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  • Senat : le pétrole à 150 $

    Senat : le pétrole à 150 $

    SenatAlors que les débats et cogitations de nos chers sénateurs sont publics, il n’en transparait souvent rien dans le Jt de nos non moins chers présentateurs télé.
    Le sénat n’envisage quère moins qu’un baril à 150 $.
    Soit un litre de super à 3 euros. Nos sénateurs envisagent des files d’attente, des bagarres et des émeutes.

    Mais avec des hommes politiques qui se targuent et se gargarisent "d’économie", on peut dire que leur analyse est courte. Tout d’abord regardons les choses en face :
    – train de vie inchangé pour les plus riches,
    – crise non pas économique, mais politique majeure : enlevons l’automobile et les transports, que reste t’il de notre pays ? la spécialisation française dans les industries de transport est flagrante.
    – manque d’imagination flagrant pour la plus cher maison de retraite du pays : en effet nos sénateurs ont sinon tous vécu la guerre, du moins, ceux qui l’ont connus, sont contrairement au pays, majoritaires.
    En effet, il y a un autre moyen que le prix pour réguler, c’est le rationnement. Réguler par le prix seulement serait mener à l’explosion sociale. Le cher vieux ticket serait à la mode.
    Enfin, le "plus", le "nec plus ultra" qu’ils n’ont absolument pas vu, c’est le retour à une économie de guerre ou économie administrée. Au moins pour assurer les besoins vitaux.

  • UE : laborieux compromis

    UE : laborieux compromis

    DrapeauueL’UE vient de laborieusement trouver un compromis sur l’agenda énergétique : recours aux énergies renouvelables (solaire, géothermique, éolien, biomasse) auquel est rattaché suite à l’insistance de la France et des PECO le nucléaire (on en est pas à ça prés), politique d’économie d’énergie qui pourrait être plus énergique, généralisation des lampes à économies d’énergie. En fait, le tout n’est pas d’étiqueter les appareils electroménagers à la vente. La vraie politique c’est de refuser qu’il y ait des écarts de

    consommation allant de 1 à 5… Normer de 1 à 1.5 c’est déjà un écart considérable considérable…
    Comme quoi, l’Europe mêne toujours le monde, seulement précédé par la Californie, l’Australie, le Vénézuela, l’Ontario, et sans doute d’autres.
    Nous devrons dire exit à nos vieilles lampes à incandescence (seulement 15 ans trop tard), et personnellement, j’aimerais que le travail de normes des consommations électriques soit convaincant.
    Il est le contenu réel des réformes. On dit parfois que les Usa ont gagné la seconde guerre mondiale dans les années 30 : la Nra a fait à l’époque un travail considérable de normes, qui a permis l’effort de guerre que l’on connait.
    La réalité est que ce marchandage européen masque surtout les disparités économiques réels :
    Allemagne : excédent de 16.2 milliards d’euros,
    France      : déficit de 2.8 milliards,
    Gb            : déficit de 15 milliards…
    On le voit, les prises de positions reflétent les appareils de production… Fort en Allemagne, celle-ci plaide pour les nouvelles énergies et les économies d’énergie, la France plaide pour le nucléaire parce que c’est un des rares secteurs de compétence…

  • Alambic : le grand retour

    Alambic : le grand retour

    Alembic Dans toutes les formations de plombiers-chauffagistes, il y a un Tp non obligatoire, spontané, mais furieusement bien suivi, bien appliqué et que personne ne manque, c’est la fabrication d’un alambic. Sans aller jusqu’au coup de chance fabuleux des plombiers canadiens : ils ont négocié leur convention collective au temps de la prohibition ( chez leurs voisins Us) au terme d’une des grêves éclairs les plus courtes de l’histoire, appuyée par la mafia…
    Un Alambic est un concentré de technique, d’histoire, et de politique.
    Premiérement, on commence toujours de la même manière : on chauffe sur un foyer ouvert, une cocotte, dont la vapeur s’échappe dans un serpentin qui se refroidit dans l’eau et donne l’alcool.
    Puis on se dit que c’est grandement consommateur d’énergie, alors, on le met sur un foyer fermé,

    Puis, on se dit que le chauffer par l’intermédiaire d’un fluide en circuit fermé…
    Enfin, l’ingéniosité pour économiser l’énergie est grande. C’est même, à mon avis que c’est sur des alambics qu’a été essayé les premiers fours solaires.
    Invention vieille de 3500 ans, elle se généralise au 16°siécle, avec le déclin des énergies fossiles, l’alambic permettant de fabriquer de l’éthanol, risque de connaitre un succés phénoménal.

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  • Barrage des trois gorges.

    Barrage des trois gorges.

    Barrage_des_trois_gorgesLe barrage des trois gorges est situé sur le fleuve bleu (yang tsé kiang).
    Sa puissance atteindra avec 26 générateurs 18200 mégawatts, produisant 85 TWh chaque année.  10 % de la puissance installée en Chine.
    Ce barrage représente l’équivalent de 20 tranches nucléaires ou de 50 millions de tonnes de charbon.

    Mais ce barrage répond aussi à une volonté communiste. Les barrages indiquent une logique puissante, l’electrification des campagnes, par exemple, sous Staline, fut une grande manifestation de progrés économique et social.
    Mais en Chine, il répond non seulement à la logique économique, mais à la morale confucéenne : le mandat du ciel est conféré à une dynastie, un temps. Et quand arrive des catastrophes naturelles, vient le temps de changer la dynastie. La catastrophe naturelle n’existe pas. Elle est la manifestation du disfonctionnement de l’appareil d’état : défaut dans le curage des canaux, défauts d’entretien, défaut d’application des lois. En chine, une crue est politique. Comme est politique la sécheresse chronique due à la déforestation du nord de la Chine.
    Le fleuve Jaune n’était plus suffisant pour la Chine du Nord. Un canal conduisait vers cette Chine l’équivalent de 20 Km3/an, désormais, ce sera 40.
    C’est dans cette chine du nord que le reboisement est le plus intense. Un moyen aussi  d’y contribuer.

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  • chêre patate…

    chêre patate…

    Photos_118Le prix de la pomme de terre flambe.
    Moins de récolte, prix plus élevés. Un classique. Les prix sont amenés à la hausse.
    Une hausse dont on mesure mal les effets.
    On a oublié ce que la hausse de la nourriture peut representer en choix politiques, en choix économiques.
    Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les prix du pain étaient taxés.
    Cette taxation remontait à la révolution. La taxation voulait dire fixation des prix. Il succédait à toutes les

    régulations des prix du pain de l’ancien régime.
    Plus récemment, on a oublié une des causes d’un épisode du 20 ° siécle : la collectivisation de l’agriculture en Urss. Une des causes était la distillation des récoltes par des paysans peu pressés de livrer leurs récoltes. Cette distillation était massive. Systématique, la soif, plus garnde que la faim. Pour être un bon activiste communiste en Urss, il fallait être (relativement) sobre.
    Quel rapport avec l’énergie ? Simple. N’importe quoi, pratiquement peut être transformé en éthanol, par une technique basique, celle de l’alambic. Pour faire du carburant, on en vient dans certains pays à concurrencer l’alimentation humaine.
    La flambée des prix entraine systématiquement le retour à l’économie dirigée. La nourriture est un élèment trop important pour être laissé trop longtemps au marché. Il n’a pas fallu longtemps, par exemple au président méxicain, pourtant trés libéral, pour se résoudre à une intervention massive sur le maïs.

  • Recyclage du verre : pourquoi ?

    Recyclage du verre : pourquoi ?

    Photos_p_002_1 On dit que le recyclage du verre est indispensable, diminue la consommation d’énergie, et le relachage de Co2 et ce, l’industrie du verre l’a envisagé dès 1976…
    Nous avons dans ce cas là, un bel exemple de manipulation, au profit de la grande distribution et de l’industrie du verre.
    En effet, jusqu’en 1976 (ou dans ces eaux là, je parle de mémoire) le verre était CONSIGNE, on payait une consigne à l’achat, et elle était remboursé quand la bouteille était rapportée… Aprés, la dite bouteille était réemployée par la société créatrice, lavée, reremplie et reprenait le circuit, jusqu’à sa casse finale. La bouteille était donc employée et réemployée, jusqu’à plus soif.

    La fin de la consignation a donc conduit à la situation suivante :
    – la grande distribution fait les économies de traitement des retours,
    – l’industrie du verre peut produire encore tant et plus : pib fictif, en se justifiant par le "recyclage".
    – le coût du verre est transféré sur le ménage et par l’industrie du verre et par la grande distribution, par l’intermédiaire des taxes sur les ordures ménagéres.
    Tout baigne pour les deux. Moins pour le con-tribuables, cochon de payeur…
    Il ne faut pas qu’une grande gabegie passe pour un progrés. Personne n’a compris au milieu des années 1970, la fin des bouteilles consignées. Ou plutôt, tout le monde l’a compris. Ce systéme avantage les groupes et les industriels, au dépend du consommateur.
    Que resterait il des verriers dans le cas contraire ?

  • Le Salon Eco Energies de Mérindol

    Le Salon Eco Energies de Mérindol

    Dick_flexcell_lmc06Les membres de l’association «Action Mérindol Environnement» ont
    réussi leur pari : le salon des éco-energies de mérindol est devenu un rendez-vous annuel incontournable sur un plan régional et au-delà. Créé en 1999, il a maintenant atteint sa maturité et poursuit son évolution avec une organisation de plus en plus professionnelle qui préserve le caractère militant et convivial de la manifestation. Mise en place en 2006, la Charte Ethique répond à cet objectif. En 2007, la création d’un règlement pour nos exposants a pour objectif d’offrir aux visiteurs un salon de qualité.

    Le succès du salon 2006 a conforté les organisateurs dans leurs choix. Il est plus que jamais nécessaire de bien informer le public sur l’ensemble des techniques respectueuses de la planète. 2006 fût l’année des « jeunes entreprises » : un grand nombre de nouveaux installateurs spécialisés dans le solaire ou éolien ont pu offrir leurs services aux visiteurs du salon. Par ailleurs, les toilettes sèches disposées sur le salon ont connu un véritable succès. Les 3 et 4 juin 2006 le salon des eco-energies a accueilli 140 exposants et environ 8000 visiteurs à Mérindol. Le visiteur peut orienter son parcours selon ses affinités et ses priorités. Le pôle enfants propose aux plus petits de découvrir l’écologie en s’amusant. Le samedi soir, une animation musicale et dansante complète la manifestation 2007 sera, encore plus que les autres, l’année des alternatives : bénéficier du savoir faire d’ un spécialiste ou bien construire soi-même son habitation avec des matériaux non polluants, le public de Mérindol pourra choisir. Le secteur des énergies renouvelables est assez vaste pour que chacun y trouve sa place: les conseillers en « auto-construction » côtoieront les entreprises de métier. Tous se seront engagés à respecter le règlement du salon.

    Source Salon de Mérindol

  • Nucléaire : la solution dans la spallation ?

    Nucléaire : la solution dans la spallation ?

    Centrale_nucleaire_2Un jour, à une réunion, j’ai bien ri.
    J’entendais dire à un ministre, à un député, que grâce à notre intelligence, notre savoir faire nous distancerions toujours les chinois. Je ne voudrais pas leur faire de la peine, mais les chinois sur les 5000 derniéres années, ont été en tête pendant 4800 ans, et si en france on forme 13 000 ingénieurs par an, eux en fabriquent 300 000.
    En ce qui concerne le nucléaire (ou soi-disant) notre "savoir-faire" est si grand, la chine prend aussi, comme pour les avions, son destin en main.
    source : www.interet-general.info

    Pas moins de 12 projets d’infrastructure technologique, dont la spallation de neutrons.
    "Un concept révolutionnaire proposé par C. Rubbia (prix Nobel en physique des particules) est celui des "réacteurs hybrides", étudiés en particulier au LPSC de Grenoble : en gros, on couple un accélérateur de particules avec un combustible sous-critique qui ne fait pas de réaction en chaîne, comme le thorium : il n’y a pas d’explosion possible, car tout incident produirait l’arrêt de l’accélérateur. Ce procédé produit peu de déchets (et permet même d’incinérer une grande partie de ceux existants) et n’est pas proliférant ; il est donc très intéressant mais encore restreint des expériences de laboratoire. "
    Comme on le voit, à force de perdre toute compétence technique et de tout transferer en chine…

  • Utah : moins facile encore

    Utah : moins facile encore

    Utah L’Utah donnait de grands espoirs au gouvernement Us, et ils vont certainement être décu :
    "Selon les experts universitaires, industriels et gouvernementaux participant à un colloque sur les sables bitumineux le 21 septembre à l’Université de l’Utah, l’exploitation des sables bitumineux de cet Etat offre des perspectives moins grandioses que prévu."

    Tout d’abord, les réserves estimées sont trés basses (8 milliards de barils contre 160 en Alberta), et ces hydrocarbures sont (trés) lourds, ce sont des schistes bitumineux qui requierent de trés lourdes technologies extractives trés polluantes, dans des états ou le souvenirs des ruées vers l’or et de leur déprédation est encore trés présent, il faut dire que les techniques utilisées à l’époque étaient dévastatrices. De plus les parcs nationaux sont dans les rocheuses trés étendus…Les habitants trés attachés à leur cadre de vie, en Utah, wyoming et Colorado, concerné par ces gisements.
    De plus le coût d’extraction est aussi trés élevé…

  • Alberta : le pétrole ne coule pas.

    Alberta : le pétrole ne coule pas.

    AlbertaL’Alberta decevra les espoirs qui sont placés dans ses gisements de pétrole non conventionnels.
    Connus depuis longtemps, et exploités depuis longtemps aussi, la production que son voisin du sud aimerait voir se développer bute sur des problèmes techniques importants.
    Sa consommation d’énergie est le plus important. En effet pour tirer un baril de brut de l’Alberta, il faut en dépenser…  0.7…
    Sous forme de gaz, pour chauffer le "produit" pour séparer le pétrole du sable et de l’eau, de plus il faut du brut conventionnel pour son processus de transformation.

    Les volumes attendu apparaissent donc désormais comme surréalistes. Côté nord américain, comme les réserves de gaz sont en baisse, l’importation de gaz russe est à l’ordre du jour pour que l’Alberta puisse continuer à produire…
    En réalité, l’office national de l’énergie du canada a une fourchette pour 2015 comprise entre 1,9 et 4.4 millions de barils jours avec une moyenne à 3.
    On voit donc que l’Alberta ne sera pas la nouvelle arabie, malgré l’importance de ses gisements…