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  • Décomposition du pouvoir.

    Décomposition du pouvoir.

    Images Le pouvoir politique US et le pouvoir politique Israéliens sont tellement affaiblis qu’ils ne contrôlent plus leurs armées.
    Il n’y a plus personne au tableau de commande. Le pouvoir est discrédité.
    L’Iran et son nucléaire n’est pas la question fondamentale, comme le croient certains.
    Les bellicistes veulent instrumentaliser la guerre contre l’Iran pour pérenniser leur pouvoir, celui d’une clique militaro-industrielle.
    Mais, en ce qui concerne les USA, ils tombent sur un os.
    En effet, globalement, non seulement l’armée US "traine les pieds", mais s’ autonomisant tout à fait, elle mène sa propre politique.

    On tire autant, donc à hue qu’à dia, et les intérêts US et israéliens divergent fondamentalement.
    Une fraction du pouvoir US veut la guerre contre l’Iran, une autre veut la normalisation, en tout cas, les ressources énergétiques iranienne intéresse les deux factions.
    Une manoeuvre israélienne à grand spectacle a eu lieu, dont on ne sait finalement rien, au moins sur ses finalités.
    Au même moment, l’amiral Mullen va en Israël. Il est adversaire de la guerre contre l’Iran.
    On ne sait même pas qui il représente, son gouvernement, ou une faction.
    De l’autonomisation, à la prise du pouvoir, il n’y a qu’un pas.
    Temps propices, la crise systèmique s’accroit, la crise énergétique, financière, immobilière et alimentaire.
    De quoi propulser des dizaines de Bonaparte au Zénith.

  • Michael Glos: « Nous avons besoin … du bon mix énergétique, y compris de l’énergie nucléaire »

    Michael Glos: « Nous avons besoin … du bon mix énergétique, y compris de l’énergie nucléaire »

    Michael_glos                        Michael Glos, c’est le Ministre allemand de l’Economie et de la Technologie. C’est lui qui a déclaré avant le sommet de Djedda des pays producteurs et consommateurs de pétrole: "…nous avons besoin de plus d’efficacité énergétique, d’investir plus dans l’énergie et de faire le choix du bon mix énergétique, y compris de l’énergie nucléaire". Les oreilles du ministre de l’environnement, le SPD Sigmar Gabriel ont du siffler. En effet  Michael Glos (CSU) a pour mission de dire tout haut ce qu’Angela Merkel pense tout bas et qu’elle ne peut exprimer, au nom de la solidarité de la coalition en place.

                La position dogmatique de l’Allemagne, dictée par l’accord de coalition, par ces périodes de tempête énergétique est à coup sûr un handicap pour l’Europe, mais pour aller plus loin vers une politique énergétique européenne il faudrait casser la coalition politique allemande, ce que personne n’osera faire.

    Le 20 Juin 2008.

  • Pôvre EDF…

    Pôvre EDF…

    Images_2 EDF, horreur, chute lourdement en bourse.
    " Un influent analyste a jugé ce matin que la possibilité d’une extension des tarifs régulés pour les entreprises jusqu’en 2010 et la pression réglementaire sont deux facteurs pénalisants pour le titre ". Désormais, il est clair que le visage de l’Europe énergétique est l’image du communisme (privatisé).
    Tout n’est bon qu’à augmenter les tarifs, pour augmenter les dividendes en laissant à l’abandon les barrages et centrales nucléaires.
    Il faut aussi se poser la question  du taux de bénéfice acceptable dans une société civilisée.

    15 % de rendement, ce n’est rien plus que du vol organisé et qui n’est même pas destiné à être investi, mais gaspillé dans un gigantesque "jeu de sous" et ne doit pas être traité comme un investissement.
    Pendant longtemps, 1 ou 1.5 % de rendement était considéré comme honorable, les firmes pouvaient investir et n’étaient pas trop endettées, en tout cas, souvent moins que maintenant.
    Et qu’on ne ressorte pas l’argument selon lequel les augmentations font baisser les consommations, ce n’est ni plus ni moins qu’une dime et brider la consommation peut se faire par d’autres moyens.
    On pourrait, tout à fait, imaginer une PROGRESSIVITE des prix, et non une DEGRESSIVITE pour les gros consommateurs.
    Edf s’était fait rouler dans la farine en Argentine, Brésil et Mexique, visiblement, la firme n’en a retiré aucune leçon et cherche à se faire plumer en Grande-Bretagne. Quelle perspicacité !

  • L’Inde rêve de devenir un géant du photovoltaïque

    L’Inde rêve de devenir un géant du photovoltaïque

                               L‘industrie photovoltaïque indienne a de grosses ambitions tirées par une forte demande locale, en état de constante pénurie en électricité et dont le taux de défaillance du réseau atteint gaillardement les 14%. De nombreuses Sociétés indiennes de ce secteur envisagent d’investir massivement dans des capacités de productions supplémentaires, à la fois sur des produits classiques à base de wafers de Silicium mais aussi sur des lancements de nouveaux produits de très grandes sufaces, en technologies couches minces.Mbpvfactory_2

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    Citons quelques exemples:

                         Tata BP Solar India qui a été fondée en 1989, envisage de porter sa capacité de production de 50MW à 300 MW en 2010.

                         Mose Baer Photo Voltaic (MBPV), un nouvel arrivant depuis 2007 (FIG.), est en train d’investir massivement pour atteindre une capacité de 500 MW en 2010. Il a décidé d’adopter pour le futur, le procédé en couche mince "SunFab" d’Applied Material qui utilise un procédé chimique de dépôt en phase vapeur (CVD) sur de très grandes plaques de verre de 2,2m X 2,6m.

                        Reliance, la plus grande Société indienne impliquée entre autres dans l’énergie, aurait aussi l’intention de se lancer dans le créneau photovoltaïque.

                        Enfin d’autres Sociétés telles que Solar Semiconductor Pvt et Maharishi Solar Technology Pvt ont également l’intention d’investir massivement dans leur outil de production.

                        Nul doute, il faudra compter avec les fabricants indiens pour inventorier les immenses capacités de production mondiales des années 2010. Si l’on croit les prévisions de Sharp qui annonce un marché mondial de 15000 MW en 2012, seuls ceux qui pourront disposer d’une capacité de production autour de 1000 MW pourront survivre. Parmi la dizaine d’élus il pourrait y avoir une ou deux Industries indiennes.

                      Investir aujourd’hui en France dans des petits ateliers d’assemblage de panneaux solaires n’est donc pas raisonnable. Seul un investissement massif dans une technologie hautement mécanisable en couche mince aurait un sens.

    Lire également:

    Un marché de 15000 MW en 2012

    Le 6 Juin 2008.

  • Ethanol de deuxième génération: Verenium inaugure un pilote en Louisiane

    Ethanol de deuxième génération: Verenium inaugure un pilote en Louisiane

    Verenium                              Verenium, Société du Massachusetts spécialisée dans les procédés enzymatiques, inaugure aujourd’hui un pilote industriel de conversion de matériaux lignocellulosiques en éthanol selon un procédé enzymatique classique. Cette unité pilote d’une capacité de production d’une centaine de barils par jour et localisée à Jennings en Louisiane, utilise un procédé en trois phases: broyage et hydrolyse acide, fermentation enzymatique, extraction de l’éthanol. Verenium dispose d’un plus par rapport à ses concurrents, il a pour modèle une unité pilote japonaise d’un licencié qui utilise son procédé et qui a optimisé en particulier la gestion des effluents, un des problèmes majeurs de ces procédés qui ressemblent pour une part, à une unité de production de pâte à papier.

                              

                          Par la suite, Verenium a l’intention de lancer en construction une unité commerciale à partir de mi 2009, d’une capacité de 2500 barils par jour qui consommerait dans les 5000 à 6000 tonnes/jour de charge lignocellulosique. Cette unité serait implantée dans le Sud des Etats-Unis.

    Lire également:

    Le communiqué de Verenium

    Du bois à l’éthanol

    La Table de Huber

    Le 29 Mai 2008.

  • Véhicules électriques: les binômes constructeur automobile-concepteur batterie  sont quasiment bouclés

    Véhicules électriques: les binômes constructeur automobile-concepteur batterie sont quasiment bouclés

    Mitsuimiev                      L‘électrification du parc automobile mondial semble à ce jour inéluctable. Il a commencé modestement avec les véhicules hybrides qui permettent de réduire les consommations de carburant. Il va se poursuivre, par une réelle substitution des produits pétroliers par l’énergie électrique beaucoup moins chère, au travers de véhicules hybrides rechargeables (Plug-in) ou de véhicules à 100% électriques.

                         Clé nécessaire du succès: tous ces nouveaux véhicules nécessiteront un concepteur de système batterie de premier plan, fortement associé au fabricant du véhicule. Les alliances sont à ce jour quasiment terminées. On a tout d’abord vu le couple Toyota-Matsushita Battery qui a démarré par la batterie Ni-MH et va poursuivre sa collaboration dans les systèmes au Lithium-Ion, puis Nissan-Renault ont établi une alliance avec NEC et son concept de batterie polymère, faisant l’impasse sur le Ni-MH et le véhicule hybride pour aller directement au Li-Ion et au véhicule électrique.  Mitsubishi va rouler avec l’excellent GS-Yuasa qui a conçu les dernières batteries du Boeing Dreamliner, General Motors a annoncé sa collaboration avec Hitachi, ce n’est pas le meilleur professionnel des batteries japonais, mais les maisons mères sont riches. Mercedes joue la carte Johnson Controls-Saft, le seul non japonais. Enfin on apprend que Volkswagen vient de conclure une alliance avec Sanyo pour développer des batteries au Lithium. Techniquement c’est un excellent choix, seule la santé financière de Sanyo a posé quelques problèmes. Le président de ce Groupe japonais a annoncé que tout allait mieux depuis le recentrage des activités et l’abandon des Piles à combustible domestiques.

                          Le panorama est quasiment bouclé, la compétition va pouvoir démarrer dès 2009 pour certains. Il faudra investir des centaines de millions de dollars dans la synthèse de nouveaux matériaux électroactifs ou conducteurs, dans les outils de production d’électrodes, d’assemblage et de formation électrique des accumulateurs, dans les systèmes électroniques de gestion des batteries. C’est toute une industrie du système batterie qu’il va falloir mettre en place. Immense chantier qui aura une taille économique du même ordre que celle de tout le restant de l’assemblage des véhicules. On passera des batteries pour téléphones et ordinateurs de quelques Wh, aux batteries pour véhicules électriques de quelques kWh.

                         Il n’est pas sûr que l’Europe qui pense encore Pile à Combustible, ait bien compris le match.

    Lire également:

    Toyota et Matsushita Electric….

    Renault-Nissan planifie ses productions de batteries…

    Le marché des batteries au Li-Ion…

    Le 28 Mai 2008

  • Toshiba obtient une commande pour deux nouvelles centrales électronucléaires aux USA

    Toshiba obtient une commande pour deux nouvelles centrales électronucléaires aux USA

    Toshiba                         Depuis l’acquisition de l’américain Westinghouse en 2006 Toshiba est devenu le leader mondial  incontesté des centrales électronucléaires. Avec la toute dernière commande de deux tranches de 1100 MW par la Société électrique Scana Corp, basée en Caroline du Sud, Toshiba aura obtenu depuis cette acquisition 10 commandes de centrales électronucléaires: 4 en Chine et 6 aux Etats-Unis. Toshiba annonce également être en discussions pour la commande de deux centrales supplémentaires aux USA.

                                      La localisation des activités électronucléaires de Toshiba aux USA avec Westinghouse, constitue un avantage stratégique déterminant pour ce Groupe.

    Lire aussi:

    Toshiba signe avec le russe Atomenergoprom

    Un marché mondial de 156 centrales d’ici à 2030

    Le 28 Mai 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 20 Mai 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 20 Mai 2008

    Breakingnews                       SunPower investit en Malaisie: SunPower est une entreprise américaine engagée dans l’énergie photovoltaïque qui espère produire cette année 250 MWc de panneaux à base de wafers de Silicium. Elle a un plan très ambitieux, comme tout ses concurrents, de montée en cadence de production avec 450MWc en 2009 et plus de 650MWc en 2010. Pour assurer cette croissance SunPower a décidé d’investir en Malaisie. Dans un premier temps elle va investir dans 14 lignes de productions de 40 MWc chacune. Dans une deuxième phase sa capacité de production sera portée à un giga Watt. Ce projet fait partie du plan de réduction de coûts de 50% que SunPower veut atteindre en 2012. On a ici un exemple typique de délocalisation des productions manuelles de panneaux solaires, dans des pays à faible taux de main d’oeuvre, à partir de technologies existantes éprouvées.

                        La Bolivie menace de nationaliser ses champs gaziers:

    Evo Morales a menacé de nationaliser les champs gaziers boliviens exploités par des Groupes internationaux si ces derniers ne reprenaient pas leurs investissements. Il est curieux que les Chinois ne soient pas là pour offrir leurs services. Si c’était du pétrole, n’en doutons pas, ce serait déjà fait.

                         Le Koweït a rénové ses installations portuaires pour porter la capacité d’exportation de pétrole jusqu’à 3,4 millions de barils par jour. Son intention à partir d’une production actuelle de 2,5 millions de barils/jour est d’arriver à produire près de 3 millions de barils/jour d’ici à un an.

                         Le Kremlin continue ses tracasseries fiscales sur TNK-BP: selon un procédé maintenant bien au point, l’administration russe a fait savoir qu’elle enquêtait sur des arriérés de taxes impayés de plusieurs milliards de roubles par des Sociétés liées à TNK-BP, mais que pour l’instant elle ne pouvait pas en dire plus. Tout cela, comme d’habitude, devra se régler un jour par un arrangement favorable à Gazprom.

                        Mitsubishi Chemical a dévoilé qu’il manageait un plan très ambitieux de développement et d’industrialisation de cellules photovoltaïques organiques avec présentation de prototypes en 2010 et une production industrielle en 2015. Elles seront légères, minces, flexibles et peu onéreuses.

                        La Commission Européenne aurait trouvé un compromis entre les faucons libéraux et l’Allemagne et la France qui ne veulent pas totalement séparer distribution et production de l’électricité et du gaz. Après mûres réflexions la commission a admis qu’une scission trop radicale pourrait affaiblir certaines Sociétés européennes notamment dans le gaz face à Gazprom ou Sonatrach. Un projet donnant une large autonomie aux filiales de distribution serait quasiment prêt, avec peut-être une clause de revoyure à 5 ans.

  • Afghanistan : même erreur.

    Afghanistan : même erreur.

    Images M. Kabulov, ambassadeur prédestiné par son nom, de Russie en Afghanistan, a un jugement tranché sur la situation en Afghanistan ce sera un échec, car l’Otan répète les erreurs soviétiques : " La sous-estimation de la nation afghane, la conviction que nous avions une supériorité sur les Afghans, qu’ils sont inférieurs et qu’on ne peut pas leur faire confiance pour régler les affaires dans ce pays  ".
    Manque de connaissance des afghans, l’absence de contacts avec la population, le sentiment national qui dresse naturellement la population contre les occupants imposant un régime sans assise, qu’il soit communiste ou "démocratie".

    Comme à l’époque soviétique, les occupants gagnent les batailles et perdent la guerre, avec en prime, un état afghan qui a cessé d’exister depuis et qui n’est jamais reparu.
    " Nous ne prenions pas la peine d’enlever les épaves de nos tanks et des véhicules détruits, alors que vous le faîtes. Peut-être avez-vous plus de ressources, ou peut-être moins de pertes ".
    Mais, M. Kabulov précise :
    " Mais si les choses continuent à empirer, comme c’est le cas aujourd’hui, revenez dans deux ans et vous trouverez alors beaucoup de vos propres épaves ".
    Nul besoin, en effet de grandes batailles pour "grignoter" le terrain.
    Déjà 50 % du pays a été perdu par l’Otan. Dans deux ans, ce sera 70 %.
    L’accès à l’Asie centrale et l’encerclement de l’Iran, semble un pari fou et désormais perdu.
    Chaque pas d’une puissance dans cette région doit être associée à l’énergie.

  • Italie: le « peak gas » c’est pour demain!

    Italie: le « peak gas » c’est pour demain!

                  Les géologues déprimés de l’ASPO, forme moderne du Millénarisme, sont allés terroriser les italiens en leur annonçant qu’ils allaient manquer de gaz dès 2013. Les exportations Russes vont se réduire comme peau de chagrin, il n’y aura plus assez de Gaz Naturel Liquéfié…le marasme! Inéluctable, joué d’avance! (FIG.)Aspo_italy241

              La grande faiblesse de tous ces raisonnements d’épuisement des ressources, c’est le mépris des capacités d’adaptation complexes des acteurs économiques. Moins il y en a, moins on en produit dit le géologue; moins il y en a et plus j’en cherche dit l’industriel. Les Russes ne laisseront pas leurs exportations de gaz s’effondrer en 10 ou 15 ans, c’est pour eux un problème stratégique majeur! Comment peut-on manipuler de telles hypothèses sans se poser la question de la réaction des dirigeants russes pour éviter ce déclin? Messieurs de l’Aspo, avez-vous passé un coup de téléphone à Medvedev pour valider votre scénario?

    Le 13 Mai 2008