2/3 de la biomasse consommée à l’heure actuelle. Effectivement, une marge de manoeuvre existe, elle est sans doute beaucoup plus grande que cela : l’exploitation d’un bois laisse la moitié de la biomasse sur place, et elle n’est à l’heure actuelle que rarement récupérée. Dans une scierie, une autre moitié de la production part en déchet : sciure et écorce. La chaudière à pellet, au départ parlait de récupérer la sciure. Seul problème signalé, c’est que la sciure, il y trés longtemps qu’elle est récupérée pour l’aggloméré. Les "vrais déchets" sont les abandons sur les chantiers d’abattage et les écorces.
Cette marge de manoeuvre ne suffirait pas à combler tous les besoins du pays en chauffage, et comme la seule bonne énergie est celle qu’on ne consomme pas, il serait préférable donc de passer à la maison passive. On passerait trés vite d’une situation excédentaire en France à une situation de tension, puis à un recul des forêts.
De plus, un autre débouché va s’offrir au bois dans les prochaines années : l’éthanol cellulosique.
Au Canada, on travaille beaucoup sur la question. Les bois sont vastes, peu entretenus et fréquemment attaqués par des bestioles en tout genre. Là aussi, la mise au point d’une technologie de récupération permet d’utiliser ces bois sans valeur aucune.










L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens:






