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  • Mexique : Cantarell, la fin.

    Mexique : Cantarell, la fin.

    Mexico1976 est la date de découverte du gisement Cantarell, la production Mexicaine a atteint son maximum en 2004 avec 3.3 millions de barils. Elle est mise en oeuvre par la Pemex, issue de la premiére nationalisation du pétrole (1938), mais aussi de la révolution mexicaine, qui a vu le Mexique vouloir se débarasser "d’investisseurs" en général anglosaxons, et est une partie intégrante du nationalisme mexicain.
    Dans le cadre d’une société troublée, par une crise sociale vieille de 12 ans, d’une élection présidentielle au resultat contestée, si des gisements non exploités

    existent encore, la Pemex n’a ni les moyens financiers, ni les moyens techniques de le faire. Il faudrait aussi en avoir la volonté. Car seule la Pemex peut exploiter les isements mexicains, c’est inscrit dans la constitution.
    Or une modification de la constitution pour permettre aux majors de prospecter apparait hautement improbable. Tout d’abord, comme je l’ai déja dit, le président méxicain a vu son élection contestée, il ne représente qu’un tiers de l’electorat, et l’antiaméricanisme ambiant, chronique est porté à ébullition par la crise de la tortilla.
    Une dizaine d’années de réserves, des découvertes au point mort, un pays importateur de pétrole en 2015, et qui a vu de surcroit demanteler ses cultures vivrieres de maïs par l’alena

  • Chili : nouvelle ruée vers l’or ?

    Chili : nouvelle ruée vers l’or ?

    Chilicarte_1 Le Chili a eu une histoire mouvementée, une guerre sanglante avec ses voisins du nord, Pérou et Bolivie, durant la période 1879-1884, elle a pris Arica et iquique au Pérou, le débouché à la mer d’Iquique à antofagasta à la Bolivie, pour une zone trés désertique. Cette zone désertique à la particularité d’être trés riche en guano.
    La production chilienne d’engrais naturelle, importante, n’a pas la place qu’elle avait au 19°siécle, de même que pour se trancher honnêtement la gorge pendant la grande guerre, les allemands (pour cause de blocus) durent avoir recours aux nitrates  de l’industrie chimique.
    A l’heure actuelle, c’est en effet l’industrie chimique qui produit la plupart des engrais  utilisés en agriculture…
    Son pricnipe est simple  : NPK  soit azote phosphore et carbonate de phosphore.
    Avec ces découvertes, l’importance des gisements d’engrais naturels devient anecdotique.

    Le Chili, dans un cadre énergétique plus tendu, redeviendrait un nouvel Eldorado du guano. En effet, les engrais proviennent essentiellement des ressources fossiles, et pour leur fabrication et pour leur transport. Le Chili, gagnerait évidemment au jackpot de l’épuisement des ressources pétroliéres et gaziéres grâce à ces ressources qui ne furent jamais véritablement et totalement exploité, fin 19°siécle le boum fut bref et intense, mais certains gisements répertoriés ne furent jamais mis en valeur.
    Une exploitation plus intense des engrais naturels, freinerait sensiblement le recours aux fossiles. Et en cas d’épuisement plus ou moins rapide, le recours à ces ressources devient incontournable.

  • Gazprom II : le bras du Kremlin.

    Gazprom II : le bras du Kremlin.

    GazpormsiegeLa politique de l’union européenne vis à vis de la libéralisation du gaz est teintée de naïveté, et les grands yeux de la grand-mêre, ses longues dents, lui ont échappés.
    Pour promouvoir la concurrence, on bouscule les compagnies nationales, en voulant donner le choix du distributeur.
    Le terme naturel de cette évolution est qu’il ne reste en europe occidentale que deux opérateurs, sonatrach, l’algérienne et gazprom la russe. Car qu’est ce qui empécherait un opérateur de vouloir établir la distribution jusqu’au client final, qui est aussi le

    plus rentable ?
    De plus, l’état russe manie cette arme gaziére avec une habileté certaine : envolée la manifestation d’indépendance de l’ukraine (où est d’ailleurs une indépendance, quand on dépend du bon vouloir du voisin pour une énergie qui était bradée ?).
    Le gazoduc souterrain de contournement de la Pologne devrait l’achever. Personne n’aura plus de moyen de pression sur Gazprom, qui lui tiendra tout le monde…

    D’ailleurs, les amibitions de Gazprom ne s’arréteraient pas là… On pense à l’augmentation de capital d’EADS

  • Gazprom, le bras armé du Kremlin

    Gazprom, le bras armé du Kremlin

    GazpromGazprom redevient l’outil de puissance de la russie. L’Urss fût un émirat pétrolier, ses difficultés des années 1980 sont à mettre en relation avec la déplétion de ses ressources, conjugué au pic oil de 1987 et à l’effondrement des cours du brut de cet année là.
    Remonté des cours du brut, remonté des cours du gaz, et on voit une Russie revigorée et beaucoup plus ambitieuse.

    La décennie 1990 vit l’économie privatisée, souvent à vil prix, le plus souvent sans prix d’ailleurs et la venue au pouvoir de Wladimir Poutine s’apparente à une reprise en main. Les moyens d’agir n’ont pas manqués : Ont été essayé l’amiable, les plus sages y ont consentis, ils y restent minoritaires. Aprés pour ceux qui refusaient les accords à l’amiable, on a regardé si les prix de vente avaient bien été payé, si les impôts avaient bien été payé eux aussi, ce qui a permis de reprendre le contrôle de sociétés, par le biais d’amendes massives. Quand cela ne suffisait pas, les atteintes à l’environnement ont fait le reste…Il faut dire que celle-ci étaient loin d’être imaginaires…
    gazprom est issue du ministére soviétique du gaz, et est depuis 1954 le premier exportateur de gaz. La société est devenue 3°acteur pétrolier depuis 2003/2004 en prenant le contrôle de sibneft (gazpromneft depuis).
    Mais Si Gazprom vit des heures brillantes, son avenir est quand même incertain : le marché intérieur où sont effectués les 3/4 de ses ventes ont des tarifs réglementés (24 à 48 $ le M3 contre 200 à l’export) qui entretien un gaspillage quasi-proverbial. Ce problème s’il est grave, n’est pas insurmontable (le kremlin à fait savoir à l’Ue qu’elle était preneur pour une amélioration de l’efficacité énergétique), les réserves sont là et si elles ont besoins d’être prospectées, équipées, les capitaux, dans un contexte de plus en plus marqué de flambée énergétique ne manqueront pas, on ne peut se passer du gaz de la russie.
    Le problème comme dans bien d’autres sociétés vient de la perte de compétence technique : aucun dirigeant n’est un "gazier", seulement des financiers, méconnaissant de la prospection, de ses difficultés, et de ses coûts…

  • Ford : le discours

    Ford : le discours

    FordgeraldGérald Ford devint président des états unis le 9 aout 1974, et le resta 895 jours.
    Seul vice-président et président non élus au suffrage universel de l’histoire des états unis, il avait une réputation de gaffeur et de maladroit.
    Son discours sur l’état de l’union de 1975 n’a pourtant, pas pris une ride :
    l’état de l’union n’est pas satisfaisant :
    Il veut donner une nouvelle orientation aux USA et demande aux congrés de se joindre à lui pour un vaste programme économique visant à relancer l’économie réduire le chômage et "REDUIRE LA DEPENDANCE DES ETATS UNIS ENVERS DES SOURCES ETRANGERES D’ENERGIE",
    S’y ajoute une mise en garde vis à vis de l’endettement personnel des américains, et de l’endettement fédéral, (500 milliards à l’époque), du souci général d’une relance industrielle pour que les états -unis ne perdent pas leur premier rang en la matière…
     

    Que ce soit au niveau financier, industriel ou energetique, on voit que le discours de 1975 sur l’état de l’union a été complétement contourné, l’endettement personnel des americains, celui de l’état sont record, le strip-tease industriel est devenu phénoménal (800 milliards de déficit extérieur contre 10) et la dépendance énergétique est devenue gigantesque.

    Sacré surdoué ce gérald…

  • Quand un président…

    Quand un président…

    Bushrencontre un autre président (lula) ils se racontent des histoires de président. Bon, elle était facile, mais je n’ai pas résisté…
    "coopération pour le bien de l’humanité",
    "chance de développement pour les pays les plus pauvres", (là franchement je suis E-PA-TE),
    l’expansion de la canne à sucre pourrait se poursuivre en amérique latine, central et afrique, la cellulose (issu de la paille et de la bagasse)aussi devrait se voir convertir en combustible.
    Dans 10 ans, 20% de l’essence nord américaine devrait donc venir de l’éthanol…
    Transfert de technologie, pour réduire "la dépendance au pétrole", et enfin, mise au point de "carburant de deuxieme génération" avec les déchets verts.

    Si, désormais, même le président des états-unis en vient à l’économie dirigée…
    Une autre phrase peut nous éclairer :
    "Si vous êtes dépendant du pétrole venu de l’étranger, vous avez un problème de sécurité nationale. En d’autres termes, la dépendance à une énergie venue d’ailleurs signifie que vous dépendez de décisions prises ailleurs".
    En d’autres termes, vient de sonner pour bientot le terme de l’economie libre echangiste. Car ce qui est vrai pour l’énergie est vrai pour tout…
    Mais cette phrase est trés voisine de celle d’un autre président qui regrettait la dependance des Usa vis à vis du pétrole. C’était Gérald Ford, en 1974…

  • Stockage de Co2 dans le bois.

    Stockage de Co2 dans le bois.

    AustralieEn Australie, on cogite pas pour rien.
    La preuve, on vient de (re)découvrir que le bois et ses dérivés enfouis en décharge, mettait TRES longtemps à se décomposer…
    Qu’en 40 ans, ces déchets stockés n’avaient perdus que 10 % de leur poids, et émis seulement 3.5 % de gaz à effet de serre.
    Ces chercheurs, c’est surement des types de la ville…
    Je me demande combien ils ont reçus en subventions pour defoncer cette porte, que je ne qualifierais pas d’ouverte, mais de béante.

    Je peux même, à titre personnel, compléter l’étude : pour avoir une décomposition rapide, il faut une présence d’air, donc que le bois soit à l’air libre. Cet action aérienne sera complétée par celle des insectes.
    Finalement, c’est pas trés compliqué d’être chercheur, il suffit de (re)découvrir ce que des gens savent de manière immémorial depuis longtemps. C’est donc une qualité d’écoute qu’il faut, pas de recherche…
    Je rappelerais jenner, et la vaccination : il n’a fait que tester ce que lui ont dit des gardiens de vaches : contaminé par la variole de la vache, ils n’attrapaient pas la variole humaine…Des siécles pour redecouvrir ce que savaient des paysans ignares et incultes, et certainement pas qu’en angleterre…
    Mais, les chercheurs ont ils posé la bonne question, les 4.5 millions de tonnes n’auraient ils pas été mieux employé qu’en décharge, par exemple utilisé pour épargner le combustible fossile ?

  • Triomphe de la surréalité

    Triomphe de la surréalité

    Staline_matinPlus le naufrage économique de l’Urss était visible, plus les statistiques qui l’accompagnait étaient élogieuses, démesurées. On a appelé "surréalité" la différence entre ces statistiques toujours en progrés et le quotidien de l’homme de la rue, jamais et encore moins satisfaisant.
    On se demande à qui désormais s’adressent les statistiques de l’Insee, même elle n’y croit plus…
    Que j’en rappelles quelques unes…
    – Immobilier 2006 : + 12 %, mais même les "experts" les plus allergiques à la réalité n’osent soutenir un tel chiffre,

    inflation : qui ne voit que les chiffres de l’inflation officiel sont depuis le passage à l’euro complétement décorrélé de la réalité, au minimum, c’est le double,
    chômage : un heureux, le premier ministre, c’est tout, à l’heure où il se félicite tout le monde voit un chômage massif, persistant et bien implanté (sauf lui : heureux les simples),
    – on peut aussi rajouter les maquillages statistiques qui veulent nous faire croire que nous sommes un pays "riche", écart statistiques de niveau de vie Europe et Japon/Usa : défalquons une surconsommation énergétique du simple au double et on a les secrets du "décalage" entre pib étasunien et pib européen et nippon. En effet, que sommes nous malheureux de dépenser moins d’énergie…
    Décalage qui ne peut que s’accentuer d’ailleurs. Entre une Ue, qui a malgré tout, fait le choix des économies d’énergies dernierement et les Usa où on laisse le marché encore décider, l’écart statistique devrait encore se creuser, mais pas forcément l’écart entre les niveaux de vie réels.
    Je rappelerai  là aussi  la mise en garde  parue dans "l’état  du monde" : " de minimes différences de statut légal peuvent ainsi faire que des dépenses tout aussi "obligatoires" partout apparaissent comme "impôts" dans les comptes d’un pays apparaissent comme "consommation des ménages" dans l’autre".
    Par exemple, une dépense de carburant Us est plutôt considérée comme dépense des ménages (peu taxé) et une dépense de carburant France est plutôt considérée comme impôt (trés taxé).

  • Ecologistes : à la ramasse

    Ecologistes : à la ramasse

    VoynetAprés de glorieuses participations aux précédentes élections présidentielles (je ne m’attarderais guère sur leur score), en espérant pour D. Voynet qu’elle fera mieux qu’en 1995, c’est théoriquement facile (avec 3.32%, c’était modeste).
    Alors, pourquoi ce vote ne décolle guère malgré réchauffement climatique dont on se demande qui n’est pas au courant, ogm qu’on veut nous imposer en douce et en force, ressources énergétiques dont tout le monde sait que la fin s’annonce, y compris les personnes les moins informées.

    La réalité est que la masse des citoyens ne voient guère dans les partis écologistes :
    – une posture morale, voire moralisatrice,
    – une tendance à dire non et toujours non,
    – l’absence de solutions concrétes,
    – la régulation par les prix.
    Quand les écologistes arrivent à leur fin, c’est au prix comme pour l’eau, par le biais d’augmentation fabuleuse des prix, et encore, c’est au prix (à tous les sens du terme) de l’appropriation de ces problèmes, que ce soit eaux et ordures ménagères par exemple, et de ces marchés par de grandes entreprises, qui se font un plaisir de faire flamber les prix.
    Recevoir note d’eau et taxe d’enlévement des ordures ménagéres est un puissant vaccin contre le vote écologiste. Cette taxe prend d’ailleurs des allures totalitaires qu’on avait connu en France qu’avec la gabelle (consommation obligatoire), cette taxe est dûe en effet, obligatoirement…
    D’autres formes de régulations ont lieux, je citerais le maire de Genéve aprés sa visite à Curitiba : "ils font 10 fois mieux que nous avec 10 fois moins que nous" (il parlait du traitement des ordures ménagéres).

  • Aïe Aïe Aïe mes chicots !!!

    Aïe Aïe Aïe mes chicots !!!

    Mexique_1 Discours sur l’état de l’union : Le président Bush a trouvé "l’élixir magique en mesure de régler tous les problèmes économiques, environnementaux et diplomatiques". Les bouseux sudistes habitués à distiller sans payer les taxes auront trouvés le discours génial : encore vont ils dire une saine tradition consacrée.
    Le seul problème est sa finalité : elle ne servira pas à fabriquer "une boisson d’homme au goût de pomme". Le boum de l’éthanol de maïs est tel qu’il faudra en 2008, 139 millions de tonnes de maïs. Le problème, c’est que les USA n’en produiront que 60.
    Mais cette "indépendance énergétique" est  illusoire, pour produire 12 % des quantités consommées, il faudrait la totalité de la récolte de maïs. La aussi, toute tentative de production sans contôle de la consommation est vouée à l’échec.

    Mais l’inquiétude est grande au sud du rio Bravo. Non seulement les USA traditionnellement exportateur de maïs vont priver l’alimentation animale et humaine de ce produit, mais ce problème est cruciale au mexique où il est la base de l’alimentation par la tortilla, et où, de plus les cartels Us contrôlent le marché. L’Alena avait ruiné les petits producteurs, et depuis 1999 le prx de la tortilla a augmenté de 135 %. Les seuls bénéficiaires de cette situation sont Cargill, minsa et maseca, cartels nord américains et mexicains qui contrôlent le marché du maïs. Une nouvelle augmentation de 50 % des prix est vraisemblable. Emigration vers les états unis et crise politique avec un président mal élu et aux résultats électoraux contestés.
    Un bouillon de sorciéres en train de mijoter…