Catégorie : habitat

  • Et la lumière fut !

    Et la lumière fut !

    LumiereOn a l’air de considérer comme peu importante et vénielle, la consommation des ampoules électriques. Au contraire, c’est une utilisation importante, facilement réductible, et génératrice de beaucoup de pollution (1700 millions de tonnes de CO2)
    Au niveau mondial, c’est 2600 TWh utilisés, 53 TWh pour la France (donc quelques centrales nucléaires), se répartissant à 60 % pour les services, commerces et industries, 10 % pour l’éclairage public, 30 % pour l’éclairage domestique.
    On voit donc que la question de la moindre consommation des lampes fluocompactes, la percée des leds est loin d’être anodine. Cela représente la MOITIE de l’objectif Kyoto

    la production totale d’électricité en France est de 548 TWh /an, pour une consommation de 400 TWh. l’éclairage est donc responsable de 10 % de la consommation électrique et comme l’électricité représente 45 % de l’énergie consommée en France, pas loin de 5 %. C’est donc consommation considérable, d’autant plus qu’elle est/sera inutile au confort de vie.
    Mais chacun comprend aussi, que sans ces 10 % d’électricité, les actions des compagnies d’électricité s’apparentent des papiers jetables, à usage unique et malodorants
    Sans compter que le chiffre d’affaire, pour l’industrie, pour les distributeurs des lampes à incandescence est loin d’être négligeable.
    La survie de la lampe à incandescence, n’indique rien d’autre que le poids de certains lobbys…

  • Grande nouvelle : l’eau mouille

    Grande nouvelle : l’eau mouille

    EauOn disait de certains : "pauvre garçon, il n’a inventé l’eau chaude". Nos chercheurs et découvreurs n’en sont pas encore là. Mais, il y a de l’espoir, il viennent de découvrir … l’eau de pluie…
    UNE RESSOURCE qu’ils disent… à la conférence Novatech de Lyon du 25 au 27/6. C’est pour ça qu’ils ont tous fait tant d’études : paysagistes, architectes, urbanistes.
    "Il faut bâtir… sur un relief…" (bac + 25 pour trouver ça, sans doute…)
    Autre piste de réflexion, l’utilisation des marais et des roseaux pour assainir l’eau… là, on frise la fusion de neurones…

    Bouh, les vilains qui voulaient assainir, partout, partout, partout. Aprés avoir, au cours des siécles drainer 40 % du territoire national, on va donc faire le contraire.
    Question : aprés de telles platitudes, les "experts" sont ils contents d’eux ? Sans aucun doute, à mon avis… On se souvient des réactions des peuplades des marais en Irak, aprés le renversement de S. Hussein. Ils ont rompu les digues pour reconstituer les dits marais. C’est, là aussi, un domaine tout à fait exploitable, nécessaire, et même vitale. Pas seulement en Irak. Retour en arrière. Aprés avoir bâti des réseaux d’adductions d’eaux, d’évacuation des eaux usées, on s’aperçoit que c’est aussi de la ressource qu’est l’eau de pluie, et que les eaux usées sont une source de méthane…

  • Electricité : dans la M…

    Electricité : dans la M…

    FlammesUne nouvelle RE-VO-LU-TIO-NAI-RE en provenance de Los Angeles (Californie). les déchets humains vont fournir de l’électricité.
    "ce projet d’énergie renouvelable est pionnier dans l’usage de nouvelles technologies pour transformer des matiéres biologiques en énergie verte et renouvelable, nous donner un environnement plus propre et produire des bénéfices économiques par millions."
    Cette citation du maire de Los Angeles Antonio Villaraigosa pêche surtout par inculture.
    En effet, bien des civilisations humaines ont utilisées la merde comme source d’énergie, qu’elle soit d’origine animale ou humaine.

    Rien de bien nouveau sous le soleil, seul l’abondance pétrolière avait conduit à oublier ces vieilles sources. Avant le dernier conflit mondial, cette source était aussi utilisée dans notre pays. Elle est utilisée, en Inde, dans des projets pilotes au Mali, en chine, bref, un peu partout.
    Les USA la découvre, tant mieux.
    La centrale de Los Angeles pourra produire 3.5 MW d’électricité, de quoi alimenter 3000 foyers. 82000 tonnes de dioxyde de carbone seront stockés dans le sol.
    On peut utiliser les déchets humains et animaux soit pour produire du méthane, directement utilisé comme gaz de cuisson, soit dans ce cas là, pour produire de l’électricité.
    Ce genre d’installation existent aussi en France (et depuis longtemps). Des agriculteurs produisent leur gaz.

  • Gaz réfrigérants : le CO2 en pointe.

    Gaz réfrigérants : le CO2 en pointe.

    RefirgerateurBerlin, mai 2007, les installations réfrigérantes des supermarchés ont été au centre d’une conférence entre ministére et office fédéral de l’environnement.
    Les gaz à effet de serre fluorés classiques sont encore les plus utilisés dans les supremarchés, si ces gaz sont récupérés, il n’en subsiste pas moins des problèmes de fuite important : 3.3 millions de tonnes chaque année d’équivalents CO2. (Autant que pour leur consommation électrique).
    En outre, la fabrication de ces gaz est trés coûteuse et gourmande en énergie. Ce qui renchérit d’autant les prix.
    Les solutions existent : le remplacement des gaz à effet de serre par du CO2, utilisation encore balbutiante mais prometteuse. Les congélateurs sont compétitifs, les réfrigérateurs pas encore.

    Néanmoins, l’investissement supplémentaire est vite amorti, les coûts énergétiques, et le prix d’achat du réfrigérant est trés réduits.
    En outre ont été mis en relief des économies faciles à mettre en oeuvre, et immédiatement trés rentables : installation de vitre sur les appareils existants.
    De plus en plus, les économies d’énergies, apparaissent, non plus comme une difficulté technique, mais comme une politique finalement facile à mettre en oeuvre, dépendant plus de l’existence d’un lobby et d’une bureaucratie attaché à son essor.
    Le cas allemand est significatif. Tout n’est donc pas mauvais dans les bureaucraties.

  • Machine à laver : arrêtons de chinoiser …

    Machine à laver : arrêtons de chinoiser …

    Machine_laver_le_lingeLa WasH2O du chinois haier, lavera sans détergent. Lave linge à chargement frontal, il proposera un programme d’électrolyse sans détergent (il peut aussi fonctionner avec 11 autres programmes avec détergents).
    Une fois cette fonction sélectionnée, les salissures sont attirés et neutralisés par les ions OH -, et stérilisés par les ions OH+, c’est l’application à une machine à laver d’un procédé utilisé dans l’industrie et plus particulièrement la métallurgie… Et ce depuis fort longtemps…

    les lavages pourront s’effectuer à chaud (90 °) et les performances du lave linge sont équivalentes à celles d’un lave linge classique.
    Energie/lavage/essorage sont de classe A/A/B, seul le prix en fait un haut de gamme, pour l’instant à 699 euros, mais amorti par la suite par les économies de lessives. 1.14 Kwh pour 54 litres d’eau…
    En réalité, plus que l’originalité du produit, c’est la formation des élites qui est ici en cause dans les pays occidentaux. En effet, les pouvoirs sont largements passés des ingénieurs aux gestionnaires, ceux-ci n’ayant aucune compétences techniques. Le passage de la technique de l’electrolyse de l’industrie lourde, à un produit de grande consommation, n’était qu’une affaire d’intelligence et de concept, un changement de dimension, qui a l’air d’avoir réussi.

    Encore fallait il savoir de quoi l’on parle…Ce produit aura l’avantage de séduire 2 classes : une minoritaire, les écolos, une autre nettement plus répandue : les radins (quand aux écolos-radins, ils joindront l’utile à l’agréable). Pour les puristes adeptes de l’effort ; la machine ci dessus est disponible…

  • Clim oh ma clim !

    Clim oh ma clim !

    ClimRespecter le protocole de Kyoto dur ? La bonne blague. Le plus dur, c’est de changer les habitudes.
    Laisser l’uniforme au placard, vous savez celui de "Jeune-cadre-dynamique", avé la cravate.
    Au Japon, on vient de lancer la période "cool biz" (pour business cool), dans un archipel où l’on dépense plus d’énergie en climatisation qu’en chauffage, on prend des mesures que l’on peut qualifier de RE-VO-LU-TIO-NAIRE : jugez-en ;
    – venir travailler non plus en costume cravate, mais en chemisette légère,
    – d’aprés le Energy Conservation Center, passer la température de climatisation de 26 à 28°permet d’économiser 17 % de la consommation d’énergie, soit 1.14

    millions de tonnes de CO2 en moins chaque année.
    Il va s’en dire, bien sûr que l’écrasante majorité des japonais désapprouvent la mesure ( à peine plus de 90 % de personnes favorables).
    Finalement, notre mode de vie, n’est il pas que dans nos têtes. S’habiller suivant les saisons, construire de manière efficace, les solutions sont hideusement simple. Et demandent une impulsion politique. Tout le monde conviendra que cela n’a pas de sens d’être trés habillé l’été, et de pousser la climatisation à fond pour ne pas trop en souffrir… Et de regarder les modes de fonctionnement. Souvent, on rit quand on voit certaines civilisations, ils font la sieste l’aprés midi, et travaillent le soir. Simplement, pour ne pas souffrir trop du climat…
    De même, faut il rappeler la première mesure d’économie d’énergie décidée par le premier gouvernement Giscard : ne plus chauffer les immeubles collectifs qu’à 19°. Je me rappelle, qu’à cette période, était systématiquement pris en considération les plaintes de ceux qui avaient froid, et que ceux qui trouvaient les 24/25° excessifs s’entendaient dire, "qu’ils n’avaient qu’à ouvrir les fenêtres".

  • Elimination des ampoules…

    Elimination des ampoules…

    Ampoules…les plus gourmandes d’ici 2015. On voit là clairement une politique dite "d’enculage de mouches". En effet, rien de plus facile d’éliminer les ampoules les moins performantes. Il suffit de ne plus les vendre. Résultat : 7 milliards d’euros d’économies à l’année pour l’union européenne et 63 000 Gwh d’électricité. Mais, problème pour les fabricants : ils vendent 2 milliards d’ampoules par an.
    C’est une manne considérable à laquelle les fabricants ne veulent bien renoncer que progressivement.

    Selon greenpeace, il ne faudrait que 2 ans et 1/2, pour arriver aux mêmes résultats. Ce n’est qu’un problème industrielle trés classique. D’ici 2020, la commission européenne pense réduire la consommation d’électricité de 20 %. Allié à 20 % d’énergie éolienne prévisible, et sans tenir compte des autres énergies renouvelables, on voit que le problème énergétique est plus un problème politique que technique.
    D’ailleurs, la technologie des lampes basse consommation n’est pas nouvelle. Et quand on voit un marché se développer, comme l’ipod, le téléphone portable, on voit que produire n’est pas un problème. Les seuls goulots d’étranglements existant sont pour le solaire photovoltaïque (technique), l’éolien (manque de main d’oeuvre et contraintes réglementaires). Pour des biens aussi courant qu’une ampoule, les chaines de productions auraient à tourner simplement un peu plus vite, phénoméne compensé par la baisse de production des ampoules à incandescence.

  • Bon début !!!!!!

    Bon début !!!!!!

    Jupp_2"Alors que Nicolas Sarkozy, en campagne électorale, promettait une TVA réduite sur les énergies propres, le ministère des finances prenait une mesure, le 8 mai, visant à appliquer une TVA à 19,6% sur les grosses installations de panneaux solaires.
    Ainsi, et de manière rétroactive, si une installation privée de panneaux solaires s’inscrit dans la construction d’un logement neuf ou si sa production est revendue à EDF (même si l’on rachète l’électricité ensuite à EDF) ou si cette installation dépasse 3kWc (30m2), alors le taux de TVA n’est pas de 5,5% mais de 19,6%.
    Tous les détails du rescrit n°2007/12 du 8 mai 2007 " (source : El gringo)

    Les promesses sont faites pour être trahie, et elles n’engagent que ceux qui y croient. Mais là, le non respect s’allie à la stupidité.
    L’investissement initial en cause est modeste, mais de grande portée. L’état ne perd rien à modérer son appétit. En effet, le rendement fiscal se fait sur longue période aussi.

    L’investissement, le retour sur investissement, est toujours plus important que le gain initial. L’exemple du prêt à zéro % est significatif. En effet, réfléchissons au fait que sur une construction neuve, environ 120 000 euros, l’état paie des intérêts à taux trés réduits, mais empoche immédiatement environ 20 000 euros, au titre de la Tva… Donc le "cadeau" n’est pas si grand, il empoche deux fois plus tout de suite, qu’il ne paiera plus tard… Là, dans ce cas de figure, le "cadeau" n’est pas plus grand. Mais en généralisant le panneau solaire, le particulier, ou l’entreprise crée de l’investissement à long terme, de l’emploi, de la valeur ajoutée… En bref de l’activité. Certes, une partie peut être confisquée par le professionnel et l’augmentation des prix, mais quelques contraintes réglementaires suffisent à recadrer ceux qui dérapent.

  • L’état du parc de chaudières

    L’état du parc de chaudières

    SuperplombierJe vois que quand je parles du parc de chaudiéres, les idées reçus prédominent. Ceux qui visitent le particulier, les entreprises, n’ont pas la même appréciation. A savoir qu’on peut ranger celle-ci, tout type de chauffage, toutes catégories confondues, en  4X4. 
    – 25 % sont bons,
    – 25 % sont à changer,
    – 25 % sont à changer très vite,
    – 25 % sont à changer plus que très vite.
    Et encore, je dois surestimer la catégorie "bon".
    Des chaudières fioul, vieilles de 30 ans, sont légions. Il y en a encore de plus de 50 ans. Le point de vue des propriétaires, c’est "On changera quand ça claquera" et "Entretien ? Pourquoi, elle marche très bien !" Chaque plombier a vécu la mésaventure de changer une chaudière, puis de recevoir un coup de fil, lui demandant si c’était normal, le peu de consommation. Evidemment on peut répondre : "Appelez moi superman (plombier)." Mais c’est de l’humour facile.

    Les gens sont plutôt avares, en la matière. On voit ce que ça coûte de changer, pas l’économie ultérieure. Je me rappelle d’un couple qui se félicitait que sa chaudière (de 1971) ne consomme "que" 2500 litres par an, grâce à l’usage de la cheminée. Dans le même cas de figure, je leur dis que j’en étais à 600. Et avec un solaire thermique, je pourrais baisser encore.
    Il faut bien comprendre que ce cas de figure, n’est pas isolé, mais correspond à une mentalité, surtout féminine. Ce n’est pas ressenti, comme une priorité, l’ignorance de la technique ("on y gagnera que peu"). Dans ce cas de figure, hélas, on s’aperçoit que la durée de vie des chaudiéres est phénoménale…
    Seule exception : on accepte plus facilement un double chauffage ; cheminée ou poêle que le changement.
    Alors, on peut dire que oui, par rapport à l’état du parc, beaucoup de choses récentes sont (beaucoup) mieux, y compris une pompe à chaleur aérotherme. Il faut faire ce qu’il est possible d’abord, ce qui est souhaitable ensuite…

  • La paille et la poutre II

    La paille et la poutre II

    RichesheuresnovembreCertaines choses nous semblent si évidente, si "allant de soi". Se lever le matin, prendre une bonne douche chaude, trainer à moitié habillé. Toutes les gravures qu’on montre des siécles précédents, tous les témoignages indiquent des gens chaudement vêtus, même à l’intérieur. Les constructions, avec leur inertie, n’était pas trés froide, mais pas trés chaudes non plus. Certes, on pouvait y vivre, mais pas comme à l’époque actuelle. D’ailleurs, plus prés de nous, si le quotidien était atroce durant la seconde guerre mondiale

    peu d’électricité, pas de chauffage, souvent, les témoins de cette époque ne parlent que du manque de nourriture. Sauf dans la bourgeoisie… Ce qui est en cause, c’est un mode de vie assis sur une propreté supposée, et l’habitude d’être légérement vêtu chez soi, et de n’avoir pas trop chaud l’été…
    Il y a 60 ans, on avait pas tant le goût de la propreté, pas de salle de bains, souvent pas d’adduction d’eau, pas de wc chez soi, réduisait les tentations de gaspiller. On se lavait, certes, mais souvent dans une bassine d’eau froide, et le plus vite possible. D’ailleurs, on s’aperçoit vite, à l’heure actuelle qu’en cas de panne, l’habitude "indispensable" de se laver passe au "superflu" immédiatement, et l’on revient trés vite à l’usage ancien de faire l’indispensable, vite. Dans un autre registre aussi, mais énergétiquement coûteux, est la décohabitation des enfants. A l’heure actuelle, il est "normal" que chaque enfant ait sa chambre…Il faut rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, un 25 M2, c’était pour une famille : loi Loucheur de 1928… Puis vint une génération "du F3"…
    On a vu avec la fin de l’Urss, que la faillite économique pouvait faire beaucoup évoluer les conditions de vie quotidienne…