Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Le commerce mondial du charbon à 690 MT ne sera qu’en faible décroissance en 2009

    Le commerce mondial du charbon à 690 MT ne sera qu’en faible décroissance en 2009

    Alors que le Président Hu Jintao expliquait à l'ONU que les émissions de CO2 de la Chine sont le problème principal des pays qui peuvent l'aider, le puissant Zhang Guobao, patron de l'Administration Nationale de l'Energie, rappelait lors d'une conférence de presse que les besoins en charbon de la Chine allaient demeurer importants pendant longtemps encore (LIRE).

    D'après Reuters, pour ses dernières prévisions trimestrielles, l'Australian Bureau for Agriculture and Resource Economics vient de revoir à la hausse ses prévisions de commerce mondial du charbon. Il ne régresserait en 2009 que de 2% à 690 millions de tonnes grâce à une reprise des importations asiatiques qui devraient afficher une croissance de 3,5% à 402 MT, ce qui représente 52% des échanges. Le Japon premier importateur mondial de charbon devrait voir ses besoins décroître de 10% à 115 MT. Par contre la Corée du Sud devrait importer 81MT en croissance de 7%, la Chine 60MT (+70%) et l'Inde 42 MT (+24%). Les importations des autres régions du monde, hors Asie, devraient voir leurs importations baisser de 9%. Parmi celles-ci l'Europe afficherait une baisse de 8%.

    Du côté des exportations l'Indonésie premier exportateur mondial de charbon et son challenger l'Australie qui représentent à eux deux, 50% des exportations mondiales, verraient leurs volumes croître respectivement de 6% et 9%. Par contre les exportations de la Chine (-42%) et des Etats-Unis (-43%) devraient fortement se replier.

    Charbon-import-export-2009

     La Chine avec 9% des importations et 3% des exportations devrait être en 2009 importateur net de 35 MT de charbon.

    Rappelons que ces 690 millions de tonnes de charbon échangés dans le monde ne représentent que 10% environ des 6,5 milliards de tonnes de charbon et lignite produits mondialement. Le charbon n'est pas une ressource d'énergie primaire qui s'échange aisément. 

    LIRE la dépêche de Reuters.

    Le 26 Septembre 2009

  • Le changement climatique: mais où est l’instance internationale qui hiérarchise les causes et impose des actions correctrices?

    Le changement climatique: mais où est l’instance internationale qui hiérarchise les causes et impose des actions correctrices?

    UNEP-compendium-2009

    L’UNEP (United Nations For Environment Program) vient de publier un nouveau papier le « Climate Change Science Compendium 2009 » illustré de très belles photos et analysant les connaissances sur le sujet et les effets visibles du changement climatique en cours sur les terres, les glaces, les océans et les écosystèmes de notre planète. Tout cela est très bien fait pour déboucher sur la cinquième partie qui concerne le « Systems Management » qui serait censé préconiser un certain nombre d’actions curatives ou préventives pour essayer de réduire la vitesse de se chamboulement en cours, sinon de la stopper.

     Je dois vous avouer ma profonde déception devant cette partie, travail de Professeur Nimbus dans lequel ne figure aucune analyse hiérarchisée des causes, aucune liste d’actions ou de préconisations qui permettrait de réagir ou de s’adapter. C’est un grand mélange d’idées plus ou moins farfelues, sans aucun réel lien qui vont de la conservation des gènes à l’enfouissement du « biochar » qu’on obtiendrait par pyrolyse.

    Il me semble urgent de sortir de ces travaux d’amateurs, de ces plaquettes de prestige, pour enfin élaborer un véritable plan d’action. Si Copenhague ne dispose que de genre de travaux pour décider, alors croyez-moi les amis, on est mal barrés!

    LIRE ce travail de l’UNEP

    Le 25 Septembre 2009

  • L’aviation civile voudrait être évaluée mondialement et de façon indépendante pour ses rejets de CO2

    L’aviation civile voudrait être évaluée mondialement et de façon indépendante pour ses rejets de CO2

    Kyoto-protocol

      L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, dont l'IATA fait partie, vient d'élaborer un projet de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle internationale. Des membres de l'IATA ont présenté ce projet auprès des Nations Unies dans le cadre de l'organisation de la prochaine réunion de Copenhague. Les professionnels demandent à ce que l'aviation civile soit considérée comme un secteur distinct et non traitée Etat par Etat, que les émissions de GHG soient comptabilisées à l'échelle mondiale et que le paiement d'éventuelle pénalités soit réclamé une seule fois afin que toutes les Compagnies soient traitées sur un même pied d'égalité.

     En contrepartie la profession présente un plan d'amélioration et de stabilisation des émissions de CO2 à l'horizon 2020 grâce à des améliorations d'efficacité énergétique estimées à 1,5% par an. L'IATA revendique pour améliorer ses performances la mise en place d'un système de nouvelle génération de gestion du trafic aérien aux Etats-Unis et d'un ciel unique européen, qui par la simplification des procédures et la rationalisation des routes de transport permettrait d'économiser 41 millions de tonnes de CO2 d'après le patron de l'IATA. Elle demande également aux législations des Etats d'ouvrir la possibilité d'utilisation des biocarburants.

    On peut estimer que le seul transport aérien émet dans les 800 millions de tonnes de CO2 par an, ce qui est cohérent avec une consommation mondiale de kérosène (d=0.793) autour des 5,5 millions de barils/jour.

    LIRE le communiqué de l'IATA.

    LIRE le document de travail de l'ICAO

    Le 23 Septembre 2009

  • Les nouveaux modèles et les primes à la casse permettent d’accélérer la baisse des émissions moyennes de CO2 des voitures immatriculées en Europe

    Les nouveaux modèles et les primes à la casse permettent d’accélérer la baisse des émissions moyennes de CO2 des voitures immatriculées en Europe

     Les voitures neuves immatriculées au cours du premier semestre 2009, en Europe, ont vu, entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2009, leurs émissions moyennes de CO2 baisser de 7 g/km pour atteindre 147,5 g/km nous informe Jato.com. Cette accélération par rapport aux 5 g/km de baisse entre 2007 et 2008 est à créditer à la synergie entre les primes à la casse de divers pays et l'offre de nouveaux modèles plus sobres par les constructeurs européens et asiatiques. Ce sont les consommateurs allemands qui s'illustrent le plus nettement, avec une baisse moyenne des émissions de CO2 des voitures immatriculées de 11 g/km (FIG.), elles n'avaient baissé que de 4 g/km entre 2007 et 2008. Enfin il faut noter le remarquable civisme des consommateurs français qui, devançant enfin les portugais, portent la France au premier rang des nations européennes dans ce classement. Monsieur Borloo, nous sommes en avance!

    Voitures-europe-CO2-2009S1

     Un tel résultat montre que l'association d'une volonté politique d'incitation financière et de sensibilisation du consommateur, à une démarche marketing complètement refondée par les constructeurs d'automobiles sous les coups de la crise, peut radicalement faire baisser les consommations nominales en carburants des véhicules mis sur le marché.

    Voitures-europe-CO2-2006-2009S1

     Pour accélérer ce phénomène de baisse des consommations les Régions européennes, sur le modèle japonais, devraient se pencher sur la fluidité du trafic et donc sur la qualité de leurs infrastructures routières, causes de tant de pertes de temps et d'énergie.

     Il n'est pas utopique de penser, contrairement aux opinions de tous les organismes de prévisions, que les consommations en carburants et dont en pétrole dans le monde se stabiliseront, dans les années à venir, au niveau de celles de 2009, sous l'impact de ces nouvelles politiques volontaristes de limitation des émissions de CO2 (LIRE).

    LIRE le papier de Jato.com pour plus de précisions par constructeurs.

    Le 21 Septembre 2009

  • E-On et Siemens vont lancer leur pilote industriel d’extraction du CO2 des gaz d’une centrale au charbon

    E-On et Siemens vont lancer leur pilote industriel d’extraction du CO2 des gaz d’une centrale au charbon

     Le captage et la séquestration du CO2 des fumées de combustion d'une centrale au charbon ne doit pas être une mince affaire. L'opération commence par l'extraction du CO2 de ce gaz que l'on a préalablement refroidi, dépoussiéré, désulfuré et au moins partiellement déshydraté et neutralisé, à l'aide de solvants ad' hoc, peu volatils (ioniques) et inertes chimiquement. Par la suite il faut récupérer et comprimer le CO2 en utilisant le minimum d'énergie. Quand au solvant après un retraitement, il va être recyclé dans la boucle d'extraction. Les allemands E-On et Siemens ont décidé de s'associer pour mettre au point et valider un tel procédé qui serait mis à la sortie des effluents gazeux des centrales thermiques existantes.

     Parfait me direz-vous!  C'est exactement ce qu'il nous faut pour sauver la planète. Mais voila, il y a un hic: le procédé n'a été testé pour l'instant qu'en laboratoire. Alors E-On et Siemens annoncent qu'ils démarrent une unité pilote qui va tester le procédé sur une dérivation partielle des gaz d'une chaudière de la centrale au charbon de Staudinger. Le planning prévisionnel prévoit que les tests vont être réalisés jusqu'en fin 2010. Puis, si les résultats sont concluants, une première unité industrielle de validation pourrait être mise en place vers 2015, ce qui conduirait à un procédé industriel validé à partir de 2020.

    La conclusion de tout cela est que les centrales au charbon allemandes vont poursuivre gaillardement leurs émissions de gaz carbonique pendant une à deux bonnes dizaines d'années, en attendant un procédé de CCS industriel et à condition que l'on ait trouvé pour chacune d'entre elle un site sous-terrain où l'on saura stocker, en toute sécurité, le CO2 à l'aide d'un procédé de stockage validé entre temps.

    Je n'ai qu'une question simple: faut-il croire à toutes ces Fables destinées à endormir les enfants?

    CO2-1990-2008b

    LIRE le communiqué d'E-On.

    Le 18 Septembre 2009

  • Les émissions moyennes de CO2 des voitures vendues en Europe en 2008 ont baissé de 5g/km

    Les émissions moyennes de CO2 des voitures vendues en Europe en 2008 ont baissé de 5g/km

     Chaque année, T&E publie à partir des données de masses et de consommations des véhicules neufs vendus dans l'année, transmises par les constructeurs à la Commission Européenne, publie une synthèse des caractéristiques d'émissions de CO2 moyennes par pays et par constructeur. 2008 qui, avec des émissions moyennes de CO2 à 153,5 g/km en baisse de 5 g/km par rapport à 2007, aura été une année de transition entre l'avant et l'après crise, présente des résultats contrastés d'un pays à l'autre et d'un constructeur à l'autre.

    1) Les résultats de caractéristiques d'émissions de CO2 par pays (FIG.I):

     Parmi les trois pays dont les consommateurs achètent les voitures les moins polluantes (Portugal, France et Italie) c'est la France qui s'illustre avec une baisse des émissions de 9 g/km pour arriver à une moyenne de 140g/km. Ce résultat lui permet de passer devant l'Italie. On mesure ici l'impact de la politique gouvernementale intelligente de primes à la casse et autres Bonus-Malus.

     En Europe, seule la Finlande qui fait partie du trio des nations importantes les plus polluantes (Suède, Allemagne et Finlande), fait mieux que la France avec une diminution des émissions moyennes de CO2 de 14g/km. Elle laisse ainsi l'avant dernière place à l'Allemagne. La Suède progresse également avec une réduction moyenne de 7g/km. Quand à l'Allemagne, avec une réduction de 4g/km, elle montre qu'une fraction aisée de sa population qui roule dans de grosses berlines, n'a rien à cirer des émissions de CO2 des véhicules qu'elle utilise.

    T&E-cars-CO2-country-2008

    2) Les résultats de caractéristiques d'émissions par constructeur (FIG.II)

    Ce graphique très intéressant que publie T&E représente la caractéristique moyenne d'émissions de CO2 en fonction de la masse moyenne des véhicules vendus, par constructeur.

    T&E-cars-CO2-target-2008

    Il permet de positionner la performance de chacun d'entre eux par rapport à l'objectif 2015 européen (points verts sur le Graphe) qui varie en fonction des masses moyennes de véhicules. Les trois constructeurs allemands BMW, Daimler et VW sont ceux qui produisent en moyenne les voitures les plus lourdes en Europe. Mais parmi ces trois constructeurs les politiques d'émissions de CO2 sont très différentes. Alors que BMW pour la deuxième année consécutive est le constructeur qui réduit le plus ses émissions de CO2 moyennes en Europe, avec -14 g/km en 2007 et -18 g/km en 2008, les Daimler (-7g/km) et les VW (-6 g/km) gèrent ce problème avec beaucoup de flegme, malgré la grande distance qui les sépare de leur objectif 2015.

     A partir de ces résultats par constructeur il apparaît donc qu'en 2009 et au delà il va falloir que les professionnels mettent les bouchées doubles pour atteindre l'objectif. Nul doute que les progrès vont aller en s'accélérant, une demande plus responsable d'après crise des consommateurs est là pour les stimuler.

    LIRE cette étude.

    Le 18 Sept. 2009.

  • L’Agence Internationale de l’Energie se penche sur les émissions de CO2 liées à la génération d’électricité dans le monde

    L’Agence Internationale de l’Energie se penche sur les émissions de CO2 liées à la génération d’électricité dans le monde

     L'AIE publie une étude (payante bien sûr, comme si cette institution ne devait rien aux Nations et donc aux contribuables qui la subventionnent) qui se penche sur les émissions de CO2 liées à la génération d'électricité dans le monde. En 2008 cette activité a généré entre 13 et 14 milliards de tonnes de CO2, soit dans les 44% de la totalité du CO2 mondial largué dans l'azur (Voir cette photo ). Si rien ne change dit l'AIE ces émanations atteindront 18 milliards de tonnes en 2030 (FIG.). Un tiers seront produits par les pays membres de l'OCDE et les deux tiers par les pays NON OCDE.

    IEA-2009-power-plants 

     Heureusement, le scénario de référence de l'AIE est une sorte de chimère qui est destinée à effrayer tout le monde. Elle suppose qu'aucun infléchissement dans la politique énergétique mondiale ne sera apporté.

     Un tel graphique devrait cependant faire réfléchir bien des dirigeants dans le monde qui en l'absence de politique énergétique cohérente, font semblant de se mobiliser au travers de quelques pauvres éoliennes ou de projets exotiques d'implantation de générateurs solaires au milieu du Sahara et dont les autochtones ne voudront pas.

     La génération d'électricité est le sujet prioritaire dont devrait s'occuper le sommet de Copenhague si ses participants veulent avancer. Je dirais même que ce devrait être le seul sujet à l'ordre du jour. En effet c'est sur ce poste que l'enjeu est le plus important à court terme. C'est le thème sur lequel une coopération, avec transfert de technologies, entre pays riches (OCDE) et pays en développement (NON OCDE) doit être impérativement mise sur pied. Elle passe par le remplacement sur 20 ans dans l'OCDE et sur 40 ans dans les pays NON OCDE, de 90% des centrales à charbon ou à lignite par un mix nucléaire, gaz à cycle combiné, renouvelables. Les 10% restants ayant vocation à être équipées un jour de CCS.

     CO2-scénario-2010-2050 Un scénario réaliste (FIG.II) qui ne semble pas être formalisé de cette façon par l'AIE, doit impliquer en priorité la réduction des émissions des centrales des pays OCDE et une stabilisation de celles des pays NON OCDE, ce qui ne serait déjà pas mal. Puis à partir de 2020 avec la montée en puissance des économies des BRICs, entamer alors la décroissance des émissions des pays NON OCDE. C'est une simple question de bon sens. L'AIE curieusement semble préconiser l'inverse au nom d'un risque de "carbon lock-in" déjà bien avancé. Il m'étonnerait que la Chine adhère à un tel scénario semble-t-il assez incongru.

    Remarque: il existe un autre sujet lié à l'utilisation du charbon, c'est sa transformation en carburants par procédé Fischer Tropsch. Ce procédé sans CCS devrait être formellement interdit.

    Le 17 Septembre 2009.

  • Schwarzenegger veut 33% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique californien en 2020

    Schwarzenegger veut 33% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique californien en 2020

     Le célèbre Gouverneur de Californie vient de signer un Executive Order  pour demander au California Air Resource Board (CARB) d'élaborer un plan, pour une application au 31 Décembre 2010, qui permettra à la Californie d'atteindre 33% d'énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2020. Cette procédure par décret permet à Schwarzy de shunter son Parlement qui était en train d'élaborer, sous l'influence de lobbies locaux, un texte fumeux limitant les possibilités d'importations d'énergie verte en provenance des autres Etats américains. Ce décret confirme la volonté des autorités californiennes d'accélérer la montée en puissance des énergies vertes par rapport à l'objectif défini il y a trois ans et qui visait 25% d'énergies renouvelables en 2020.

     Le CARB qui est l'organisme de référence aux Etats-Unis et auquel notre ami Barroso devrait rendre visite pour jauger la profondeur de l'incompétence de la Commission Européenne dans le domaine, va devoir s'appuyer sur les formidables progrès programmés dans les transports individuels et la baisse des prix dans l'industrie photovoltaïque pour actualiser son plan d'émissions de CO2 et autres GHG à l'horizon 2020 qui avait été élaboré en 2008 (FIG.). Les postes véhicules à faibles émissions et énergies renouvelables devraient voir croître leur part pour trouver une réduction supplémentaire de 35 millions de tonnes de rejets de CO2.

    Californie-2020

    LIRE l'Executive Order.

    Le 17 Sept. 2009

  • Des milliers de moteurs à gaz naturel VW pour actionner des groupes électrogènes domestiques

    Des milliers de moteurs à gaz naturel VW pour actionner des groupes électrogènes domestiques

     Les professionnels de l'énergie comme l'Allemand LichtBlick anticipent une forte instabilité du réseau électrique allemand dans les années à venir. Cette prévision repose sur la montée en puissance de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de ce pays. Les énergies renouvelables, compte tenu des décisions actuelles, devraient atteindre 47% en moyenne de la puissance électrique appelée par le réseau en 2020. LitchBlick, vendeur d'énergie en Allemagne, a donc imaginé de pouvoir proposer, dès 2010, à chaque foyer allemand, une centrale domestique, électrique et thermique combinée, raccordée au réseau. Ce groupe électrogène élaboré, de 20 kW environ, baptisé EcoBlue CHP, sera produit par Volkswagen et reposera sur un moteur thermique alimenté au gaz naturel (FIG. en bas à gauche) alimentant un générateur électrique (en blanc). En communication directe avec le gestionnaire du réseau, ce sytème pourra fournir, en cas de défaillance totale ou partielle du réseau, l'énergie thermique et électrique au foyer. LichtBlick prévoit un marché accessible de 100 mille unités, ce qui équivaudrait à une puissance installée de 2000 MW.

    Lichtblick-VW

    Cette idée rejoint le concept de réseau électrique intelligent ("smart-grid") mais avec une vision toute germanique de l'écologie. Chaque foyer deviendra producteur d'énergie en brûlant du gaz. Mais après tout si ces unités permettaient de stopper quelques centrales au lignite ou au charbon allemandes, le monde ne s'en porterait pas plus mal.

    LIRE le communiqué de Volkswagen.

    VOIR une animation présentant le système par LichtBlick.

    Le 10 Septembre 2009

  • Le prochain gouvernement japonais serait prêt à réduire ses émissions de CO2 d’un tiers à l’horizon 2020

    Le prochain gouvernement japonais serait prêt à réduire ses émissions de CO2 d’un tiers à l’horizon 2020

    Hatoyama    Le futur Premier Ministre nippon, Yukio Hatoyama, qui prendra officiellement ses fonctions la semaine prochaine s'est déclaré, lors d'une présentation à Tokyo, prêt à fixer au Japon des objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de CO2 à l'horizon 2020, sous réserve que les grandes nations émettrices de GHG se mettent d'accord sur des objectifs tout aussi contraignants, lors de la réunion de Copenhague au mois de Décembre. Hatoyama se fixe comme objectif d'atteindre un niveau d'émissions en 2020 qui se situerait 25% en dessous de celui de 1990. Ceci correspond à 900 millions de tonnes de CO2, soit 33% de moins que les 1,28 milliards de tonnes de CO2 émis en 2008. 

    Dans le monde, le Japon était en 2007 le second importateur de pétrole derrière les Etats-Unis, le premier importateur de gaz naturel et le premier importateur de charbon. Il importait 85% de son énergie consommée. Ces données simples montrent que le Japon doit, quoi que fassent les autres dans le monde, réduire massivement ses consommations énergétiques. La maîtrise des technologies innovantes, le vieillissement et la baisse de sa population devraient l'aider à aller dans cette direction.

    LIRE un papier du correspondant à Tokyo du Guardian sur le sujet.

    Le 8 Septembre 2009