Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Nouveaux emplois

    Nouveaux emplois

    Creations_demploisLa confédération européenne des syndicats étudie le gisement d’emploi que constitue les énergies renouvelables. L’étude  est menée conjointement par l’Ademe et la commission européenne.
    Le constat est simple. Hideusement simple. Les secteurs industriels gourmands sont condamnés à dégraisser, notamment les cimenteries. La sidérurgie aussi souffrira, mais  peut enclencher une mutation vers un "process de bas carbone".

    Mais les créations devraient être dix fois plus importantes. Sont concernés, l’électricité, le logement, et les transports.
    La relance pourrait être colossale ; 50 000 emplois dans la production électrique, 2.5 (millions) dans le logement et la rénovation, et 500 000 dans les transports. D’ici 2010, c’est 155 000 emplois qui devraient être crées.

  • Metaleurop : plantation de Miscanthus

    Metaleurop : plantation de Miscanthus

    MetaleuropL’entreprise Metaleurop a fermé en laissant 830 salariés sur le carreau, pour cause de pollutions de sols. Metaleurop était une entreprise implanté dans le Nord-Pas de Calais, et en activité depuis un siécle, elle avait profondément pollué les sols. Comme de bien entendu, le coût de la dépollution a été rejeté sur la collectivité, et les dommages et intérêts pour les graves désordres de santé, payé par le fond d’indemnisation des victimes, c-a-d, nous tous.
    Comme quoi, les nouveaux industriels manquent clairement de vision d’avenir et tout bonnement, de compétence et de culture.

    Plus le défi est grand, plus le bénéfice peut être conséquent, en matière de savoir-faire. Dépolluer ? Des tas de vieilles villes miniéres l’ont été. Par les mauvaises herbes, qui absorbent les composants, et qui peuvent se révéler de vrais mines d’or. Miscanthus, ou herbe à éléphant a l’avantage de dépolluer, d’être riche en fibre et d’être doté d’un pouvoir énergétique fort, on en parle d’ailleurs comme source de biocarburants. Au moins comme source de biomasse, les preuves sont faites.
    les miscanthus sont des simili-bambous, qui atteignent 3-4 métres en deux ans, sont fort denses (20 000 rhizomes à l’hectare), et en plus, vous pouvez y élever votre éléphant favori.

  • Alberta : déplétion et remise en question II

    Alberta : déplétion et remise en question II

    SystemeLes pétroles non conventionnels de l’Alberta ne peuvent plus continuer à consommer le gaz, à l’allure actuelle, deux solutions sont envisagées et complémentaires.
    Comme les sables bitumeux sont trés polluants et dépiégent du CO2 (faisant du Canada un membre important de "Grod et heulatz inc"), le piégeage du CO2, et son injection dans des gisements considérés comme épuisés donne de trés bons résultats. Mais certains le contestent (le piégeage n’est certainement pas définitif), mais que ce ne soit qu’une solution provisoire pour une partie du CO2 (50 % environ) est le cadet des soucis des compagnies.

    Une autre solution est (plus qu’) envisagé. Celle de construire des centrales nucléaires pour produire de la chaleur, (65 % de la production de la centrale part en chaleur) à raison de 4 centrales par Millions de baril jour. Il va s’en dire que les exportations canadiennes d’uranium à l’horizon 2015/2020 risquent fort de tomber à zéro…
    Dans ce contexte là,  l’Epr risque d’être une crotte de dinosaure inutile.

    Source : Reuters

  • Gore is gore

    Gore is gore

    Al_gore_2Buenos Aires, afp.
    Al Gore vient de dresser un tableau apocalyptique de l’avenir climatique. "le réchauffement climatique n’est pas un problème politique, c’est un problème moral, un problème de survie".
    Première erreur et non sens, le réchauffement climatique, est bien la conséquence d’une politique, celle qui lie politiciens et firmes énergétiques.
    Deuxième erreur, ce n’est pas un problème moral, c’est un problème bien palpable.
    Gore dit que la montée des eaux d’un mêtre créerait 100 millions de réfugiés, et de 6 mêtres, 400 millions. En réalité, plus, car il y aurait destruction de terres agricoles de grandes valeurs.

    D’ailleurs, Gore se contredit : "Tous les moyens sont à notre disposition pour inverser la tendance, à l’exception de la volonté politique".
    C’est donc bien un problème exclusivement politique.
    – On sait ce qu’il faut faire,
    – on dispose de la technologie,
    – y a qu’à… Mais, il faut que la classe dirigeante, en générale, rompe des liens contre nature de consanguinité avec les firmes énergétiques.
    Finalement, Gore arrive à la même conclusion que le GIEC. On peut faire beaucoup, réduire au maximum, mais si on ne le fait pas, cela coûtera trés cher, à tous les niveaux… Par contre, en agissant maintenant cela ne couterait même pas trés cher.

  • Sarkozy et climat : double tâche.

    Sarkozy et climat : double tâche.

    Sarkozy_2Sarkozy va devoir s’attaquer au réchauffement climatique. la preuve, c’est que la nuit dernière, plus de 700 voitures ont flambées…
    Trêve de plaisanterie.
    Dressons l’état des lieux. En Europe, c’est pour une fois, l’unité. L’Allemagne a la technologie, La Grande-Bretagne est dans la Mer…du nord, voyant se pointer une triple crise énergétique : gaziére, pétrolière, et nucléaire, quand à sarkozy, en rupture avec les Ong sur beaucoup de choses (nuke, ogm, autoroutes et incinérateurs), se doit de refaire une vertu sur ce point.
    Il va falloir donc montrer l’exemple en France et dans le monde.

    lle"le grand enjeu pour la France et les autres pays développés sera de savoir comment convaincre la Chine, l’Inde, le Brésil et les autres pays émergents à se développer autrement alors que nous, nous leur avons montré ce qu’il ne faut surtout pas faire".
    D’autre part, le nouveau président ne sera pas forcément insensible à une relance de l’activité, notamment en matière immobilière, de bureaux ou de logements.
    Par contre, on peut se demander si, sur les autoroutes, il n’y a pas déraillement…

  • Economie et changement climatique

    Economie et changement climatique

    Roi_soleilQuel sera le coût du changement climatique ? On peut se poser la question. A déjà répondu un certain nombre de pays, sortant du protocole de Kyoto, arguant du coût insupportable sur leurs économies.
    On en sait un peut mieux. Le coût immédiat, d’aprés le "rapport sur les aspects du changement climatique" de novembre 2006. Immédiatement, d’aprés ce rapport, cela couterait 1 % du pib, le GIEC, cette année, lui, n’a donné que 0.25 %. Si l’on attend, le pib mondial reculerait de 5 à 20 % l’an. On peut donc dire, qu’en l’absence de mesure immédiate, le retour à la barbarie serait là, car aucune société humaine ne résisterait à une pareille dégringolade. La déconfiture russe s’étant arrêtée à -50 % (au total).

    Mais, il est clair que la sortie de Kyoto, est dûe au poids des lobbys. En effet, 1 % peut paraitre peu, et c’est effectivement peu, AU TOTAL, mais pour certains groupes pétroliers, charbonniers, gaziers et nucléaires, c’est – 50 %, -75 %, et une restructuration rapide. En effet, réduisons la consommation des maisons, par exemple. C’est possible, et facile. Touché le lobby gazier, et nucléaire en France. On voit ici, le hiatus entre intérêts du citoyen, et intérêt du lobby. Il est clair, qu’au prix d’un investissement de départ, le particulier verrait ses factures baisser. Triste perspective pour EDF, GDF, POWEO, consorts, amis et alliés. Calcul de court terme, mais calcul qui pése plus lourd dans la balance que des troubles éventuels en 2020, 2030 ou 2050 (même notre président fraichement élu ne sera plus au pouvoir).

  • Ruinés !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Ruinés !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Dollar_2Pour paraphraser le regretté Raymond Devos, on ne devrait pas appeler la monnaie actuelle, la "monnaie fiduciaire", c’est à dire reposant sur une seule chose : la foi. En effet, B. Bonner et A Wiggin, ont essayé de dénombrer celles ayant existées. Ils se se arrêté à la lettre B et au chiffre 800. On ferait donc mieux de parler de "monnaie du cocu", puisque l’on sait où elle arrivera : nulle part.
    Quand j’entends le débat des présidentielles : question centrale la dette ?  Oui, quitte à faire faillite, personnellement je préfére qu’elle ait lieu en 1788 qu’en 1794.

    Surtout que des dépenses pharaonesques et phénoménales se profilent à l’horizon. Jugez en : Selon le GIEC réuni à Bangkok, pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, il faudra investir… 0.12 % du pib mondial, (est ce que ça veut dire que si on fait 1 %, on va geler les … ?) Solution : éoliennes, photovoltaïque et nucléaire (ça c’est pour faire plaisir au lobby), et piégeage du carbone au sortir des centrales. Toutes ces solutions, bien sûr, existent et se développent…
    A cela, on peut rajouter les faits suivants :
    – déplétion pétrolière en cours,
    – déplétion gaziére prochaine,
    déplétion uranium vieille de 20 ans,
    – déplétion charbonniére pour les charbons de qualité (on augmente la quantité, mais l’anthracite, elle décline fortement et souvent depuis longtemps -1920 pour les Usa).
    Ce qui correspond, à l’origine à la position des physiciens russes dans Novosti : pas de réels problèmes climatiques. Le changement climatique en 2100 se limitera à 1° de plus. La prise de position de certains est politique plus qu’écologique.

  • Allemagne : le muscle

    Allemagne : le muscle

    Empire_allemandL’Allemagne doublera. Quelque soit les objectifs européens, l’Allemagne doublera. Si 20 % de réduction, elle fera 40. On s’est gargarisé de compétitivité, l’Allemagne la fait. La vraie.  Celle qui développera l’industrie du renouvelable qu’elle a développé dans l’ombre, sans rien dire.
    La reléve est prête, il ne s’agit que de l’appliquer. En conséquence,
    – on modernisera les centrales (- 30 millions),
    – cogénération (- 20 millions),
    – renouvelable : porté à 27 % (- 55 millions)
    – réduire la consommation d’électricité,
    – effort accru d’efficacité énergétique dans les transports.
    Au total ce sera – 270 millions de gaz à effet de serre, une compétitivité trés accrue par la baisse de consommation énergétique.

    Et ils ont raisons. Parce que il est vraisemblable qu’ils feront plus, un objectif médiocre n’aurait pas été atteint, comme toujours. Le gain de productivité est difficile à contenir, ou reste médiocre, il ne connait guère la demi-mesure. Mais on le voit clairement, il ne s’agit pas d’une révolution. Simplement manier les outils classiques de la révolution industrielle, l’économie rhénane est de retour, l’économie financière est en déclin.

  • NETL veut séquestrer le CO2

    NETL veut séquestrer le CO2

    NetlLe National Energy Technology Laboratory vient de publier le nouvel atlas des sites de séquestration du CO2 en Amérique du nord.
    Les capacités se montent à 3500 milliards de tonnes (soit 900 années aurythme  d’émissions actuelles). Et encore, tout n’est pas compté, et ce chiffre ne concerne que les Usa. Mais il faut rajouter, que le CO2 est amplement déjà utilisé dans l’exploitation des gisements pétroliers. En effet, le CO2 est injecté pour faire jaillir le pétrole. Beaucoup de CO2, pour de moins en moins de pétrole. Mais, et il faut bien dire le mais,

    à l’heure où l’on parle de manipulation pour le réchauffement climatique, il faut avouer que le CO2 est idéal pour le Bizness. En effet, tirer de l’argent de l’air, c’est génial.
    L’instauration de marchés de permis négociable peut aussi apparaître le summum. En effet, ce n’est, ni plus, ni moins que la vieille technique qui consiste à ouvrir un trou d’un côté, pour boucher le trou de l’autre.
    La cour suprême des Etats-Unis, vient de prendre un arrêté important sur les gaz à effet de serre. Si certains industriels seront trés pénalisés, d’autres voient avec délices s’annoncer une nouvelle période…Pas forcément de vaches maigres…Et, il est bien connu que la cours suprême a toujours défendu l’intérêt général, et non ceux d’une côterie, n’a jamais été manipulée, ni cédé aux modes…

  • Réchauffement climatique contesté

    Réchauffement climatique contesté

    Point_interrogationDepuis le début du mois d’avril, la thése du réchauffement climatique dû à l’homme est de plus en plus contestée, comme sont de plus en plus constestés ceux qui en sont porteur. Bild titrait : "l’alarme climatique, un éco-mensonge".  Le Bild était suivi en cela par le président russe du GIEC :"il n’y a pas de menaces majeures sur le climat". Pour eux, le climat, particulièrement en zone tempérée a toujours été sujet à des variations, et en ce qui concerne le CO2, son action serait plutôt "réfrigérante".

    De plus, pour certains, le chantage au changement climatique serait plutôt destiné à faire passer la pilule d’une réduction forcée de la consommation d’énergie, et la cause en serait la déplétion.
    En ce qui concerne le contrôle de l’utilisation du CO2, Yuri Izrael de l’académie des sciences russes pense qu’elle est trop chêre, trop longue, et qu’utiliser des aérosols en en stratosphére serait moins coûteux, plus rapide et facilement réversible.
    On incrimine aussi l’instrumentalisation de la menace de réchauffement climatique par certains hommes politiques.
    Des scientifiques danois incriminent, eux, la plus forte intensité de rayonnement solaire en 1000 ans.
    De toute façon, la déplétion selon certains réglerait le problème en plafonnant le réchauffement au niveau actuel…