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  • L’Aramco va investir $40 mrds par an pour préserver sa capacité d’extraction de pétrole

    Un intéressant papier publié dans Trade Arabia et qui reporte les propos du CEO de l’Aramco, tenus lors d’une conférence en Norvège. Ce dernier affirme qu’il va devoir investir dans les 400 milliards de dollars durant la décennie à venir pour développer de nouveaux champs, en particulier en offshore et qui lui permettront de conserver la capacité d’extraction pétrolière de l’Aramco autour de 12 millions de barils/jour mais aussi de doubler les extractions de gaz naturel en Arabie Saoudite.

    Vaste programme qui nécessite des prix de marché du pétrole soutenus.

    LIRE ce papier

    Le 27 Août 2014

  • L’économie américaine crée annuellement plus de 2 millions d’emplois depuis 2012

    L’économie américaine crée annuellement plus de 2 millions d’emplois depuis 2012

    L’imprécision des publications des statistiques mensuelles de l’emploi américain nécessite quelques précautions d’interprétation parfois négligées.

    Je suis, tous les mois, étonné par l’importance qu’ont prises les publications des données mensuelles de l’emploi non agricole américain, publications émanant du Bureau of Labor Statistics (BLS) et surtout par celles des variations mesurées par rapport aux données du mois précédent (pente estimée de la courbe des emplois non agricoles en fonction du temps) qui intéressent tant les économistes ou financiers de tous poils dans le monde.

    Ce paramètre, censé mesurer, d’un mois à l’autre,  la variation de l’état de santé de la première économie du monde, est de toute évidence d’une grande importance, mais les données du BLS sont entachées de nombreuses incertitudes ou erreurs ponctuelles qui rendent leur exploitation délicate, sinon incertaine.

    A titre d’exemple, les premières données publiées concernant le  mois de Novembre 2012 annonçaient 146 mille créations de postes, chiffre décevant. Le mois suivant cette donnée était corrigée à 161 mille et le mois d’après à 247 mille ce qui apparaissait alors comme une bonne performance. Depuis elle apparaît dans les statistiques « définitives » à 203 mille postes créés.  Il y a dans cet exemple récent toute la problématique posée par ces statistiques régulièrement retouchées et corrigées.

    Après avoir envisagé plusieurs formes d’exploitations de ces données historiques, il me semble que la forme la plus parlante et traduisant les tendances à long terme de l’emploi américain me semble être le suivi des variations d’emplois cumulés (créations nettes) sur les douze derniers mois mobiles (FIG.I). Cette façon de faire ne supprime pas, bien sûr, l’incertitude pesant sur les données mensuelles les plus récentes, mais elle rapporte cette incertitude à une valeur annuelle, dix à douze fois plus grande que la valeur mensuelle précédente, ce qui évite de trop raconter de bêtises.

     

    FIG. variations sur douze mois mobiles des données d’emplois non agricoles publiées par le Bureau of Labor Statistics américain :

                Depuis le maximum des 2,87 millions d’emplois créés sur douze mois, au mois de Mai 2006 (flèche bleue sur le graphique) il est possible de constater que la crise dite des « subprimes », datant  officiellement de 2008, était peut-être précédée de certaines faiblesses économiques plus générales passées inaperçues du grand-public à l’époque.

    Les dernières valeurs enregistrées pour Juillet 2014 affichent des créations de postes sur les douze derniers mois à hauteur de 2,57 millions. Les commentaires sur les récentes et faibles fluctuations de la courbe relèvent des traditionnelles querelles byzantines de soi-disant experts.

    A partir de ce graphique, il est possible d’avancer que l’économie américaine crée allègrement des emplois, elle en crée même plus de deux millions en rythme annuel depuis début 2012.

    Il ne me semble pas aberrant de rattacher cette bonne  performance à la richesse énergétique et humaine de ce grand pays.

    Il est possible, alors, d’ergoter à l’infini sur la qualité des postes de travail créés qui seraient moins rémunérateurs, plus à temps partiel et moins qualifiés que ceux d’avant. Mais laissons ces débats ombrageux aux vrais économistes, diplômés et reconnus comme tels.

    Remarque : certains enrichissent ces données avec le « taux de participation » qui est la part des citoyens américains en âge de travailler occupant un emploi. Ce paramètre dépend du nombre d’emplois, d’une-part, du nombre moyen d’emplois occupés par citoyen actif américain et des données démographiques d’autre-part. Le grand nombre de paramètres nécessaires à l’établissement de ces données rend alors bien imprécises ces statistiques. Une certitude cependant : en raison de la croissance démographique américaine, estimée annuellement autour d’un million d’individus entre 15 et 64 ans par la Division des Populations des Nations Unies,  il ne devrait pas y avoir, à court-terme, durant cette phase de rattrapage d’après crise, quantitativement,  pénurie de main d’œuvre disponible qui serait susceptible de ralentir  une croissance ou une stabilisation à venir des créations d’emplois. A plus long terme, ce rythme annuel de 2 millions par an de créations de postes ne peut pas être pérenne, à moins d’un accroissement du flux d’immigration de population, en âge de travailler, vers les États-Unis,  par exemple.

    L’économie américaine créant annuellement plus d’emplois que la croissance démographique des citoyens en âge de travailler, il est normal que le nombre de chômeurs soit en décroissance.

    Le 18 Août 2014

     

     

     

  • Par manque de vent, l’Allemagne a été importatrice nette d’électricité au mois de Juillet 2014

    Par manque de vent, l’Allemagne a été importatrice nette d’électricité au mois de Juillet 2014

    Le réseau électrique ouest-européen interconnecté permet  à l’Allemagne d’exporter massivement ses productions intermittentes et renouvelables d’électricité vers ses voisins européens. C’est la raison pour laquelle elle peut, avec l’assentiment des populations locales qui financent, investir sans limite dans les énergies renouvelables subventionnées et prioritaires. Il  résulte de ces investissements massifs que le solde de ses échanges d’énergie électrique lui est généralement favorable. C’est ainsi qu’en 2013 le solde exportateur d’électricité allemand s’est élevé à 33,8 TWh affirme Bruno Burger du Fraunhofer.

    Il existe cependant, une exception à la règle qui est observée en l’absence de vent, moment où l’Allemagne de l’énergie patine et allume ses bouilloires infernales, alimentées au charbon importé ou au lignite local. Elle est alors appelée à importer de la puissance électrique en secours en provenance de ses voisins, ne serait-ce que le temps de montée en pression de ses chaudières.

    C’est ce qui est arrivé par exemple durant le mois de Juillet dernier (FIG.) durant lequel seules les bouffées de générations photovoltaïques ont fait l’objet, entre midi et deux, de quelques exportations (en rose sur le graphique), précédées et suivies d’importations (en violet) destinées à pallier le manque de générations éoliennes. Les premières estimations de l’Entso-e  portent sur un solde négatif des échanges allemands de près de 2 TWh pour le mois.

    Cette anecdote illustre la fragilité du très onéreux et très variable  système de génération électrique allemand bien qu’il bénéficie, encore, d’apport d’énergie de base de générateurs électronucléaires toujours opérationnels. C’est la fin du virage qui va être la plus périlleuse à négocier.

    Consulter la publication du Docteur Bruno Burger du Fraunhofer.

    Le 14 Août 2014

     

  • « Les Americains reviennent des gaz de schistes » et en extraient toujours plus

    « Les Americains reviennent des gaz de schistes » et en extraient toujours plus

    Notre Ministre de l’écologie, visionnaire aux formules percutantes à l’emporte-pièce,  doit savoir de l’immense gisement de gaz d’UTICA situé dans l’est de l’Ohio et dont une portion se situe au-dessous du prolifique gisement de MARCELLUS, que l’EIA dans ses statistiques mensuelles vient d’intégrer ses nouvelles productions. Je prends, ici, un grand plaisir  à illustrer ces données d’extractions qui montrent que certains américains tirent profit de cette manne.  Il est même possible que les exportations vers l’Europe de ces gaz, sous forme liquéfiée, participent de plus en plus à l’approvisionnement énergétique de l’Europe de l’Ouest, source alternative au gaz russe.

    Le 12 Août 2014

  • Le sorgho, alternative au maïs pour la production de biocarburants en zones de faible pluviosité

    Le sorgho, alternative au maïs pour la production de biocarburants en zones de faible pluviosité

           Les États-Unis dans le cadre de leur production de biocarburants,  envisagent de développer de nouvelles cultures, plus adaptées que celles de maïs, dans les États de l’Ouest, de plus en plus  soumis à de longues périodes de sècheresse. Parmi les candidats, le sorgho riche en amidon et en sucres, au système racinaire puissant et donc sobre en eau et en intrants semble être une option sérieuse.

        C’est ce qu’annonce le semencier américain Chromatin qui vient d’obtenir une aide de l’Etat de Californie,  pour développer cette nouvelle filière de biocarburant en collaboration avec Pacific Ethanol et d’autres producteurs locaux de bioéthanol.

    L’optimisation de la teneur en sucre et en amidon des hybrides et leur adaptation au cadre californien font partie de l’enjeu de ce développement pragmatique, alternative aux maïs peu sensibles à la faible pluviosité locale et développés, par ailleurs, par d’autres semenciers.

    Le 1er Août 2014

    Une illustration publiée par l’EIA du caractère peu dispendieux des cultures de sorgho aux États-Unis comparées à celles d’autres céréales dont le maïs.

     

     

     

     

     

     

     

    Le 20 Octobre 2014

  • Tesla et Panasonic: accord pour construire une usine d’accumulateurs et de batteries aux Etats-Unis

    Le marché de la voiture électrique haut de gamme aux États-Unis est bien trop séduisant pour laisser Panasonic indifférent. Ce constructeur historique japonais d’accumulateurs et de batteries vient de céder aux avances de Tesla pour transférer sa technologie et une part de ses sous-traitants du cluster japonais  des batteries aux États-Unis. L’enjeu avoué pour 2020 est de produire annuellement 35 GWh d’accumulateurs  et 50 GWh de packs batterie, ce qui suppose la poursuite d’importations d’accumulateurs cylindriques en provenance du Japon.

    Sur la base d’une énergie embarquée très copieuse pour ces modèles luxueux, à ce jour autour des 76 kWh (batterie composée de 11 modules de 621 accumulateurs 18650 de 3,1 Ah !!) cela représente un flux théorique annuel de 650 mille véhicules par an ou plus si l’énergie des batteries est réduite dans certains modèles plus abordables à venir.

    Un exemple de transfert de technologie complexe, attiré par l’ampleur du marché potentiel d’un grand pays.

    LIRE le communiqué de TESLA et PANASONIC sur le sujet.

    Le 31 Juillet 2014

  • Après le « péril jaune », voici la « croissance verte » ou une loi de propagande

    Faire d’un projet de loi un document de propagande idéologique, l’occasion était trop belle pour s’en priver.

    Dès le titre du projet , on assène « de la croissance verte » concept abscons qui va nous priver de la croissance tout-court, ordinaire, presque méprisable,  celle qu’on ne subventionne pas et qui crée de la richesse.  Alors que la « verte », elle,  créerait des emplois…aidés, subventionnés, tarifés…allez-savoir?

    La France qui émet 1% du CO2 mondial (0.37/34,5 milliards de tonnes de CO2) va subitement « lutter contre l’aggravation de l’effet de serre » (sic). Que de prétentions politiques obséquieuses défiant le bon-sens. Nous allons tous ensemble, les petits franchouillards, sauver la planète. Montrer au monde médusé ce que nous savons faire. Non, Lafayette n’est pas mort car il chante encore…dans nos textes de lois, décrets « royaux » modernes. Alors que dans les faits, tout ceci ne fera pas baisser d’un centième de degrés Celsius la température de l’eau de la Vienne.

    Enfin une révolution annoncée, les ouvriers qui près de leurs fours infernaux recyclent depuis des décennies les batteries au plomb vont enfin pouvoir conceptualiser leurs gestes: ils participent à l’économie circulaire moderne, tout comme ceux qui dans les gravas de démolition ou les décharges publique récupèrent les morceaux d’Aluminium. Phraséologie faussement moderne de vieux concepts remis à la mode de chez nous… Du vent!

    ACCEDER au projet de loi absolument illisible. Un grand pas vers la simplification administrative de notre pays.

     

  • Escalade des sanctions économiques américaines contre la Russie

    La décision du Président américain de faire monter de plusieurs crans le niveau des sanctions économiques contre la Russie en élargissant leur champ d’application aux industries gazières comme Gazprom, Novatek ou Rosneft va sûrement poser problème à l’Europe dont les entreprises allemandes, britanniques et françaises ont établi de nombreux liens industriels et commerciaux avec ces grandes entreprises russes.

    Il y a dans ces décisions une amorce d’une politique économique unilatérale américaine qui pourrait, à terme,  fragiliser certaines alliances et remettre même en cause la primauté du dollar comme monnaie d’échange dans certaines parties du monde.

    Une des ripostes éventuelles de la Russie consisterait à réduire ses exportations de pétrole et faire flamber les cours mondiaux du pétrole. C’est, à mon avis, la seule riposte économique, à la hauteur, dont elle dispose.

    LIRE  les récentes sanctions décidées par le Department of the Treasury américain.

     

    Le 17 Juillet 2014

  • Allemagne à mi-2014: match nul entre nucléaire et énergies intermittentes

    Des chiffres et des annonces  les plus saugrenus circulent sur les productions d’énergies électriques intermittentes allemandes, objets d’une incessante propagande, annonçant la primauté de l’ensemble des énergies renouvelables sur toutes les autres, ces dernières étant bien segmentées par type de combustible primaire, le tout repris en fanfare par l’AFP sans vérification ou sans avertissement

    Et pourtant…! Un examen simple des données du premier semestre 2014, publiées par le très écologique Fraunhofer allemand montre les faiblesses du foisonnement des outils de génération d’électricité allemands (FIG.I).

    FIG.I: Puissances de génération électrique installées en Allemagne au mois d’Avril 2014 et productions d’électricité (TWh) durant le premier semestre 2014 (Fraunhofer)

    Ces données montrent que durant le premier semestre 2014 l’Allemagne a autant produit d’énergie électrique (45 TWh) avec ses centrales nucléaires bannies qu’avec ses éoliennes (26,7 TWh) et ses panneaux photovoltaïques (18,3 TWh) réunis (TAB.). La combustion du lignite local (69.7 TWh) et celle du charbon (50,9 TWh) s’étant octroyées la part du lion.

    TAB. Allemagne- premier semestre 2014: puissances électriques installées en GW, énergies générées en TWh, heures équivalentes à pleine puissance de génération (E/P), heures par semestre (26 semaines), facteur de charge et équivalent en jours par mois de génération à pleine puissance.

    Les facteurs de charge des dispositifs éoliens (18%) et photovoltaïques (11%) particulièrement faibles, expliquent cette piètre performance des énergies intermittentes.

    ACCEDER à la publication du Fraunhofer sur ce sujet.

     

    Le 5 Juillet 2014

     

     

  • Transition, transition: piège à fonds! (2)

    Je voudrais-ici présenter un bref extrait du papier « Quelle France dans dix ans? » de Jean Pisani Ferry et sa remarquable équipe de France Stratégie au sujet de la soi-disant « Transition Énergétique ».  Cet extrait,  tout en mesures, devrait vous changer des discours de propagande institutionnelle qui encombrent les rédactions.

    (rem. : Les caractères gras sont de mon fait)

    « La réduction des coûts des entreprises soumises à la concurrence internationale et la participation accrue de la France à l’internationalisation des services devront être entreprises sous la contrainte de la transition énergétique.

    Dans le cadre de la transition énergétique, la France cherche à baisser ses émissions de gaz à effet de serre, à limiter sa consommation de combustibles fossiles ainsi qu’à réduire sa dépendance à l’énergie nucléaire. Les hausses du coût de l’énergie anticipées pour les années à venir font peser une menace sur la compétitivité et sur la croissance de l’économie.

    Dans un contexte de marges dégradées et de vive concurrence avec les industriels américains bénéficiant d’une énergie moins chère, le prix modéré de l’énergie électrique constitue un atout qu’il est important de préserver. Une note du Conseil d’analyse économique  montre qu’une hausse de 10 % des prix de l’électricité en France pourrait réduire jusqu’à 1,9 % la valeur des exportations. Cet effet élevé est cependant obtenu en faisant les hypothèses que, face à la hausse des prix de l’électricité, les entreprises ne modifient pas immédiatement leurs technologies et que toutes leurs consommations intermédiaires sont produites en France et donc concernées par la hausse du prix de l’énergie. D’après la même étude une augmentation comparable du prix du gaz réduirait les exportations de 1,1 %.

    Le premier effort doit porter sur la réduction des consommations d’énergie, que ce soit dans l’industrie, l’habitat avec le déploiement des actions (rentables) de rénovation thermique ou le transport, avec l’intensification de la R & D (notamment dans l’efficacité des moteurs). Trois conditions supplémentaires sont nécessaires pour limiter les conséquences d’une augmentation des prix de l’électricité sur la compétitivité des entreprises:

    (i) veiller à ce que cette hausse soit aussi faible que possible;

    (ii) la rendre progressive et prévisible, ce qui permet aux acteurs économiques qui le peuvent, d’adapter leurs choix d’investissement et de consommation, à condition de disposer de visibilité et de temps;

    (iii) exonérer de ces hausses, dans toute la mesure du possible et dans le respect des règles européennes, les entreprises électro-intensives (notamment la sidérurgie, la chimie et l’agro-alimentaire) exposées à la concurrence étrangère.

    Il faut également favoriser l’innovation et miser sur les technologies d’avenir sobres en carbone. Dans le domaine de la production d’électricité, ceci conduit à encourager le déploiement des énergies renouvelables compétitives (sur le territoire français ou à l’étranger) et à privilégier, pour celles dont le coût de revient serait trop éloigné des prix de marché, des opérations de démonstration et de recherche.

    Ces changements technologiques concernent l’Europe dans son ensemble et vont nécessiter des ressources financières à l’échelle du continent. L’Europe va avoir besoin de  financements longs pour accompagner la transition énergétique. L’arbitrage difficile consiste à déterminer le bon rythme de la transition énergétique : les dépenses à effectuer vont conduire à court terme à dégrader la compétitivité mais, à moyen et long terme, favoriseront une moindre consommation énergétique et le développement de nouveaux produits dans les filières vertes ainsi que dans les technologies transversales. » (fin de l’extrait)

    Rappelons que la France est d’ores et déjà un pays exemplaire dans ses émissions de CO2 et qu’elles sont imputables aux transports et à certains modes de chauffage des locaux (fuel, gaz naturel). Une action à marche forcée dans ce domaine ferait à coup sûr plus de mal que de bien.

    Allez, fixons nous un premier objectif concret et mesurable: faire disparaitre la combustion du fuel comme mode de chauffage. Ce serait déjà bien.

    ACCEDER à ce papier.