Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Pratt & Whitney prend de l’avance sur Snecma-GE avec son tout dernier  moteur PW1000G

    Pratt & Whitney prend de l’avance sur Snecma-GE avec son tout dernier moteur PW1000G

                           Pratt & Whitney vient de terminer ses essais sur banc de son dernier moteur, le PW1000G (Geared Turbofan) qui présente comme innovation fondamentale de posséder un réducteur de vitesse qui permet au fan de tourner moins vite que le compresseur ou la turbine basse pression (FIG.). Le fan tournant moins vite, le bruit est réduit de 10 dB et la consommation en kérosène de 10 à 12%. C’est donc une amélioration considérable que va apporter ce petit moteur aux Compagnies aériennes régionales, étranglées par les prix du kérosène. Le turbofan est maintenant parti pour Toulouse, chez Airbus, où il va faire l’objet de tests en vol intensifs durant le quatrième trimestre de cette année sur un A340. Airbus sera donc le premier constructeur à pouvoir utiliser ce nouveau moteur économique et peu bruyant.  Mais c’est ce turboréacteur qui a été choisi par Mitsubishi Heavy Industries pour son tout nouvel avion mono couloir le MRJ qui devrait démarrer ses vols commerciaux chez ANA en 2013 (LIRE). C’est le même modèle qui a été sélectionné par Bombardier pour sa future nouvelle gamme économique de la Série C. Nul doute que P & W, avec cette innovation,  prend une longueur d’avance sur son concurrent Snecma-GE (CFM) dans le domaine des petits moteurs.Prattgeared

    Le 24 Août 2008.

  • L’effet thermoélectrique: une ressource très limitée d’énergie électrique

    L’effet thermoélectrique: une ressource très limitée d’énergie électrique

    Furukawathermolectrics                       De nombreux laboratoires de R&D travaillent activement sur la recherche de nouveaux matériaux thermoélectriques à facteur de mérite ZT élevé, propriété qui caractérise le rendement thermoélectrique du composant. Furukawa vient de présenter un exemple d’une telle optimisation en utilisant des skutterudites (CoSb3) à basse conductivité thermique, à base de Fe, Co, Sb et de terres rares. Avec un alliage de type p présentant un ZT=1,1 et un matériau de type n présentant un ZT=1,3, les équipes de Furukawa ont assemblé en composant de 25 cm2 (FIG.) qui, placé sur une source chaude à 720°C et refroidi sur l’autre face à 50°C, a présenté un rendement de conversion de 7% en générant une puissance électrique de 33 Watts soit 132 W/dm2.

                                 Un tel dispositif placé judicieusement à l’échappement des gaz de combustion d’un poids lourd hybride permettrait de récupérer quelques centaines de Watt de puissance, quelques pourcents de la puissance totale dépensée.

    Le 22 Août 2008.

  • Le Japon consomme moins de carburants mais importe plus de pétrole, de gaz et de charbon.

    Le Japon consomme moins de carburants mais importe plus de pétrole, de gaz et de charbon.

    Harunobu1766                            La situation énergétique du Japon peut apparaître paradoxale au gré des communiqués, mais elle dépend en fait de divers mouvements de consommation qui s’opposent. Tout d’abord la consommation en carburants pour les transports routiers et aéronautiques est en retrait. Le patron d’Idemitsu, le second raffineur japonais, estime ce retrait de consommation en produits raffinés autour de 6% en un an. Idemitsu recherche donc à exporter plus de produits raffinés vers la Zone Asie. La taille du parc automobile japonais décroît, les ventes de véhicules hybrides augmentent, les compagnies aériennes japonaises suppriment de nombreux vols internes ou en partance d’aéroports régionaux. Mais en sens inverse, l’arrêt de la centrale nucléaire de Kashiwazaki depuis plus d’un an (Juillet 2007), à la suite d’un tremblement de terre, oblige les producteurs d’électricité japonais à pousser au maximum leurs centrales à flamme, dans un contexte de forte demande en électricité (LIRE). Il en résulte que les importations de pétrole brut  du mois de Juillet à 4,12 millions de barils/jour se sont accrues de 2,8% pour, en particulier, alimenter certaines centrales. De même les importations de gaz (+7.6%) et de charbon (+5,4%)  ont battu des records.

                                Globalement, malgré un retrait de la consommation des véhicules à moteur, les émissions de CO2 du Japon en 2008 ne seront pas bonnes. Ces résultats montrent par défaut, l’importance économique de l’énergie nucléaire japonaise.

    Le 21 Août 2008.

  • Un projet de capture de 3000 tonnes de CO2 par an en Norvège mis à l’étude.

    Un projet de capture de 3000 tonnes de CO2 par an en Norvège mis à l’étude.

    Plant_malaysia1                          Les projets de capture et de stockage du CO2 commencent timidement à voir le jour. La technologie de capture du CO2 la plus avancée aujourd’hui est mise en oeuvre dans les usines de production d’urée qui captent le CO2, lors de la production d’hydrogène, nécessaire à l’élaboration de l’ammoniac (NH3) qui réagit ensuite avec le CO2 pour former l’urée [O=C(NH2)2]. L’urée est largement utilisée dans le monde comme engrais azoté. Le Groupe norvégien Gassnova vient de confier à Mitsubishi Heavy Industries (MHI) une pré étude technique d’une unité de capture de CO2 pour sa centrale électrique à gaz naturel de 420 MW située à Karsto, sur la côte Sud Ouest de la Norvège. A la suite de cette étude un appel d’offre pour la réalisation d’une unité de capture du CO2 (3000 tonnes par an) sera réalisé. Ce projet est environ 10 fois supérieur par sa taille, à ce que MHI sait faire pour les usines de production d’urée. Le procédé MHI utilise un mélange de solvants (KS-1) breveté.

                 Le point clé de ces procédés est la consommation d’énergie associée qui va majorer la consommation de gaz par MWh produit par la centrale électrique.

    Le 21 Août 2008.

  • La Californie veut s’attaquer à l’étalement de son milieu urbain.

    La Californie veut s’attaquer à l’étalement de son milieu urbain.

    Golden                       Le mal est fait me direz-vous? Les immenses métropoles américaines zébrées d’autoroutes à 6 ou 8 voies permettent à chacun de rejoindre sa maison individuelle située au milieu des bois, à plusieurs dizaines de miles de son lieu de travail. Interminables trajets quotidiens, formidable gâchis de carburant. Mais le Gouverneur Schwarzenegger, vous le savez, comme dans ses films, ne baisse pas les bras. Il veut lutter contre l’étalement des villes californiennes (anti-sprawl law). Il vient donc de faire établir un projet de loi (le SB 375) qui doit être soumis à l’Assemblée et au Sénat de Californie avant d’obtenir sa signature. Ce projet établit 17 métropoles d’aménagement et de transport régional qui doivent permettre à chacun, grâce à une nouvelle organisation de la métropole, de réduire ses longueurs de trajets entre la maison et son travail ou ses lieux de shopping. Vaste et ambitieux programme dont la mise en oeuvre dans le temps sera intéressante à suivre.

    Le pojet de loi (LIRE)

    Le 20 Août 2008.

  • Volkswagen introduit deux véhicules à moteur diesel aux Etats-Unis

    Volkswagen introduit deux véhicules à moteur diesel aux Etats-Unis

    Oil                          La diésélisation des véhicules légers aux Etats-Unis est pour l’instant inexistante, bien que le consommateur américain soit au courant du succès de ce type de motorisation en Europe. Volkswagen va essayer de profiter de la vague d’économie de carburant américaine en lançant deux véhicules diesels: la Jetta TDI et le SportWagen. VW a même fait réaliser des essais par un organisme indépendant pour mesurer la consommation de carburant en vraie grandeur de la Jetta pour démontrer que sa consommation est encore plus faible que ce qui est annoncé par l’EPA (Agence de la Protection de l’Environnement). Le véhicule est annoncé en consommations ville/route à 8,1/5,9 litres/cent km et a été mesuré à 6,2/5,3 litres/cent km en vraie grandeur. Comme ces véhicules respectent les objectifs de consommation moyenne de 2020!! ils jouissent d’une subvention fédérale de 1300 dollars pour des prix de vente annoncés de 22000 et 23600 dollars.

                        Il va être intéressant de voir si le consommateur américain décide de changer de pompe à la station service, pour aller faire le plein à la grosse pompe très sale, réservée aux camionneurs.

    Le 19 Août 2008.

  • Etats-Unis: les tensions montent dans le solaire et l’éolien dans l’attente du vote des subventions 2009 par le Congrès

    Etats-Unis: les tensions montent dans le solaire et l’éolien dans l’attente du vote des subventions 2009 par le Congrès

    Ewea                         La génération d’électricité solaire ou éolienne ne peut pas trouver d’équilibre économique sans subventions ou sens tarifs adaptés. Ceci pour une raison simple: les capitaux employés par MWh annuels produits sont trop importants pour arriver à amortir, au prix de gros du Marché de l’électricité, les installations qui pourtant utilisent des ressources naturelles gratuites. Tel est le paradoxe du moment. Les subventions ou les aides tarifaires exacerbent la demande d’équipements, les équipementiers et leurs fournisseurs augmentent leurs prix et leurs délais. Les investissements deviennent plus nombreux et plus chers, il en résulte qu’il faut donc plus de subventions en volumes et en prix unitaires! La machine s’emballe. Alors les gouvernements réfléchissent, hésitent où arbitrent. On a vu l’Allemagne réduire les subventions à la filière photovoltaïque, au profit de l’éolien. Le Japon fait l’inverse, il privilégie le photovoltaïque pour lequel les marges de progrès techniques sont considérables, par rapport à une industrie éolienne plus simple, plus accessible, mais en bout de course technologique. Aux Etats-Unis les subventions sont acquises pour les réalisations courant jusqu’au 31 Décembre 2008, mais il est nécessaire d’obtenir un vote de reconduction, d’au moins un an des aides à la production, de la part du Congrès, pour poursuivre l’aventure. Mais le déficit budgétaire, alimenté par les conflits irakiens et afghans, doit être contenu.

                           Alors tout le monde se dépêche et veut terminer ses programmes d’ici à la fin de l’année, ce qui ajoute de la tension sur les fournisseurs et donc des majorations tarifaires.

                           Les nouveaux projets tels que l’installation de deux importantes usines photovoltaïques pour la Pacific Gas & Electric Co en Californie, l’une de 250 MW confiée à SunPower pour démarrage en 2010, l’autre de 550 MW confiée à OptiSolar pour démarrage en 2011 sont dépendants de l’extension par le Congrès du "Production tax credit" (PTC) fédérale pour les deux ou trois ans à venir.

                           Les Etats américains, comme le Wisconsin, la Caroline du Sud, ou l’Etat de New York, qui voudraient mener leur propre politique de sponsoring aux énergies renouvelables réfléchissent à instaurer soit des tarifs spéciaux selon le mode européen (Feed-in tariffs) soit de permettre aux installations solaires privées d’être connectées au réseau (Net Metering) afin d’offrir la possibilité aux particuliers d’investir dans des panneaux solaires et de réduire ainsi le montant de leur facture d’électricité, après signature d’un contrat avec leur fournisseur d’énergie électrique.

                           Faire payer le contribuable ou majorer la facture du consommateur sont les deux issues à la résolution du problème initial. L’un et l’autre risquent de se lasser un jour, surtout qu’ils ne font qu’un. Il serait préférable que ces industries d’énergie renouvelables soient payées des émissions de carbone qu’elles évitent, sous la forme d’attributions de droits d’émissions qu’elles pourraient revendre sur le Marché à leurs concurrents pollueurs. Une saine gestion de ces droits permettrait à la fois de pénaliser les productions polluantes et d’encourager les énergies renouvelables. Seule alors, resterait à résoudre la part de pollution induite par l’arrêt inopinée de la production d’électricité d’origine renouvelable.

    Le 17 Août 2008.

  • La réduction de masse des véhicules devrait accompagner la baisse des consommations

    La réduction de masse des véhicules devrait accompagner la baisse des consommations

                       Depuis des décennies, malgré l’optimisation des coûts et des matériaux utilisés, on assiste à une lente et inexorable montée en masse des véhicules (FIG.), plombés le plus souvent par des fonctions annexes de confort tels que l’air conditionné ou par des modes "tout terrain" faisant appel à de vastes habitacles décorés de chromes rutilants et juchés haut sur pattes. L’utilisation de l’Aluminium trois fois plus léger que l’acier permet sensiblement de réduire par deux la masse des pièces, plus volumineuses à propriétés mécaniques constantes. En moyenne il doit y avoir 140 kg d’aluminium dans les voitures récentes, soit 10% de leur masse environ. De techniquement prestigieuses voitures ont été construites, en utilisant largement l’aluminium de la Dyna Panhard de nos grands-pères (incroyable prouesse technique pour l’époque) à l’AUDI A2 qui était constituée à 34% de sa masse en Aluminium mais dont le flop commercial a entraîné l’arrêt de production en Juillet 2005. Les précurseurs ont toujours tort.Voituresmasse

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                         Dans les modèles d’entrée de gamme, censés être les plus sobres, des divers constructeurs il en est très peu dont la masse soit inférieure à une tonne (FIG.). La "short list" comprend la Smart, la C1 de Citroën, la 107 de Peugeot, l’Aygo de Toyota et la Fiat 500.Voituresmassesconstructeurs                                 

                           La masse d’une voiture est un des paramètres majeurs qui déterminent sa consommation en carburant. Pour acquérir une certaine vitesse le véhicule va devoir vaincre quatre forces  dont trois dépendent de sa masse : si la résistance à la pénétration dans l’air est indépendante de la masse du véhicule, la résistance à l’accélération, la résistance au roulement et le gain en énergie potentielle en côte dépendent de la masse (FIG.). Son énergie cinétique acquise est proportionnelle à la masse. Voituresmasse3

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    .                           On considère sur un véhicule de milieu de gamme équipé d’un moteur moderne qu’une réduction de masse de 300 kg fait économiser un litre d’essence aux cent kilomètres. C’est donc l’enjeu entre un véhicule actuel comportant 140 kg d’Aluminium et un véhicule futur qui serait constitué de 400 à 450 kg d’Aluminium. Cet enjeu pourrait être encore accru avec l’utilisation d’une centaine de kilogrammes d’autres matériaux encore plus légers comme la fibre de Carbone.

                              Les prix très élevés des feuillards d’acier de qualité automobile, de Nippon Steel ou de ses concurrents, pouvant dépasser les 1100$/tonne, l’impérieuse nécessité de présenter des modèles plus sobres en carburants, militent pour une utilisation plus large de l’Aluminium dans l’élaboration des véhicules. Cet impératif de gain de masse sera encore plus vif avec les véhicules électriques puisqu’il permettra d’accroître l’autonomie électrique, à énergie et masse de batterie embarquée constante. La voiture électrique I-Miev de Mitsubishi Motors présentera un châssis en Aluminium.

                              Au delà de l’Aluminium les fibres de Carbone qui pèsent le quart de l’acier mais qui, surtout, présentent des propriétés mécaniques incomparables devraient permettre de réduire les masses des véhicules d’environ 400kg en utilisant ce matériau pour le châssis, le capot et le toit. De nombreux constructeurs travaillent activement sur les deux problèmes majeurs posés par ces fibres: le prix (à près de 20$ par kg soit 18 fois celui de l’acier au kilogramme) et surtout la lenteur de mise en oeuvre, incompatible avec des productions de série. Toray, le grand producteur de fibres japonais, et Nissan qui travaillent ensemble sur ce sujet déclarent avoir réduit la durée d’élaboration d’un capot à 10 minutes alors qu’il en fallait 160 auparavant. Bien sûr c’est encore trop long, mais Toray va poursuivre ses développements dans un nouveau centre de recherches à Nagoya, spécifiquement dédié aux problèmes de l’industrie automobile. Son objectif est de proposer des solutions acceptables par cette industrie dès 2010. Par ailleurs, BMW travaille activement sur ces problèmes avec la Société américaine Zoltech Companies, basée à Saint Louis et qui aimerait voir le prix des fibres descendre vers les 11$ le kg.

                             Nul doute que de futurs véhicules haut de gamme équipés de batteries et à très longue autonomie électrique vont voir le jour. Ils utiliseront l’Aluminium et les fibres de Carbone, leur toit sera constitué d’un panneau solaire translucide à très haut rendement de conversion, ils disposeront de tous les moyens modernes de surveillance et de communication avec l’environnement. Les pauvres, ébahis dans leur 4X4 acheté au rabais, lors de la liquidation judiciaire de General Motors-Ford-Chrysler juste après la fusion des trois groupes, contempleront avec envie ces véhicules du XXIème siècle.

    Le 17 Août 2008.

  • La consommation des véhicules américains peut être notablement réduite

    La consommation des véhicules américains peut être notablement réduite

                                Chacun sait que les véhicules américains, trop lourds, équipés de moteurs surdimensionnés, utilisant de l’essence sont des gouffres de carburant qui transforment en CO2 plus de 9 millions de barils par jour de pétrole, soit près de 10% de la consommation mondiale. Consciente de cette gabegie, l’Administration américaine a fixé un objectif de consommation moyenne des gammes automobiles proposées par chaque constructeur. C’est le CAFE (corporate average fuel economy) qui doit être en 2020 de 6,7 litres/100 km (ou en unité US de 35 miles/gallon). Le site cars.com a calculé la consommation moyenne par constructeur sur la base des modèles proposés et pondérée des volumes de ventes. Ce classement en miles par gallon, converti en litres aux cent kilomètres pour une meilleure compréhension de lecteurs francophones, est des plus instructifs (FIG.).Usaconsovehicules

                      Il montre que parmi les gammes de produits les plus grosses consommatrices se trouvent les trois américains Chrysler à plus de 12 litres, General Motors et Ford, puis viennent les constructeurs allemands aux environs de 11 litres et enfin, les constructeurs japonais autour de 10 litres. La consommation moyenne est de 10,8 litres/100km. Parmi les rares bons élèves citons la Smart (6,5 l/100), déjà à l’objectif du CAFE, ou la Mini de BMW (8,3 l/100) qui rencontrent un large succès aux Etats-Unis.

                     Ces quelques chiffres permettent de comprendre pourquoi il est aisé de pronostiquer pour les années à venir une forte décroissance des consommations d’essence américaines. L’atteinte de l’objectif du CAFE en 12 ans correspond à nombre de véhicules constant à une réduction de consommation de 3,4 millions de barils/jour d’essence, soit de 4% par an. La croissance du parc automobile américain suivant la croissance de population a été de 1,7% par an. Il est donc possible de calculer une baisse de consommation d’essence moyenne de 2,3% par an. En sachant que la part de fuel éthanol dans le mélange carburant, va continuer à croître, l’ensemble de ces données permet de penser que la part de pétrole consommée par les véhicules américains (hors bus et poids lourds) va baisser annuellement d’environ 250 à 300 mille barils par jour.

                     Les marges de progrès pour les constructeurs américains sont considérables, la démarche de Ford d’introduire aux USA ses modèles européens par exemple, va lui permettre d’offrir rapidement une gamme de produits consommant 1/3 de moins de carburant que sa gamme actuelle.

    Le 16 Août 2008.

  • EDF va pouvoir accroître sa participation dans le capital de son partenaire américain Constellation

    EDF va pouvoir accroître sa participation dans le capital de son partenaire américain Constellation

    Calvertnuclearplant                      Constellation est un groupe américain impliqué dans l’énergie. Il possède, entre autre, une puissance de production d’électricité de 9 gigawatts répartie dans 83 centrales électriques et 60% de cette puissance installée est de nature électronucléaire, avec 5 réacteurs situés sur trois sites. EDF est associée à Constellation pour la définition, la construction et l’exploitation de futures centrales de type EPR aux Etats-Unis, par l’intermédiaire de leur filiale UniStar Nuclear Energy (LIRE). EDF qui possède 4,97% des actions de Constellations a décidé de porter progressivement sa participation à 9,9% par des achats d’actions en Bourse. Des discussions seraient en cours entre les deux Sociétés pour éventuellement renforcer plus encore leur rapprochement, dans le cadre des lois américaines.

                                Une alliance entre les deux Sociétés dans un grand pays qui va devoir développer ses ressources électronucléaires a du sens pour les deux Sociétés. Cependant, le caractère encore trop national d’EDF peut constituer de l’autre côté de l’Atlantique, un frein à un tel rapprochement.

    15 Août 2008.