Catégorie : solaire

  • Toits en collecteurs solaires

    Toits en collecteurs solaires

    Corus La firme CORUS, veut transformer les toits d’acier en capteurs solaires. Elle en étudie la possibilité avec les universités de Bath, Bangro et Swansea. En effet deux options existent pour le solaire, produire beaucoup avec des petites surfaces (voie qui permet avec des prototypes d’avoir des taux de récupération de 40%), soit se contenter de rendement bien moindre (de l’ordre de 5 %)et de compenser ces rendements par un coût au M2 bon marché, en utilisant de vastes zones de récupération, comme les toits d’usines. En effet, depuis la fin de l’amiante ciment, au moins dans les pays de l’Ocde, le matériel privilégié dans la construction industrielle, c’est l’acier. Le fibro-ciment, tel qu’il a été essayé (sans amiante) se révèle de

    basse qualité (il devient trés vite poreux), et capter l’énergie avec des toits d’acier permettrait une utilisation rationnelle de ces espaces. Seraient utilisées les DSSC (dye-sensitised semi-conductor), sous forme de revétement sérigraphié, ou en spray.
    Production espérée : dans 5 ans.

  • CIS, etc

    CIS, etc

    Images Une nouvelle technique de panneaux solaires photovoltaïque est industrialisé depuis le début de cette année. Elle a l’intérêt de se passer de silicium, qui était un goulot d’étranglement industriel pour le photovoltaïque.
    Cette technique existe en plusieurs variantes :
    – Cis (cuivre indium sélénium). Une mince couche métallique de 5 microns est déposé sur du verre ordinaire. Le rendement est un peu inférieur au silicium.
    – dsig (diséléniure de cuivre indium gallium),
    – dssc (dioxyde de titane).
    La "fiévre du solaire", va donc toucher le monde entier. En effet, toute nouvelle technique industrielle est sujet à une mise au point. Mise au point qui devrait diviser le prix de revient par 4…
    Mais d’une manière générale, l’évolution industrielle est toujours la même : passage d’une technologie peu efficace et gourmande en énergie, à une technologie trés efficiente et de fabrication à la fois de masse et aisée. L’épaisseur des capteurs en est le signe le plus visible : passage de 200 microns à 5…
    Les capteurs industrialisés qui seront commercialisés à partir de  2007-2008 auront des rendements de 30 % (contre 40 aux meilleurs prototypes, et de 12 à 18 pour les capteurs actuels).

    Le prix de l’électricité photovoltaïque est plus élevé en Allemagne qu’en France, le coût de l’installation, beaucoup plus compétitif, et la volonté politique plus affirmée qu’en France, où les politiques veulent à tout prix sauver la peau du soldat Nuke.
    L’installation du solaire se fera donc en France contre les autorités, par une véritable volonté populaire…
    Quand on nous parle de mondialisation, on nous fait part de la partie idéologique, et non de ce qu’elle est vraiment : la diffusion de techniques. Mais on ne peut lutter contre la diffusion du progrès technique. Avec un rendement de 30 %, un panneau de 10 M2 couvre pratiquement les besoins énergétique d’une famille (3500 kwh hors chauffage), avec 20 M2, c’est un excédent notable…

  • Centrale solaire à concentration.

    Centrale solaire à concentration.

    Archimde Séville va voir la première centrale solaire à concentration d’Europe, produire de manière commerciale, aprés la fermeture de Thémis. Sa capacité de 11 MW lui permettra une production de 23 GWh d’électricité.
    624 miroirs mobiles de 120 M2 chacun concentrent le rayonnement thermique au sommet d’une tour de 115 métres de hauteur, où se trouvent capteur solaire et turbine à vapeur.
    Une série de centrales du même type est prévue, leur construction s’échelonnera jusqu’en 2013, date à laquelle 300 MW de capacité seront installées.
    La technique de concentration est déjà utilisée dans les fours solaires, et le fût militairement parlant bien avant l’ére chrétienne.

    Archimède en effet inventa des concentrateurs solaires pour incendier les navires romains qui faisait le siége de Syracuse, il inventa aussi des scorpions et autres machines de guerre qui rendirent le siége de -215 à  -212 difficile aux romains. Il est d’ailleurs difficile d’imaginer ce que fût cette période techniquement (celle de la deuxième guerre punique), car aprés des fouilles faites sur le site de Carthage, on vient seulement de retrouver (certains)secrets des métaux Carthaginois…
    Là, il faut aussi signaler les débats qui passionnaient les philosophes grecs, et qui concernaient les progrés techniques. En effet, on note à cette période, une grande question : faut il utiliser ces avancées techniques ? Ils le rejetérent comme après eux les romains, pour ne pas déstabiliser la société.

  • Juwi : centrale solaire allemande

    Juwi : centrale solaire allemande

    Juwi Le projet de centrale solaire de Juwi sera la plus grande centrale solaire du monde en 2009. Certainement pour un temps trés court, vu le nombre de projets en préparation. La technologie utilisée sera celle des modules à couches minces.
    Située prés de Leipzig, elle produira 40 MW chaque année (11 pour la plus grande en service à l’heure actuelle). Elle couvrira plus de 220 hectares sur une ancienne base militaire.

    Il est à noter l’intérêt économique de la centrale, suivant les schémas économiques classiques, plus il y a de production photovoltaïque, plus le coût devient abordable et rentable la centrale, et le foisonnement des projets conduit à une industrialisation et à une baisse des prix.
    Le prix sera donc de 3250 euros par KW, soit une baisse de plus de 20 % du prix constaté jusqu’à maintenant.
    Néanmoins, le coût global du projet (130 millions) est un rappel aux réalités : l’industrie demande des investissements massifs, des capitaux importants, et s’ils ont des effets importants, ne sont guère liquide (au niveau financier), et même pire, se font à perte de vue, en ce qui concerne les retombées.

  • Portugal : nouvelles solaires

    Portugal : nouvelles solaires

    Portugal_drapeauL’Alentejo est l’endroit à la fois le plus ensoleillé du Portugal et le plus sous développé. De là, partir les caravelles  pour les Indes,  et le pays resta la proie des Latifundias mal exploitées.
    Depuis, effectivement, les choses changent. 12 heures de soleil par jour l’été, 6 l’hiver lui donne un potentiel solaire considérable. Une des plus grande centrale à Serpa (52 000 panneaux) avec une capacité de 11 mégawatts, produira chaque année 20 gigawatts/heure.
    L’impact sur l"environnement est nul. Les brebis continueront à venir brouter (l’emprise au sol est faible), et avec un prix de location de 50 000 euros pour les 60 hectares concernées, les terres n’auront jamais été aussi rentables.

    Un autre projet, plus colossal encore devrait voir le jour : 350 000 modules sur 114 hectares produisant 62 mégawatts à Moura. De plus, les projets dans cette région ne manquent pas. L’objectif total portuguais pour 2010 atteint 150 MW contre 13.3 actuellement. Là aussi, cette industrie sort de l’enfance. Les autres sources d’électricité renouvelables sont l’éolien (1693 MW), l’Hydraulique (4800MW) et la biomasse (381MW). L’objectif en énergies renouvelables est pour 2020 de 45 %, ridiculisant la norme européenne de 20 %.
    Il est à prévoir d’ailleurs, que cette norme européenne sera pulvérisée. L’évolution de la technique, le vertige du succés en Allemagne, en Espagne, qui devient contagieux, des risques de crise économique, tout précipite vers une accélération de cette tendance.

  • Logement : la solution globale US

    Logement : la solution globale US

    Buffy_logo_0001 Les choses bougent aux Usa. Si les autorités politiques fédérales font souvent jouer la force d’inertie pour ce qui concerne les problèmes énergétiques, ressassant la même rengaine : "n’ayez aucune crainte, nous trouverons des solutions", l’envolée des factures énergétiques fait néanmoins (fortement) évoluer les choses. Avec le zêle du nouveau converti, l’activisme au niveau des états, voire des comtés est grand.
    A tel point que pour répondre à l’attente de leurs clients, certaines firmes ont mises au point des systèmes globaux (en kit) permettant d’accéder à l’indépendance énergétique des ménages.
    Tout y est : solaire photovoltaïque + solaire thermique + éolien + économie d’énergie…
    Correspondant à une mentalité américaine (quand il y a problème, on s’assoit, on réfléchit, et on propose une solution définitive et radicale), ces installations permettent de d’abaisser, sinon de supprimer complétement les factures d’énergie.

    De plus, il est clair que depuis la fin des années 1960, la technologie américaine a peu évolué, le retard accumulé (l’électroménager était, par exemple particulièrement gourmand) fait que si en Europe une politique d’économie d’énergie est rentable, elle devient là-bas, TRES rentable.
    Les factures d’énergie, à la hausse (et elle sont coquette pour des consommations moyennes de ménages dépassant 10 000 kwh/an), conduisent les ménages à remettre en cause leur bien fondé. Si ceux-ci ne semblent pas vouloir sacrifier leur confort, le concept d’économie d’énergie, de renouvellement technologique rentre dans les moeurs et les législations (locales, mais pas fédérales) : étiquetage de l’électroménager, loi dite "du tueur de vampire" sur les appareils en veille (sur ce point, les Européens sont en retard), investissements dans les énergies renouvelables, etc…

    Ah, dernier point, le monde médiatique, s’il a fait un triomphe à Al Gore, c’est justement en fonction du changement d’état d’esprit de la population américaine, parce que vulgairement parlant, les notes salées, ça commencent à bien faire…

  • Solaire Thermique

    Solaire Thermique

    ImagesEn 2005 plus de 2 070 000 M2 de panneaux solaires thermiques ont été posés en Union européenne, représentant une production de 1450 MWth. Ces nouvelles installations sont d’abord centrées sur les marchés  traditionnels Allemagne, Autriche et Grêce. qui continuent à augmenter fortement, mais dont le taux de croissance ralentit, ce qui dénote une maturation du marché dans ces pays. A l’exception de la Grêce, il faut noter que ce sont les pays les moins biens dotés naturellement qui sont le plus dynamique. 

    Prés de 1 million de M2 de capteurs supplémentaires pour l’Allemagne (+ 25 %)représentant 686 MTWth, plus 240 000 M2 pour l’ Autriche (25 % et 168 MTWth), la France sort du ridicule, surtout grâce au dom-tom en général et en particulier la Réunion, (respectivement 108 000, 48000 et 8000 M2) la performance réunionaise est impressionnante et démontre que des dynamiques locales peuvent être forte, la Réunion en l’occurrence, mais on peut citer aussi l’Autriche, certains états nord-américains, Pour ce qui est de l’Europe, les 17.3 millions de M2 sont dépassés en 2005, mais l’objectif du livre blanc (100 millions) est encore éloigné (les autres sources renouvelables l’ont souvent déjà dépassé) . Enfin, à citer, l’Espagne avec une législation contraignante en la matière.
    A noter que les 17 Km2 représentent quand même, globalement,  une surface ridicule.

  • Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Forage L’heure de la maturité de la filiére renouvelable a sonné. Des filiéres produisent de l’électricité à prix compétitif (éolien, biomasse), ou prix qui sera compétitif bientôt (solaire), ou pour le moment avec subventions. D’autres attendent encore des mises au point techniques (electricité géothermique).
    Mais ce qui a contrarié le développement de ces énergies, c’est surtout le bas prix des fossiles pendant une bonne partie de la période. On ne parle réellement du renouvelable, des politiques n’ont été mises en place que récemment, et surtout, aucune politique d’économie n’avait été enclenchée.
    Pas de normalisation, aucun souci, l’énergie, malgré deux chocs pétroliers, avait atteint, dans la tête des politiques, l’état d’extase où l’énergie est bon marché pour toujours…

    Poutant, certaines statistiques montrent que c’est le gaspillage qui régne dans  le meilleur des mondes de l’electricité :
    – un étasunien consomme 15 000 kwh, contre 7000 à un membre de l’Ue, pour des niveaux de vie, sinon identiques, du moins pas trés différent quand à leur confort. Et cette gabegie continue sur la même trajectoire. La consommation d’un européen de l’ouest a augmenté de 2 % l’an contre 5 % à un étasunien. Pour quel résultat ? aucun.
    Il est clair que le renchérissement du prix de l’énergie a entrainé l’année dernière, pour la premiére fois depuis bien longtemps, une baisse de la consommation en France. Inégalement répartie : des ménages pour qui la progression continue, et des professionnels pour qui elle diminue. Mais là aussi, on voit clairement s’engager 2 mouvements concomittants : la hausse des prix entraine la baisse de la consommation, et le lancement de productions de substitution.
    Et nous n’en sommes qu’au début…

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  • Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Logodangerelectrique La production d’électricité d’origine renouvelable s’est, dans la dizaine d’années écoulée (1995-2005) considérablement développée en europe. La Production électrique est passé de 2630 TWh à 3201 TWh, soit une augmentation de 2 % l’an pour un montant global de 21 %.
    Il faut le rappeler, une grande partie de cette période n’a pas été propice aux énergies renouvelables : jusqu’en 2001, le prix de l’énergie fossile était bas, voire même trés bas, ces industries, à peine balbutiantes. pour étudier par sources d’énergies, on voit des différences importantes.
    – le fossile, produit 1733 TWh en 2005 contre 1400 en 1995 (2.2 % par an et presque 24 en tout) et mais il y a une évolution, plus souvent gaz, que pétrole, et un charbon moins utilisé. En 1995, le "nec plus ultra" était le gaz.
    – le nucléaire lui est passé de 863 TWh à 963, mais, sa production est en baisse depuis l’année dernière, cela représente une hausse de 1.2 % l’an et au total 11.5 %, le déclin, au moins relatif du nucléaire est enclenché.

    – l’hydraulique, victime de l’air du temps (il demande des investissements au long cours) a vu sa part décroitre : 317 TWh contre 328 en 1995. Dans cette statistique, la politique anti hydraulique se dévoile de façon criante.
    – l’éolien se développe fortement de 3.9 à 69.1, soit 1770 % d’augmentation, on voit donc une filiére qui a fini sa gestation, son développementse réduit en % mais augmente en valeur absolue.
    – la biomasse passe de 21.6 à 69.9, ce qui dénote une meilleure exploitation et une meilleure mise en valeur, elle ne devrait pas se développer outre mesure, étant donné qu’elle est concurrente, vis à vis d’autres utilisations.
    – le solaire devient perceptible (de 0.052 à 1.291), il a entamé, lui, sa gestation et devrait arriver à maturité bientôt, encore plus vite que l’éolien.
    – la géothermie a plus de mal à percer, ses progrés se manifestent aprés 2000 seulement.
    – les dechets (non renouvelables) passent eux de 8.6 à 30.6 TWh.
    On s’aperçoit que dans ces consommations, le fossile et le non renouvelable a progressé de 465 TWh, passant de 2271 à 2736, le renouvelable, lui passe de 358 à 464. la progression en % est désormais plus élevé pour le renouvelable que pour le non renouvelable, bien que l’hydroélectricité ait été idéologiquement, délaissée. (30 % contre 20.5%) dans un contexte qui fut largement défavorable, pendant longtemps.

    Source edf, observ’er

  • Energies renouvelables : l’heure de la maturité

    Energies renouvelables : l’heure de la maturité

    Logo_eurobarometer_en_2 Les énergies renouvelables ont commencées à exister en Europe à partir de 1995. Sans bruit, des politiques ont mis en avant un changement technologique majeur et amorcés l’ébauche d’une nouvelle révolution industrielle. Depuis 1995, éolien, solaire, géothermique et biomasse ont connus des taux de croissance annuels trés importants, digne de touté industrie en devenir souvent plus de 30% l’an, un taux approchant les 10 apparait comme "médiocre". Regardées comme "réveries", "pas au point", "jamais competitives", ces industries désormais sont réparties entre deux sortes de pays en Europe : les suiveurs et les concepteurs. Dans le camp des concepteurs, l’Allemagne, de toutes les conceptions, et d’une manière générale l’Europe du Nord, certains pays du sud bien dotés par la nature par leurs ressources qu’elles soient solaires ou autres.

    Desormais, sans que personne ne s’en soient aperçus, cette industrie atteint pour certaines applications, sa maturité. La technologie est là, elle ne demande qu’à être développé et généralisée. L’Allemagne, toujours elle voit ses taux de croissance se réduire, bien que le total de ses installations reste bien plus importante que la plupart des pays.
    Des industries restent techniquement dans l’enfance et demandent encore des percées technologiques, des budgets, de la volonté politique, mais aucune ne peut désormais être écartée. Toute peuvent être potentiellement exploitable, et la leçon de la décennie est que ceux qui les mépriseront en paieront le prix.
    La France, quand à elle, reste prisonnier d’un choix énergétique de manière monothéiste, intolérante et stérilisante, y compris dans son choix initiale, le nucléaire, dont on voit bien qu’il s’est autostérilisé dans l’autoconsécration de sa réussite, de son génie, de son infaillibilité.
    Certaines industries du renouvelable atteignent donc leur maturité, soit industrielle (solaire photovoltaïque et solaire thermique) soit conceptuelle (photovoltaïque electrique), soit par la généralisation et le développement du savoir faire (géothermie).