Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Mitsubishi Motors revoit à la hausse ses futures productions de véhicules électriques.

    Mitsubishi Motors revoit à la hausse ses futures productions de véhicules électriques.

                           Les premières batteries pour la voiture électrique i-Miev de Mitsubishi Motors seront produites dans l’usine de GS Yuasa à Kyoto qui a une capacité de production de 2000 batteries par an. Mais devant des prévisions de volumes de commercialisation accrus, la décision a été prise de construire une nouvelle usine de production de batteries dédiée. Cette usine sera capable dès le mois d’Avril 2009 de produire un million d’éléments d’accumulateurs par an qui pourront équiper 10 mille véhicules. Il est prévu qu’en 2012 cette capacité de production pourra être doublée, si nécessaire. Rappelons également que c’est GS-Yuasa qui fournira les batteries pour les prochains véhicules électriques de Peugeot qui pourraient fortement s’inspirer de la technologie i-Miev. Mitsubishi Motors pourrait également décliner sa gamme de produits vers de petits véhicules utilitaires fortement demandés par les administrations au Japon et par la suite dans le monde.Mitsuimiev_2

    Le 6 Août 2008.

  • La politique énergétique prime sur la guerre en Irak pour l’opinion publique américaine

    La politique énergétique prime sur la guerre en Irak pour l’opinion publique américaine

                                  La politique énergétique des Etats membres les plus riches de l’OCDE (hors Mexique et Turquie) qui regroupent un milliard de personnes, va déterminer l’évolution des tensions sur l’énergie dans les dix ans à venir. Parmi ces Etats, le plus important, les Etats-Unis et ses 303 millions de citoyens joue un rôle central. Il est donc primordial de bien comprendre ce que cette population américaine va adopter comme comportement énergétique dans la décennie qui vient. Un sondage réalisé le mois dernier dans trois Etats charnières pour l’élection présidentielle américaine que sont la Floride, l’Ohio et la Pennsylvanie permet de mieux comprendre l’opinion publique américaine et donc d’anticiper les promesses électorales des deux candidats. Obama apparaît comme le favori dans les trois Etats (TAB.le premier chiffre indique les réponses favorables à Obama, le deuxième à Mc Cain) mais d’une très courte tête en Floride et dans l’Ohio. Les femmes, les jeunes de moins de 35 ans et les noirs préfèrent plutôt Obama. Les hommes, les personnes de plus de 35 ans et les blancs préfèrent plutôt Mac Cain.

    .Sondage200807

                            La deuxième question pose toute l’importance qu’accordent les citoyens américains à la politique énergétique du futur Président: dans deux Etats l’Ohio et la Pennsylvanie cette politique passe avant la résolution des problèmes du conflit irakien. On comprend ainsi l’importance du débat autour de l’énergie accordée par les deux candidats. L’opinion demande à 75% des véhicules plus économes en énergie, c’est le bon sens me direz-vous? Encore fallait-il que cette évidence soit clairement formulée. Nul doute qu’elle sera reprise par la loi et même anticipée par les constructeurs automobiles. C’est le point le plus important.

                           Les deux questions sur les forages offshores et sur le littoral des Etats-Unis donnent une large majorité favorable à l’abolition de l’interdiction, déjà levée par G. Bush, mais dépendant d’une décision du Congrès. De plus une majorité d’Américains de ces Etats est devenue favorable aux forages en Alaska dans la Réserve Nationale pour animaux sauvages (ANWR).

                           Enfin une très nette majorité des américains questionnés est favorable à la reprise des constructions de centrales électronucléaires, même en Pennsylvanie où, on s’en souvient, se situait la Centrale de Three Miles Island. Pour comprendre cette réponse il faut savoir qu’une partie des écologistes américains, ayant compris les ravages de l’extraction et de la combustion du charbon, ne sont plus radicalement hostiles à l’énergie nucléaire.

                           L’ensemble de ces réponses, très homogènes entre les trois Etats pourtant fort différents, montre que le futur président des Etats-Unis aura les coudées franches vis à vis de son opinion publique pour bâtir une vraie politique énergétique économe et diversifiée. C’est le paramètre principal qui devrait accompagner un retour des prix de l’énergie vers des niveaux plus acceptables par l’économie mondiale dans les mois à venir. Comme bien souvent, l’opinion publique précède les décisions politiques.

    Le 6 Août 2008.

  • Le Sénateur Obama veut encourager les voitures hybrides rechargeables

    Le Sénateur Obama veut encourager les voitures hybrides rechargeables

    Obamaxrect                              Dans un discours à Lansing, Michigan, le Sénateur Obama a présenté un plan Energie largement axé sur la politique des transports aux Etats-Unis. Parmi les nombreuses mesures qu’il propose il en est de très électoralement correctes comme la prime de 7000$ pour tout achat d’un véhicule hybride rechargeable, avec pour objectif d’avoir un million de véhicules hybrides rechargeables (Plug-in hybrid) aux Etats-unis en 2015 ou bien l’aide à la recherche sur les batteries de technologies avancées ou encore la taxe sur les compagnies pétrolières, pour la redistribuer au bon peuple.

                   Parmi les autres mesures citons:

    • accroître les standards d’économies de carburants des flottes de constructeurs de 4% par an,
    • reconvertir la réserve stratégique en pétrole lourd et libérer le pétrole léger pour produire de l’essence (c’est un peu tard)
    • prévoir une aide de reconversion des industries automobiles de 4 milliards de dollars,
    • tous les nouveaux véhicules devront être flex-fuel (Rem. ou électriques!),
    • atteindre 60 milliards de gallons de biocarburants en 2030 (contre 16 milliards en 2022 pour le plan Bush) et revoir les normes des carburants,
    • établir un marché "cap and trade" du CO2,
    • obliger les compagnies pétrolières à exploiter leurs concessions ("use it or lose it"),
    • aider à l’utilisation du CO2 pour accroître les taux d’extraction de pétrole et développer le "charbon propre",
    • 10% d’électricité d’origine renouvelable en 2012,
    • résoudre les "points clés" avant de se lancer dans un programme nucléaire,
    • investir dans un nouveau réseau électrique.

                    Vaste programme, présenté dans une région où l’industrie automobile américaine est en péril! Mais ce ne sont, pour l’instant, que des promesses de Sénateur.

                         Ce qu’il faut retenir de ce plan qui est approuvé bien sûr par une large majorité des électeurs potentiels, c’est la volonté de réduire les consommations des véhicules par l’adoption de technologies innovantes. L’industrie automobile américaine est très en retard, le futur gouvernement, quel qu’il soit, l’aidera à se reconvertir. On va sortir de la monomanie des biocarburants du président Bush. Etablir une politique de l’Energie américaine est une équation complexe qui met en oeuvre de nombreux paramètres. Le plus immédiat est la réduction des consommations, par la suite les problèmes seront ainsi plus simples à résoudre.

    Le 5 Août 2008.

  • Etats-Unis: le manque de disponibilités limite les ventes de voitures hybrides

    Etats-Unis: le manque de disponibilités limite les ventes de voitures hybrides

                              Le carnet de commande est plein, la liste d’attente comprend 300 clients, alors le vendeur de voiture hybride américain majore le prix catalogue de 3000 dollars. Ainsi va le commerce aux Etats-Unis: on brade les SUV’s mais on majore le prix des véhicules économiques, l’offre et la demande jouent dans les deux sens. Le manque de voitures économes en carburant limite les ventes à près de 27000 exemplaires au mois de Juillet, dont 20400 Toyota et 3400 Honda. En cumulé sur les sept premiers mois les ventes de 2008 sont stables par rapport à celles de 2007 à 210000 voitures hybrides vendues. Toyota n’avait pas anticipé l’engouement du début d’année et certains, jaloux, prétendent qu’il préfère les vendre au Japon, où elles sont, là aussi, très recherchées. Hybrides200807

    Le 4 Août 2008.

  • Les cours de la tonne de CO2 se sont repliés avec ceux de l’énergie au mois de Juillet

    Les cours de la tonne de CO2 se sont repliés avec ceux de l’énergie au mois de Juillet

                            Entre le 4 Juillet et le premier Août, soit en quatre semaines, les cours du baril de pétrole WTI ont perdu 19$ à New York (-13%), ceux du gaz naturel au Henry Hub ont perdu 24$ par baril équivalent pétrole (-17%), les cours du charbon au port de Newcastle en Australie ont perdu 34$ la tonne (-17%) et les cours du permis d’émission de la tonne de CO2 à l’European Climate Exchange (ECX) à Londres sont passés de 29 euros à 23 euros (-20%). Le sentiment d’être allé trop haut, d’avoir jeté le bouchon trop loin, d’avoir peut-être cassé tout élan économique a prévalu au mois de Juillet dans tous les marchés des énergies primaires. Assez paradoxalement, ce sont les cours du pétrole dont on parle tant, qui ont le moins varié et ceux du gaz naturel et du charbon qui se sont révélés être les plus spéculatifs. Les cours des droits d’émission du CO2 suivent la tendance. Tout est à vendre! (FIG.) Co2200807

                          Il est probable que ce mouvement de repli des cours ne soit pas terminé en raison de l’ampleur des révolutions des mentalités et des comportements du milliard d’hommes des pays les plus riches de l’OCDE, ceux qui consomment 49 millions de barils de pétrole par jour et en laissent 36 millions au reste du monde. Ce sont eux qui sont importants, ce sont eux qui vont décider de réduire leur gaspillage, qu’il sera "branché" de rouler en voiture électrique et non pas en 4X4 allemand, japonais ou américain. Les industriels devront s’adapter à cette nouvelle donne. La plus exemplaire des adaptations nous est donnée aujourd’hui par l’industrie automobile américaine qui est FORCEE de fermer ses usines de 4X4 et qui accélère la sortie de ses modèles économiques en carburants. Elle n’avait rien vu venir, le marché s’est complètement renversé au cours du premier semestre 2008, formidable "choc des mentalités". Ford au mois de Juillet n’a vendu que 10200 SUV en chute de 54% par rapport à l’an dernier, le trafic routier au mois de Mai aux Etats-Unis a baissé de 3,7% par rapport à celui du mois de Mai 2007, les consommations en produits pétroliers américaines ont baissé de 4,2% sur les cinq premiers mois de l’année. Tous les indicateurs confirment ce changement profond de comportement, traumatisme d’un gallon d’essence au dessus de 4$.

                        Dans les autres grands pays de l’OCDE la situation est plus complexe. Le Japon définitivement a choisi le chemin des économies, la parc automobile décroît, les ventes de véhicules hybrides sont florissantes, les voitures électriques sont annoncées pour 2009. L’Allemagne est en retard, elle parle beaucoup, mais émet toujours des centaines de millions de tonnes de CO2. Ses consommations en produits pétroliers étaient en hausse de 4% au premier trimestre par rapport à il y a un an. La Grande-Bretagne apparaît comme le bon élève de l’Europe avec une baisse de consommation en produits pétroliers de 4,5% au premier trimestre.

    Le 3 Août 2008.

  • Réaction d’internaute.

    Réaction d’internaute.

    Images_6 Comme je l’ai déjà fait, je publie ici in-extenso la réaction d’un internaute :
    "EFFET DE SERRE – GAZ CARBONIQUE et OXYDE D’AZOTE. Du mouvement perpétuel, au"bogue" de l’année, 2000, en passant par la pompe à chaleur, on est arrivé à l’effet de serre. « Des Scientifiques ont dit » c’est la locution préférée de nos informateurs pour propager les pires bêtises. Les lois de la physique sont souvent difficiles à comprendre. L’équation caractéristique des gaz les imagine parfaits. Les lois de Dalton sont souvent mal assimilées. Quand à la thermodynamique, elle est si mal perçue qu’au 21éme siècle on peut construire une merveilleuse chaudière atomique, mais ce n’est que pour faire marcher les machines de Denis Papin(1690) ou, mieux, de FULTON. Nos automobiles continueront encore longtemps à utiliser les inventions du 19éme siècle sous le nom de cycle de Beau de Rochas (1862), popularisé par le moteur à quatre temps. L’électronique, en l’améliorant, ne sera jamais qu’un cautère sur une jambe de bois. Les Scientifiques de bureau ont encore beaucoup d’avenir dans leurs prévisions qui ne sont étayées ni par des mesures, ni par des statistiques, ni par des expérimentations sérieuses. Leur invention d’effet de serre, provoqué par l’accumulation du DIOXYDE de carbone (avouez que cela a plus d’allure que le gaz carbonique) dans l’atmosphère, les ferait recaler au Certificat d’Etudes Primaires s’il existait encore. Sans aller jusqu’à un tel niveau de culture scientifique, limitons au cours moyen des années 1957 et suivantes, notre bibliographie. Qu’ils essaient d’extraire le gaz carbonique accumulé au fond d’une cave de fermentation. Ils constateront que pour le soulever il faut complètement le pomper. Qu’ils essaient, en soufflant dessus, de le maintenir en suspension dans l’air. Ils verront qu’il est si lourd qu’il retombe en se dissolvant dans la moindre goutte de pluie et dans bien d’autres choses encore. A la pression atmosphérique un litre d’eau dissout un litre de gaz carbonique. A « n » fois cette pression un litre d’eau va dissoudre « n » litres de gaz carbonique. Imaginez ce que peut en absorber l’océan dans ses profondeurs. Ce qu’en produisent les industries humaines est ridicule devant les volumes émis par les respirations, les fermentations, les éruptions volcaniques, les calcinations des carbonates de toutes sortes qui constituent une bonne partie de notre planète. Enfin, la consommation du gaz carbonique par les végétaux n’a jamais été mesurée, ni même estimée. Pourtant, c’est la seule source de carbone dont disposent les végétaux pour fabriquer de la cellulose. Vous imaginez tout ce qu’il en faut pour construire un tronc d’arbre. Avant d’en faire le « vitrage » de notre atmosphère, il serait bon d’en mesurer sérieusement la réelle concentration en fonction de l’altitude. Il en va de même pour ces fameux oxydes d’azote, du « trou » dans la couche d’ozone et de toutes ces billevesées qui ne reposent sur rien. En effet, nos statistiques sur ces questions manquent manifestement d’ancienneté. Que dire de cette histoire de niveau des océans qui serait en augmentation ? Est-ce l’eau qui monte ou la terre qui descend ? Nos misérables existences ont été, de tout temps, victimes de ces conformismes majoritaires, contre lesquels il faut lutter mieux que des moutons de Panurge. Pour ceux qui doutent encore. L’azote et l’oxygène sont intimement mélangés pour former l’atmosphère que nous respirons. Leurs densités différentes devraient les dissocier ? Pourquoi n’en serait-il pas de même entre le gaz carbonique et l’air ? Constats qui ne sont pas des explications. L’eau et l’huile ne se mélangent pas, l’huile moins dense surnage. L’eau et l’alcool se mélangent en toutes proportions, malgré des densités différentes. Pourquoi ? Si l’on ne veut pas être noyés dans un cours de physique, il faudra nous contenter d’une réponse d’adjudant : « C’est comme cela parce que ce n’est pas autrement.» Le gaz carbonique n’a aucune affinité avec l’air qui nous entoure. Au maximum, l’air peut en dissoudre trois volumes pour dix milles (3/10000). Au delà de cette concentration, il s’en sépare et « tombe » au fond où tout concourt pour qu’il soit absorbé par l’eau, mais aussi par d’autres minéraux et végétaux. Il en va de même du fameux oxyde d’azote que nos automobiles sont accusées de produire à l’excès. Or, le véritable producteur d’oxyde nitreux, c’est l’électricité sous tension élevée. Bien sûr, on en trouve un peu aux électrodes des bougies d’allumage des moteurs à explosion. Les aigrettes bleues qui s’échappent des isolateurs des lignes à haute tension en produisent un peu plus. Par temps humide, on en sent l’odeur, qui accompagne le grésillement sonore caractéristique. Il s’y mélange un peu d’ozone qui accentue l’odeur. Tout cela ne produit pas grand-chose si on le compare à la puissance énorme de l’éclair en temps d’orage, capable d’en synthétiser des milliers de tonnes. Ce gaz nitreux est une bénédiction pour la nature et pour l’homme. Sans lui, il n’y aurait pas de végétation. On peut faire, les mêmes constatations avec le gaz sulfureux. Gaz carbonique, gaz nitreux et gaz sulfureux, solubles dans l’eau, ne restent pas dans l’atmosphère. Heureusement, s’il n’en était pas ainsi la vie, ne serait pas possible sur terre : nous serions tout asphyxiés. Depuis le temps que l’on consomme l’oxygène de l’air pour faire des oxydations, sa teneur devrait diminuer si l’on poursuit le raisonnement de nos fameux « Scientifiques médiatiques ». On ne l’a jamais constaté et on respire encore. Ces trois dioxydes se combinent à l’eau pour donner les acides, carboniques, nitreux et sulfureux qu’on ne peut pas isoler. Ce sont leurs solutions qui ont des caractéristiques acides. Contrairement aux autres solutions, ces dioxydes voient leur concentration dans l’eau diminuer quand la température s’élève. Finalement, ils ont tous tendance à être absorbés par le sol. Comment pourraient-ils provoquer un effet de serre ? Qui provoque réellement l’effet de serre ? comment le constate-t-on ? C’est l’eau dans l’atmosphère qui est à l’origine des nuages. Les propriétés de diffusion des rayonnements par les nuages sont connues du bon sens populaire. Un ciel clair provoque le refroidissement nocturne de la terre. Un ciel nuageux, au contraire, protège des excès du soleil et de la déperdition des calories accumulées par la terre et les eaux. Si l’on compare les masses d’eau nuageuse, avec les quelques gaz transparents, qui se diluent en quantités ridiculement petites dans l’atmosphère, on voit bien que tous ces gaz, soi-disant à « effet de serre », ne peuvent avoir aucune influence sur le climat de la planète. Les gaz à effet de serre : canular ? Ou imbécillité ? Il serait tellement plus satisfaisant que ce soit un canular. Comment analyser les causes réelles de l’imbécillité ? Un essai de réponse est apporté par un chiffre. Lorsque nous avons demandé à ces fameux « Scientifiques », correspondants attitrés de nos « Reporters », à combien ils chiffraient le réchauffement de la planète, depuis les années 1900, ils ont répondu : « La planète a connu, au vingtième siècle, un réchauffement d’un demi degré centigrade » Mépriser le calcul d’erreur à un tel niveau, est franchement scandaleux. Comment mesurer des températures avec une telle précision ? Les conditions de prise de température et les performances des matériels, tant au début du vingtième siècle que maintenant, permettent-elles d’être aussi affirmatif, pour prétendre que le chiffre donné est significatif. Aucune élucubration statistique ne peut étayer une telle sottise. Même le suffrage universel ne nous permet pas de nous protéger des « maries Chantal» scientifiques, qui ne sont pas moins dangereuses que leurs soeurs en Politique et en Littérature. KYOTO ou la mondialisation de la bêtise. Les activités industrielles humaines, en y ajoutant les autres occupations des sols, couvrent moins de dix pour cent de la surface terrestre. L’exploitation n’en perce l’écorce que sur une moyenne de quelques centaines de mètres. Les fourmis humaines sont bien prétentieuses quand elles prétendent modifier les climats, par leurs activités minuscules. Accuser les Etats-Unis d’Amérique de tous les maux, c’est oublier leur territoire gigantesque. Ramenée au kilomètre carré, leur activité industrielle et humaine est bien inférieure à celle de l’Europe. On envisage pourtant, sans inquiétude, que la population du globe atteindra rapidement les dix milliards d’individus. Comme toutes les formes de vie, celle de l’homme disparaîtra noyée dans son caca. Dans la fosse morte universelle, quand les hommes verront le niveau des sanies atteindre leur lèvre inférieure, chaque nouvel arrivant provoquera la supplication unanime : « Surtout, pas de vagues ». Les plus grands seraient donc les derniers à disparaître ? Cela ne sera pas la conséquence des émissions de gaz carbonique qui s’élimine automatiquement. La vraie source de nuisance et d’autodestruction tient dans une seule phrase de la genèse : Croissez et multipliez Il faut bien que les choses s’arrêtent un jour. Le réchauffement climatique : « Sans effet de serre, comment faire pour expliquer le réchauffement climatique ? » J’ai déjà dit combien nos statistiques et la précision de nos mesures, dans le temps, étaient insuffisantes pour prouver que le climat se réchauffait. Nos pauvres mémoires sont si courtes qu’elles ont oublié les mois de juin torrides pendant lesquels on « faisait les foins ». Elles ont aussi oublié les étés « pourris », froids et humides avec les récoltes qui pourrissaient sur pied, les épouvantables sécheresses qui décimaient les troupeaux. Pensez donc qu’en 1947 et en 1959 les vignes du Nord ont produit et conduit à maturité des raisins bien sucrés. A Melun le bananier du jardin public a produit un splendide régime de bananes parfaitement comestibles. Ces années-là, les vins étaient méconnaissables. Ils étaient si généreux que cela cachait leurs terroirs. Les vins blancs avaient tous le goût de Xérès espagnol et, en Champagne, ils étaient inaptes à la seconde fermentation appelée prisez de mousse. Il fallait les couper (on dit assembler cela fait plus noble) avec des « piquettes » des années antérieures. Les vents étaient alors autant de Sud-Ouest que de Nord-Ouest, les tempêtes aussi. On ne parlait pas encore de réchauffement climatique. « Mais, cher Monsieur, sans épiloguer sur les mesures thermométriques que vous contestez, la régression des glaciers, la fusion des glaces polaires sont bien en rapport avec une évolution du climat qui ne trouve d’explication que dans l’effet de serre, universellement reconnu. » Les glaces qui fondent sont une réalité. Alors ! Qui les réchauffe ? Le sens des proportions : Il faut remettre les grandeurs à leurs places qui sont toutes relatives. Le monde vivant occupe une « pellicule » du globe terrestre bien mince : à peine un pour mille du rayon de le terre. En volume, cela ne représente que trois pour mille de notre globe. Ramenez cela à un beau pamplemousse de cent millimètres de rayon, cela représente péniblement un dixième de millimètre, soit la peau d’une pomme de terre nouvelle. L’astronomie ne signale pas des mouvements du soleil, ni des émissions calorifiques inhabituels. Par contre, les tsunamis, éruptions volcaniques et tremblements de terre se sont distingués ces dernières années. Quand on pense aux sources chaudes d’Islande et d’ailleurs et qu’on observe que les glaciers et les banquises fondent surtout par la base, on peut se demander si ce n’est pas la croûte terrestre qui laisse transpirer un peu plus du feu central si mal connu. Une campagne de mesures de la température des sols, tant sur la terre qu’au fond des océans, permettrait d’émettre des hypothèses moins philosophiques que l’effet de serre. Cela prendra du temps et, dans l’attente, on entendra encore de belles âneries. Enfin, l’histoire est là qui nous apprend que les vikings appelaient VINE LAND ce que nous appelons encore GROENLAND, malgré les glaces et les névés qui recouvrent ce territoire. On peut regretter que nos formations intellectuelles nous spécialisent trop en nous enlevant la capacité généraliste de raisonnement scientifique et technique. Les sociétés et académies savantes ont bien failli à leur mission.  "

    La réaction indignée de F T. méritait d’être signalée.
    En effet, les sautes d’humeur du climat sont dans les archives de tous les siècles.
    Début 17 °, on incriminait les bombardes.
    Effectivement le Groenland des Vikings est mort dans des luttes sociales, faute de s’adapter au refroidissement du climat.
    Plus près de nous, nous avons vu depuis le 16° siècle la constitution de la Russie.
    Russie, si étroitement dépendante au niveau agricole des sautes d’humeurs de son climat quel que fut le régime politique.
    Mais, ce qui est important, c’est envers toute chose, comme le dit François, est de garder un esprit critique.
    C’est bon partout, que ce soit en sciences, en économie, ou autres, et ne jamais accepter les bouillies prédigérées où il y a la mention "surtout ne pas réfléchir".

    Vendredi  1°août 2008

  • Californie: un projet électrique de 400 MW à partir de coke de pétrole sans émissions de CO2

    Californie: un projet électrique de 400 MW à partir de coke de pétrole sans émissions de CO2

    Turbinegaz                     La Société Energy International, JV entre Rio Tinto et BP Alternative Energy, a posé une demande d’autorisation (Application for Certification) auprès des autorités californiennes afin de pouvoir construire une centrale électrique de 400MW qui utiliserait le coke de pétrole, issu des raffineries locales, et un procédé à Cycle Combiné à Gazéification Intégrée (IGCC) avec capture du CO2 et séquestration par injection dans des champs de pétrole voisins, appartenant à Occidental Petroleum et situés dans le Comté de Kern. Ce procédé qui a été très étudié entre autres, par General Electric aux Etats-Unis depuis plus de 35 ans, consiste à partir de coke ou de charbon et d’eau à produire un mélange d’hydrogène et de CO2, puis à capturer le CO2 et enfin à utiliser la combustion de l’Hydrogène pour actionner une turbine à gaz et une turbine à vapeur combinées. L’avantage principal d’un tel procédé très complexe et onéreux, repose sur l’utilisation d’un cycle combiné à très haute température et donc d’excellent rendement. Mais la capture et la séquestration du CO2 consomment une partie de cette énergie. L’installation de centrales électriques de tailles limitées proches des champs pétroliers intéressés par des injections de CO2 est une façon élégante de valoriser ce surcoût par un meilleur taux d’extraction du pétrole. Plus de 2 millions de tonnes de CO2 par an seraient ainsi récupérées et valorisées par cette installation.

    Le 31 Juillet 2008.

  • Etats-Unis: la baisse des consommations en produits pétroliers s’est accentuée au mois de Mai

    Etats-Unis: la baisse des consommations en produits pétroliers s’est accentuée au mois de Mai

                           Les statistiques mensuelles de l’Energy Information Administration des Etats-Unis montrent une accentuation de la baisse des consommations en produits pétroliers au mois de Mai, par rapport à celles du même mois de l’année précédente. Les consommations quotidiennes de gasoil, de fuel et de kérosène ont baissé de 3,1%, celles d’essence de 2,3%, l’ensemble des consommations en produits pétroliers baissent de 4,4%. Ces résultats confirment, en l’accentuant,  la tendance observée les mois précédents. En cumulé depuis le début de l’année (FIG.) la consommation quotidienne américaine en produits pétroliers est passée au dessous des 20 millions de barils à 19.83 millions de barils/jour, en baisse de 877 mille barils/jour par rapport à 2007.  Après déduction des ajouts de fuel éthanol cette baisse atteint même 1,04 millions de barils/jour, soit 5% par rapport à celle de l’an dernier.Usaconso200805

                    Ces baisses de consommations permettent aux raffineurs américains d’accroître leurs lucratives exportations de gasoil à 500 mille barils par jour qui ont ainsi, plus que doublé par rapport à Mai 2007.

                    Ces résultats de forte contraction de la demande américaine contrastent avec la stabilité de la demande européenne en produits pétroliers. Nous ne disposons, auprès d’Eurostat, que des résultats du premier trimestre, il a donc deux mois de retard par rapport aux publications mensuelles américaines. Elles font apparaître pour la Zone Euro une augmentation des consommations quotidiennes en produits pétroliers de 1,7%, avec une baisse des consommations d’essence de 4,5%, mais un accroissement des consommations de fuel et de gasoil (+2%). L’Allemagne, le modèle écologique de l’Europe, se distingue avec des consommations en croissance 4% dues à des consommations très fortes de fuel de chauffage cet hiver (+22%). Dans le restant de l’Europe la Grande-Bretagne voit ses consommations quotidiennes en produits pétroliers baisser de 4,5% au cours du premier trimestre, par rapport au même trimestre 2007.

                   Les progrès européens vers une réduction des consommations en produits pétroliers vont être plus lents et plus pénibles que ceux des Américains. Par exemple, l’offre de voitures moins polluantes électriques va prendre beaucoup de temps en Europe, en raison du retard intellectuel et industriel des constructeurs européens. La mise en place de politiques fiscales positives ou négatives pourrait accélérer les modifications du parc automobile, mais les constructeurs allemands doivent au préalable développer leurs modèles plus économes en carburant et écouler leurs 4X4 polluants.

                   Comme toujours, l’Europe parle beaucoup mais agit peu ou agit lentement, surtout s’il faut remettre en cause ses façons de penser et ses modèles industriels.

    Le 29 Juillet 2008.

  • Etats-Unis: le « peak travel » se confirme à fin Mai

    Etats-Unis: le « peak travel » se confirme à fin Mai

                           L‘Office of Highway Policy Information américain (OHPI) publie tous les mois une estimation des mouvements de véhicules sur les routes américaines. Les résultats du mois de Mai font apparaître une décroissance du trafic de 3,7% par rapport à ceux du mois de Mai de l’année précédente. En cumulé depuis le début de l’année cette décroissance du trafic sur les routes américaines ressort à 2,4% (FIG.). Ce résultat est cohérent avec les baisses de consommations d’essence observées. Si cette tendance se poursuit les résultats à fin d’année pourraient faire apparaître une chute du trafic cumulé de plus de 3%. Ces résultats montrent l’impact des prix du gallon de carburant sur le comportement des citoyens américains. Ce changement d’attitude n’a pas encore été réellement pris en compte par les prévisions officielles, ni bien sûr par les protagonistes du "peak oil" qui projettent toujours des consommations croissantes de pétrole aux Etats-Unis. Aucun papier parlant de l’indépendance énergétique des Etats-Unis qui est un sujet brûlant du moment, n’aborde l’hypothèse d’une réduction des consommations alors qu’elle va devenir évidente et qu’elle réduira d’autant les importations de pétrole ou de produits raffinés de ce pays.  Peaktravel200805_2

    Le 28 Juillet 2008.

  • Stabilisation ou réduction de la consommation mondiale de pétrole pour les 15 ans à venir

    Stabilisation ou réduction de la consommation mondiale de pétrole pour les 15 ans à venir

                         La répartition des consommations de pétrole en 2007 pour une moyenne quotidienne de 85,4 millions de barils était répartie pour 49 millions dans les pays de l’OCDE et pour 36,4 millions dans les pays NON OCDE. Les consommations annuelles de pétrole par habitant présentent de très grandes variations d’un pays à l’autre, d’une zone économique à l’autre (FIG.). Elles vont de 0,9 baril par habitant en Inde à 26 barils au Canada. La moyenne mondiale est aux environs de 5 barils par habitant, celle de l’Europe des 27 est de 11 barils, celle des pays de l’OCDE de 15 barils et chaque américain consomme plus de 25 barils par an. Devant l’ampleur de ce problème plusieurs analyses sont possibles. Il en est deux extrêmes, forcément porteuses de catastrophes, qui sont régulièrement évoquées. Consoparhabitant_2

                          La première position politique est de reconnaître le droit des pays en développement tels que la Chine et l’Inde à accroître librement leurs consommations, à émettre sans contrainte des gaz à effet de serre, avec pour objectif un rattrapage plus ou moins rapide du retard accumulé par rapport au pays de l’OCDE qui eux, avec leurs 1,2 milliards d’habitants, conservent leurs niveaux de consommation actuels. C’est le scénario catastrophe que nous vivons.

                          La deuxième position extrême, comme l’a déclaré un lecteur de ce blog c’est "de vivre Gandhi", est de ramener toutes les consommations  au niveau de celle de l’Inde ou à peu près (garderait-on les ambulances et les hôpitaux?). Position de pur idéologue qui n’a que bien peu de chance de trouver son public.

                          La seule voie possible est de trouver le ou les scénarios qui permettraient de réduire cette dispersion des consommations en partant des deux extrêmes à savoir une réduction des consommations des pays OCDE et une croissance maîtrisée des PAYS NON OCDE, tout en conservant ou en réduisant légèrement la consommation moyenne mondiale par habitant pour tenir compte des  mouvements de croissance démographique. Un scénario résultant d’un accord mondial entre nations qui fixerait un certain nombre de règles et d’objectifs serait préférable à l’alternative d’une résolution barbare du problème.

                           Une approche, parmi d’autres variantes possibles, serait de demander aux pays de l’OCDE de mettre en place des politiques permettant de réduire leurs consommations tous les ans d’un million de barils par jour, avec pour objectif de porter à terme les consommations moyennes de l’OCDE à 10 barils par habitant et par an. Un tel scénario qui est très proche ce ce qui est en train de se passer spontanément, sous la pression des prix en 2008, demanderait 16 ou 17 ans  pour atteindre l’objectif de réduction d’un tiers des consommations. Cette réduction des consommations de 16 à 17 millions de barils par jour des pays OCDE pourrait être en tout ou partie utilisée pour accroître le niveau de vie des pays les plus défavorisés. La répartition des consommations en millions de barils par jour  OCDE/NON OCDE de 49/36 actuelle pourrait ainsi devenir 33/50 en un peu plus de 15 ans (FIG.).Consoocdenonocde_2

                  La réduction d’un tiers en seize ans des consommations de pétrole des pays de l’OCDE est un objectif réaliste. Elle devrait même être supérieure à un tiers (50%) en Amérique du Nord, ou le gaspillage est le plus important et où les progrès immédiats sont les plus faciles.

                      La vertu d’un tel scénario est de maintenir stable ou légèrement décroissante la consommation mondiale de pétrole dans les quinze ans à venir (FIG.).

                             Si les nations ne s’engagent pas raisonnablement vers de tels objectifs, au travers d’un accord mondial sur l’Energie qui dépasserait les problèmes d’émissions de CO2, la poussée des prix sur le Marché, les crises économiques qui en résulteraient et la naissance de conflits armés destructeurs se chargeraient d’assurer l’inéluctable équilibre entre l’offre et la demande. Une politique de l’énergie sera obligatoirement mondiale.

    Le 26 Juillet 2008.