Catégorie : solaire

  • Solaire ; la meilleure utilisation

    Solaire ; la meilleure utilisation

    Img011Ce que demande le peuple, c’est non pas du pain et des jeux, mais des solutions concrétes. De préférence peu coûteuse et efficace.
    Comme on voit, une chaudiére solaire est  une technologie non pas compliqué, mais simple…
    Il est beaucoup plus compliqué de transformer le soleil en électricité et beaucoup moins rentable aussi.
    Une cuve, des tuyaux, dont certains en serpentins.
    Au 16° siécle on aurait été capable de faire un chauffage solaire.
    Pour le capteur, c’est tout aussi simple, un verre qui fait loupe sur un récepteur d’acier isolé…
    Branché en auxiliaire sur une chaudiére, elle fournit en été la totalité de l’eau chaude sanitaire, et en hiver la moitié. Comme on le voit, cette technologie simple, généralisée, pourrait avoir des effets colossaux en matières de consommation d’énergie, d’émissions de gaz à effet de serre.

    Le problème, comme on le pressent est plus politique que technique. En effet, s’il n’y a aucun problème pour la technologie, il y a un problème de politique économique et de politique monétaire. Quelque soit la technologie choisie, c’est simplement un problème de mise en oeuvre, donc de budgets…

    Et si on veut réduire à rien (c’est possible) la consommation énergétique du secteur habitat, il y faut de l’argent, de l’argent et encore de l’argent. Tant que l’on s’enferme dans des politiques monétaires idiotes, on différe la diffusion de plus en plus urgente de la technologie du renouvelable. Dépenser pour un ménage 1000 euros par ans, ce n’est pas impossible. Pour certains, un investissement de 5000 euros, c’est trop. Le gouvernement, par une palette de mesures, oublie les plus modestes.

    Tva à 5.5, crédit d’impôt, d’accord, mais souvent la baisse de tva est confisqué par le professionnel, et le crédit d’impôt arrive aprés la bataille. La preuve que ce dispositif a été conçu par et pour des nantis.

  • Royaume uni : la donne change

    Royaume uni : la donne change

    Rucarte_2La donne change aussi au royaume uni.
    Baisse de l’émission de gaz à effet de serre de 60 % (d’ici 2050), il ne faut pas se laisser abuser  par l’effet d’annonce, c’est  la même chose que de baisser de  20 % à 2020 (et peut être même moins).
    Cadre législatif contraignant, abandon des  appareils trop gourmands, aide aux particuliers dans l’habitat.
    On peut remarquer donc une rupture idéologique nette.
    Exit le libéralisme, dans ce secteur (pour commencer), exit la déréglementation, bienvenue au  grand retour de l’économie dirigée…
    Petite douceur pour l’immobilier qui revetira certainement la forme de crédit d’impot, de prêt à bas taux d’intérêts.
    La chose la plus interessante du plan britannique est l’effort qui semble être porté sur les bâtiment.
    C’est là que dans l’immédiat, en effet peut se porter l’effort le plus significatif et le plus rentable, l’habitat en effet est responsable de la moitié de la consommation énergétique.
    Il semble qu’à ce niveau, le gouvernement britannique ait les idées les plus claires.

    On peut certainement annoncer au Royaume uni, la fin des ampoules à incandescence, et certainement la fin du chauffage électrique (déjà interdit dans certains pays de l’UE).
    Le travail de norme est relativement bénin, en matière d’équipement industriel et domestique, il ne porte que sur le renouvellement. Mais en matière, par exemple d’équipement des ménages, des normes définies en 2008 serait pleinement appliqué par le jeu du remplacement naturel des équipements, en 2018. Donc pas une révolution, mais simplement la disparition, dans les magazins des appareils les plus gourmands. Là aussi, des prêts à bas taux d’intérêts seraient d’une grande portée économique.
    Comme on voit, une grande politique ne nécessite pas forcément de grands moyens, seulement des idées claires sur les buts, un cadre législatif et de la durée…

  • UE : on en sait plus.

    UE : on en sait plus.

    Bcetour_2 On voit désormais plus clair avec les objectifs de l’Union Européenne. Ils sont enfin chiffrés (sans détails) :
    – réduction par rapport à 1990 de 20 % des gazs à effet de serre (30 % en cas d’accords internationaux),
    – effort d’efficience énergétique (réduction de 20 % de la consommation)
    – part du renouvelable en hausse à 20 % dans la consommation électrique(contre 6% actuellement),
    -biocarburants à 10 % de la consommation.
    Combat d’arrière garde du gouvernement français qui défend encore le nucléaire, alors que la priorité est mise sur le renouvelable et les économies.
    Cette politique européenne est a la fois incontournable et marque ce qui peut s’analyser comme une rupture vis-à-vis du néolibéralisme actuel.
    Ce projet, n’est ni plus, ni moins qu’un grand projet d’équipement industriel, fortement créateur d’emploi (200 000 jusqu’à présent pour moins de 7 % en énergie renouvelable).

    C’est d’ailleurs la condition nécessaire pour une vraie compétitivité, pas celle que nous a appliqué depuis 5 ans le gouvernement français et dont la marque se voit tragiquement dans l’effondrement du commerce extérieur, la glorification du retour des bonniches, de la glorification de l’inégalité.
    Le travail industriel exige une main d’oeuvre qualifiée et experte (il faut toute une vie pour acquérir certains savoir faire), pas de gens "flexible", "pliable" et "jetable".
    Les 25 dernières années, en gros depuis 1980, on a reporté sans cesse une évolution, qui n’était pas une évolution dans le sens qu’on nous a montré, fait subir et imposer, mais pleinement revenir vers une indépendance énergétique, developper, l’éolien (compétitif), le solaire (qui l’est déjà partiellement), développer l’hydraulique(toujours trés compétitif), à l’échelle gigantesque de ce qu’il était au 18°siécle. 20 % peut apparaître un objectif ambitieux, il est à l’echelle d’aujourd’hui, trés faisable, sinon ridicule…Les savoirs faire acquit en la matière sont d’une valeur inestimable…Le seul point faible et idéologique, pour l’instant, ce sont les biocarburants. En matière de transport, la seule maniére véritable de faire est de relancer les transports fluviaux, les transports ferroviaires de marchandises et les économies d’énergie.
    Quand aux transports de personnes, c’est la précarité, la flexibilité qui contraint largement à la motorisation obligatoire…

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  • Solaire : créations d’emplois massives

    Solaire : créations d’emplois massives

    Solaire Le solaire pourrait créer 2000 emplois en Isére et en Savoie d’ici 2011. selon une dépêche de l’Afp. Ces départements étaient déjà depuis longtemps (plus d’une vingtaine d’années) en pointe pour la pose de panneaux solaires. Il s’agissait ici d’un choix économique Edf. En zone de montagne, les lignes atteignent des prix astronomiques pour un public clairsemé. Beaucoup de chalets des stations de sport d’hiver étaient donc équipés de panneaux solaires.
    Cet avantage a donc concentré la recherche dans le secteur, recherche, formation, entreprises innovantes, artisans chevronnés. Il montre la voie au futur du pays.
    Car il ne faut pas se leurrer. Il y aura 30 millions de logements à équiper…

    Face à des énergies fossiles en déplétion, plus ou moins rapides, le coût du solaire devrait être compétitif, hors subvention (il l’est déjà hors réseau), dés 2010…
    C’est la chute du prix du silicium (il vaut  actuellement de 50 à 200 euros le kilos) à 15 euros qui devrait être le signal d’une production massive, généralisée  et décentralisée. Une fois atteint le point de maturité industriel, tout va trés vite…
    Cette région de France avait déjà été au 19° siécle, le berceau de l’électricité, elle montre encore la voie, illustrant le temps qu’il faut entre la découverte du principe (1839 par Becquerel) et son application généralisée… 2039… Du temps qu’il faut pour qu’une curiosité de laboratoire deviennent quelque chose de banal, courant et évident…

  • Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

    Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

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    &lta href=&quothttp://smg.podemus.net/Audio/moyenorientpivot.mp3&quot&gt&ltimg src=&quothttp://podemus.com/img/podcast-icon.gif&quot border=&quot0&quot alt=&quotPodcast&quot /&gt&lt/a&gt


    Version texte:

    Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

    Alors que les considérables réserves en énergies fossiles auraient pu rendre peu probable l’intérêt du moyen orient pour les énergies renouvelables, celles-ci deviennent un enjeu de premier plan pour la région.

    Au plan financier d’abord, où paradoxalement, le prix élevé de l’énergie fossile apparaît comme un moteur du fait des surplus  à investir qu’il génère..
    Et qui trouve en face l’attrait actuel de l’investissement dans les énergies propres que nous évoquions il y a peu. Rappelons juste qu’en 2006 l’indice NEX a cru de 33% , l’encours investi a d’ailleurs plus que doublé.

    Au plan politique où l’adoption par les gouvernements du clean development mechanism protocol de Kyoto (CDM) compatible avec la loi financière islamique entraine un mouvement intergouvernemental, qui se traduit par des projets de zones économiques spéciales et des parcs de recherche.

    Au plan économique où la croissance de cette région a sollicité davantage les infrastructures existantes et a augmenté la pollution.
    Ainsi même l’Iran prévoit que 1% de l’énergie produite sur son sol le sera à partir d’énergies propres d’ici à 2010 .

    Enfin au plan géographique où les atouts ne manquent pas : L’ensoleillement, la connaissance des métiers de l’eau puisque 99% de la production provient de la désalinisation, l’expertise également en matière séquestration du CO2 grâce notamment aux puits de pétrole qui ne sont plus exploités.

    Cet intérêt parait autant politique que financier et la volonté de diversification en investissant se déploie tant globalement que régionalement. Ce qui augmente la probabilité de retrouver demain le moyen orient parmi le leaders de l’énergie.


  • UE : laborieux compromis

    UE : laborieux compromis

    DrapeauueL’UE vient de laborieusement trouver un compromis sur l’agenda énergétique : recours aux énergies renouvelables (solaire, géothermique, éolien, biomasse) auquel est rattaché suite à l’insistance de la France et des PECO le nucléaire (on en est pas à ça prés), politique d’économie d’énergie qui pourrait être plus énergique, généralisation des lampes à économies d’énergie. En fait, le tout n’est pas d’étiqueter les appareils electroménagers à la vente. La vraie politique c’est de refuser qu’il y ait des écarts de

    consommation allant de 1 à 5… Normer de 1 à 1.5 c’est déjà un écart considérable considérable…
    Comme quoi, l’Europe mêne toujours le monde, seulement précédé par la Californie, l’Australie, le Vénézuela, l’Ontario, et sans doute d’autres.
    Nous devrons dire exit à nos vieilles lampes à incandescence (seulement 15 ans trop tard), et personnellement, j’aimerais que le travail de normes des consommations électriques soit convaincant.
    Il est le contenu réel des réformes. On dit parfois que les Usa ont gagné la seconde guerre mondiale dans les années 30 : la Nra a fait à l’époque un travail considérable de normes, qui a permis l’effort de guerre que l’on connait.
    La réalité est que ce marchandage européen masque surtout les disparités économiques réels :
    Allemagne : excédent de 16.2 milliards d’euros,
    France      : déficit de 2.8 milliards,
    Gb            : déficit de 15 milliards…
    On le voit, les prises de positions reflétent les appareils de production… Fort en Allemagne, celle-ci plaide pour les nouvelles énergies et les économies d’énergie, la France plaide pour le nucléaire parce que c’est un des rares secteurs de compétence…

  • Photosynthèse artificielle

    Photosynthèse artificielle

    300pxleaf_1_web Une équipe de chercheurs de l’université de Kyoto a développé un matériau qui pourrait être utilisé pour reproduire à bas coût la photosynthèse.
    A grande échelle, il y a donc possibilité de recréer ce que fait la nature (les plantes): transformer le CO2 de l’Air en sucres, à l’aide de la lumière. Ce la permettrait donc par exemple:
    1. absorber le CO2. Il faudra donc placer ce système proche des sources importantes de CO2 (qui est un gaz à effet de serre). Les lieux privilégiés sont donc les usines, etc … où la concentration de CO2 peut être importante. L’utilisation "embarquée" dans les transports est aussi envisageable.
    2. produire des sucres, transformables facilement en éthanol par exemple, et donc en carburant.

    Pour arriver à ce résultat, cette équipe utilise du dioxyde de manganèse très pur, dispersé en particules de taille de plusieurs nanomètres, permettant de rendre ce matériaux très réactifs pour la photosynthèse (jusqu’à 300 fois plus que la photosnthèse naturelle selon les auteurs).

    L’utilisation de Manganèse a le gros avantage de donner un produit bon marché, au vu du faible coût de la matière première (quelques EUROS par kg).
    Il reste donc à certifier le procédé et à le rendre opérationnel au point de vue industriel.

    La découverte est en tous cas très prometteuse !!

    Au point de vue de la toxicité du Manganèse:
    Ben, oui, il faut bien se poser la question !
    Le Manganèse est un oligo-élément nécessaire à l’homme, mais qui peut devenir toxique en trop grande quantité.
    "Les besoins journaliers pour un adulte sont de 2 à 3 mg. La limite de sécurité définie par l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire) est de 4,2 à 10 mg par jour. Un excès de manganèse se traduit par des troubles du système nerveux." (source: wikipedia)

    Il n’y a donc pas a priori de toxicité, ce qui est un atout très intéressant !

    Sources:
    ADIT
    page du
    Dr. Koyanaka (en Japonais)
    Wikipedia
    illustration: Free Public Domain Photo Database, PD Photo.org

  • Photovoltaïque et entreprises: L’effet de contagion ?

    Photovoltaïque et entreprises: L’effet de contagion ?

    Solar

    &lta href=&quothttp://smg.podemus.net/Audio/ste026.mp3&quot&gt&ltimg src=&quothttp://podemus.com/img/podcast-icon.gif&quot border=&quot0&quot alt=&quotPodcast&quot /&gt&lt/a&gt

    Version texte:

    Depuis quelques mois les entreprises mulitplient leurs recours aux énérgies propres. On ne peut que saluer cet élan même s’il est d’abord et naturellement motivé par leur interêt. C’est maintenant au tour de General Electric d’annoncer la couverture du toit de son siège social par des panneaux photovoltaïques d’ici au printemps. GE annonce également que cette mesure pourrait être rapidement élargie à 30 autres sites. Le siège de GE situé à Fairfield dans le connecticut, qui n’est pas la région la plus ensoleillée des Etats-Unis, abritera un système de 170 kW.General Electric suit ainsi Google qui avait annoncé la même chose au printemps 2006. D’autre part, le célèbre distributeur Wal-Mart a émis une “demande de proposition” auprès d’intégrateurs solaires pour équiper ses magasins dans 5 états. Le choix du prestataire est prévu pour fin février. Enfin l’autre grand distributeur outre Atlantique, Tesco vient de passer commande pour un montant de 13 millions de dollars d’un dispositif photovoltaïque de 2 MW. Il servira à alimenter son centre de distribution californien de Riverside. Voila qui devrait encore soutenir le marché de l’energie solaire.

    Liens Utiles:

    General Electric (NYSE: GE)
    Google (NASDAQ: GOOG)
    WAL MART Stores (NYSE: WMT)
    TESCO CORP COM  (NASDAQ:TESOF)

  • L’énergie solaire suit-elle la loi de Moore ?

    L’énergie solaire suit-elle la loi de Moore ?

    SolaireGM

    Liens utiles:

    – Sur le Solaire

    – Sur l’approche chinoise

     

     

     

     

    &lta href=&quothttp://smg.podemus.net/Audio/solairemoore.mp3&quot&gt&ltimg src=&quothttp://podemus.com/img/podcast-icon.gif&quot border=&quot0&quot alt=&quotPodcast&quot /&gt&lt/a&gt

    Version Texte:

    C’est la question que l’on est en droit de se poser à la vue de la dynamique qui anime le marché de l’énergie solaire. Bien que favorisée par la hausse du prix des hydrocarbures et les incitations réglementaire; La demande pour le principal composant après la matière première, les cellules photo-voltaïques,  double tous les 18 à 24 mois.

    Plus impressionnante encore est la vigueur dont font preuve les projets de fermes photo-voltaïques. Comparés au Solarpak Bavarois leader mondial a son ouverture il y a trois ans avec ses 10 megawatts; Le projet de Dunhang City, en Chine, prévoit d’en produire juste 10 fois plus à l’horizon 2011. On ne peut donc que tenter d’imaginer la capacité que projetteront les centrales en construction à ce moment là…

  • EDF Energies nouvelles

    EDF Energies nouvelles

    EDFENEDF Energies nouvelles, est une filiale d’EDF spécialisée dans les énergies nouvelles (énergie éolienne, énergie photovoltaïque, énergie aérothermique, biomasse, solaire).

    Créée en 1990, EDF Energies Nouvelles, filiale à 50 % du groupe EDF via sa filiale italienne EDEV Italia, est un acteur international sur le marché de la production d’électricité verte, disposant au 30 juin 2006 d’une capacité installée de 1.015 MW dans le monde (dont 746 MW détenus en propre), Présent dans 9 pays d’Europe (France, Grèce, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Bulgarie, Belgique) et aux Etats-Unis, EDF énergie nouvelle est actif sur quatre filières d’énergie renouvelable (éolien, hydraulique, biomasse, solaire), avec une nette prépondérance de l’éolien qui constitue à lui seul aujourd’hui 78% de sa capacité installée.

    EDF Energies nouvelles a lancé le 14 novembre 2006, son offre d’action pour un prix compris entre 24,10 et 28 euros par action. L’Offre porte sur 12.139.472 actions et représente 20,22 % du capital et des droits de vote d’EDFE.

    Pour plus de détails, cliquez ici : EDF énergie nouvelle