Le constructeur coréen Hyundai veut rattraper le retard accumulé durant plus d’une décennie par rapport aux constructeurs japonais les plus avancés. Au Salon de l’Auto de Los Angeles, Hyundai a présenté sa vision de l’architecture du véhicule hybride qui équipera le futur modèle de la Sonata, prévue pour être commercialisée aux Etats-Unis en 2010 (FIG.). Son choix repose sur un système hybride monté en parallèle et dont la principale originalité repose sur une batterie de type Lithium-Ion polymère, (5,3 Ah, 270V), développée par le coréen LG. Les éléments de cette batterie sont constitués d’une enveloppe étanche thermo scellée et comportent un électrolyte gélifié contenant du LiPF6. L’électrode positive est à base de LiMn2O4, l’électrode négative comporte du carbone amorphe qui va accueillir le Lithium métallique formé durant la charge. Le séparateur, à sécurité renforcée, comporte des nanoparticules de céramique qui prévient tout court-circuit interne et présente une excellente résistance aux températures extrêmes, empêchant ainsi tout emballement thermique de la batterie. D’après le constructeur cette batterie est conçue pour une durée de vie du véhicule de dix ans et de 240 mille kilomètres (150 mille miles). Elle présent l’avantage d’être plus légère et plus compacte qu’une batterie traditionnelle de type Ni-MH et de n’utiliser ni Nickel, ni Cobalt, métaux aux cours parfois volatils.
Le fait de présenter cette vision de la voiture hybride plus d’un an avant son lancement commercial aux Etats-Unis, montre l’impatience du constructeur Coréen de sortir son premier modèle hybride, 13 ans après la sortie commerciale au Japon de la première Prius.

















