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  • L’Allemagne a perdu 342 mille emplois dans l’industrie et l’énergie en 2009

    L’Allemagne a perdu 342 mille emplois dans l’industrie et l’énergie en 2009

     La crise économique n'a pas épargné l'industrie allemande en 2009 avec un nombre de suppressions d'emplois de 342 mille unités ce qui représente 4,2% des un peu plus de 8 millions de postes que comptaient l'industrie et le secteur énergétique allemand en fin 2008 (FIG.). Cette valeur est à rapprocher des 196 mille postes supprimés dans l'industrie française durant la même période (LIRE)  et qui ont représenté 5,6% des emplois industriels. Cependant il est important de noter dans cette comparaison que la plus forte dégradation a eu lieu au cours du premier trimestre 2009 en Allemagne alors qu'elle était au maximum en ce dernier trimestre pour la France. Les tendances enregistrées en fin 2009 ne peuvent donc faire espérer tout au plus qu'une quasi stabilisation des emplois industriels en Allemagne en début 2010 et une poursuite de dégradation, peut-être moins marquée, de ceux-ci pour l'industrie française.

    Allemagne-emplois-industrie-2007-2009

    LIRE le communiqué du bureau des statistiques allemandes.

    Le 18 Février 2010

  • Les consommations de pétrole au sein des pays OCDE tirées vers le bas par l’Europe

    Les consommations de pétrole au sein des pays OCDE tirées vers le bas par l’Europe

    Au mois d'Octobre dernier, informe l'EIA, les consommations des riches pays de l'OCDE avaient décru de 1,96 millions de barils/jour (- 4%) tirées vers le bas par la baisse de la part Europe de 1,14 millions de barils/jour (-7%). Cette baisse des consommations européennes (FIG.) est arrivée un an plus tard que celle des consommations américaines qui avaient débuté en tout début 2008, avec la hausse des prix des carburants. La diésélisation du parc automobile allemand, la vente majoritaire de véhicules de faibles cylindrées aux consommations réduites en Europe, l'arrêt de certaines raffineries, la réduction de stocks flottants non recensés sont autant de facteurs qui tirent vers le bas les consommations de pétrole en Europe.

    Conso-OCDE-Europe-2005-2009-10

    Compte tenu de la tendance observée, les consommations OCDE en 2009 devraient terminer en-dessous des 45,4 millions de barils, soit à 2,2 millions de barils/jour de moins qu'en 2008. 

    CONSULTER les données de l'EIA.

    Le 18 Février 2010

  • Des enzymes assurant la décomposition des ligno-celluloses en sucres à des prix acceptables

    Des enzymes assurant la décomposition des ligno-celluloses en sucres à des prix acceptables

    La transformation de matériaux ligno-cellulosiques par voie enzymatique en éthanol qui n'est pas encore devenu un procédé industriel, est handicapée par un double problème. Tout d'abord par le prix des enzymes qui doivent assurer la transformation des matériaux cellulosiques mis en solutions aqueuses en sucres, puis par la faible concentration en alcool des jus obtenus après fermentation. Par contre ce type de procédé est susceptible de parfaitement s'intégrer dans une usine de production d'éthanol de première génération, comme l'envisage Poet, le premier producteur de bioéthanol des Etats-Unis, en introduisant dans ses usines une boucle de décomposition des rafles de maïs en sucres. Poet par cette voie (LIRE) vise à produire plus d'éthanol (15% à 20% de plus) à partir des cultures de maïs existantes qui alimentent ses usines et grâce à un investissement marginal. L'industriel avoue savoir se satisfaire des faibles concentrations des jus par des mélanges avec les solutions provenant du maïs. Il reste donc à réduire le prix des enzymes pour atteindre le seuil de rentabilité des opérations, après subventions. C'est ce qu'annonce Novozymes avec un nouveau type d'enzyme le Cellic CTec 2 qui devrait coûter au bouilleur de cru autour de 0.5 dollar par gallon d'alcool. Ce résultat provient d'un long travail de recherches et d'optimisations de Novozymes sur le sujet (FIG.).

    Enzyme-cost-2

    Cette avancée économique fondamentale pour faire décoller les procédés d'élaboration de biocarburants de deuxième génération sera concurrencée par d'autres procédés non enzymatiques, plus simples, de pyrolyse catalytique rapide (LIRE) et sûrement mieux adaptés à des unités agricoles ou communales de valorisation des déchets.

    LIRE le communiqué de Novozymes.

    Le 17 Février 2010

  • Arrivée des Groupes chinois dans le TOP15 des énergies renouvelables en 2009

    Arrivée des Groupes chinois dans le TOP15 des énergies renouvelables en 2009

    PFC Energy publie chaque année le classement sur la base de leur capitalisation boursière des plus grandes entreprises mondiales dans le domaine de l'énergie. A fin 2009 c'est le chinois Petrochina qui était en tête du classement avec une capitalisation boursière de 353 mrds$, suivi d'ExxonMobil à 324 mrds$. Notre grand leader Total, de plus en plus dépassé par les évènements, terminait à la neuvième place en recul de trois rangs doublé par l'australien BHP Billiton, le brésilien Petrobras et le chinois Sinopec.

    Dans le TOP15 des énergies renouvelables c'est toujours l'espagnol Iberdrola Renovables qui tient la tête du classement avec une capitalisation boursière de 20 mrds$, suivi du danois Vestas leader mondial des éoliennes et de l'américain FirstSolar leader mondial des modules photovoltaïques en couches minces (TAB.). Mais le fait marquant est l'arrivée en force de quelques nouveaux venus comme China Longyuan Power en quatrième place, coté à Hong Kong et impliqué entre autres activités dans la production de Silicium ou le chinois GCL Poly Energy impliqué dans les énergies renouvelables. L'allemand SMA Solar Technology qui rejoint le classement produit des onduleurs pour les applications photovoltaïques.

    PFC-top15-alternative-energy-2009

    Il est intéressant dans ce tableau de noter la grande amplitude de variation des PER qui vont de 8 pour le norvégien REC leader malmené occidental du Silicium à 84 pour China Longyuan. Il faut également noter l'absence de l'allemand Q-Cells de ce classement.

    LIRE le classement PFC 50.

    Le 7 février 2010

  • La lente reprise du trafic routier américain est en phase avec les faibles consommations de carburant

    La lente reprise du trafic routier américain est en phase avec les faibles consommations de carburant

     La consommation en carburant d'une nation dépend pour une large part de son trafic routier, de la fluidité de ce trafic, de la qualité du réseau routier, de la consommation nominale moyenne du parc de véhicules et du mode de conduite en vogue ou imposé par les règlements. Par les temps qui courent, au sein des pays de l'OCDE, la tendance est plutôt à la vente de véhicules de plus en plus sobres, à la mise à la casse des véhicules les plus vieux, souvent les plus voraces en carburant, et les règlements routiers ne semblent pas privilégier la conduite sportive. Certains pays comme le Japon attachent une grande importance à la fluidité du trafic qui est régulièrement mesurée et améliorée. La notion de "bouchon routier écologique" semblant être un concept purement hexagonal, illustration du caractère complexe, amoureux des paradoxes, dont nous avons hérité de nos ancêtres les Gaulois. Tout cela pour dire qu'il est normal d'assister à une décroissance continue de la consommation de carburant dans l'ensemble des pays de l'OCDE avec une modulation qui va beaucoup dépendre de l'évolution du trafic, lui même fonction d'une multitude de paramètres économiques, sociologiques et géographiques.

    Trafic-USA-2009-11   

    Dans le cas des Etats-Unis ce trafic fait l'objet d'une surveillance attentive et les dernières mesures datant du mois de Novembre dernier, montrent un trafic en très faible croissance après la forte déprime observée en 2008 et début 2009 (FIG.). Ce résultat est tout à fait cohérent avec les faibles ventes de carburants observées dans ce pays qui n'ont pratiquement pas varié sur les douze derniers mois.

    Remarque: la chute des ventes de produits pétroliers au sein de l'OCDE de 5% qui atteignait 2,4 millions de barils/jour sur les 9 premiers mois de 2009 n'est que la résultante des multiples actions d'amélioration de l'efficacité énergétique des processus, résultant de la crise économique et des préoccupations environnementales. Une telle baisse qui représente la production de 6 à 8 raffineries de bonnes tailles, dont deux ou trois en Europe, ne peut entraîner qu'une baisse de charge du raffinage qui devra inéluctablement rationnaliser son outil de production. Il est impossible de réduire à la fois le gaspillage de produits pétroliers et de continuer à raffiner comme avant. C'est une lapalissade.

    ACCEDER au site de la Federal Highway Administration

    Le 25 Janvier 2010.

  • Après un été arrosé, la récolte américaine 2009 de maïs a été excellente

    Après un été arrosé, la récolte américaine 2009 de maïs a été excellente

    L'année 2009 pour la récolte de maïs aux Etats-Unis aura été dans la lignée des bonnes années précédentes. Les tortillas seront abondantes sur le continent Nord-américain. Cette récolte qui a nécessité 35 millions d'hectares (70% de la surface de la France métropolitaine), a atteint le record de 13,2 milliards de boisseaux, en progression de près de 9% par rapport à la récolte précédente. Le rendement moyen de 408 boisseaux à l'hectare, grâce à un été pluvieux sur la Corn Belt, aura écrasé l'ancien record de 2004 qui avait affiché un score de 396 boisseaux à l'hectare. Dans les faits, examinées sur une longue durée, les récoltes de maïs américaines progressent en moyenne de 2,5% par an, essentiellement en raison des progrès réalisés dans les rendements (FIG.).

    Mais-USA-1960-2009

    Sur la base d'une conversion de 2,8 gallons d'éthanol par boisseau, 38% environ de cette récolte devraient permettre d'alimenter les productions de bioéthanol qui devraient atteindre en 2010 dans les 330 millions de barils d'alcool (0,9 million de barils/jour soit 10% environ des consommations d'essence). Cela veut dire qu'il restera, après les productions de Bourbon dans le Kentucky, plus de 8 milliards de boisseaux maïs pour les consommations de tortillas, de corn-flakes et autres dérivés ainsi que pour l'exportation.

    Les cours du boisseau de maïs oscillant entre 3 et 4 dollars, ces récoltes assureront un CA autour des 46 milliards de dollars aux paysans américains.  

    LIRE la nouvelle sur le site de l'USDA

    Le 24 Janvier 2010

  • Les entrées de commandes à l’industrie en Europe se traînent à des niveaux d’il y a six ans

    Les entrées de commandes à l’industrie en Europe se traînent à des niveaux d’il y a six ans

     Eurostat titre sa statistique du mois de Novembre 2009: "Les entrées de commandes dans l'industrie en hausse de 1,6% dans la zone euro". Formidable me direz-vous, ça repart! Oui les entrées de commandes à l'indice 92, pour une base 100 en 2005, sont au niveau de celles du mois de Novembre 2003. Il y a de cela six ans en arrière. Elles sont 30% plus faibles que celles d'il y a deux ans (FIG.).

     Les entrées de commandes à l'industrie du mois de Novembre sont donc mauvaises, ce qui veut dire que les usines durant les mois de Janvier et Février sont et seront faiblement chargées et que les facturations du début 2010 seront faibles. Telle est la réalité dans l'Europe languissante. La revalorisation du dollar par rapport à l'euro amorcée depuis la fin du mois de Novembre, ne fait que traduire cet état dépressif européen fort inquiétant.

    Entrées-commandes-2009-11

    LIRE la publication d'Eurostat.

    Le 22 Janvier 2010
     

  • Les ventes de voitures en Europe ont sauvé les meubles en 2009, mais sur une tendance longue en déclin

    Les ventes de voitures en Europe ont sauvé les meubles en 2009, mais sur une tendance longue en déclin

     Les ventes de voitures en 2009 en Europe ont sauvé les meubles avec 14,5 millions d'exemplaires vendus, contre 14,7 millions commercialisés en 2008. Cette performance est à créditer aux multiples aides gouvernementales de types prime à la casse, bonus-malus et autres avantages fiscaux, relayées par des politiques commerciales agressives de la part des constructeurs. L'exemple des véhicules low cost de style Dacia, avec une croissance des ventes de 29% en Europe, illustre cette adaptation commerciale à la donne économique du moment. Mais cette bonne performance enregistrée en 2009 doit être replacée dans un contexte plus large (FIG.) qui montre que les ventes de voitures dans la Zone Euro sont passées par un maximum en 1999 et que depuis la tendance est globalement au plafonnement puis à la baisse.

    Immatriculations-europe-1990-2009

     Dans les années à venir, il est probable que dans une Europe vieillissante, au niveau de vie sensiblement engourdi par une économie languissante, les ventes de véhicules retomberont un peu plus, les mesures de stimulation gouvernementales étant peu à peu abandonnées et les pénibles remises à flots des dettes d'Etats étant engagées.

     Eurostat par exemple, dans une étude démographique récente des régions d'Europe estime que le solde migratoire des populations entre 2010 et 2030 sera positif de 30 millions d'individus, ce qui permettra à la population de l'Europe des 27 de croître de 20 millions d'habitants durant cette période. Mais à cette croissance globale sera associée un fort vieillissement des populations qui verra les plus de 65 ans augmenter de 36 millions de membres. En d'autres termes la population active de nombreux pays européens va décroître dans les 20 ans à venir. Parmi les grands pays, seules la Grande-Bretagne et l'Espagne, pays à fortes immigrations, verront croître leur population de moins de 65 ans. Quand à l'Allemagne elle verra sa population décroître de 2 millions d'habitants et le nombre de ses plus de 65 ans augmenter de 5 millions de membres, malgré un solde migratoire de 4 millions d'individus. Tout cela n'est pas très bon pour les futures ventes de véhicules allemands.

    ACCEDER aux statistiques de l'ACEA.

    LIRE l'étude d'Eurostat sur les régions d'Europe.

    Le 15 janvier 2010
      

  • Des moteurs à reluctance variable sans aimant permanent pour les futurs véhicules hybrides ou électriques

    Des moteurs à reluctance variable sans aimant permanent pour les futurs véhicules hybrides ou électriques

     Bien que les ressources de Terres Rares ou Lanthanides soient abondantes sur terre, les Chinois, en cassant les prix, ont depuis une décennie, établi un quasi monopole économique mondial de fait sur ces matériaux largement utilisés dans de multiples applications les plus modernes (moteurs, batteries, éclairage, etc.). Le développement des véhicules hybrides, des modes d'éclairement de plus sophistiqués ont conduit la Chine à parler récemment de limitation des volumes exportés. Devant ce risque de pénurie deux attitudes pour les utilisateurs non-chinois sont possibles: soit relancer les exploitations minières abandonnées ou ralenties il y a dix ans soit développer de nouvelles solutions s'affranchissant des Terres Rares qui vont devenir de plus en plus onéreuses. C'est sur cette deuxième option que réfléchit Akira Chiba de l'Université de Tokyo en travaillant à la définition de moteurs miniaturisés à reluctance variable de couple élevé.

    Moteur-reluctance-variable

    Ces moteurs à reluctance variable (switched reluctance ou SR), dans lesquels le rotor crènelé se positionne en réduisant l'entrefer au minimum pour l'établissement d'un flux magnétique maximum, sont mis en oeuvre dans les moteurs pas à pas. Ils présentent en général de faibles couples et de médiocres rendements. Akira Shiba travaille activement sur la suppression de ces deux points faibles dans ce type de moteur en augmentant le nombre de pôles du stator (18) et du rotor (12) et probablement en travaillant sur la nature des matériaux utilisés ainsi que sur le mode électronique de pilotage du moteur. Il revendique avoir défini un moteur de 403 N.m de couple et de 86% de rendement tout à fait équivalent à celui de la Prius qui dans sa définition à aimant permanent affiche un couple de 400 N.m et un rendement de 83%.

    Il se pourrait donc dans les années à venir, si les Terres Rares le deviennent vraiment, que les futurs moteurs de véhicules hybrides ou électriques ne soient plus dépendants d'approvisionnement en aimants permanents. Voila un très bon exemple d'adaptabilité technologique aux contraintes économiques du moment. Cette adaptabilité des modes de mise en oeuvre ou de transformation de l'énergie est généralement sous-estimée par un grand nombre de commentateurs qui supposent naïvement la technologie figée.

    LIRE un papier sur les divers types de moteurs pas à pas.

    Le 20 Décembre 2009

  • Malgré le renchérissement du dollar les cours du pétrole, sur fond de reprise économique américaine, reprennent du tonus

    Malgré le renchérissement du dollar les cours du pétrole, sur fond de reprise économique américaine, reprennent du tonus

    Le dollar se raffermit vis à vis des autres monnaies, l'USDX qui avait atteint un point bas à 74,5 à fin Novembre a pris plus de 3 points depuis pour venir frôler les 78 (FIG.). Ceci doit être attribué à une raison essentielle: les économies européennes et japonaises sont à la traîne et à une raison technique: Benjamin Bernanke ne laissera pas les taux de la FED à zéro pourcent ad vitam. Il évitera la répétition des grosses bourdes de son prédécesseur qui en maintenant les taux administrés trop bas et trop longtemps, jusqu'à fin 2004, a déclenché et supporté l'immense mouvement de spéculation sur les subprimes et autres commodities, pour ensuite, en remontant les mêmes taux trop haut et trop longtemps, jusqu'à fin 2007, a complètement piégé le mouvement spéculatif qu'il avait lui même engendré. Le sorcier Greenspan a trop joué avec le feu des taux et cela Bernanke le sait bien, puisqu'il a lui même poursuivi cette politique monétaire destructrice lors de son arrivée aux manettes de la FED.

    USDX-2009-12 

     Le maintient des taux de la FED proches de zéro est un formidable levier (carry trade) pour supporter et amplifier la spéculation sur tout ce qui est coté: les actifs boursiers, le pétrole et ses dérivés, l'or et autres commodities. Agent dopant qui rend les Banques et les Fonds de Pension plus riches, aux dépens de l'économie mondiale qui doit payer plus cher l'énergie, les matières premières industrielles et agricoles. Tout le monde financier sait que la Fête ne durera pas et qu'il faut en profiter. Ce mouvement de reprise américain est encouragé par des statistiques hebdomadaires de consommations de produits pétroliers (fuel, propane, kérosène) en légère hausse. Mais surtout ce sont les prévisions de l'AAA américaine qui prévoit que 77,7 millions d'Américains vont partir en vacances avec leur voiture pour le fêtes de fin d'année, en progression de 4,4% par rapport à l'an dernier, qui laisse à penser que la consommation de carburant américaine va repartir de plus belle. De même le nombre d'Américains qui vont prendre l'avion pour les Fêtes devrait s'accroître de 2,9% indique ce même organisme. Il n'en fallait pas plus pour que le pétrole remonte au dessus des 72 dollars le baril à New York, malgré un WTI fortement handicapé par des stocks à Cushing, Oklahoma complètement saturés. Malgré une OPEP qui relate dans sa publication du mois de Décembre que les stocks flottants de pétrole (50 mbl) et de produits pétroliers (100 mbl) de l'OCDE se sont encore accrus à fin Novembre d'une vingtaine de millions de barils, demande artificielle alimentée par le contango des prix à terme.

    LIRE le communiqué de l'AAA

    Le 17 Décembre 2009