Catégorie : recherche

  • Macadam

    Macadam

    Photos_205_2L’invention de Lord Macadam changea les vies. Aujourd’hui, on n’imagine pas les temps de transports, ni les conditions de vie de nos ancêtres pas si lointain. Pas de routes, pas d’échanges, pas de surplus à expédier, et en cas de mauvaises récoltes pas de secours à attendre. Il était plus facile de faire 1000 kilométres en navire que 10 par les mauvaises routes. Les rares auteurs populaires du 18°siécle en parlent comme d’un problème lancinant.  La moindre  voie d’eau utilisable était dotée d’un port.  Paris et Orléans étaient des ports importants.  La découverte de  Macadam permit de doter le pays de routes en bon état, toujours

    praticables. Aujourd’hui, néanmoins se pose la question, avec l’enchérissement du coût de l’asphalte, du simple maintien du réseau actuel. Beaucoup de voies rurales ont été laissé à l’abandon, et on assiste au recul, plus ou moins marqué, des voies. Je me rappelle avoir mesuré la rétractation d’une route : un mêtre de chaque coté, en une vingtaine d’années. Un maire m’avait, à l’occasion parlé d’un nouveau procédé, plus économique (de moitié) et surtout, sans dérivé de pétrole. Prudent, il attendait que les autres tentent l’aventure pour tester la fiabilité, mais en attendait beaucoup (les routes sont en communes rurales une charge trés lourde). Ce nouveau bitume (Végécol), semble tenir ses promesses. Bonnes performances mécaniques dans de nombreuses applications (routes, parking, pistes cyclables), en utilisant les granulats locaux (limitant donc les frais de transport), et ne nécessitant une température d’application de 110°, au lieu de 150. Transparent, la pollution visuelle est nulle, comme la pollution d’ailleurs (pas d’utilisation de procédé pétrochimique). Une invention qui si elle tient ses promesses, aura de grandes répercussions.

  • Toits en collecteurs solaires

    Toits en collecteurs solaires

    Corus La firme CORUS, veut transformer les toits d’acier en capteurs solaires. Elle en étudie la possibilité avec les universités de Bath, Bangro et Swansea. En effet deux options existent pour le solaire, produire beaucoup avec des petites surfaces (voie qui permet avec des prototypes d’avoir des taux de récupération de 40%), soit se contenter de rendement bien moindre (de l’ordre de 5 %)et de compenser ces rendements par un coût au M2 bon marché, en utilisant de vastes zones de récupération, comme les toits d’usines. En effet, depuis la fin de l’amiante ciment, au moins dans les pays de l’Ocde, le matériel privilégié dans la construction industrielle, c’est l’acier. Le fibro-ciment, tel qu’il a été essayé (sans amiante) se révèle de

    basse qualité (il devient trés vite poreux), et capter l’énergie avec des toits d’acier permettrait une utilisation rationnelle de ces espaces. Seraient utilisées les DSSC (dye-sensitised semi-conductor), sous forme de revétement sérigraphié, ou en spray.
    Production espérée : dans 5 ans.

  • Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Logodangerelectrique La production d’électricité d’origine renouvelable s’est, dans la dizaine d’années écoulée (1995-2005) considérablement développée en europe. La Production électrique est passé de 2630 TWh à 3201 TWh, soit une augmentation de 2 % l’an pour un montant global de 21 %.
    Il faut le rappeler, une grande partie de cette période n’a pas été propice aux énergies renouvelables : jusqu’en 2001, le prix de l’énergie fossile était bas, voire même trés bas, ces industries, à peine balbutiantes. pour étudier par sources d’énergies, on voit des différences importantes.
    – le fossile, produit 1733 TWh en 2005 contre 1400 en 1995 (2.2 % par an et presque 24 en tout) et mais il y a une évolution, plus souvent gaz, que pétrole, et un charbon moins utilisé. En 1995, le "nec plus ultra" était le gaz.
    – le nucléaire lui est passé de 863 TWh à 963, mais, sa production est en baisse depuis l’année dernière, cela représente une hausse de 1.2 % l’an et au total 11.5 %, le déclin, au moins relatif du nucléaire est enclenché.

    – l’hydraulique, victime de l’air du temps (il demande des investissements au long cours) a vu sa part décroitre : 317 TWh contre 328 en 1995. Dans cette statistique, la politique anti hydraulique se dévoile de façon criante.
    – l’éolien se développe fortement de 3.9 à 69.1, soit 1770 % d’augmentation, on voit donc une filiére qui a fini sa gestation, son développementse réduit en % mais augmente en valeur absolue.
    – la biomasse passe de 21.6 à 69.9, ce qui dénote une meilleure exploitation et une meilleure mise en valeur, elle ne devrait pas se développer outre mesure, étant donné qu’elle est concurrente, vis à vis d’autres utilisations.
    – le solaire devient perceptible (de 0.052 à 1.291), il a entamé, lui, sa gestation et devrait arriver à maturité bientôt, encore plus vite que l’éolien.
    – la géothermie a plus de mal à percer, ses progrés se manifestent aprés 2000 seulement.
    – les dechets (non renouvelables) passent eux de 8.6 à 30.6 TWh.
    On s’aperçoit que dans ces consommations, le fossile et le non renouvelable a progressé de 465 TWh, passant de 2271 à 2736, le renouvelable, lui passe de 358 à 464. la progression en % est désormais plus élevé pour le renouvelable que pour le non renouvelable, bien que l’hydroélectricité ait été idéologiquement, délaissée. (30 % contre 20.5%) dans un contexte qui fut largement défavorable, pendant longtemps.

    Source edf, observ’er

  • Pause détente…

    Pause détente…

    BrejnevJe dois dire que mon article précédent m’a beaucoup esbaudi.
    Elle me rappelle une blague soviétique de la grande époque.
    Un jour un diplomate est invité à l’académie des sciences à une remise de médailles.
    Les invités officiels arrivent, puis les dignitaires vedettes, bardés de médailles.
    Le diplomate demande à son voisin :
    – qui est-ce ?
    – c’est Wladimir Telephonoff, l’inventeur du téléphone,
    puis
    – qui est-ce ?
    – Automobilski, l’inventeur de l’automobile,
    ainsi de suite, jusqu’à ce que paraisse l’invité vedette, celui là couvert de médailles en tout genre et des deux cotés, accueilli dans un respect scrupuleux,
    – et celui là ?
    – Inventeurskaïa, il a inventé les inventeurs…

    Mais je suis content, je vois qu’un inventeurskaïa vient de refaire sa découverte. Un effort de recherche au niveau nucléaire va être fait… A l’heure où on se gargarise de la "mondialisation", surtout pour imposer des politiques de regression aux salariés, visiblement les importants avaient oublié que la dite mondialisation impose aussi un effort de recherche et d’investissement important (et investissement s’entend en termes physiques, par des mouvements de papiers)…
    Superphenix, une vache sacrée, fermée aprés bien des débats, certitudes dogmatiques, propos politiques peremptoires, qui cachaient une perte de compétivité par l’aggressivité, une perte de connaissance par la  devanture des experts.
    Ce ne sont pas les experts et les productifs (ingénieurs, techniciens, ouvriers) mais les manipulateurs de symbole (sportifs, comédiens, pdg par exemple) qui dominent à l’heure actuelle, d’autant mieux payé que totalement inutiles à la société…

  • Photosynthèse artificielle

    Photosynthèse artificielle

    300pxleaf_1_web Une équipe de chercheurs de l’université de Kyoto a développé un matériau qui pourrait être utilisé pour reproduire à bas coût la photosynthèse.
    A grande échelle, il y a donc possibilité de recréer ce que fait la nature (les plantes): transformer le CO2 de l’Air en sucres, à l’aide de la lumière. Ce la permettrait donc par exemple:
    1. absorber le CO2. Il faudra donc placer ce système proche des sources importantes de CO2 (qui est un gaz à effet de serre). Les lieux privilégiés sont donc les usines, etc … où la concentration de CO2 peut être importante. L’utilisation "embarquée" dans les transports est aussi envisageable.
    2. produire des sucres, transformables facilement en éthanol par exemple, et donc en carburant.

    Pour arriver à ce résultat, cette équipe utilise du dioxyde de manganèse très pur, dispersé en particules de taille de plusieurs nanomètres, permettant de rendre ce matériaux très réactifs pour la photosynthèse (jusqu’à 300 fois plus que la photosnthèse naturelle selon les auteurs).

    L’utilisation de Manganèse a le gros avantage de donner un produit bon marché, au vu du faible coût de la matière première (quelques EUROS par kg).
    Il reste donc à certifier le procédé et à le rendre opérationnel au point de vue industriel.

    La découverte est en tous cas très prometteuse !!

    Au point de vue de la toxicité du Manganèse:
    Ben, oui, il faut bien se poser la question !
    Le Manganèse est un oligo-élément nécessaire à l’homme, mais qui peut devenir toxique en trop grande quantité.
    "Les besoins journaliers pour un adulte sont de 2 à 3 mg. La limite de sécurité définie par l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire) est de 4,2 à 10 mg par jour. Un excès de manganèse se traduit par des troubles du système nerveux." (source: wikipedia)

    Il n’y a donc pas a priori de toxicité, ce qui est un atout très intéressant !

    Sources:
    ADIT
    page du
    Dr. Koyanaka (en Japonais)
    Wikipedia
    illustration: Free Public Domain Photo Database, PD Photo.org

  • Centrale electrique d’un nouveau genre

    Centrale electrique d’un nouveau genre

    Centrale_electriqueUne nouvelle sorte de centrale electrique s’annonce. Il s’agit de centrales de stockages, sous forme d’air comprimé.
    Explication du fonctionnement. Aux heures creuses, la centrale stocke l’énergie sous forme d’air comprimé, puis à l’aide de ce stock, on fait tourner des turbines en heures pleines. Jusque là, on butait sur le rendement : 60 %, pour 1 Kwh acheté, on en produisait au maximum 0.6 Kwh.
    Cette solution était idéal pour rentabiliser par exemple des centrales nucleaires, qui ne sont profitables qu’en base.

    De plus, on a découvert qu’en chauffant l’air détendu, grâce à une chaudière à biomasse, le rendement passait à 0.96 % soit 0.96 Kwh pour 1 Kwh d’électricité consommé en heure creuse.
    Donc, cette technologie (association avec des chaudiéres à biomasse de 12MW) pourrait voir une application industrielle dès 2009.
    Deux conséquences en découlerait alors :
    – une bonne part du parc de centrales, serait, à terme inutile, on utiliserait mieux un outil plus restreint,
    – les travaux de Guy Négre sur le moteur à air comprimé, butait aussi sur ce maigre rapport, il travaillait depuis quelques temps déjà, non plus sur un moteur à air comprimé seul, mais sur un moteur mixte thermique/air comprimé. On voit donc que le même principe, appliqué sur deux finalités entièrement différentes peut donner de bons résultats (au moins dans un cas).

  • Barrages : défaut d’investissement

    Barrages : défaut d’investissement

    Photos_039Je reviendrai ici sur deux articles :
    – le bénéfice "historique" d’Edf,
    – les signes de vétustés sur … 200 barrages en France sur un total de 450 dépendant d’EDF. Depuis les années 1960, les taux globaux d’investissements décroissent, pour ne pas dire s’effondrent dans les pays anglo-saxons auquel se joint la France.
    Les barrages aux USA, notamment les aménagements de la haute vallée du Tennessee sont à l’abandon depuis les années 1960 : il fallait "faire des économies", pour payer la guerre du viet-nam.

    On s’aperçoit que pour dégager un bénéfice bidon, Edf s’est contenté de ne rien investir. Que représentent 5.6 milliards d’euros par rapport à 200 barrages en souffrance ? Rien, absolument rien. On voit bien ici, que le taux de rentabilité sur longue période est donc insignifiant…
    De plus, Edf n’est pas le seul propriétaire de barrages, il en est de nombreux qui sont propriétés soient de compagnies des Eaux, d’autres sociétés… Or, quand est il de manière générale ? Simple, une sous évaluation des risques, une surestimation totale de leur bon état, et on s’aperçoit une défaillance totale de la gestion financière de ces sociétés : des barrages totalement à détruire et à refaire, et aucune provision effectuée (ce qui est gros pour des sociétés privilégiant, soit disant, leur "prudence"), ou alors tellement symbolique qu’elles en sont risibles.
    La faute ? Une gestion financière qui ne s’intéresse guère, ou pas du tout à l’économie réelle, et qui prépare comme on l’a vu, des catastrophes financièrement ruineuses et humainement sanglantes.

    500 millions d’euros pour 200 barrages pour la période 2007-2011 soit 100 millions par an… 500 000 euros par barrage/an, est-ce par modestie ? En réalité, une simple mesure cosmétique d’autojustification. Aux Usa, on est beaucoup plus clair : la catastrophe de la Nouvelle-Orléans sera réléguée au niveau des chiens écrasés à la moindre embrouille dans la haute vallée du Tennessee.

  • Wind Night Project

    Wind Night Project

    Wind_energy_release Un défaut important de l’énergie éolienne reste l’aspect "volage" de sa puissance produite notamment en raison des conditions météos variables. L’énergie électrique étant difficilemnet stockable, cela impose pour répondre à la demande, de lancer par intermittence des centrales conventionnelles (type turbines à gaz, centrales à charbon). Le bilan CO2 de l’énergie éolienne ne peut plus, dés lors être considéré comme nul (en étant un tant soit peu pragmatique).

    Un projet nommé "Night Wind" associant Hollandais, Danois, Bulgares et Espagnols se propose d’apporter un début de réponse à ce problème. L’idée est simplissime: utiliser l’énergie éolienne produite la nuit, soit une période de faible demande en électricité, pour refroidir des entrepôts frigorifiques de l’ordre de 1°c en dessous de leur température usuelle. La journée, alors que la demande est supérieure, les entrepôts laissent la température remonter jusqu’à la température initiale.
    Index01
    Plus précisément, un algorithme sera chargé la journée, de déterminer à chaque instant l’emploi idéal de l’énergie éolienne: soit vers le refroidissement de l’entrepôt, soit à la revente sur le réseau. L’avantage certain est le coût quasiment nul d’une telle idée.

    La recherche porte notamment sur:
    -l’aspect économique d’une telle démarche
    -l’algorithme d’intégration dans le réseau électrique (choix de la destination…)
    -la préservation de la qualité des produits congelés lors des fluctuations de températures

    Un projet de démonstration est prévu pour le second semestre 2007 aux Pays-Bas.
    Pour donner un ordre de grandeur, l’énergie "stockée" (je préfère dire "mise en cache"…) pour une amplitude de 1°c sur tous les entrepôts américains correspond à 900 GWh soit 2 heures de la consommation électrique américaine (source: After Gutenberg).
    Je pense que ce type de projet dépasse le cadre même de l’éolien dans la mesure où une demande constante en électricité (ça reste utopique, j’en conviens) engendrerait bien des avantages (CO2 mais également les problèmes de pannes…) même sans éolienne.

    + d’infos sur la page officielle du projet.

  • Avis sur le nucléaire II

    Avis sur le nucléaire II

    Maison_feu_2

    Je redonne la parole à un autre internaute  :

    Effectivement, les réserves d’uranium sont limitées (environ 60 ans), mais :
    -le prix du combustible intervient très peut dans le cout de l’électricité nucléaire (un doublement du prix de l’uranium entraine une augmentation de 5% du prix du kWh).
    l’approvisionnement est très diversifié, garant de stabilité, contrairement aux combustibles fossiles.
    -l’électricité nucléaire est trois fois moins chère que l’éolienne, 10 fois moins chère que le photovoltaÏque.
    -En utilisant des surgénérateurs (type Superphénix) on passe à 4000 ans de réserves (efficacité de l’uranium x 60) ou 16000 ans en utilisant le thorium, 4 fois plus abondant que l’uranium.

    Pour respecter le protocole de Kyoto sans pénurie d’électricité, il faudra construire 2 reacteurs EPR par an en France en remplacement des 54 centrales actuelles qui arrivent en fin de vie.Pour rappel en Europe, l’arret du nucléaire équivaudrait à 300 millions de tonnes de CO2 de plus par an, à comparer à la réduction de 100 millions de tonnes par an necessaire au respect de Kyoto.

    Je rappelle ma réponse précédente : le surgénérateur est une technologie dans les limbes encore. Superphénix était un nanard éternellement en panne, il est deux fois plus rentable d’investir dans les économies d’énergie que dans une centrale. Aujourd’hui encore, j’ai vu une dame se servir de moults ampoules électriques classiques… L’éclairage constitue encore 15 % de la consommation des ménages. Et je rappelerais mon article précedent.
    De plus, sans le désarmement de la guerre froide, sans les stocks, les centrales nucléaires actuelles, seraient en grande partie ni plus, ni moins qu’à l’arrêt, faute de combustible.
    Et il arrive au nucleaire, ce qui arrive à toutes les sources d’énergies : les premieres sont faciles à exploiter et à bas coût (énergétique aussi, 1 kw dans l’extraction permet d’en produire 10), maintenant, ce bon temps est fini, on serait aujourd’hui, plus prêt de 3 pour 10, et le ratio monte sans cesse.
    Question : peut on compter la filiére nucléaire comme "propre" si elle consomme de plus en plus d’énergie fossile ?

    Autre question : les accidents graves, genre tchernobyl, three miles island sont certes rares, mais arriveront un jour, certainement. Quel sera le coût pour la collectivité ? inchiffrable…

  • Avis sur le nucléaire

    Avis sur le nucléaire

    Fessenheim

    je donne la parole à un internaute :

    Effectivement, les réserves d’uranium sont limitées (environ 60 ans), mais :
    -le prix du combustible intervient très peut dans le cout de l’électricité nucléaire (un doublement du prix de l’uranium entraine une augmentation de 5% du prix du kWh).
    -l’approvisionnement est très diversifié, garant de stabilité, contrairement aux combustibles fossiles.
    -l’électricité nucléaire est trois fois moins chère que l’éolienne, 10 fois moins chère que le photovoltaÏque.
    -En utilisant des surgénérateurs (type Superphénix) on passe à 4000 ans de réserves (efficacité de l’uranium x 60) ou 16000 ans en utilisant le thorium, 4 fois plus abondant que l’uranium.

    Pour respecter le protocole de Kyoto sans pénurie d’électricité, il faudra construire 2 reacteurs EPR par an en France en remplacement des 54 centrales actuelles qui arrivent en fin de vie.
    Pour rappel en Europe, l’arret du nucléaire équivaudrait à 300 millions de tonnes de CO2 de plus par an, à comparer à la réduction de 100 millions de tonnes par an necessaire au respect de Kyoto.

    Ce point de vue est tout à fait respectable mais me semble faux. Voila pourquoi.

    Selon l’institut IEER, une étude parue le 4/05/2006, la France peut :
    – sortir du nucleaire en 40 ans et réduire ses emissions de CO2 de 40 %. Cette sortie se ferait progressivement par la fermeture des centrales arrivant en fin de vie,
    – on passerait quasi systèmatiquement à la maison passive,
    – le développement des energies solaires, eoliennes et hydraulique assurerait une partie de la production électrique, et les centrales au gaz, le reste.
    – l’éolien, notamment maritime peut fournir 30 % de l’electricité, au prix du nucleaire aujourd’hui.
    – des normes sévères permettent de réduire la consommation automobile à 2.4 litres au cent.

    Ce point de vue est celui de l’IEER.

    Je ne compte pas non plus les frais de démantelement de centrales (le coût du démantelement de Brennilis est 5 fois plus élevé que prévu) et les frais de stockage pour… 100 000 ans ?
    De plus, superphénix était un nanard éternellement en panne, et la technologie pour surgénérateur est loin d’être préte…