Catégorie : Réchauffement Climatique

  • Grande-Bretagne : fluocompact aussi

    Grande-Bretagne : fluocompact aussi

    Royaume_uniAprés l’Australie et la Californie (2010 et 2012), le Canada (2012), la Grande-Bretagne (2009) va donc légiférer à son tour pour remplacer les ampoules à incandescence par des fluocompacts.
    L’ampoule à incandescence est en passe de devenir le symbole du gaspillage, à défaut d’être le plus gros gaspillage.  Bientôt, il faudra voir la vérité en face, ce voisin que vous preniez pour un brave type, avec qui vous aviez de bonnes relations, et, bien, non content de fumer, IL CONTINUAIT A S’ECLAIRER AVEC UNE LAMPE A INCANDESCENCE.

    Pour peu qu’il utilise le purin d’ortie dans son jardin, vous aurez donc affaire à un holigan. Un être profondément associal, sans doute doté de peu de point sur son permis, et roulant dans une voiture gourmande.
    La démarche se propage donc à toute la planéte, cela prouve que, finalement le respect du protocole de Kyoto était relativement facile à atteindre, une simple affaire de volonté politique. Mais qui téléscope de plein fouet les intérêts des compagnies d’électricité, du moins tant qu’ils arrivaient à produire sans problème de l’électricité. Ce qui apparemment, n’est plus le cas dans bien des pays, notamment la Grande-Bretagne. Les fluocompacts posent donc aussi une autre question : avons nous atteint le pic de hubbert en électricité ?

  • Canada : à son tour.

    Canada : à son tour.

    CanadaLe gouvernement du Canada a annoncé la fin des "ampoules inefficaces".  A partir de 2012, seules les fluocompactes auront droit de citer dans l’ensemble de la fédération, suivant l’exemple de l’Ontario.
    Sur ce marché, on s’attend à une adaptation TRES rapide, dans les faits, la protection de l’environnement et la réalisation des économies, devraient réaliser ce passage sans doute bien avant 2012.
    Les ventes d’ampoules fluocompactes en effet, s’envolent.
    Plus de 7 millions d’ampoules seront vendues cette année, et financiérement parlant, cela représentera de coquettes économies, pour les ménages (plus de 300 millions de $),

    et pour l’environnement, les économies ne sont pas négligeables non plus (plus de 700 000 tonnes de co2). Cela correspond parfaitement à la logique de cette décision qui, grâce à un "effort", si l’on peut l’appeler ainsi, d’arriver à un résultat significatif et important en matière, et économique et environnemental.
    En effet, pour arriver à faire la moitié du protocole de Kyoto, il faudrait que la planéte entière passe au fluocompacte. Il faudrait aussi dépasser les propagandes des sociétés d’électricités. En effet, de manière immémoriale on dit qu’éteindre et allumer les ampoules coûte plus cher que le courant…

  • Suez : usine de dessalement

    Suez : usine de dessalement

    Govt_logoL’australie souffre de plus en plus du changement climatique, pays-continent qui souffrait d’un manque chronique d’eau, ces problèmes se sont grandement aggravés depuis quelques années. Le développement d’une agriculture intensive ruine, en effet, un milieu naturel fragile.
    L’état de l’australie occidentale a confié à Degrémont (filiale de Suez), la conception, la réalisation et l’exploitation d’une usine de dessalement d’eau de mer par filtration membranaire.

    L’eau est envoyé dans une membrane semi-perméable sous pression, et ressort débarrassé de son sel, des particules en tout genre contenu dans l’eau. Ce procédé est moins énergivore que les technologies existantes (procédés thermiques). Cette technologie est effectivement en plein développement, mais n’était jusqu’à maintenant exploité que sur des unités de petite capacité. Cette usine de Perth pourra traiter 140 000 M3 jours, pour une durée de 25 ans. Elle aura coûté 300 millions d’euros.
    On constatera donc l’allergie de plus en plus grande du privé au risque, qui préfére crée des rentes de situations avec la complicité des autorités politiques.

  • Banque mondiale : le grand changement

    Banque mondiale : le grand changement

    Banque_mondialeOn avait parlé de "Consensus de Washnigton" depuis une génération. Le gouvernement des Usa, n »y était à l’origine pour rien, ce consensus était entre la banque mondiale et le fond monétaire international. Aujourd’hui, il est enterré, ou plutôt, une nouvelle forme de consensus voit le jour.
    En effet, le Fmi n’a plus à l’heure actuelle de raison d’être, et la banque mondiale (Bird) dit : "les politiques néo-libérales d’ajustement structurel défendues par la banque mondiale et le  FMI ont eu un impact très direct et très négatif sur le monde rural des pays pauvres". José Bové n’aurait pas dit mieux…

    Exit donc, les privatisations, les déréglementations, les impôts faibles et la libéralisation des échanges…" la pauvreté n’a pas reculé et maintenant, il y a urgence environnementale".
    La clef de ce revirement ? la voila :
    "l’accélération du changement climatique, l’imminence de la crise de l’eau, la lente adoption des biotechnologies et le bourgeonnement de la demande de biocarburants et d’aliments pour le bétail créent de nouvelles incertitudes sur les conditions dans lesquelles sera disponible la nourriture dans l’économie mondiale". Wolfowitz, Chavez et Castro, même combat…
    On voit clairement donc que la déplétion pétroliére, entrainant la montée en puissance des biocarburants entraine un tête à queue idéologique qu’on attendait pas de certains.

    Il n’y a désormais que les 4 candidats principaux à la présidentielle en France à rester sur l’ancienne longueur d’onde…

    Source : pré-rapport de la Banque mondiale

  • Rapport du Sénat

    Rapport du Sénat

    Senat_iiRapport d’information n°105, déposé le 24 novembre 2005 : "La hausse des prix du pétrole : une fatalité ou le retour du politique".
    Ce rapport est éloquent, public, il est une mise au point qui met à plat tous les risques. Pourtant, il n’a guère été relayé par les médias.
    Liste, non exhaustive, des risques :
    – risques de conflits,
    – risques pour la croissance mondiale, les tensions ne peuvent être réduites qu’en limitant la consommation.

    Il est noté que la consommation du pétrole contribue au réchauffement climatique (on peut voir, dans cette allégation aussi, la volonté d’instrumentaliser ce changement climatique, ce qui est reproché à Al Gore).
    – L’offre de pétrole ne pourra satisfaire une demande (2030) comprise entre 115 Mbj et 138 Mbj. De plus, tous les producteurs n’ont strictement aucun intérêt à augmenter significativement leur offre. (Pourquoi vendre bon marché, ce que l’on peut vendre cher ?).
    – Concurrence (forcément déloyale) des nouveaux pays consommateurs.
    – Selon le sénat, le marché pétrolier est incapable de s’autoréguler.
    En conséquence, l’intervention de la puissance publique est nécessaire et vitale. Elle consiste :
    A) améliorer l’information des marchés (là, je me demande à quoi cela va servir ? et de plus, il apparait difficile d’avoir une vraie information : tout le monde ment),
    B) renforcer la transparence des marchés papier (là, on est dans l’idéologie pure, les marchés étant internationaux, on s’aligne sur le plus opaque et le plus menteur),
    C) meilleure utilisation des stocks stratégiques : c’est bien, mais ils ne sont pas éternels, non plus,
    D) aprés le verbiage des points A, B, et C, on atteint le point crucial : investir pour augmenter l’offre. Seulement, comme les pays producteurs ne semblent pas vouloir réellement l’augmenter et que les compagnies pétroliéres ont des bénéfices dont ils ne savent que faire, ce point atteindra vite ses limites. Mais le rapport du sénat ne s’arrête pas là…

  • FMI : l’arroseur arrosé

    FMI : l’arroseur arrosé

    FmiLe Fmi se prend les pieds dans le tapis. Loin d’avoir permis aux pays de "préparer l’avenir", il s’est longtemps considéré, comme un simple "représentant de créanciers". Seul comptait pour lui d’imposer un équilibre budgétaire à grand coups de coupes dans les budgets publiques et sociaux, politique qu’il est incapable de s’imposer à lui-même d’ailleurs…
    "Comme beaucoup de gens qui font des prévisions, nous tapons assez rarement dans le mille", belle métaphore pour indiquer que s’ils en font parfois des exacts, ce n’est pas leur faute, mais que seul le hasard est responsable.
    Désormais, il est clair que le FMI est d’une inutilité criante : submergée par une marée de liquidités légales (carry -trade  japonais, pétrodollars, explosion monétaire chinoise, russe,  européenne,  nord-américaine), ou illégales (les faux dollars, plus vrais que les vrais seraient dans bien des pays les plus nombreux), le monde ne manque désormais quère de liquidités…

    Le CEPR (center for economic and policy research) basé à Washington, montre du doigts les erreurs du fmi concernant notamment le Vénézuela, et surtout l’Argentine : "Il est difficile de voirs des erreurs importantes et répétées, surtout pour l’Argentine, et ne pas se demander ce qui cloche"… En effet, depuis la banqueroute Argentine de fin 2001, la croissance totale de ce pays a atteint … 47 %…L’Argentine ayant strictement fait le contraire de ce qui était indiqué par le FMI, toutes ces mesures ont été fructueuses. La politique FaMIne telle que définie par le traité de Maastricht prouve ainsi son inanité, et permet de voir la croissance que pourrait atteindre un continent européen, montrant la voie des énergies renouvelables et dégageant des budgets importants pour ce faire…47 % pour l’Argentine, avec un outil de production vieillot et surranné de 30 ans…

  • GIEC : les pauvres vont trinquer

    GIEC : les pauvres vont trinquer

    Ticket_rationnement Les pauvres vont trinquer sur le réchauffement climatique nous apprend le GIEC (groupement interministériel étude sur le changement du climat).  Pour des enfonceurs, défonceurs, extracteurs de portes ouvertes, on peut donc placer le Giec à une très honorable place… Il existe en effet deux manières de gérer la rareté, ou de répartir les sacrifices. Cela s’appelle ou la politique du prix (favorable aux riches), ou la politique du ticket (qui assure un minimum aux pauvres).
    "Les plus pauvres, et cela inclut les pauvres dans les sociétés prospères, seront les plus touchés" , par le biais du manque d’eau, du changement des espéces cultivées, par le biais du changement climatique auquel un certain nombre de personnes ne pourront s’adapter (lire : mourriront, tout simplement). Rien de bien nouveau, simplement qu’à chaque catastrophe humanitaires, les pauvres en font les frais…

    Quand aux chefs d’entreprise en UE, leur discours est on ne peut plus clair : ils ne veulent rien faire, si les autres ne font rien, donc, comme il y aura toujours quelqu’un qui ne veut pas faire, il faut en conclure qu’ils ne feront rien, hors la contrainte.
    Ils ont oublié que hors l’investissement, pas de salut, que l’investissement d’économie d’énergie a toujours été rentable, et est une condition de la vraie compétitivité.
    Le protocole de Kyoto, n’est guère respecté, et pourtant, pour faire la moitié de cet objectif, il suffirait de remplacer les lampes à incandescence par des fluocompactes… Comme on le voit objectif titanesque… De plus, il faudrait en finir avec certaines âneries : on dit que les fluocompactes ne peuvent être allumés et éteintes fréquemment, qu’il faut les laisser allumés. Les compagnies d’électricité sortaient exactement le même argumentaire, il y a 50 ans : le coût de l’usure de la lampe à incandescence éteinte et allumée trop fréquemment dépassait, parait-il le coût de l’électricité consommée !
    Intérêts des grands, égoïsme forcené des classes dirigeantes, intérêt des compagnies d’électricité, tout y est…

  • Pic mondial du blé ?

    Pic mondial du blé ?

    BlsLa question des terres cultivables prend une grande importance. en effet, l’urbanisation dévore les terres, et le montant global des terres cultivées ne progresse plus sur terre, mais au contraire régresse. Parfois, la panique et l’inquiétude régne, notamment en Chine ou ce phénoméne est important. Mais, les récoltes, un peu partout dans le monde marquent le pas. 620 millions de tonnes de blé l’année dernière, 590 cette année, pour une demande de 607…
    Certes, au prix d’une augmentation des prix, il est clair que

    les stocks permettront de faire face. La question est de savoir pour combien de temps. En effet, certaines mauvaises récoltes sont récurrentes (on a toujours su qu’il ne fallait pas compter avec les blés d’Ukraine, trop dépendants d’aléas climatiques), mais la récolte mondial s’avére mauvaise. Réduction des surfaces cultivées, soit par urbanisation (Chine), soit par salinisation des terres (Australie), il est clair désormais que le problème mexicain de concurrence entre l’alimentation humaine/alimentation animale/nécrocarburants risque de se poser à l’échelle planétaire. Une grosse crise sociale et frumentaire s’annonce à l’horizon, même si la progression démographique est désormais un vestige du passé. Crise d’un type ancien. Car les crises de la deuxième moitié du 20 °siécle étaient des crises localisées, voire crées. Le monde n’a jamais vécu une crise globale de subsistance. Il est clair, qu’elle ne peut plus être écarté désormais.

  • Australie : le pic du blé aussi ?

    Australie : le pic du blé aussi ?

    AustraliecarteLe continent Australien vit peut être un moment crucial. En 1783, le continent ne comptait que 300 000 habitants, apparemment connu de longue date par les commerçants arabes, il n’avait pas attiré de nouvelle population, la donne changea avec la colonisation britannique et le peuplement par des bagnards. Néanmoins, la population resta longtemps peu importante (5 000 000 habitants en 1914) et même maintenant est relativement petite (21 000 000 environ). Néanmoins, une question qui est posé depuis plusieurs années se révéle de plus en plus crucial. Le milieu naturel australien peut il supporter une telle charge ? La question peut paraître surprenante (dans l’absolue 21 000 000 habitants ce n’est rien). Mais le milieu local fragile, a sans

    aucun doute été surexploité. Le problème, vu par d’autres civilisations, est le risque de l’effondrement de son milieu naturel. Ce risque, n’est en aucun cas académique. L’Australie souffre depuis plusieurs années de plusieurs maux. Sécheresses, incendies, remontées d’eaux salées, et cette année, effondrement de la production de blé. Oui effondrement, moins 60 %. Du jamais vu dans ce siécle, hors guerre. Si la récolte globale de blé est mauvaise, entrainant tension sur les prix, un recul de cet importance n’a été observé aux temps historique, qu’avec l’effondrement des civilisations ; kmers, mayas, iles du pacifique, Europe occidentale au 14°siécle. Bien des accidents climatiques virent au contraire des récoltes flamboyantes : l’hiver 1709 fut proverbialement horrible en France, la récolte de blé nulle, mais une récolte d’orge semée tardivement donna des résultats inespérés : l’hiver avait exterminé les insectes…
    Autre nouvelle globale, le pic des surfaces cultivées semble aussi atteint…

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  • Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Forage L’heure de la maturité de la filiére renouvelable a sonné. Des filiéres produisent de l’électricité à prix compétitif (éolien, biomasse), ou prix qui sera compétitif bientôt (solaire), ou pour le moment avec subventions. D’autres attendent encore des mises au point techniques (electricité géothermique).
    Mais ce qui a contrarié le développement de ces énergies, c’est surtout le bas prix des fossiles pendant une bonne partie de la période. On ne parle réellement du renouvelable, des politiques n’ont été mises en place que récemment, et surtout, aucune politique d’économie n’avait été enclenchée.
    Pas de normalisation, aucun souci, l’énergie, malgré deux chocs pétroliers, avait atteint, dans la tête des politiques, l’état d’extase où l’énergie est bon marché pour toujours…

    Poutant, certaines statistiques montrent que c’est le gaspillage qui régne dans  le meilleur des mondes de l’electricité :
    – un étasunien consomme 15 000 kwh, contre 7000 à un membre de l’Ue, pour des niveaux de vie, sinon identiques, du moins pas trés différent quand à leur confort. Et cette gabegie continue sur la même trajectoire. La consommation d’un européen de l’ouest a augmenté de 2 % l’an contre 5 % à un étasunien. Pour quel résultat ? aucun.
    Il est clair que le renchérissement du prix de l’énergie a entrainé l’année dernière, pour la premiére fois depuis bien longtemps, une baisse de la consommation en France. Inégalement répartie : des ménages pour qui la progression continue, et des professionnels pour qui elle diminue. Mais là aussi, on voit clairement s’engager 2 mouvements concomittants : la hausse des prix entraine la baisse de la consommation, et le lancement de productions de substitution.
    Et nous n’en sommes qu’au début…

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