Nous voyons, dans le regard de l’autre, la paille qui obscurçit son regard. Sans voir dans notre propre regard, la poutre, qui nous empêche de rien vous… ou
Dieu nous a donné deux poches, une de devant pour les défauts des autres, et une de derrière, pour les nôtres. Regardons cette peinture du 16°siécle, à l’heure de la mort et du testament, on se géle,tout le monde est chaudement, bien que luxueusement habillé.
Alors, quand j’entends :
"Isolation très poussée, orientation du bâti, bois et solaire actif sans appoint intégré sont les vrais "ennemis" de votre facture de chauffage et de votre bilan Co2" , je dis que voila une parole vraie…
Et je suis encore d’accord sur la suite :
"pas la PAC, celle ci ne présente un gain qu’en remplacement de votre installation électrique"
Parce que effectivement dans le neuf, il serrait judicieux de faire une maison passive et de réduire le problème chauffage à zéro. Comme nous ne sommes pas dans un monde parfait, qu’il existe le bâti antérieur (et qu’il faut faire avec), oui la pac est bonne pour remplacer un chauffage électrique. Mais quiconque peut mettre un photovoltaïque solaire, fait le compte avec plusieurs devis, voit tout de suite la différence. Mais en même temps, il faut une chaudière classique et RECENTE. On ne peut pas non plus tout détruire et reprendre de A à Z, ce qui serait une solution, fort onéreuse et énergiquement parlant, le gouffre. La poutre. Pour le remplacement d’une gaz/fioul, il vaut mieux aussi une pac ACTUELLE, que laisser fonctionner une chaudière qui cube à plus de 3000 litres/an (ou plus)… L’avarice faisant, l’habitude, les 3/4 des chaudiéres fioul et gaz sont à changer… (Je dirais que chaque chauffagiste a l’histoire d’un client qui l’appelle parce que sa nouvelle chaudiére ne consomme pas assez, et cela provoque son étonnement).
Et, dans le monde imparfait qui est le notre, une pac n’est pas forcément la plus mauvaise solution. Le bon sens est une réduction des consommations, même si les situations intermédiaires, comme actuellement, appellent à des solutions provisoires et transitoires. La transition énergétique passe aussi par une modernisation, fût elle imparfaite.
Comme solution définitives, on peut aussi, à l’ancienne tripler l’épaisseur des murs… On arrive à une grande inertie thermique, et à quinze degrés l’hiver…(sans chauffage).


















