Catégorie : Uncategorized

  • Le puit provençal

    Le puit provençal

    Images_7J’ai vu quelques articles sur le puit provençal. Intéressant pour certain, mais le coût annoncé dans d’autres (300 euros) est proprement surréaliste.
    Il ne comprenait, il est vrai, que le coût d’une gaine annelé, le coût du creusement est important aussi, et on peut s’apercevoir que le prix des matières, peut être aussi carabiné.
    En effet, le prix (sans la pose, pas gratuite elle non plus), peut avoisiner les 3000 zeuros…

    On le voit donc, dans ce cas là aussi, existe le bas de gamme, le moyen et le haut de gamme.
    L’essentiel est que ce puit, s’il est bien fait est éternel. Le coût est donc réparti pour une utilisation très longue. Bien sûr, il ne faut pas espérer une autonomie avec ce système, mais une économie importante (les 10 premiers degrés), et un hors gel permanent.
    En même temps l’été un rafraichissement bienvenu.
    Evidemment à l’heure du choix et du budget, chacun est libre. Mais il est coûteux aussi de devoir se reprendre 15 ans plus tard. Il vaut mieux prévoir un budget large.
    Un autre avantage : pas de consommation d’énergie (sauf s’il y a une vmc), et coût d’entretien inexistant et l’économie d’une climatisation.

  • Grenelle de l’environnement V : les désaccords.

    Grenelle de l’environnement V : les désaccords.

    Images_4Nous voyons donc les représentants au Grenelle de l’environnement procéder à un échange de vue sur le coût des mesures annoncées.
    Notamment pour la mise au norme des logements. Il est question de 600 milliards d’euros sur 40 ans.
    Les artisans sont contents, mais la question essentielle, qui va payer, n’est pas résolu. 600 milliards, c’est 15 000 à 20 000 zeuros par ménages, soit trois fois le coût des dépenses actuelles par ménages pour l’entretien.

    On voit donc là, un petit peu le manque de vue des intervenants. 20 000 zeuros, c’est finalement peu (500 zeuros par ans, un peu plus de 40 par mois), qui peut être amorti très vite par la diminution des dépenses de chauffage, de consommation électrique et de fluides. Personnellement j’aurais pensé que cela ferait beaucoup plus.
    Pour une maison individuelle :
    – le plus intéressant car éternel si bien fait, le puit provençal : 4000,
    – capteurs solaires thermiques couplés à une pompe à chaleur : 20 000 à 25 000,
    – récupérateur d’eau : 5 000,
    éolienne et photovoltaïque : 15 000,
    Pour le parfait petit écologiste, on en est déjà à 50 000 zeuros, subventionné sans doute.
    L’investissement, car, c’est un investissement : cela procure une économie, sera finalement léger.
    Comptons autrement :
    100 zeuros de chauffage par mois, 50 d’électricité et 30 d’eau, cela donne 180/mois, soit 86 400 zeuros pour 40 ans…
    On est bien dans l’ordre d’un investissement, c’est à dire d’un placement pour rapport financier.

  • 80 $ le baril….

    80 $ le baril….

    Charbon Le baril a dépassé les 80 $. Et bientôt 100, et même certains disent 200 $ le baril. Mais on s’en fout, le dollar, ça ne vaudra bientôt plus rien. Nada. Même pas bien comme papier WC : c’est trop petit.
    Ne soyons pas jaloux. Le zeuros ira dans le même sens, après avoir détruit l’économie européenne.
    Non, ce qui est intéressant, c’est que même avec une augmentation de la production Opep (si elle est possible), les réserves diminueront cet hiver de 140 millions de barils, voir plus si l’hiver est froid. Les deux frères ennemis AIE et IEA ne se contredisent pas.

    L’ IEA (Agence USA de l’énergie) est soumis à un contrôle parlementaire, alors que l’ AIE qui cherche à faire plaisir aux gouvernements, et doit se contenter de leurs mensonges cumulés.
    L’IEA ne peut donc pas autant mentir que l’AIE, et se doit de coller plus aux réalités.
    Un "peak oil Caucus" existe aux USA, un groupe de pression du PO, qui même s’il est très faible encore, empêche les endormeurs de tout poil de tourner en rond et de chanter leur chanson.

  • Uranium : petit rappel…

    Uranium : petit rappel…

    Leupowder "Pour ne pas trop rêver avec l’histoire des réserves, allez lire ceci : Pénurie et fin progressive de l’uranium et vous constaterez que l’important, c’est la quantité qu’il est possible de produire chaque année.
    Alors, vous verrez qu’une pénurie mondiale d’uranium se produira dès 2015 et que la production d’uranium atteindra son maximum en 2025 avant de diminuer, entraînant la diminution de la production d’électricité nucléaire.
    Aucune autre technologie nucléaire ne sera disponible avant 2040.Et n’oubliez pas que le prix de l’uranium a été multiplié par dix en quatre ans, que le coût du combustible nucléaire prend une importance croissante dans le coût de l’électricité nucléaire."

    Je trouve la réaction de cet internaute charpentée et en même temps très optimiste. Elle reflète pourtant les grandes lignes des données officielles (hors propagande).
    Car, comme tout le monde le sait, les données du secteur énergétique ne sont absolument pas surestimées,toujours transparentes et complètement honnêtes, comme un cheik Saoudien.
    D’autres données courent, attrapées par le petit bout de la lorgnette, ou officiellement d’ailleurs, mais ignorées. Les deux exemples les plus parfaits sont les réserves d’uranium actuelle française, de l’ordre de 8000 tonnes, les nouvelles des mines de Western range et de cigar lake. Western range a vu sa production diminuée de moitié, et cigar lake, produira un jour, enfin, peut être, mais en attendant, on prend bien les données issues de cette mine virtuelle pour l’instant, et qui a de bonnes chances de le rester à tout jamais.
    Si un pays comme le Niger qui fournit l’essentiel de l’uranium français décide de continuer à diversifier ses ventes, comme il le fait, c’est 60 % de l’uranium "français" qui partira ailleurs…
    Bel exemple d’indépendance énergétique, de prévoyance et de coupures proches…

  • Les piles à combustible.

    Les piles à combustible.

    Alu Eau, aluminium et gallium. Voilà la trouvaille de chercheurs de l’université américaine de Purdue de West lafayette (indiana).
    Comme souvent les grandes découvertes, celle-ci apparue comme fortuitement. L’un des chercheurs, jerry Woodall lava à l’eau un creuset contenant un alliage (gallium + aluminium).
    Il se produisit alors un dégagement gazeux.
    Un brevet a été déposé, et une start-up montée.

    l’équipe travaille pour le moment à réduire les besoins en gallium, métal rare. Un débouché est espéré pour l’automobile et le chauffage.
    Mais la problématique reste entière. Celle de ressources limitées que l’on gaspille en les croyants éternelles.  En réalité, on travaille mal, et de façon biaisée. On n’intègre pas que la bonne politique est d’économiser l’énergie d’abord, et de trouver une source durable, ensuite.
    Qui va loin, ménage sa monture, reste d’actualité.

  • Crise des subprime : manifestation du pic oil ?

    Crise des subprime : manifestation du pic oil ?

    DerrickLa crise d’août 2007 qui prend des allures de débandade, même si une ministre affirme "il n’y a pas de krach" (c’est techniquement vrai, depuis 1987, on suspend les cotations pour les empêcher de baisser), le rôle de détonateur n’aurait il pas été tenu par mes ménages trop pauvres, et dans ces ménages trop pauvres, tenu par la flambée du cout de l’énergie ?
    Un ménage aussi est une entité rationnelle.
    Il a des entrées, des sorties, essayent d’optimiser les deux, mais le plafond des économies possible et réalisables est vite atteint.
    Il faut donc augmenter les recettes. Le prêt au pauvre, pour parler crument des subprimes, est un prêt usuraire, fait pour ne pas être remboursé, car l’emprunteur n’a aucune marge de manoeuvre, que ce soit  pour un coup dur, on parle de maladie, de perte d’emploi, mais a t’ on réfléchit à la cause la plus insidieuse, celle qui apparemment ne pose pas de problème : celle du gonflement insidieux ou brutal de factures de tous les jours.

    Gaz, électricité, essence, fioul et maintenant alimentation ? Vous savez, tout ce que les statistiques ne comptent plus dans le taux d’inflation.
    Et si c’est cette dégradation de la situation de tous les jours, désolvabilisant les acquéreurs, et en même temps les avaient poussés dans une fuite en avant ?
    La "robustesse" de la consommation US, n’était elle pas, tout simplement l’accumulation de charges incompressibles pour beaucoup de ménages ? Et les zones les plus concernées (en rouge), les zones où laDegringolade
    crise de l’électricité, la plus violente ? La Californie, par exemple rassemblant le plus grand nombre en % de prêts subprimes.
    Il est clair que cette question est importante. La consommation énergétique des habitations est colossale. Et cette question ne peut être éludée. En attendant d’avoir maisons à énergie positive (et décorrélation du couple énergie/habitation), il y aura de plus en plus corrélation du prix de l’énergie et du prix de l’immobilier.

  • L’Essence du capitalisme…II

    L’Essence du capitalisme…II

    BilletsEn réalité qu’est ce que le capitalisme ? Le capitalisme, c’est de l’investissement. "Le plaisir de l’accumulation, au lieu de l’accumulation des plaisirs", qui était la marque de l’ancien régime.
    A tort, ce tas de billet est un symbole capitaliste.
    Le vrai capitaliste est quelqu’un qui investit, PHYSIQUEMENT.
    Sommes nous toujours dans un système capitaliste ?
    La réponse doit être claire et nette, c’est NON.
    Un particulier qui investit des panneaux solaires, fut ce à coup de subventions (il en met quand même une partie), agit en capitaliste.
    Il peut être contesté, il est certainement contestable.
    Mais le système actuel n’est plus capitaliste.

    Voila pourquoi :
    le point d’arrivé du capitalisme, les USA actuels glorifie l’entreprise et les profits. Les profits sont :
    – distribués,
    – servent à racheter ses propres actions,
    – à racheter d’autres firmes.
    Le capitalisme, c’est à dire l’investissement physique, a quasiment disparu : aux alentours de 1 % du pib, record inégalé dans l’histoire. Seuls les périodes révolutionnaires font jeu égal.
    Les entreprises cotées sont des monceaux de dettes, le dos jaune, une collection de cadavres.
    Les "marchés", viennent de s’en apercevoir !
    Voila pourquoi qu’entre le "capitaliste" d’aujourd’hui, prédateur et financier, le capitaliste, le vrai l’investisseur est toujours préférable. Même si, dans ce cas d’espèce, c’est évidemment contestable.
    Il a l’avantage de tirer un bénéfice physique pour la société en son ensemble, bénéfice qui n’existe pas pour l’agioteur.

  • New America is coming…

    New America is coming…

    Iwantyou3Décidément les temps changent outre atlantique. Le Mac Kinsey Global Institut enfonce le clou. Le potentiel d’économie d’énergie est énorme aux USA, à même de rêgler, la TOTALITE de ses problèmes énergétiques, et ne peut absolument pas être laisser aux forces du marché.
    Pas de révolution, seulement accélérer les technologies existantes, un effort de normes (coucou le new deal) et une politique.
    La productivité énergétique est beaucoup plus faible qu’au Japon et en Europe.
    Le plus gros potentiel réside dans le résidentiel/tertiaire et les transports.

    La consommation des véhicules au Km est 37 % plus élevé qu’en Europe et le sera 42 % en 2020 sans intervention. L’adoption des technologies existantes réduirait de 25 % la consommation énergétique et la consommation de pétrole de 11 millions de baril/ jour.
    Amélioration de l’électroménager, lampes fluocompactes, pas de révolution non plus.
    Les normes actuelles sont trop laxistes, et n’incitent pas aux économies, elles doivent être considérablement durcies.
    Les investissements à réaliser sont … proches du ridicule : 50 milliards, à comparer au 19 milliards du cout de la consommation pétrolière chaque mois. Et de rendement immédiat.
    On peut remarquer que ce rapport, s’il tranche effectivement avec le ton passé, est bien en deça de ce qui est possible. En effet, qu’entend on par technologie actuelle ? Le Japon est deux fois plus efficace énergètiquement parlant, et il n’est pas au top de la technologie.
    Il peut lui même réduire ses consommations de moitié.
    Donc les USA peuvent faire des économies, non pas d’un quart, mais des 3/4…
    Mais patience, les rapports actuels ont surtout pour usage et finalité de faire comprendre la problèmatique, et d’être politiquement et sociologiquement parlant acceptable….

  • La tendance à l’efficacité énergétique…

    La tendance à l’efficacité énergétique…

    Union_europeenne_2Hausse de la consommation d’électricité entre 1999 et 2004, dans l’union européenne, la moyenne pour les foyers  atteint 4095 kwh, la hausse s’inscrit à hauteur de :
    – 15.8 % pour le tertiaire,
    – 10.8 % pour le résidentiel,
    – 9.5 % pour l’industrie.
    La hausse du pib s’est établie à 10.8 % pour la même période.
    Le développement des surfaces, de l’équipement, la généralisation de certains équipements (sèche-linge) ou de la climatisation, la multipossession de certains équipements, comme la télévision,  concourent à la hausse des consommations. La construction aussi. Le chauffage électrique est fréquent dans les constructions neuves.

    En face qu’existe t’il ? Rien. Une politique d’économie d’énergie embryonnaire, à l’époque inexistante, elle  ne démarre réellement qu’après le siècle, donc trop tôt pour être visible.
    Une réduction de l’ordre de 20 % (appareils moins gourmands et  fin de la  lampe à incandescence) serait aisée pourtant.
    C’est sans commentaire, sur l’inertie des politiques qui chouchoutent les groupes énergétiques. On est encore dans la phase, énergie abondante et bon marché. On va passer à la phase énergie rare et chére. Pour être politiquement, socialement et humainement acceptable, il faudra bien passer par le stade des économies.
    Mais nos CHERS technocrates bruxellois et leur pierre philosophale (la-concurrence-libre-et-non-faussée-Amen), n’en sont pas encore là.
    Leur cas est émouvant, d’ailleurs : ils ne peuvent pisser que dans un poumon d’acier (ils ne sont pas capable de se livrer à deux opérations intellectuelles conjointes : pisser et respirer en même temps).
    Inutile de rappeler, bien sûr, que le chauffage électrique est interdit dans certains pays de l’UE, qu’ EDF se garde bien de proposer des pac à ses clients qui se chauffent à l’électricité (ils les proposent aux autres), que l’ IN-DIS-PEN-SABLE clim, n’existait pas il y a peu de temps. Et que l’on n’est pas obligé de bâtir des bâtiments froids l’hiver et chauds l’été…

  • les potes de l’Espagne

    les potes de l’Espagne

    Espana Les potes de l’Espagne : (déficit du commerce extérieur)
    – Inde – 42 milliards d’euros,
    – France – 38 milliards d’euros,
    – Australie – 42 milliards d’euros,
    – Royaume-uni – 126 milliards d’euros,
    – USA – 850 milliards de $,
    – et champion toute catégorie per capita : ESPANA : – 100 milliards d’euros…


     

    Le Royaume-Uni a toujours, malgré la déplétion gaziére et pétrolière son industrie du blanchiment bancaire pour la financer. Mais ESPANA ! Nada.

    A l’inverse, les GROS-DU-MUSCLE-ET-C’-EST-PAS-DU-CHIQUE, (excédents extérieurs)
    – Chine + 200 milliards $,
    – Japon + 170 milliards $,
    GROSSDEUTSCHLAND +180 milliards d’euros,
    – Russie + 100 milliards (d’on ne sait quoi, il ne veulent plus que de l’or),
    – Arabie saoudite + 100 milliards…

    Et, à part les pays gavés de pétrole, les plus gros excédents sont là où l’on bichonne l’industrie, que souvent on nous présente comme "arriérés économiquements", et les pays "dynamiques" étant les trous sans fond… La prochaine superpuissance risquant fort d’être, à nouveau, provisoirement, la Russie énergétique…