …elles draguent pas : elles boivent.
    Qui ça ?
    Les termites !
    On cherche à connaitre leur secret.
    Pour boire avec elles ?
    Non, pour produire du carburant.
    Les réactions des enzymes de leur estomac, qui leur permet de transformer le bois en substance fermentée est au coeur des études.

    D’autres insectes sont étudiés aussi.
    Il est clair que la transformation du bois en carburant est bien plus ardu que celle des céréales, dont le fameux maïs, ou la célèbre canne à sucre.
    Mais il est clair aussi qu’il n’est pas évident que la ressource soit, là aussi, suffisante pour la consommation, au moins, là aussi, au niveau actuel.
    L’avantage, par contre serait de pouvoir utiliser des déchets.

    Photo : interet-general.info

  • Réglementation themique 2005… II

    Réglementation themique 2005… II

    Images_3Une mesure risque de précipiter l’agonie du marché immobilier classique, c’est l’obligation de travaux.
    En cas de revente, le Grenelle de l’environnement a sérieusement envisagé cette obligation, et il n’est pas interdit d’envisager cette obligation, même sans revente.
    250 kwh de moyenne de consommation par M2 construit à l’heure actuel, c’est considérable, et en cas de pénurie, on imagine le problème des propriétaires des immeubles les plus gourmands (qui ne doivent pas être éloigné des 400 kwh/ m2), soit une consommation des années 1950, avec une technologie des années 1950.
    Ne vous étonnez pas, c’est beaucoup plus fréquent que l’on ne pense.

    Evidemment, c’est la vision des propriétaires qui a vieillie. Ils en sont bien souvent resté à leur vieille technologie, sans bien comprendre ce que cela leur coûte , la dépense est annuelle et progressive, au lieu d’une grosse dépense d’investissement.
    Et rien, dans l’organisation économique actuelle ne limite une "consommation" (qui comme l’on sait est le dynamisme de "l’oeconomie"). Ce qui est nouveau dans l’air du temps est la fin de la déréglementation.
    On assiste à un retour fracassant de l‘économie dirigée

  • Réglementation thermique 2005…

    Réglementation thermique 2005…

    Images_2 Je ne parlerais pas, proprement dit de la RT 2005, des sites le font mieux que moi, et certainement d’une manière plus poussée.
    Ce qui m’intéresse, c’est la fréquence des RT.
    Une toute les 5 ans.
    C’est considérable.
    Toujours en changement, et quel peut être son impact ?
    Tout d’abord sur les maisons récentes.
    Par rapport à 2000, une consommation diminuée de 40 % en 2020, c’est considérable.
    On voit l’ampleur de la dévaluation du bien qui est possible.

    Et je ne parle même pas d’une maison construite il y a 30 ans…
    Lourdes dépenses de rénovation en perspective, si elles sont possibles…
    Ce qui sera loin d’être le cas.
    Un métier d’avenir ? Démolisseur…
    D’où viennent donc ces bouchées doubles ? Du retard accumulé. On aurait pu, en effet évoluer progressivement, mais le contrechoc pétrolier de 1986, l’inertie, ou pire la complicité des hommes politiques vis-à-vis des lobbys énergétiques a été maximale.
    Il n’est pas indifférent que ce durcissement arrive au moment ou EDF prévoit un déclin de la production énergétique en France.
    L’amiante ne fut interdite dans notre pays, qu’après un long dégraissage du secteur, après l’autodissolution du CPA, organisme de lobby de l’amiante…

  • Gloires et fumées du Grenelle.

    Gloires et fumées du Grenelle.

    Images Résultats insignifiants pour les guerres d’ Italie "gloires fumées d’ Italie", voilà 50 ans après le jugement des contemporains.
    De grands déploiements, pour des résultats insignifiants.
    Et inattendus (Metz, Toul et Verdun).
    La mesure la plus emblématique, ramener la consommation par M2 de 240 kwh à 50 était acquise d’avance.
    En 2020 ce sera 15 ou la maison productive d’énergie.
    Rupture technologique pour l’habitat  =  numérotez vos abattis bien heureux propriétaires.
    En attendant le taxe sur les maisons polluantes.

    On voit donc l’ampleur de la mesure, la moitié de la consommation d’énergie peut ainsi disparaitre, celle qui tient au bâtiment.
    Après, les mesures elles aussi attendues :
    – disparition de la lampe à incandescence en 2010,
    – étiquette énergie généralisée,
    – développement des énergies renouvelables jusqu’en 2020 à hauteur de 20 millions de TEP,
    – le patronat, toujours aussi radin ne veut pas entendre parler de taxe carbone,
    – entretien des voies de chemin de fer, développement du tramway et des tgv,
    – taxation des véhicules trop polluant, détaxation des moins consommateurs…
    On voit tout de suite que la seule finalité de ce Grenelle, c’était l’apéro.

  • Les « asperges » vont surgir partout.

    Les « asperges » vont surgir partout.

    Images_2 Bientôt, dans les quartiers de lotissements, vous pourrez entendre les salutations comme suit :
    – "bonjour Edf",
    – "Bonjour, mon cher co-producteur",
    car vous pourrez, grâce à un simple mât ou sur votre toit, produire de l’électricité, bien au delà de votre consommation.
    Certains annoncent des productions de …1 à 22 500 W/m/s, pour un poids variant de 30 à 3500 kg, fonctionnant avec des vents de 2 m/s à 60 m/s, soit une belle amplitude de marche.

    Faible envergure, et faible emprise au sol, en font un outil idéal de généralisation de l’éolien à grande échelle.
    Quand à l’idée d’un "potentiel national" éolien, il parait farfelu.
    Le nombre de capteurs crée le potentiel.
    Il est sûr, qu’au niveau importance de la production, l’éolien est, pour le moment, bien meilleur que le photovoltaïque, en attendant  le solaire à concentration

  • Le petit journal des blogueurs II

    Le petit journal des blogueurs II

    Images_2Voici un avis que je ne partage pas, mais qui me semble intéressant :
    "non, parceque le puit provencal "ancestral" est de très forte section et ne marche que dans des conditions particulières et uniquement l’été, en rafraichissement. Un puit provençal est un tuyau incliné, avec une bouche donnant sur soit une cave ou un demi-niveau, soit directement dans la maison car celle-ci est contre une pente, un talus , ou autre L’air est admis par le haut, son refroidissement génère un courant de convection qui l’amène a litterallement "couler" vers le bas, donc dans la maison. Ceux qui ont abordé une cave à vin creusée dans une falaise, même à plus d’une dizaine de mètres se souviennent du courant d’air glacé dans les chevilles Dans une maison conventionnelle, l’air froid n’a aucune raison de remonter au dessus du vide sanitaire (sinon on aurait inventé le mouvement perpétuel 😉 ) donc il faut forcer le mouvement artificiellement, c’ets encore plus marqué en hiver (vous faites descendre de l’air froid dans la terre, milieu plus chaud, c’est contre nature)"

    Peut-être y a t’il eu des puits de forte section. Mais que connait on des techniques du moyen-âge ? Peu de choses. Sinon qu’elles pouvaient être fort élaborées. En ce qui concerne les sections, ils arrivaient aussi à faire, à l’époque de la pierre taillée, qui correspond au diamètre de certains matériaux de construction vendu à notre époque. Et vous pouvez consulter un tailleur de pierre, ils savent travailler rapidement aujourd’hui, et plus rapidement encore, il y a 8 siècles.
    Le plus grand problème de l’époque, c’était le transport
    L’ingénieur est le plus pur produit du moyen-âge, et certaines applications en bâtiment nous sont encore inconnues. Il faut donc être humble. L’histoire est remplie d’inventions oubliées et redécouvertes.
    Je n’en ai pas vu beaucoup de ce genre de maisons, mais celle que j’ai vu avait une inertie parfaite (sans chauffage) en cave : 18°, un petit peu moins dans la maison (hors chauffage), soit de 15 à 17°. Ce qui n’est déjà pas mal. Nos ancêtres avaient aussi dans la maison à colombage, une habitation en terre (donc très bien isolé) et en bois. Mais je ne doute pas qu’à cette époque aussi, il y avait des personnes qui baclaient le travail.
    Les minutes des procès en font foi.

  • Le petit journal des blogueurs

    Le petit journal des blogueurs

    ImagesPourquoi m’interdirais je de publier des interventions qui me semblent solides et charpentées, même si je n’en partage pas tous les avis ?
    Celui-ci me parait intéressant aussi :
    Merci de m’avoir si largement donné la parole. Vous me dites optimiste. Pas optimiste, pragmatique. Je ne suis pas rentré dans le détail de conception d’une maison à basse consommation d’énergie et d’une maison passive. Le puits canadien ne suffit pas bien sûr à apporter à lui seul les calories nécessaires pour compenser les déperditions énergétiques de la construction. C’est d’abord et avant tout un "régulateur" de température, puisqu’il permet de lisser la courbe de température de l’air de ventilation entrant en le réchauffant en hiver et en le rafraichissant en été. Dans une maison à basse consommation d’énergie (type Minergie), par définition équipée d’un système de ventilation double-flux à récupération de chaleur, il est recommandé, mais pas indispensable au bon fonctionnement général. Un simple poële à bois suffira à apporter les calories nécessaires, si tant est que l’effort ait été suffisamment porté sur la performance de l’isolation de l’enveloppe du bâtiment pour permettre d e faire l’économie d’un système de chauffage lourd (type chaudière à bois ou pompe à chaleur). Dans une maison dite passive, qui ne fait que pousser le concept un cran plus loin, un simple système de réchauffage (électrique ou à eau chaude) de l’air transitant par la VMC suffit à assurer l’appoint en calories tant les déperditions sont limitées par construction. Dans ce dernier cas effectivement, c’est la ventilation qui fait office de chauffage. Le poële n’est plus là que comme appoint ultime. Le principe fonctionne parfaitement dans des pays au climat plus rigoureux que le nôtre. Ne reste plus qu’à le mettre en application en France sans chercher, comme d’habitude, à réinventer la lune !"

    Je tiens à faire deux remarques à mon idée importante : on peut effectivement bâtir du passif. Ce n’est pas forcément plus compliqué (à condition de savoir le faire). La France est à situer dans son histoire : une construction totalement atone pendant l’entre deux guerre a conduit après 1945 à militariser et industrialiser la construction, en oubliant les savoir faire. L’avantage était évident, on formait une main d’oeuvre standard en peu de temps.
    Le problème français, n’est finalement qu’un problème de formation professionnelle, dans ce cas précis aussi.
    La deuxième remarque est aussi pour moi évidente. Même si l’intervention peut être considéré comme globalement juste, il faut bien faire avec des solutions imparfaites, pour améliorer les constructions existantes. Pas forcément d’un très bon cachet à l’origine, et là, il n’y a pas de miracles, on ne fait pas ce que l’on veut.

  • Je vote avec mes pieds : je reste…

    Je vote avec mes pieds : je reste…

    Images_5Le compte est fait, au premier octobre 4781 changements de fournisseurs contre 3518 au 1°septembre, le mouvement s’accélère, doucement, au profit de …GDF. Essentiellement.
    GDF revendique en effet 80 % des changements de contrats.
    On le voit, la libéralisation est largement fictive.
    On atteint donc presque au total 10 000 client qui ont quitté l’opérateur historique, pour 27 millions de clients;

    On voit que ce qui a compté est la structure commerciale. le plus grand succès, celui de GDF est celui d’un réseau bien implanté. Les autres font de la figuration et sont appelés très rapidement à disparaitre.
    Finalement la cohérence apparait ici au lecteur ébloui : edf vendra du gaz et gdf de l’électricité.
    Il suffisait d’y penser. Quand aux 10 autres fournisseurs, il faut leur dire que l’énergie, c’est pour les grands…