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  • La fermeture accélérée des puits de forage de gaz naturel aux USA augure d’au moins quatre ans de déclin de la production

    La fermeture accélérée des puits de forage de gaz naturel aux USA augure d’au moins quatre ans de déclin de la production

                         Avec la chute vertigineuse des prix du gaz naturel sur le NYMEX qui ont atteint les 4 dollars par MMBTU, passant ainsi en dessous du plus bas de Septembre 2006 qui avait provoqué la faillite du fond Amaranth, le nombre de puits en activité aux Etats-Unis ne cesse de décroître de semaine en semaine (FIG.). Depuis le mois d’Août cette chute est d’environ 600 puits, soit en moyenne 24 puits fermés par semaine, avec une pente qui friserait en ce moment plutôt les 50 puits par semaine. La chute n’étant pas stabilisée ce sont au global près de 800 à 1000 puits qui risquent de disparaître en quelques mois.Puitsgazus200902

                        Mais les forages sont plus rapidement stoppés qu’ils ne sont mis en production. C’est directement observable sur la courbe qui montre qu’entre début 2008 et le mois d’Août alors que les prix du gaz naturel flambaient, n’ont été mis en route que 200 forages environ. Cela veut dire que le jour où les cours du gaz naturel repartiront à la hausse, il faudra quatre ou cinq ans pour revenir au potentiel de production du mois d’Août dernier. Entre temps les productions autochtones de gaz naturel vont décroître. Certains parlent de 4% par an. Les américains devront faire appel à plus d’importation de Gaz Naturel Liquéfié venant du Qatar ou d’ailleurs, un comble quand on connaît les formidables réserves de gaz des Etats-Unis.

                       Pour arriver à l’indépendance énergétique des Etats-Unis, si chère au nouveau Président, il faudrait tout d’abord que les prix de l’énergie se stabilisent pour assurer en périodes de creux des recettes suffisantes au maintien de l’outil de production. Aucune industrie n’est capable de croître régulièrement si les prix de ventes n’assurent pas une certaine pérennité des revenus. Or, une telle stabilité est incompatible avec le système de marché spéculatif actuel.

                       Ce qui est vrai pour le gaz américain est vrai pour le pétrole mondial dont les cours dépendent de 300 traders, plus ou moins dopés, qui décident à New York de la valeur du pétrole dans le monde, en s’appuyant sur un marché physique inexistant (Cushing), encombré de stocks déjà vendus et attendant leur profitable échéance de livraison.

    Le 21 Février 2009.

  • Un procédé de désalinisation de l’eau économe en énergie

    Un procédé de désalinisation de l’eau économe en énergie

                        Au premier Janvier 2005, la capacité de désalinisation d’eau dans le monde était estimée à 35 millions de m3 d’eau par jour et le usines en construction ou en projet représentaient un potentiel de 21 millions de m3 supplémentaires. Il est donc possible d’estimer en ce début 2009 la capacité mondiale de production entre 50 et 60 millions de m3 d’eau par jour. La désalinisation de l’eau par distillation flash ou par osmose inverse sur membranes nécessite de lourds investissements et entraîne une très forte consommation d’énergie de 25kWh à 6 kWh par m3 selon les procédés. Il est donc possible d’estimer grossièrement la consommation d’énergie pour cette production mondiale entre 600 GWh à 800 GWh d’énergie par jour, soit la moitié  ou les 2/3 environ de l’énergie électrique consommée quotidiennement en France. Les besoins croissants en eau pour la consommation et les besoins industriels et agricoles des pays où sévit la sècheresse fait que ce poste de consommation d’énergie deviendra rapidement un élément non nul de la consommation mondiale en énergie. Il est donc urgent de définir des procédés économes en énergie et de proscrire ceux qui consomment trop d’énergie, comme les divers procédés par distillation flash. Yaledesalinationprocess

                        Parmi les nouveaux procédés prometteurs, il en existe un, inventé à l’Université de Yale aux Etats-Unis qui repose sur un principe très simple. Une solution concentrée de carbonate d’ammonium obtenue par dissolution d’ammoniac gazeux et de CO2 dans l’eau permet par pression osmotique d’attirer l’eau d’une solution salée d’eau de mer au travers d’une membrane (FIG. petites flèches blanches). Une boucle en continu de vaporisation sous vide de l’ammoniac et du CO2 permet de récupérer de l’eau pure et de recycler les gaz dans la solution concentrée. L’intérêt du procédé réside dans la faible énergie consommée pour assurer l’évaporation des gaz, elle est trois fois plus faible que celle nécessaire à l’osmose inverse. Un spin off, appelé Oasys, vient de trouver les capitaux nécessaires pour essayer de valider industriellement ce nouveau procédé. Deux kWh d’énergie consommée par m3 d’eau serait un bon objectif.

    Le 18 Février 2009.

  • Etats-Unis : le nombre de foyers se chauffant à l’électricité est en croissance lente

    Etats-Unis : le nombre de foyers se chauffant à l’électricité est en croissance lente

                          Au gré des diverses envolées tarifaires des prix de l’énergie, il serait possible de s’attendre, compte tenu du coût croissant de ce poste dans les budgets familiaux, à de rapides modifications des choix des foyers dans leur mode de chauffage. Or, comme le montre l’exemple américain, les modifications sont en réalité très lentes. Cependant une analyse sur plusieurs années permet de dégager certaines tendances. Tout d’abord le mode de chauffage préféré des foyers américains est le gaz naturel qui détient 52% de part de marché depuis de nombreuses années (FIG.). Compte tenu de la croissance de population on assiste donc à une légère croissance de la consommation de gaz (+4% en six ans). Par contre l’utilisation de l’électricité comme mode de chauffage est en nette progression. Elle est passée de 32% à 35% de part de marché en six ans. Cette évolution s’est réalisée aux dépens de l’utilisation de produits pétroliers que sont le fuel et le propane.Chauffagefoyersus20082009

                        Cette utilisation croissante de l’électricité qu’il, faut attribuer à la popularisation des pompes à chaleur et à l’utilisation largement répendue de l’air conditionné dans ce pays, doit être appelée à croître dans le futur. En effet, les applications des énergies renouvelables, comme le photovoltaïque domestique raccordé au réseau vont permettre tout à la fois au foyer d’être vendeur ou acheteur d’énergie électrique au distributeur de courant, en fonction des heures de la journée, du temps et des températures. De meilleures isolations thermiques, l’arrivée d’un véhicule électrique vont peu à peu inciter les consommateurs à se tourner vers l’énergie électrique pour assurer tous leurs besoins en énergie. Mais le processus sera lent.

                       Pour les deux autres formes d’énergie que sont le fuel et le propane, ils participent encore de façon non nulle à la consommation de pétrole américaine, avec un volume stable autour des 600 mille barils par jour (FIG.II). La décroissance de leur part de marché dans les foyers étant compensée par l’accroissement de population globale américaine.Chauffagefoyersus20082009_b 

    (Remarque: ces chiffres ne prennent pas en compte les utilisations industrielles et commerciales de ces sources d’énergie)

                    Les habitudes de consommation d’énergie sont des phénomènes tenaces, très difficiles à modifier. Seuls des efforts pédagogiques soutenus dans le temps de la part de l’Administration et des incitations financières permettront de faire peu à peu évoluer les modes de consommation d’énergie des citoyens américains. It’s a long way to go!

    Le 17 Février 2009.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 14 Février 2009

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 14 Février 2009

                              Unistar, la filiale d’EDF aux Etats-Unis avec Constellation, vient de demander à la NRC de repousser l’examen du projet de réacteur nucléaire de Nine Mile Point dans l’Etat de New York pour se focaliser sur celui de Calvert Cliffs dans le Maryland. La filiale semble vouloir accélérer et recentrer ses objectifs sur ce projet EPR de 1600 MW d’AREVA.Nrcnuclearprojects

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    Michelinactivewheelb_2                       Valeo et  Michelin annoncent qu’ils ont signé une lettre d’intention pour s’allier dans le développement de systèmes pour véhicules électriques et hybrides rechargeables. On savait Michelin passionné par ce sujet depuis la présentation de son concept "Active Wheel" qui regroupe dans la roue, un amortisseur et un moteur électrique (LIRE). Il compte apparemment aller plus loin mais accompagné par un équipementier chevronné. L’ensemble des deux Groupes peut effectivement faire faire de larges progrès à la gestion de l’énergie à bord d’un véhicule électrique. Mais pour Michelin son gros challenge sera de généraliser pour l’ensemble de sa gamme, dans les années qui viennent, les pneumatiques ou les roues à faible résistance au roulement ("Energy Saver") qui permettront de réduire à la fois le bruit et la consommation des véhicules. Bridgestone vient de présenter au Salon de l’Auto de Chicago son nouveau pneu à faible résistance au roulement appelé "Ecopia EP 100". Il sera disponible commercialement à partir de Mars 2009 aux Etats-Unis.

                           Sanyo annonce qu’il va lancer la réalisation d’une nouvelle usine de modules photovoltaïques au Japon, dans la région d’Osaka. Cette nouvelle usine sera en production en fin 2010. Elle produira des modules de puissance accrue par rapport à ceux produits aujourd’hui. Sanyo va lancer par ailleurs, une nouvelle unité de production avec Nippon Oil comme partenaire pour industrialiser un produit en couches minces plus économique, destiné aux grandes centrales solaires. Ce programme terminé, la capacité de production de Sanyo sera doublée par rapport à aujourd’hui et portée à 680 MW par an.

    Le 14 Février 2009.

  • L’utilisation du flux de trésorerie de Total en 2008 préserve l’avenir du Groupe

    L’utilisation du flux de trésorerie de Total en 2008 préserve l’avenir du Groupe

                            Depuis Marcel Pagnol, les Français savent que la Règle des Trois Tiers de notre bien-aimé Président est absolument infaillible, à une seule condition: celle de pouvoir en faire varier le nombre et la taille.  Dans le cas d’un Groupe comme Total, trop gros, trop riche pour être aimé des Français, on peut entendre sur les ondes les pires âneries sur son compte. Il semble donc important, pour une meilleure compréhension, d’illustrer ce qu’un Groupe pétrolier de taille internationale fait raisonnablement de ses flux de trésorerie.Trsorerieutilisation2008_2

                        Les rentrées de cash de Total sur l’exercice 2008 peuvent se résumer à 18,7 milliards de flux de trésorerie d’exploitation et 1,3 milliards de ventes d’actions, essentiellement Sanofi, ce qui fait 20 milliards d’euros. Il faut ajouter à cette somme pour être exhaustif 3 milliards d’émissions nettes d’emprunt non courants et un peu plus de deux milliards de variations de dettes et autres flux ce qui permet d’arriver à une ressource globale de cash mobilisable de 25,3 milliards d’euros (FIG. II). Mais que fait Total de ce pactole? Pourquoi n’est-il pas redistribué aux automobilistes français qui en ont tant besoin? Pensez à ceux qui n’ont que des 4X4 pour amener leurs enfants à l’école ou au tennis! Trsorerieorigine2008

                    Total, tout d’abord, a dépensé en 2008 12,4 milliards d’euros en investissements ou acquisitions ce qui représente la moitié des entrées globales de liquidités (FIG.I) et les 2/3 du seul flux de trésorerie d’exploitation.  Donc voila un "tiers" bien identifié celui des investissements, il pèse pour Total  67% du cash généré par l’exploitation sur l’exercice et c’est pour ce Groupe une dépense indispensable pour assurer la pérennité de son business.

                     Un autre poste important est la distribution des dividendes et le rachat d’action qui pèsent pour 5,6 milliards d’euros et qui représentent 22% des entrées globales de cash et 30% du flux de trésorerie d’exploitation. Voila donc un deuxième tiers, trop élevé pour certains, sûrement pas pour les actionnaires qui on perdu 35% du capital en 2008.

                      Mais il est un autre tiers tout aussi important et qui est bien souvent oublié: c’est la constitution d’une trésorerie de 12,3 milliards d’euros qui s’est accrue en 2008 pour Total de 6,8 milliards d’euros ce qui va lui permettre d’assurer sa croissance externe par des acquisitions ou des prises de participations en ces périodes où les bonnes affaires vont fleurir. En ces temps de banquiers frileux, la valeur de cette réserve est inestimable.

                      Total ne publiant pas dans ses résultats de quatrième trimestre les sommes versées au titre des salaires, de l’intéressement et des attributions de stock options ou de vente d’actions au personnel, il n’est pas possible à ce jour d’en parler de façon pertinente. Christophe de Margerie a seulement évoqué une participation ou intéressement pour le personnel de Total équivalent à trois mois de salaires lors d’une présentation.

                      Enfin signalons l’existence d’un cinquième "tiers" que constituent les impôts: Total en aurait déboursé pour 14 milliards d’euros en 2008, mais il n’est pas dit à quels Etats ils ont été versés. Dommage!

                      Le cash généré par les opérations en 2008 de Total a donc été utilisé pour les 2/3 dans les investissements ou acquisitions et pour 1/3 dans la distribution de dividende. La vente d’actions Sanofi, des emprunts et une gestion stricte du cash ont permis d’autre part d’accroître la trésorerie du Groupe de 6,8 milliards d’euros en la portant à 12,3 milliards. Cette politique permet à Total d’envisager un avenir agressif. Il vaut mieux pour l’économie française cette situation que celle d’EDF qui va se voir obligée de vendre pour 5 milliards de son business, pour reconstituer des liquidités perdues en taxes françaises farfelues et spéculations sur les cours de l’énergie (LIRE).

                    Total ne peut-être géré que comme un Groupe international, il n’y a en effet que très peu de gisements de pétrole et de gaz sur le sol français. C’est tout bête.

                     On se reportera pour plus de détail à la publication de Total sur ses chiffres du T4 et de 2008 comparés à ceux de 2007, en allant directement à la page 28/36 où est présenté le Tableau de Flux de Trésorerie consolidé.

    Le 13 Février 2009.

  • Applied Materials n’a plus aucun nouveau projet en commande dans le photovoltaïque

    Applied Materials n’a plus aucun nouveau projet en commande dans le photovoltaïque

    Mosebaerline_2                      Applied Materials est le plus gros fournisseur américain d’équipements industriels permettant de produire des cellules et des modules photovoltaïques soit à partir de wafers de Silicium soit en utilisant les technologies en couches minces de Silicium amorphe ou de Silicium cristallin revêtu de Silicium amorphe (LIRE). Applied Materials fournit une large partie des usines clés en main de nombreux producteurs de modules photovoltaïques dans le monde (Etats-Unis, Chine, Inde, etc.).La dernière unité en couches minces pour l’indien Moser-Baer manipule des modules de verre de 2,2m X 2,6m, dimensions qui en font les plus grands du moment (FIG.). Mais voila, Applied Materials nous apprend qu’il a du mal à récupérer certaines créances et qu’il pense ne recevoir aucune commande dans ce secteur durant plusieurs trimestres. Ceci va se traduire par le licenciement de plus de 2000 personnes au total et par la poursuite des fermetures totales d’ateliers durant plusieurs semaines.

                         Applied Materials est en train de payer la surproduction actuelle qu’il a lui même contribué à installer. Il va falloir au moins deux ans pour que le Marché absorbe ces moyens pléthoriques en place, soit grâce à une future croissance espérée de la demande soit par la disparition des producteurs les plus faibles, aux méthodes dépassées.

    Le 11 Février 2009.

  • La Chine veut pousuivre son plan de fermeture de centrales électriques au charbon de faibles puissances

    La Chine veut pousuivre son plan de fermeture de centrales électriques au charbon de faibles puissances

    Chinagreencompanies                      Les autorités centrales chinoises affirment vouloir poursuivre leur plan de démantèlement des centrales électriques de faibles puissances les plus polluantes, pour les remplacer par des unités modernes de plus grande puissance. Selon le Gouvernement, la Chine aurait démantelé entre 2006 et 2008 34GW de centrales électriques obsolètes et polluantes. La capacité de génération de puissance électrique au charbon de la Chine aurait atteint à fin 2008 les 792,5 GW (8 fois la puissance électrique d’EDF France), soit un doublement en cinq ans. La consommation moyenne de charbon par kWh est ainsi passée de 370 grammes en 2005 à 349 grammes en 2008. Les centrales modernes chinoises d’un GW ne consomment que 283 grammes de charbon nous informent les autorités. Pour le futur, le plan retenu prévoit le démantèlement de 31 GW entre 2009 et 2011.

                        Ces décisions de l’autorité centrale chinoise, bien que largement insuffisantes en regard des problèmes climatiques, sont les bienvenues. Mais encore faudra-t-il convaincre les Provinces d’appliquer ces mesures?

    Le 6 Février 2009.

  • GE-Hitachi veut industrialiser aux Etats-Unis le procédé d’enrichissement d’Uranium par laser

    GE-Hitachi veut industrialiser aux Etats-Unis le procédé d’enrichissement d’Uranium par laser

                         Le procédé d’enrichissement par laser, longuement étudié par le CEA et la COGEMA sous les noms de SILVA, puis de MENPHIS, abandonné en 2003 au profit du procédé par centrifugation, malgré d’encourageants résultats, condamné par la Cour des Comptes comme un inutile projet de techniciens va finalement connaître une embellie, mais sous d’autres cieux, ceux de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis. C’est tout d’abord un procédé formidablement ingénieux qui consiste à vaporiser sous vide vers 1200°C les atomes d’Uranium et à ioniser sélectivement les atomes d’Uranium 235  par des excitations laser successives. Une fois chargés positivement, après la perte d’un électron, les atomes d’U235 sont attirés par des plaques chargées négativement sur lesquelles cet isotope se condense (FIG.).Laserisotopeseparation

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                         GE-Hitachi un des grands acteurs du nucléaire civil dans le monde vient de poser une demande de construction et d’opération (COL) auprès de la Nuclear Regulatory Commission (NRC) américaine. Cette usine serait située en Caroline du Nord à Wilmington là où se trouve le Siège Social de GE-Hitachi. La capacité de production de l’usine serait de 3,5 à 6 millions d’Unités de Travail de Séparation, soit 7% à 12% de la capacité mondiale de séparation isotopique d’Uranium. Cette usine utilisera, sous licence, le procédé SILEX développé en Australie et propriété de la Global Laser Enrichment dans laquelle le Canadien producteur d’Uranium Cameco est actionnaire.

                       Une grosse erreur en France qui devient un très grand procédé quelques années après aux Etats-Unis. Est-ce encore une victime du caractère trop "précautionneux" de nos élites élevées dans cette Grande Ecole de la prise de risque qui s’appelle l’ENA? Quel gâchis!

    Le 5 Février 2009.

  • Un nouveau modèle israélien: un réseau de micros centales électriques au gaz solarisées

    Un nouveau modèle israélien: un réseau de micros centales électriques au gaz solarisées

    Aora_energy_100kw                         L’hybridation d’une centrale électrique au gaz en tampon avec des sources d’énergies renouvelables solaires ou éoliennes est aujourd’hui une des approches les plus respectueuses de l’environnement  pour assurer une fourniture continue de puissance électrique. Une Société israélienne, Aora Energy veut pousser ce concept vers sa complète cohérence en définissant des centrales hybrides thermiques au gaz et à l’énergie solaire. Elle propose donc de mettre en réseau des micros centrales de 100kW de puissance électrique et de 170 kW de puissance thermique alimentées à la fois par le gaz et par un dispositif solaire à concentration. Le premier de ces générateurs est en cours de construction dans un kibboutz de la région d’Arava. Il devrait être opérationnel au mois d’Avril.

                    

                         Dans les régions ou l’ensoleillement représente plus de 2000 heures par an, c’est près de 25% de l’énergie totale qui est fournie par le rayonnement solaire. Ce bilan peut-être même être amélioré en surdimensionnant la partie solaire et en utilisant un stockage simple (blocs de béton, sable) d’une partie de l’énergie thermique emmagasinée dans la journée. Les démarches de ce type offrent l’avantage de donner un vrai prix et un vrai bilan d’émissions de CO2 à la fourniture continue d’une puissance électrique au réseau, partiellement d’origine renouvelable.

    Le 5 Février 2009.

  • Le classement PFC50 2008: chute moyenne des capitalisations boursières de 46%

    Le classement PFC50 2008: chute moyenne des capitalisations boursières de 46%

                         Chaque année PFC publie le classement des 50 plus grosses capitalisations boursières des Sociétés cotées exerçant leur activité dans le domaine de l’énergie. En 2007, sur fond de spéculations boursières asiatiques, on avait vu pointer une société chinoise au premier rang mondial: PetroChina. En 2008 les cartes ont été largement redistribuées avec une baisse moyenne des capitalisations boursières de 46%. Les 50 premiers Groupes qui valaient 5200 milliards de dollars à fin 2007, n’en valaient plus que 2800 un an après. Le fait marquant est la forte dégringolade des cotations des Sociétés nationales (-64%) comparées aux Integrated Oil Companies (IOC) privées (-35%).Pfc50

                         Cette chute des NOCs se traduit par la descente de PetroChina (-65%) en deuxième place et la remontée à la place de leader d’ExxonMobil qui n’a perdu que 15% de sa capitalisation boursière en 2008. Elle se concrétise aussi par le formidable gadin de Gazprom qui passe de la troisième place à la onzième avec une chute record de 74% de sa capitalisation boursière. Enfin dans le même registre signalons le retrait du chinois Sinopec (-68%) qui passe de la cinquième place au douzième rang.

                         Parmi les IOCs, il faut noter la très bonne progression du deuxième américain Chevron (-21%) qui progresse de six places pour arriver en quatrième position derrière Royal Dutch-Shell (-38%). Notre champion national Total (-34%) en sixième position, progresse de deux places avec les reculs de Gazprom et de Sinopec. Enfin notons l’arrivée d’un nouvel européen dans le Top 10: GDF Suez (-16%) qui rejoint, grâce à sa perte limitée du cours, le Club des plus de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière.

                         Les Sociétés des énergies renouvelables, en bas de tableau payent elles aussi un lourd tribut à la crise. La première d’entre elles, Iberdrola Renovables (-48%) se retrouve à la quarantième place avec une baisse de cours de 48%, puis vient l’américain FirstSolar (-48%) en cinquantième place et qui fait ainsi son entrée dans le TOP 50. Parmi les autres Groupes impliqués dans les énergies renouvelables nous noterons les reculs importants de l’indien Suzlon (-87%) dans les éoliennes, du chinois Suntech (-86%) un des grands du photovoltaïque et du Norvégien REC (-82%) un des leaders du Silicium dans le monde (TAB. II). Pfc50top15renouvelables

    LIRE le rapport de PFC.

    Le 2 Février 2009.