Catégorie : recherche

  • Centrales nucleaires : où est le pib ?

    Centrales nucleaires : où est le pib ?

    Photos_191Eh, non, le compte n’y est pas. J’ai beau recompter…
    Le réacteur EPR de Flamanville coutera 3.3 milliards d’euros. La même somme dans les économies d’énergies ou énergies alternatives "produirait" deux fois plus d’électricité et créerait … 15 fois plus d’emplois…
    Toujours le même débat, on privilégie une "création" fictive de pib, avec de grosses usines de gros budgets.
    Alors que le nucléaire en France est déjà hypertrophié.
    Même les plus ardents défenseurs du nucléaire disent que plus de 50 % d’électricité nucléaire est aberrant. Les centrales nucléaires ne sont rentables qu’en base, (soit environ 50 % de la production) et non en semi base.

    A cela rajoutons 12 centrales destinées à l’export (à prix de long terme, bradé) 4 centrales destinées à la filiére nucleaires cela fait 16 sur 58…
    Quant est ce qu’un homme politique dira qu’on a vu trop grand ?
    Personne, mais le plus marrant n’est pas là. On ne produit à l’heure actuelle que 60 % de l’uranium pour les centrales existantes, pour le reste on puise dans les réserves civiles et militaires. Etat des lieux :
    – Le producteur canadien a vu ses mines inondées : il voudrait bien, mais il peut point ;
    – les russes sont assez peu sensibles à la question environnementales, mais leurs reserves sont petites, ils se les reserveront dans l’avenir : ils voudraient bien, mais peuvent point ;
    – les australiens détenteurs des plus grosses réserves eux, c’est plus simple, ils ne veulent point.
    Seule solution pour  la filiére nucleaire : que le réchauffement climatique désertifie complétement l’Australie, obligeant la population à l’exode et permettant d’exploiter tranquillement ses réserves, tout en y fourguant ses déchets…Non, je rigole… Enfin, pas beaucoup, pas tant que ça…

  • Orénoque : des Milliards en Réserves II

    Orénoque : des Milliards en Réserves II

    OpepLes pétroles bruts lourds étaient réputés inexploitables à des coûts de production acceptable.
    L’essor rapide de la production liée aux bruts lourds de la ceinture de l’Orénoque nous prouve le contraire.
    En effet, forer est un exercice courant, notamment en matière géothermique.
    On peut prèlever un fluide, le faire circuler, le renvoyer, tous exercices qu’un foreur exerçant en géothermie connait bien. D’ailleurs les connaissances en forage, actuellement utilisées en géothermie nous viennent souvent de … l’exploitation pétrolière.

    On s’attendait à des coûts d’exploitation délirants pour la ceinture de l’Orénoque. Ils se situent à 15 dollars le baril. Soit même un coût assez bas. Pourquoi ? le seul problème technique finalement dans l’Orénoque, ne concernent pas le pétrole, mais la plaine alluviale humide. C’est le cauchemar des foreurs qui préfèrent de loin un sol dur et compact. Le sol compact et dur est, de loin le paradis du foreur qui veut descendre loin.
    Le reste consiste à construire des usines pour injecter des fluidifiants et récupérer le résultat de cette fludification. C’est vrai qu’on est pas dans le cas de pétrole qui jaillit sous pression et qui souvent conduit au gaspillage des gaz de torchage.
    Le forage en biais et à l’horizontal et lui connu dès les années 1950. Et se révèle plus efficace pour extraire le brut qu’un puit classique.

  • La Production d’Electricité des Particuliers.

    La Production d’Electricité des Particuliers.

    Capteurs_solaires_1Le principal problème dans toute technologie nouvelle en est le coût. En effet, les premières fabrications souvent peu fiables souffrent aussi d’un coût délirant.
    Pas forcément parce qu’effectivement plus on produit, plus la production est bon marché. Mais il faut prendre aussi en cause pour le même produit de l’évolution des techniques de fabrication. De toutes parts, pour les capteurs, on cherche et on trouve. En France  des chercheurs Edf et Cnrs ont remplacé le silicium coûteux déposé sous vide par un alliage de cuivre, indium et sélénium sous électrolyse dans l’eau, bien meilleur marché (cisel).

    Cet essai fonctionne en laboratoire.
    Reste désormais à passer à la production industrielle.Si cela était fait, on arriverait à une production de masse dès 2010…
    Aurons nous bientôt des tuiles sur les toits ? Ou seront ils couverts entièrement de capteurs ?

  • Installez du Solaire chez vous

    Installez du Solaire chez vous

    Flexcell_yverdon_1

    Les capteurs solaires augmentent en capacité de captage,  c’est évident. Mais ils prennent aussi une autre vertu : ils sont désormais capables de stocker l’énergie. Deux chercheurs japonais, Tutsomu Miyasaka et takurou Murakami ont mis au point un capteur "à deux électrodes séparées par couches isolantes" qui permet de "stocker charges positives et charges négatives dans des couches de charbons actifs". Ensuite on active un circuit par condensateur pour récupérer le courant électrique.
    Désormais les capteurs de plus en plus productifs s’affranchissent donc  des batteries.
    Cette invention s’adresse dans un premier temps à de petites applications.

    Mais il est clair que ces dispositifs sont appelés à se developper pour toutes les applications, ces dispositifs ne trouverons toutefois leur pleine dimension qu’avec une politique concommitante d’économie d’énergie.

  • Perpetuum mobile ou la recherche de l’impossible article II : le bélier de Montgolfier

    Perpetuum mobile ou la recherche de l’impossible article II : le bélier de Montgolfier

    Installation_belier_montgolfier_1Le mythe auquel les hommes croient le plus aisément est le mythe de l’énergie inépuisable et gaspillable à souhait.
    Il y eut le roi charbon, tellement abondant. J Verne en parlait au 19° siècles : des centaines d’années de réserves dans le pire des cas, des milliers dans le meilleur.
    Puis vient le pétrole, mais là, on compris vite que les réserves étaient courtes.
    On pensa au nucleaire.
    On espère toujours trouver la pierre philosophale et le Graal.
    Montgolfier se contenta de trouver en quelques minutes un "bélier", qui remonte sans énergie, ou plutôt sans dépense d’énergies fossiles ou humaine de l’eau.

    Le bélier de montgolfier a toute les qualités : peu coûteux, quasi inusable, d’un coût d’utilisation nul, et d’une maintenance plus qu’aisée. Il souffre cependant d’un défaut, il n’atteint qu’un rendement de 20% (20 litres remontés pour 100 arrivés)
    Une arrivée d’eau ferme un premier clapet, qui crée une onde de choc, qui en ouvre un deuxième qui comprime de l’air dans une chambre. L’air repousse l’eau dans une canalisation de sortie et recommence le cycle.
    Enfantin et génial. Il s’en construit encore, souvent à l’usage du 1/3 monde.

  • Perpetuum mobile ou la recherche de l’impossible

    Perpetuum mobile ou la recherche de l’impossible

    MvpLe mouvement perpétuel passionne les chercheurs depuis toujours.
    Une de ces machines a eu les honneurs du Jt récemment.
    C’est un sujet à contreverses violentes et passionnées depuis longtemps.
    Ce sont souvent des jouets pour enfants, je me rappelle d’un circuit à boules qui captivait de chères têtes blondes, puis cela devenait lassant et énervant car bruyant.
    A proprement parler une énergie est quand même employée, celle du mouvement initial d’abord, de la gravité ensuite.
    C’est là, souvent la limite pour les physiciens, on emploie quand même une force, qui peut être diverse, gravité, pression atmosphérique sur le mercure, ce qui fait dire que le mouvement perpétuel est impossible.

    En effet, même dans ce cas là une énergie est employée, même si elle est invisible. Et les effets de frottements en atténuent le rendement. On est toujours dans cette configuration là.
    Mais en tant que simple utilisateur, à la limite, on s’en fout.
    Que demande le peuple ? Non plus seulement du pain, mais l’accès au pouvoir, l’accès à l’énergie.
    Si cette machine déséquilibrée arrivait à nous fournir, d’une manière ou d’une autre une énergie, nous en serions ravis. Nous ne demandons qu’à voir ! Il  ne nous resterait plus qu’à rendre hommage à Léonard et à Orrfyréus. Beaucoup de découvertes prometteuses furent détruites ou neutralisées par leur contemporains : la machine à calculer de Pascal, sans compter les deboires de Jacquard…

  • Progrés techniques et structures sociales

    Progrés techniques et structures sociales

    Photos_p_002Comme je l’avais indiqué précédemment, le progrès technique n’est pas un problème.
    A toutes les époques de l’histoire du monde, on cherche et on trouve. Le problème tient à l’application.
    Pendant des années le prix de l’énergie était redevenu bon marché, on avait développé la production de pétrole, développer celle de charbon (sauf en Europe et au japon) produit de l’électricité électro-nucléaire.
    Cette énergie était même devenue surabondante. La sanction a été immédiate. On a abandonné toute recherche.

    L‘éolien, le solaire, les économies d’énergies restaient sous le boisseau…
    Et puis l’énergie est redevenu cher. Désormais, on cherche, on trouve, et on cherche tellement que ce qui était vrai il y a 3 mois, l’est beaucoup moins aujourd’hui.
    Alors, comment appliquer ce progrés technique ? D’abord c’est un problème de structure sociale.
    En effet pour avoir une application il faut une société pas trop inégalitaire.
    Une société réduite à une poignée de riches et un océan de pauvres n’innove pas. C’est bien connu qu’à partir d’un certain niveau social, il faut le 400 M2, le 4×4, la piscine, les vacances aux bahamas. Peu importe le prix, c’est bon marché.
    Quand au pauvre, lui, il n’a même pas le loisir de se projeter dans l’avenir, toutes ses ressources vont dans le quotidien, sans aucune marge de manoeuvre, donc  sans perspective d’investissement. Peu importe le prix, c’est trop cher.

  • Oh le joli poêle !

    Oh le joli poêle !

    Photos_p_001"A noter que le bois carburé "à l’ancienne" dans un foyer ouvert ne représente que 10% de rendement. à l’opposée, un poelle de masse atteint les 90%.
    A résultat equivalent, juqu’à neuf fois moins de ressource gaspillée …

    militons pour mieux que la "flamme verte" : exigeons au moins 80% de rendement".

    C’est effectivement le problème principal, non pas seulement pour le bois énergie mais pour toute la filière énergie. L’état du parc de chaudière en France, et dans le monde est souvent déplorable. Trouver "normal" de consommer 3000 ou 4000 litres de Fioul, penser qu’il vaut mieux attendre que la chaudière lâche pour la changer, voila un erreur courante.
    Cela rejoint le problème plus général de la diffusion du progrès technique. Les inventions parfois géniales ne manquent pas, ce qui pose problème, c’est de les appliquer. Cela peut prendre longtemps et parfois des siécles.
    La plus brillante des civilisations est la civilisation chinoise. Les découvertes y ont été innombrables et les applications indigentes.

    Raisons de plus pour militer pour  la modernisation  ! (Et en plus, il est beau ce poêle)