Catégorie : solaire

  • OCDE: une image de la longue marche vers la transition énergétique

    Au sein des pays riches de l’OCDE la part de génération électrique  des énergies renouvelables, pour une large part intermittentes, est passée de 6,5% du total en 2014 à 7,5% du total en 2015. Cette part, réseau par réseau, est encore trop faible pour voir apparaître les vrais ennuis de l’intermittence et de l’insuffisance des moyens de stockage. Ils devraient cependant commencer à se révéler sur les réseaux isolés et mal dotés en modes traditionnels de génération à machines tournantes. Nous avons abordé dernièrement la possibilité de ruptures d’approvisionnement en électricité, cet été, en Californie par exemple.

    Les ventes d’onéreuses  batteries installées en tampon, moyen le plus rapide d’installation d’un stock de puissance électrique permettant de stabiliser le réseau, devraient se développer rapidement et renchérir, ainsi, le prix du MWh.

     

    Le 11 Avril 2016

    ACCEDER aux données de l’IEA

  • Royaume-Uni: les subventions aux énergies renouvelables devraient doubler en cinq ans

    Royaume-Uni: les subventions aux énergies renouvelables devraient doubler en cinq ans

    Pour ne pas mourir idiot, il faut absolument lire les écrits anglo-saxons. Je constate que la liberté d’expression et d’opinion dans ces pays rend, en ce moment, cette affirmation particulièrement pertinente. Les jérémiades écolo-bien-pensantes françaises pétries de vérités écologiques et de réchauffement infernal  nous menaçant de punitions suprêmes qui rappellent les temps joyeux de l’inquisition hispanique et de ses saints dominicains, deviennent à la longue insupportables pour celui allergique à toute forme de  mysticisme . Il faut lire la Presse anglo-saxonne pour apprendre que des profs de fac américains ont témoigné devant le Sénat  pour exprimer leurs doutes et leurs questionnements  sur la  part anthropique du réchauffement climatique observé. Il faut lire le poulet de John Constable de la Renewable Energy Foundation et qui porte sur l’impact économique des taxes et autres subventions soi-disant favorables au développement des énergies renouvelables et qui, dans les faits, perturbent l’établissement d’un réel marché des ressources énergétiques chargé de faire le tri entre les diverses options et de sponsoriser les innovations dans ce domaine. Le caractère critique de ces témoignages rafraîchit l’atmosphère et témoigne de la vivacité de la pensée scientifique et économique du moment.

    L’Allemagne, riche parangon de la vertu écologique occidentale, brûle du lignite et du charbon pour secourir ses centrales électronucléaires toujours actives (et oui). De par sa position géographique centrale en Europe, elle utilise sans vergogne le réseau électrique ouest-européen comme d’une batterie à laquelle elle vend ses surproductions intermittentes prioritaires ou elle achète de la puissance à ses voisins, en cas de pénurie locale, faute de vent et bien-sûr de soleil.

    Tel est le monde tel qu’il est et non tel qu’il devrait être.

    Mais revenons au Royaume-uni et aux présentations de John Constable qui prévoient des subventions aux énergies renouvelables au Royaume-Uni qui devraient atteindre les 4,5 milliards de livres en 2015 et qui devraient dépasser les 8 milliards de livres en 2019, affichant ainsi un doublement en cinq ans (FIG.).

    Cet auteur attire l’attention du lecteur sur les préjudices économiques immédiats que génèreront au Royame-Uni ces dépenses.

    LIRE l’excellente  présentation de John Constable.

    Le 19 Décembre 2015

     

  • Le lourd et noir linceul de la nuit germanique recouvre, silencieux, les photovoltaïques

    Le lourd et noir linceul de la nuit germanique recouvre, silencieux, les photovoltaïques

    Hic!

    L’intermittence des énergies éoliennes et photovoltaïques, rend ces ressources bien aléatoires et saisonnières sous les latitudes de l’Europe du Nord, leur conférant un rôle forcément marginal et limité en Europe. Les dernières données publiées par l’IEA attribuent pour les pays européens de l’OCDE une génération cumulée des équipements solaires, éoliens, de géothermie et autres (mélange de ressources intermittentes et non intermittentes) depuis le début 2015 jusqu’au mois de Septembre 2015 qui atteint les 12.7% du total avec 322 TWh générés pour un total à cette date de 2527 TWh générés sur le réseau ouest européen, assimilable à la zone OCDE-Europe.  De ces 322 TWh, 90 TWh avaient été générés par le solaire et l’éolien en Allemagne (Fraunhofer) ce qui ne représente que 3,6% des générations européennes. Tel est le poids marginal du renouvelable allemand sur le réseau ouest-européen interconnecté.

    L’exemple le plus schématique est sans contexte celui du solaire allemand dont les investissements massifs de ce riche pays ne sont pas près de se voir remboursés, hors subventions et taxes, sous forme d’électricité, capital et intérêt.

    Voici une représentation graphique des énergies photovoltaïques mensuelles produites qui sont à comparer à la cinquantaine de TWh générée mensuellement par les multiples équipements en place en Allemagne.

    Contribution négligeable l’hiver et fluctuante tout au long de l’année durant la journée, incapable d’assurer la moindre ressource énergétique de base en l’absence du tampon qu’est le réseau ouest-européen utilisé, en toute impunité, comme une immense batterie par le réseau allemand.

    Des investissements dans un réseau local complexe et un stockage de masse d’énergie électrique seraient, à coup sûr, trop onéreux et impopulaires.

    Le 4 Décembre 2015, mise à jour le 2 Janvier 2016

     

     

     

  • Un aperçu du mix électrique allemand

    Valeurs issues des publications du très écologiste FRAUNHOFER à fin Octobre 2015.

    Il est possible de remarquer le très bon facteur de charge des générations nucléaires allemandes qui fournissent plus des 16% de l’énergie générée et fournie au réseau. Ressource de base de ce réseau avec l’intense combustion de lignite local( 26% de l’énergie générée).

    En contrepoint, les générations solaires affichent un facteur de charge moyen déplorable, inférieur à 10%, correspondant à des pointes de puissances délivrées, en été, entre midi et deux.

    Le foisonnement des ressources, installées sans compter, par un pays riche, illustre le gâchis économique auquel conduisent les idéologies en vigueur. Malgré cela, les prix au détail du kWh sont pénalisés par les avantageuses subventions tarifaires.

    Opportunité pour ceux qui peuvent investir dans les générations renouvelables, pénalité pour le consommateur lambda qui ne peut pas investir et qui subventionne…par force.

    Le 24 Octobre 2015, actualisé au 6 Novembre 2015.

     

     

  • La croissance du parc photovoltaïque semble se tasser en Europe

    Dans un papier, datant de mi-2014,  j’avais attiré l’attention des lecteurs de ce blog sur la prévision d’Arnaud Chaperon de Total qui projetait pour 2035 une installation mondiale de panneaux photovoltaïques de 2 TW , ce qui représenterait alors autour des 8% de la génération d’électricité mondiale, les autres ressources d’électricité et les modulations d’appels de puissance se chargeant de réguler l’adéquation entre offre et demande.

    Selon l’IEA, la puissance photovoltaïque installée en 2014 était de l’ordre de 174 GW, en bonne croissance (de 34 GW)  par rapport à 2013. Mais cette progression est la résultante d’une forte avance des installations dans la zone Asie-Pacifique et, plus modestement, sur le continent américain  mais avec une progression beaucoup plus faible en Europe (FIG.I)

    Les subventions tarifaires en forte baisse en Europe et l’instabilité croissante des réseaux tendent à limiter la progression de la puissance photovoltaïque installée et même à rendre la courbe de puissance en fonction du temps se rapprochant d’une asymptote horizontale située vers les 100 GW .

    Pensons à l’Espagne ensoleillée qui envisage même de taxer certaines installations photovoltaïques! Que de reniements; c’est le monde à l’envers, dans un pays, où l’instabilité des réseaux électriques est devenu un vrai problème.

    Pour atteindre les 2 TW de puissance mondiale installée dans 20 ans, il faudrait installer annuellement autour des 100 GW de puissance photovoltaïque dans le monde.

    La réalité est bien éloignée de cet objectif.

    Il faudra peut-être plus de temps que prévu par Total pour atteindre cet objectif ambitieux.

    Le 21 Octobre 2015

    Ceci expliquerait cela, dixit Papijo

  • Facteur de charge et rendement énergétique du stockage rendent lointains les rêves écologiques

    La substitution, durant les décennies à venir, de la combustion dans les centrales à flamme de ressources carbonées (lignite, charbon, gaz naturel et autres dérivés de la biomasse) par les énergies intermittentes non polluantes (éolien et solaire), associées à de copieux moyens de stockage, apparaît pour certains, proches des idéologies écologistes, comme inéluctable.

    Ces affirmations récurrentes, basées sur des arguments qualitatifs d’épuisement des ressources ou de réchauffement à venir, souffrent malheureusement de l’absence d’une approche chiffrée du problème.

    Rappelons, tout d’abord, en prenant l’exemple de l’Allemagne, que cette grande Nation, peu dépendante de centrales électronucléaires locales ou voisines, comme celle de Fessenheim, génère 60% de ses productions d’électricité dans des centrales à flamme (317 TWh  sur un total de 520 TWh générés en 2014).

    Le problème simplement posé est le suivant: combien une Nation ou un ensemble de Nations électriquement interconnectées devraient installer de puissance éolienne ou photovoltaïque pour assurer sans faille une fourniture de puissance adéquate au réseau électrique.

    Pour approcher simplement ce problème il est possible de supposer une Puissance intermittente installée Pi (en GW) pour satisfaire de façon autonome, une puissance moyenne P (en GW) au réseau, soit de façon directe soit au travers de divers modes de stockages en tampon (électriques, chimiques réversibles ou mécaniques) nécessaires et suffisants pour répondre à toute demande instantanée de puissance électrique. Nous ne chiffrerons pas pour l’instant la taille et les investissements à réaliser dans ces énormes moyens de stockage.

    La ressource de puissance disponible, durant un an par exemple, pour assurer le stockage va être proportionnelle, pour un facteur de charge moyen C (0<C<1) des installations intermittentes à  (Pi-P)*C.

    Le pompage d’énergie, à partir des moyens de stockage dont le rendement global moyen est R (0<R<1) durant la même période va être proportionnelle à (P/R) *(1- C)

    Le facteur (1-C) quantifiant la fraction de temps durant laquelle les ressources intermittentes ne sont pas disponibles.

    La continuité de la prestation implique l’égalité des deux termes (l’énergie stockée au rendement près, est égale à l’énergie consommée) d’où il est possible de déduire en fonction de P puissance moyenne désirée, la puissance intermittente à installer:

    Pi = P * [1 + (1-C)/RC ]

    La puissance intermittente installée va dépendre du facteur de charge moyen  C des installations et du rendement moyen R des modes de stockage choisis.

    Ce graphique vous donne une estimation des puissances intermittentes à installer pour une puissance P disponible à tout instant sur le réseau en fonction du rendement de stockage de l’énergie électrique. Prenez R=0,9 pour un stockage essentiellement à base de pompage turbinage alpin; prenez R=0,6 pour un stockage à base d’hydrogène.

    Les points en haut du graphique, d’un facteur de charge de 10%, illustrent par exemple le solaire allemand qui nécessiterait avec un très bon rendement de stockage alpin d’installer une puissance nominale intermittente 11 fois supérieure à la puissance continue désirée et avec un stockage médiocre à base d’hydrogène par exemple nécessiterait une puissance intermittente de 16 fois la puissance continue désirée. Ceci illustre l’incompatibilité évidente entre une mièvre génération solaire allemande et un pauvre stockage d’énergie à l’hydrogène, même si par soucis d’économie l’hydrogène est envoyé dans le réseau de gaz naturel.

    L’EIA vient de publier des statistiques relatives aux facteurs de charge mesurés dans diverses localisations et pour divers moyens de génération électrique.

    Pour l’éolien les facteurs de charge raisonnables varient de 30% pour l’Australie et la Nouvelle Zélande, 27% pour les États-Unis et 22% pour l’Europe (OCDE).  C=0,3 peut être généreusement choisi, soit un coefficient (1-C)/C = 2.33 . A ce jour, selon l’EIA, le facteur de charge éolien + solaire en Europe serait de 18% et donc un coefficient (1-C)/C  de 4,5.

    Quand aux rendements de stockage on sait qu’ils sont excellents pour les centrales de pompages turbinages, mais dont les sites d’implantation ne sont pas pléthoriques et qu’ils seront exécrables pour les solutions de type Power to Gas qui utilisent l’Hydrogène.

    Supposons des électrolyseurs avec d’excellents rendement électriques de  60% et des Piles à Combustibles, en grands nombres, utilisées à faible régime avec des rendements eux-aussi de 60%, ceci conduit à un rendement de stockage électrique assez miteux autour des 30%. C’est la raison pour laquelle Siemens préconise d’injecter l’Hydrogène dans le réseau de gaz.

    En conclusion avec un excellent facteur de charge moyen de 30% et un rendement moyen de stockage  électrique de 60%, la puissance intermittente à installer devrait être 5 fois plus importante que la puissance moyenne désirée.

    Il est possible d’en déduire que les investissements de génération et de stockage électriques nécessaires pour atteindre l’objectif d’autonomie des énergies intermittentes seraient absolument dissuasifs.

    Du rêve à la réalité il est parfois utile que quelques chiffrages simples soient réalisés.

    LIRE le papier récent de l’EIA américaine sur les facteurs de charge

    Le 9 Septembre 2015, complété le 9 Mars 2016.

     

     

     

  • Mille milliards d’euros dans les énergies renouvelables pour 426 watts par européen

    Mille milliards d’euros dans les énergies renouvelables pour 426 watts par européen

    FIG. Investissements de pays européens, en milliards d’euros, dans les énergies renouvelables

    Un bilan économique lamentable, subventionné par les factures d’électricité. Tel apparait, à ce jour,  le bilan des énergies renouvelables en Europe.

    Et les fugaces 426 watts de puissance installée par individu ne sont pas  disponibles par tout temps, loin s’en faut.

    L’Europe, à coup sûr, suit le chemin de la « décroissance verte », telle est la dure réalité économique du moment.

    La France devrait, sous peu, étaler les dépenses de la CSPE qui plombent les factures EDF, aux carburants et au gaz naturel; il faut bien remercier EDF d’avoir pris en charge le fardeau AREVA, merveilleusement piloté par une ancienne de la nomenklatura mitterrandienne et ses successeurs.

    LIRE le papier d’ Ed Hoskins sur ce sujet. Cela vous rafraîchira de la propagande institutionnelle de rigueur.

    Une relation de Willis Eschenbach entre le prix du KWh électrique en Europe et US et la puissance électrique renouvelable installée par habitant .

     

     

    Le 31 Juillet 2015

     

  • Croire à une alternative énergétique simple ou l’imposture de la « transition » annoncée

    Croire à une alternative énergétique simple ou l’imposture de la « transition » annoncée

    Il est possible de récupérer de l’énergie de bien des sources. Du vent, du soleil, des vagues, des marées, des courants marins, des rivières au fil de l’eau, de la fonte des neiges, mais aujourd’hui bien peu de ces ressources naturelles conduisent à des solutions financièrement compétitives parce que trop dispersées, parce qu’intermittentes ou aléatoires, parce qu’inexistantes en pays plats ou peu ensoleillés. C’est la raison pour laquelle nous vivons dans une civilisation de combustion de ressources fossiles, abondantes et peu onéreuses et marginalement de la fission de l’atome. Tel est l’état des lieux, très simplement.

    Alors certains adeptes des lendemains qui chantent, voudraient nous convaincre de vivre en accéléré un changement de civilisation énergétique. Pourquoi pas! me direz-vous. C’est une bonne idée!

    Pour vous montrer la viscosité de cette pompeuse « Transition » je voudrais mettre en image les résultats de génération d’électricité sur une décennie d’un pays leader dans le domaine: l’Allemagne. C’est un exemple de volonté farouche d’un pays innovant, encore riche et qui veut à la fois se désengager du nucléaire et si possible de la combustion des ressources fossiles tout en restant exportateur net d’énergie électrique au centre d’une Europe interconnectée. Vastes ambitions.

    Pour cela j’ai relevé les générations annuelles d’énergie électrique publiées par le très écologique Fraunhofer. (FIG.) et j’ai distingué les générations d’électricité « à flamme » (lignite, charbon, gaz naturel, biomasse) de celles à « NON flamme » (nucléaire, éolien, solaire, hydroélectricité).

    Il ressort de ces données, sur plus d’une décennie une génération annuelle  allemande stable autour des 500 TWh. Les centrales à flamme générant autour des 300 TWh  (323 TWh à fin Mai 2015 sur les 12 derniers mois représentant 61% des 529 TWh générées au total). A ces productions des centrales à flamme il faut ajouter les 200 TWh des centrales à NON flammes qui résultent, de façon très stable, des générations nucléaires, éoliennes, solaires et hydroélectriques.

    Il est possible de constater que sur la décennie écoulée, la politique électrique allemande et ses énormes investissements  se résument à un remplacement strict d’une part (40%) de la ressource nucléaire par des générations éoliennes et solaires. Les centrales à flamme assurant les fluctuations annuelles de demande et plus de 60%  des  générations.

    Parmi ces générations, la combustion de la biomasse avec 50 TWh représentait  sur 12 mois à fin Mai 2015 dans les 15% de la génération des centrales à flammes.

    Ces données vous montrent combien il est ardu de s’affranchir des générations traditionnelles d’électricité bien que l’Allemagne de l’électricité jouisse des possibilités d’interconnexion avec ses voisins dont certains sont de grands producteurs d’énergie nucléaire de base et d’autres producteurs de puissance hydroélectrique de pointe.

    Il n’existe pas aujourd’hui en Europe de solution alternative, économiquement acceptable, de génération électrique qui puisse s’affranchir de la ressource nucléaire ou de la combustion de ressources fossiles, même dans un ensemble largement interconnecté. Détail qui semble parfois oublié par certains et dont les conséquences sont un appauvrissement de l’Europe.

    VOIR les données annuelles du Faunhofer.

    Le 2 JUIN 2015

     

     

     

     

  • Le saviez-vous? Le solaire et l’éolien allemands réunis arrivent après la génération nucléaire bannie

    Remarques:

    – Compte tenu de l’interconnexion croissante  des réseaux électriques ouest-européens il est difficile, pays par pays, de parler sérieusement de l’origine des puissances consommées. Par contre il est relativement simple de parler de  la composition du mix local de génération.

    – En Allemagne les centrales à flamme comptent pour près de 63% des générations, dont 10% de combustion de produits issus de la biomasse (pellets, biogaz, huiles et charbons de bois) et pour lesquels les efforts pour  transformer ces produits ligneux en ressources acceptables  et les amener dans les centrales  ne sont pas énergétiquement négligeables.

    -les générations des centrales nucléaires en sursis dépassent toujours celles des éoliennes et panneaux solaires réunis. Ceci n’est que rarement mis en exergue, au sein d’un discours de propagande verdâtre.

    -enfin, le mix électrique allemand est très diversifié et la ressource de base est assurée par les centrales à flamme (lignite local, charbon importé, gaz russe, biomasse locale ou importée) et les centrales nucléaires.

    Le 7 Mars 2015

  • La décroissance verte nous menace: l’exemple allemand

    La décroissance verte nous menace: l’exemple allemand

    L’Europe tout au cours de son histoire a connu bien des vicissitudes de toutes les couleurs.  Rappelons-nous: la peste noire, les chemises brunes alors que les plus fins intellectuels anticipaient alors  le péril jaune. Nous ne mentionneront pas les ballets roses qui sont en dehors du sujet, mais nous voudrions attirer l’attention du lecteur quelque peu étourdi sur le risque avéré de décroissance verte, caractérisé par la mise au pot d’investissements colossaux dans des modes largement subventionnés de génération d’électricité, inefficaces, à base d’éolien et de solaire. On connaît dans ce domaine des investissements collectifs gâchés, le très commun rond point fleuri, parfois orné d’une œuvre-d’art, attaché bien souvent à une ristourne avantageuse octroyée à l’agent municipal décisionnaire. Mais de toute évidence les apports de fonds des « énarco-fiscalistes », si bien nommé(e)s par l’excellent J.M. Daniel, dans les énergies renouvelables détiennent le pompon des investissements dévastateurs.

    Je voudrais pour illustrer mon propos prendre une fois de plus l’exemple de l’Allemagne (-encore!!) championne mondiale  toutes catégories des investisseurs dans les énergies renouvelables. Durant les mois de Juillet, Août, Septembre, Octobre et Novembre derniers les générations éoliennes et solaires cumulées ont représenté, respectivement, 17,6%, 20,2%, 13,2%, 12,4% et 10,2% des générations totales de ce pays (FIG.), la part du soleil germanique, déclinant fortement avec l’approche de l’hiver, devient quasiment négligeable (moins de 2% des générations) au mois de  Novembre . Curieuse industrie dont les générations nordiques s’arrêteraient en hiver?

    Ah que le chemin est long et parsemé d’embuches pour atteindre la mythique quasi autonomie des énergies renouvelables. Saint Graal de l’écologiste de base, de plus en plus mis en question par les financiers qui nous gouvernent.

    Le 7 Décembre 2014