Catégorie : Réchauffement Climatique

  • La capture du CO2 une activité en pleine forme

    La capture du CO2 une activité en pleine forme

                           Fergusson1918

               La technologie des centrales électriques basée sur la combustion de produits carbo-polluants (charbon, lignite, gaz, huiles), réalise des progrès remarquables, en particulier par accroissement de la température de la source chaude qui permet, d’après Carnot, d’améliorer le rendement. Des conditions "super critiques" et "ultra super critiques" qui permettent d’atteindre des températures proches de 700°C, sont étudiées et industrialisées avec succès par le Groupe Alstom en France. L’opération de "retrofit" de centrales thermiques existantes, par des centrales de nouvelle génération, est donc un moyen élégant qui permet d’améliorer les rendements en les faisant passer de 30% à 45% et de réduire d’un tiers les émissions de CO2 au kWh.

                          L’étape suivante vers la réduction des émissions, consiste à capturer le CO2 pour pouvoir, par la suite, le séquestrer dans une nappe souterraine ou un gisement de pétrole ou de gaz par exemple. C’est le CCS (Carbone, Capture, Séquestration).

                   Nous allons examiner les diverses techniques préconisées pour la capture du CO2 et souligner leurs limites.

                       Tout d’abord éliminons, pour l’instant, la génération ultérieure, qu’est la "précombustion" qui consiste à produire un mélange H2 et CO2 par réaction oxydante de charbon et d’eau. La capture du CO2 de ce mélange conduit à de l’Hydrogène qui pourra, après conditionnement, être utilisé dans un moteur à explosion ou une PAC (pile à combustible). Cela évite de mettre la charrue avant les boeufs.

                        Nous allons examiner les techniques de post combustion. Les gaz qui s’échappent d’une centrale thermique sont constitués d’Azote, de CO2 et d’impuretés de type NOx ou SO2. Le CO2 est fortement dilué dans l’Azote, il va donc être très difficile à capter. La meilleure technique semble être d’utiliser de l’ammoniac réfrigéré. Alstom va tester cette nouvelle technologie avec E-On en Suède, avec StatoilHydro en Norvège et avec American Electric Power aux USA. Elle devrait permettre de récupérer 90% du CO2 des fumées, mais elle consommera 10% environ de l’énergie produite pour réfrigérer l’ammoniac et le séparer du CO2 par la suite. La non pollution consomme 10% de ressource supplémentaire: rien n’est gratuit en physique.

                         Une autre possibilité consiste à éliminer l’azote de l’air: c’est l’oxycombustion. Le principe consiste à brûler le gaz ou le charbon avec de l’oxygène mélangé à du CO2. Les gaz de brûlage, exempts d’azote, ne sont alors constitués que de CO2 et d’eau; la récupération du CO2 est grandement simplifiée. Ce procédé souffre cependant d’un défaut: il faut disposer d’oxygène, ce qui rend le coût peu attractif. Il pourrait cependant servir de technologie générique, pour la mise au point les générations suivantes.

                            De nombreuses études sont menées dans le monde pour développer un procédé d’oxycombustion sans apport d’oxygène pur. Deux approches semblent être les plus prometteuses, l’une par utilisation  de membranes minérales à transport d’oxygène, proposée par Praxair. La durée de vie, le prix et l’efficacité de ces membranes sont déterminants pour une utilisation industrielle. L’autre approche repose sur l’utilisation d’oxyde de Nickel sur un modèle en boucle (CLC, Chemical Looping Combustion) dans laquelle l’oxyde de Nickel, en lit fluidisé, apporte l’oxygène qu’il a préalablement capté, dans une autre chambre de réaction, par oxydation à l’air de Nickel métallique.Image001

               Il y a dans ces technologies fortement innovantes sûrement les voies d’amélioration des procédés qui permettront  que les gaz d’échappement des chaudières des centrales électriques, du futur, soient quasi totalement débarrassés de CO2. Ces nouveaux procédés consommeront une partie de l’énergie pour produire leurs réactions de capture ou d’oxycombustion.

                 Le Groupe Alstom est un des leaders mondiaux dans le développement de ces technologies d’avenir qui devront, à coup sûr, équiper les futures centrales électriques thermiques du monde entier.

  • Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Images_4Pour Hansen, de la Nasa, le partisan le plus convaincu du réchauffement climatique, le maximum de CO2 dans l’atmosphère ne dépassera pas 450 ppm.
    La conclusion en est claire. Le Pic oil est là. Une oscillation entre 84 et 85 millions de baril jour, en attendant un déclin dont on n’arrive peu à saisir la forme. Rapide, en "tôle ondulée", ou sans importance, car précédé d’un effondrement économique qui tue la demande.

    Les européens veulent se passer des russes ? Tant mieux car ceux-ci ont sous investi dans le gaz et surestimé les réserves. L’europe occidentale va apprendre donc l’indépendance énergétique.
    Tous les gisements, toutes les énergies prennent du retard, sans exception.
    La seule échappatoire est une politique musclée d’économies. Le temps des Grenelle et des astiquages de méninges est passé. Il faut désormais agir.
    Et vite. Aucune solution n’est prête. Et il faudra agir très vite.
    Aucune solution énergétique n’est satisfaisante, seule une mobilisation générale est envisageable et réaliste. On en est loin.

  • surtaxation des ampoules…

    surtaxation des ampoules…

    Ampoules_2Les ampoules à économies d’énergie chinoise sont surtaxées, suite à l’application de la clause antidumping. Les taxes en effet maintiennent les prix de ces ampoules basse consommation entre 7 et 10 zeuros, et sa suppression devrait faire baisser les prix à 5 zeuros.
    En fait, seulement si les commerçants veulent bien répercuter, au dela du symbolique, la baisse.
    Les ampoules chinoises sont taxées ainsi depuis 2001.
    "Cette fiscalité est en complète contradiction avec les objectifs européens d’économies d’énergies et de réduction de gaz à effet de serre", fait remarquer Philips qui fait fabriquer ses ampoules en Chine, alors que siemens, 

    fabriquant allemand, lui se contente et se satisfait de la situation.
    250 millions d’ampoules à incandescence se vendent en Europe et 20 millions d’ampoules fluocompactes chaque années.
    En réalité, la contradiction n’est qu’ apparente. On se souvient en France du surcroit de pouvoir d’achat entrainé par l’effondrement des prix du textile (-2 %), suite à l’effondrement des prix de gros (- 2/3), consécutif à la libéralisation des échanges.
    l’un n’entrainera pas l’autre. Les deux marchés sont équivalents maintenant, vu la plus grande durée des lampes fluocompactes, et une simple interdiction des lampes à incandescence aurait le même effet. D’ailleurs, il faudra en passer par là, et sans elle, on arrivera à rien.

  • comique troupier

    comique troupier

    CamionOn voit tout de suite que le "grenelle de l’environnement", c’est pas du foutage de gueule complet, doublé d’un enculage de mouche d’un gabarit assez phénoménal.
    En effet, on compte sur les … transporteurs routiers pour réduire les émissions.
    Sur le même registre, les éleveurs de moutons se sont mépris, les ours et les loups étaient pas là pour les embêter, mais pour garder les troupeaux.
    La FNTR ou Fédération nationale des transporteurs routiers, a fait les propositions suivantes :

    – formation à la conduite écologique, bon, je sens que que certains sont morts de rire derrière leur écran, mais, c’est bien ce qui est dit,
    – travaux de l’observatoire des performances durables (je sais, là aussi, ça veut rien dire, mais c’est bien ça),
    – limitation de vitesse maximale (80 km/h) et interdiction de dépasser sur autoroutes, ça ça ne mange pas de pain,
    – passage des poids lourds en flux libres aux péages par la généralisation de la norme européenne de 44 tonnes ptra,
    – poids lourds propres par de coquettes subventions,
    – utilisations de biocarburant B30 à hauteur de 30 %.
    On le voit, les routiers sont sympas, ils veulent bien passer sous le pont d’or de la réduction de l’émission de gaz à effet de serre.
    Dommage qu’ils aient pas compris le film. Celui qui est projeté, c’est le début de la fin des énergies fossiles.

  • Ambitieuse Allemagne.

    Ambitieuse Allemagne.

    Reichstagsbrandça chauffe en Allemagne, pas comme en 1933 avec l’incendie du Reichstag, mais ça gamberge dur pour l’indépendance énergétique. Dommage que, à l’heure actuelle les autres pays européens, et les autres pays du monde n’aient pas les mêmes ambitions.
    30 mesures prises entre le ministère de l’industrie et celui de l’environnement, cela pour permettre la réduction des GES de 40 % en 2020, par rapport à 1990.
    "La Rfa sera le précurseur de la protection climatique" a déclaré le ministre de l’environnement Sigmar Gabriel.
    Tous les domaines sont concernés, tous devront faire des efforts.
    Le "paquet énergétique" s’articule autour de 4 axes :
    – développement massif du renouvelable, à 25/30 % de l’électricité contre 13 % actuellement, et 14 % pour la production de chaleur, contre 5.4 % aujourd’hui.
    – développement de la cogénération,

    – efficacité énergétique des bâtiments : 30 % en 2008 et 30 % en 2012,
    – augmentation du budget, de 1.8 à 2.6 milliards.
    Bien entendu, il y a toujours des teutons pour s’effrayer du coût.
    Pourtant, là, il s’agit d’un budget d’investissement à retour TRES rapide, et pas d’argent foutu en l’air, comme les dizaines de milliards gaspillés par les banques allemandes dans des titres pourris, mais nord américains.

  • Felice félix

    Felice félix

    CycloneLe cyclone Félix continue sa route après être passé en catégorie 5.
    Il a certes touché (un peu) la production vénézuelienne de pétrole mais sans dégâts notoires, et sans conséquences visible autre qu’un léger retard de production.
    Cantarell, protégé par la péninsule du Yucatan, ne devrait pas souffrir, mais sans doute être évacué, et sa production stoppée.
    Mais cette fois, par rapport à Dean, sa trajectoire apparait un peu différente. Il pourrait toucher le sud des USA, ses raffineries et ses installations pétrolières.

    La situation pétrolière, tendue, restera donc livrée aux appétits des ouragans.
    Désormais, le moindre impact, retard, ou incident aura des conséquences lourdes sur les cours du pétrole, et plus crument, sur l’approvisionnement.
    Le flux tendu désormais s’inscrit dans la grande malédiction. De mesure de gestion, il devient mesure de la pénurie.

  • La parole est au Zauditeurs

    La parole est au Zauditeurs

    ColereJe n’ai pas pu résister, la colère est tellement belle que je la publie in-extenso;
    "Les vikings promenaient leurs rennes vers il y a quelques centaines d’années au Groenland (qui veut dire terre verte en danois) qui était donc vachement chauffé à l’époque par les méchantes émissions de CO2 !!
    Plus sérieusement, les quelques 600 "sciencieux" qui rechignent au réchauffement des cerveaux n’ont certes pas grand accès aux médias et n’ont guère loisir de développer une contradiction, sinon crédit coupé, on vous fait passer pour un fou, "théoricien du complot", bref un c … !
    D’autant plus que beaucoup ne nient pas un accroissement de T°, mais l’attribue à des raisons de cycle solaire. La température monte aussi sur les quatres planètes du système solaire.

    On sait à peine modéliser les échanges atmosphère/océan (et je sais de quoi je parle), et c’est le siège d’échange gazeux permanents et colossaux.
    Même à Météo-France, il y a des "consignes" (là aussi je sais de quoi je parle).
    Il y a 15 ans, c’était le trou de la couche d’ozone qui paraît-il va mieux alors qu’on aurait dû en avoir pour des millénaires, dans 10 ans, qu’est-ce-que nous réserve les merdias ?
    Ou alors préparer les gens à un changement radical de mode de vie à cause d’une énergie plus rare ? Mais là c’est aussi nous prendre pour des c… !"

    Mon cher jérôme, vous ne pourrez pas dire que vous n’êtes pas publié !

  • Rapport du GIEC

    Rapport du GIEC

    GiecDe + 1.8°  à + 4.4° Celsius de hausse des températures d’ici la fin du siécle, hausse du niveau des océans, fonte des glaces.
    Mais la dilatation des océans fera plus pour la hausse du niveau des océans que la fonte des glaces.
    Et le phénomène, par inertie durera plusieurs siècles.
    La montée des océans ira de 40 cm à 3.7 mètres (sans tenir compte de la fonte des glaces).
    Les économies d’énergie, les énergies propres réduiront le phénomène, sans le contrarier.

    Mais le Giec est sans doute trop assis sur des certitudes. En effet, le monde officiel est sûr de beaucoup de choses.
    Sûr de ses réserves de pétroles, gaz, charbon et uranium. Et a plusieurs reprises, il est apparu que ces 4 énergies avaient des réserves beaucoup plus basses que prévues, ou beaucoup moins exploitables qu’on ne croit.
    Ce qui rend le changement inévitable.
    Le pic de l’uranium est vieux de vingt ans, le pic du pétrole est certainement en train de se produire. Il sera suivi de peu du pic de la production de gaz. Le plus lointain est celui du charbon, certainement 2020…
    La croissance démographique, de même, n’existera plus en 2020, et le reflux peut très bien prendre une allure de débâcle.
    Les épidémies émergent à grande allure, et rien que le sida aura couté la vie a plusieurs centaines de millions d’êtres humains d’ici 2050. Morts proprement dits, mais aussi baisse de la natalité et diffusion de la contraception.
    On le voit, le remède en la matière : épuisement des énergies fossiles- réchauffement – émergence des épidémies, risque de radicalement changer la donne.

  • Arctique : le dégel s’accélére

    Arctique : le dégel s’accélére

    ArticL’Océan glacial arctique perd sa glace, et à une allure accélérée qui semble accélérer aussi les appétits des gros ours, vous savez, celui qui s’appelle Russie, et l’autre qui s’appelle USA.
    Car sonder sous la banquise n’était pas chose facile.
    Maintenant, cela permet tous les espoirs (des compagnies pétrolières et gazières.
    2005 était un record avec 4.02 millions de km2,
    cette année on est tombé à 3.98 le 9 août, le 22 c’était 3.22, le minimum n’étant atteint qu’entre le 15 et le 30 septembre.

    La glace a fondu d’abord en épaisseur, puis des températures anormalement élevées ont été constatées, et enfin des événements ont accélérés la casse de glaces fragiles.
    Mais, même cette fonte revêt un caractère politique.
    En effet, la fonte est TRES accélérée côté russe. Il faut donc se rendre à l’évidence. Dans ces eaux là, même la glace est bolchévique. Des iles inconnues se voient découvertes, et si elles sont occupées, donneront lieu aux 200 miles de zone économique exclusive.

  • 2007 année extrême…

    2007 année extrême…

    Meteo_francemais pas au niveau érotisme comme le fut 1969, au niveau climatique.
    Selon l’OMM (organisation mondiale de météorologie), les climats les plus extrêmes ont été enregistrés depuis 1880, date à laquelle ils ont commencés à être enregistrés.
    Moussons sévères, inondations, vague de froid en Amérique du Sud, vague de chaleur en Europe (de l’est) et en Russie.

    L’Angleterre et le pays de Galles connaissent leurs plus importantes précipitations depuis 1789.
    Question : où est passé le célèbre crachin anglais.
    Selon le Giec les 50 dernières années ont connus des phénomènes climatiques inhabituels. (Je me doutais déjà de quelque chose).
    On imagine les dégâts, au niveau financier aussi, et pendant ce temps là, certains, tels Stephen Harper justifie son alignement sur l’intérêt des compagnies pétrolières en arguant que les mesures feraient des dégâts "économiques" (mot magique chez les néo-libéraux, censé tout justifier).