Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Allemagne : on patauge.

    Allemagne : on patauge.

    BerlinPour lutter contre l’effet de serre… L’Allemagne veut importer de la main d’oeuvre ? Personnellement je vois un lien inexistant, mais enfin.
    L’Allemagne veut importer des ingénieurs et techniciens et laisser travailler les étudiants étrangers.
    Alors que 7 000 000 sont dans la pauvreté, ou ont été contraint aux boulots à 1 zeuro.
    Là aussi, on incrimine le "cout" du "manque de main d’oeuvre", sur "l’économie".

    C’est tout simplement hallucinant.
    Des millions de chômeurs, à doubler par les chiffres tronqués, voire à tripler, et le gouvernement se plaint, du manque de main d’oeuvre…
    Quand au rapport avec les gaz à effet de serre… Si quelqu’un le voit, à part dans la tête des politiciens…
    Moi, je vois l’importation d’une main d’oeuvre à titre gratuit, le pillage de pays qui en ont bien plus besoin, et des économies faites sur la formation professionnelle.
    Sachant bien sur que les progrès et la force allemande, sont dans la qualité de sa formation, qui dure toute une vie, dans un métier, et qui a porté ses fruits dans les énergies renouvelables.
    Pas dans les salariés jetables. Si certains secteurs manquent de bras, ils n’ont qu’à augmenter les salaires, et de toute façon, s’il y en avait tant que cela, il n’y aurait pas de "jobs à un euro" variante moderne de l’esclavage.

  • Iles dans l’arctique…

    Iles dans l’arctique…

    Drapeau_urssL‘URSS, pardon la Russie va prendre l’avantage dans la course à l’Arctique.
    Pour une bonne raison, c’est que des iles y apparaissent, conditionnant la possession des 200 miles environnant, voir des plateaux continentaux.
    La Russie a beaucoup plus d’expérience de ces milieux, et de plus "la masse russe est rustique et les soldats plus rustiques encore, le soldat russe survie là où les autres sont déjà morts" (Général liddell hart), et que si le problème ne consiste qu’à envoyer des colons au delà du cercle arctique, ce sera promptement résolu.

    En droit international, c’est la prise de possession effective (peuplement qui légitime la possession), c’est la conférence de Berlin à la fin du 19° siècle, soucieuse d’éviter les prises de possession "au pinceau" qui avait  imposé ce changement. Il faut qu’il y ait : planté de drapeau, et population effective.
    C’est un cas de figure qui avait déjà eu lieu dans le cas du Spitzberg, dans la querelle URSS/Norvége.
    En ce moment, il est clair que l’on assiste à une montée en puissance très forte de la Russie, qui recommence à parler de manière musclée, qui désormais a beaucoup plus de moyens, financiers, énergétiques, mais aussi techniques.
    La Russie prétend désormais faire la course en tête en matière aéronautique et d’armements.
    Au niveau qualité, c’est la plupart du temps vrai, le pentagone étant atteint de déliquescence sur la conduite de ses programmes d’armement (il ne fait, finalement, pas bon être  submergé par les budgets).

  • Réchauffement climatique : porte à faux…

    Réchauffement climatique : porte à faux…

    Gwble porte à faux de la maison blanche s’accentue sur le dossier du réchauffement climatique.
    La foi du président G W Bush en le libéralisme et la technologie est de plus en plus affirmé, évolue aussi un peu :
    "mettre l’accent sur la manière dont les grandes puissances économiques peuvent, en étroite collaboration avec le secteur privé, accélérer le développement de technologies propres, composante essentielle d’une approche globale des réductions des émissions de gaz à effet de serre’."
    Il est évident que les dividendes politiques de ces inflexions sont attendues. Les plus activistes en la matière étant les plus adulés aux USA.

    De plus en plus d’états et de grandes compagnies américaines veulent donc s’inscrire dans un processus volontaire de réduction des gaz à effet de serre. L’argument économistique ne fonctionne plus beaucoup :
    Deux sénateurs ont présentés un plan visant à réduire de 70 % les émissions d’ici 2050, et sans affecter l’économie…
    Se retrouvent sur la même longueur d’onde :
    Joe Liebermann, indépendant tendance démocrate,
    John Warner, républicain,
    Qui veulent développer l’utilisation des technologies propres, stabiliser les émissions d’ici 2012 et reduire de 70 % d’ici 2050…

  • Nouvelles d’Europe…

    Nouvelles d’Europe…

    Drapeau_europeenL’union européenne avait fixé un certain nombre d’objectifs, en matière d’énergie. Le point a été fait récemment, et les objectifs réévalués.
    – En ce qui concerne la part des énergies renouvelables, elle devait atteindre un niveau global de 12 % en 2010, on atteindra 10 %, avec des performances variées.
    L’ Allemagne pulvérise ces objectifs et prouvent qu’ils n’ont rien d’irrationnels ou de passéistes. 12.5 % dés cette année.
    – Progrès surtout tangible dans l’électricité, 19 % en 2020. Mais il ne faut pas oublier que les électriciens freinent particulièrement toute tentative de faire baisser la consommation.

    – Les progrès sont lamentables en chauffage, climatisation, où le potentiel est le plus élevé et énorme. Considéré comme le "géant endormi" ces dépenses de chauffage et de climatisation vont devoir faire l’objet d’un traitement particulier.
    – l’objectif pour les carburants industriels issus de l’agriculture sont maigre. 3 pays seulement dépassent 1 %. Comme l’ éthanol est simplement un additif à l’essence et ne peut la remplacer, on voit la modicité de la performance.
    La moralité de l’histoire : on a donc commencé, mais pas là où c’était le plus rentable et le plus efficace. De plus, un discours lénifiants "tout va bien, dormez braves gens", n’incite pas franchement à ce qui serait nécessaire : la mobilisation des énergies dans un but commun.
    La volonté de ne froisser personne, l’inertie, le manque de volonté des états, les fausses solutions (oui, mais nous, on a le nucléaire !), tout concourt à la stagnation plutôt qu’au mouvement, à la différence allemande, qui elle a décidé l’impulsion d’une nouvelle révolution industrielle.

  • Concurrence homme/ bétail II

    Concurrence homme/ bétail II

    Vaches_et_moutonsIl existe un chose que l’on voit mal, c’est la concurrence entre l’être humain et l’animal pour la nourriture.
    L’animal est énergétiquement parlant déjà, une aberration autant qu’une chimère. Elle privilégie en même temps un consommateur à fort pouvoir d’achat, au détriment d’un consommateur plus pauvre, qui lui préfère les nourritures végétales. Le sens du pain était celui-ci. Peu cher, idéalement complet, il était parfait pour l’alimentation humaine.
    En même temps, l’animal, jusqu’à un certain seuil est bénéfique pour l’agriculture. Lui seul peut digéré la luzerne, idéale pour recharger les sols en azote, et ses excréments furent les premiers engrais disponibles en masse.
    Cela seulement au 19° siècle. La luzerne, et ses essais d’implantations bousculant les usages locaux au 18° siècle fut un des détonateurs de la révolution.

    En même temps, on s’aperçoit que l’alimentation humaine dans des périodes politiques troubles peut dépendre de toutes petites surfaces très exploitées, et même de manière très intensives, et en même temps très biologique.
    Car il ne faut pas confondre agriculture biologique et petites productions. Elles peuvent être très importantes et en même temps ne s’appuyer que sur des surfaces minimes. 600 M2 pour une famille chinoise. La France de la guerre de 100 ans n’était cultivée qu’à proximité des fortifications (très intensivement), et les exemples ne manquent, ni au 20°siècle, ni même au 21° de populations survivants sur de petites surfaces. Les fondements respectent certaines notions:
    – D’équilibre : tout acte ou toute pensée doit veiller à respecter un équilibre avec l’environnement. Le développement réside dans le déplacement des équilibres naturels.
    – De diversité : les systèmes techniques ou philosophiques dépendent des contextes locaux spécifiques avant de répondre à des fondements immuables.
    Qui n’a pas eu un malaise devant ces vastes champs, ou on cultive une seule plante, à grand coups d’engrais, et quasi sur un sol biologiquement mort ? En même temps dépendant d’injections massives d’énergies de toutes sortes, sous toutes ses formes : engrais, carburants, phytosanitaires…
    La diversité est le mot. Les grands élevages font les grandes épidémies. Les grandes récoltes font les grandes mauvaises récoltes.
    En attendant, au sortir d’une période historique, on voit désormais que les dépenses d’alimentation ne sont plus à la baisse. Une génération aura oublié le jardin familial. Une autre devra la redecouvrir.
    Pour des questions de cout, de sureté d’approvisionnement, et de redécouverte du local en économie.

  • Concurrence homme/ bétail.

    Concurrence homme/ bétail.

    VacheL’américanisation des modes de vie est aussi synonyme de consommation de viande plus important. Viande de boeuf surtout. Si nos ancêtres consommaient peu de viande, celle-ci était de plus celle d’un animal recyclage : le porc. En effet si dans le porc tout est bon, le meilleur est qu’il se nourrissait des déchets variés.
    Des chercheurs du National Institute of Livestock and Grassland Science (NILGS) à Tsukuba, ont étudié le cycle de vie d’un animal de boucherie.

    le rapport est sans appel, bien qu’on s’en doutait déjà un peu. Le ruminant type produit 4.5 tonnes de méthane pendant son existence, 2/3 des besoins en énergie concerne l’élevage, 80 % de certaines céréales servent à alimenter le bétail.
    Les consommations d’eau, sont phénoménales, et les conditions de vie des animaux évoquent plus des camps de concentration qu’autre chose.
    Les méthodes de l’agriculture biologique permettent de réduire notablement les déchets et rejets. Les transports intercontinentaux, sont d’un point de vue énergétique, aberrants.
    Donc, ce rapport, déjà ancien est dénoncé. La concurrence animal / homme était déjà forte, et se rajoute désormais un jeu à trois : concurrence animal / homme /carburant.
    Imaginez la conversation : "vous prenez un steack ? Non donnez moi plutôt dix litres d’éthanol "
    Ne pas oublier aussi la responsabilité de certaines cultures dans des phénomènes de désertification : les troupeaux, éléments de prestige doivent être le plus grand possible. Quitte à tout détruire. Phénomène très accompli en Afrique et qu’on redoute en Amérique du sud.

  • Chine : reboisement.

    Chine : reboisement.

    Photos_205La Chine reboise massivement depuis 26 ans, et les résultats sont colossaux.
    D’abord en qualité, les forêts existantes ont cessés d’êtres des taillis pour devenir des vrais forêts, et ensuite les terres menacées de désertification se réduisent de 1200 km2 par an, ce qui est plus qu’ honorable en terme de résultats.
    54 millions d’hectares reboisés, soit 540 000 km2, soit la surface de la France.
    Les surfaces boisées dans le monde ont reculé de 0.2 %, dans la décennie 1990, au contraire, celle-ci progresse dans les pays développés et en chine, ceux-ci se recréant une rente à long terme.

    Le gouvernement chinois compte bien doubler d’ici 30 à 50 ans, la surface replantée.
    C’est possible, l’avancée des déserts n’est ni inéluctable, ni définitive.
    Cela réduirait aussi la pression exercée contre le milieu naturel en permettant à la population chinoise, très concentrée sur une petite surface de se diffuser sur une plus grande portion du territoire, qui, dans sa grande majorité, est quasi vide.
    Une part substantielle de l’approvisionnement en énergie pourrait parvenir de ces forêts. On parle de 6 millions tonnes de diesel (dans l’immédiat), de 15 millions de kw et de 10 % de réduction des énergies fossiles.

    Source : Afe agence forestière chinoise.

  • Climat et énergie : risques pour l’agriculture.

    Climat et énergie : risques pour l’agriculture.

    ClimatL’agriculture et la sécurité alimentaire sont menacés en France par deux risques.
    Le premier est l’alternance de périodes séches/humides, le second l’utilisation de ressources non adéquates.
    La zone la plus méridionale est menacée de passer sous l’emprise d’une zone semi-aride. Une action est donc nécessaire.
    En effet, beaucoup de zones humides tampons, ont été détruites. Elles servaient de tampons absorbeurs en période trop arrosées, et de réservoir en période plus séche. Ce fait est avéré dans les montagnes du massif central, dés le 18°siècle, notamment, par J.Denis. Autre avantage, ces zones humides, en cas de grandes sècheresses servaient de pâture toujours verte.
    Il est clair qu’on a été trop loin dans l’assèchement de ces zones.  Désormais, les agriculteurs sont obligés à la marche arrière et refont à grand frais, ce qui avait été défait. De plus, il est clair qu’au siècles passés, les marais étaient de grands pourvoyeurs d’énergie et de biomasse.

    L’autre problème qui risque de se poser à nos sociétés est celui des "bio"carburants. En effet, là aussi se pose la question du rendement des carburants utilisés. Si déjà la deuxième génération de carburants de synthèse apparait, la logique industrielle en place, prend d’abord des produits courants (tel le maïs), abondant, mais dont l’utilisation en carburants est aberrant.
    "En terme d’énergie, Steffen Daebeler, de l’agence allemande des ressources renouvelables, a déclaré que la recherche dans le domaine des biocarburants devait se concentrer sur l’expansion d’usines à plus haut rendement énergétique par hectare, ainsi que sur les technologies améliorées pour la production de biocombustibles, tels que les combustibles de seconde génération et l’utilisation de résidus. Il a également encouragé les recherches dans les mécanismes de certification."
    Cela implique, à l’heure actuelle de bien maitriser la filière bio-carburants, pour qu’il y ait un rendement énergétique net. Tel n’est pas le cas pour le maïs, pourtant en plein développement, et premier producteur d’éthanol.
    Cela implique aussi, comme on a vu le cas pour le Brésil récemment, une politique de contrôle des droits sociaux, pour éviter un retour à l’esclavage.

  • Australie : désastre dans les vignes…

    Australie : désastre dans les vignes…

    VignesLa sécheresse tue les vignobles australiens.
    Pendant un temps, présenté comme les ogres du marché du vin, les viticulteurs australiens, sont à la peine. La sécheresse qui avait touché aussi toutes les autres productions agricoles, réduira du quart, de moitié, sinon plus les quantités de vin produites.
    Les prix s’étaient effondré suite à la surproduction, ce  probléme sera résolu, mais pas celui de la faune, qui chassé par la sécheresse s’abat  sur les vignobles.

    A certains endroits, celui-ci sera tout bonnement rayé de la carte. Production zéro.
    Si les organismes professionnels en attendent la fin de la surproduction, le retour à l’équilibre, il faut s’interroger sur la perdurabilité, là aussi des systémes de développement. Profitant d’un bas coût de la terre, l’Australie et ses 2000 viticulteurs se promettaient de tout avaler. A l’heure actuelle, c’est le désert qui risque de les avaler, aprés 6 années de sécheresse consécutive. La végétation australienne primitive était adapté aux conditions du continent. Les importations d’espéces exogénes, dans de bonnes conditions s’avérent foudroyantes, comme leur déclin en cas de retournement de conjoncture. Là aussi, il faudrait plutôt penser à exploiter ce qui existe dans un but patrimonial (sur plusieurs générations), et notamment certaines essences australiennes qui se prêtent fort bien à la fabrication de carburants, et qui a tendance à disparaitre dans des incendies massifs, faute d’exploitation…

    source : Afp

  • Allemagne : effort dans le bâtiment

    Allemagne : effort dans le bâtiment

    Batiment L’Allemagne a déjà inventé le concept de maison passive, elle invente aussi un autre concept révolutionnaire : la mise à niveau du parc existant.
    Partant du principe que les 46 % de la facture énergétique consommé dans les bâtiments sont une confiture au cochon inutile, il faut anticiper une diminution drastique de leur consommation.
    Dans le contrat de coalition de novembre 2005, il était prévu de rénover chaque année, 5 % du parc immobilier construit avant 1978, seul 2.5 % le sont, et au niveau énergétique, seul 1 % l’est réellement.

    Réglementations, financements, et conseils sont les clés de ce plan.
    D’ici 2030, donc, la moitié de la consommation pourra être épargnée. A technologie existante. Des efforts de recherches vont de même être entrepris pour développer davantage encore la réduction de la consommation énergétique dans les bâtiments existants.
    Comme on le voit, une révolution complête est en marche…
    Question : Pourquoi, cette révolution énergétique étant si facile et si peu exigeante en matière conceptuelle (et finalement sans même de surcoût) n’a t’elle pas été entreprises 20 ans plus tôt ?