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  • le charbon premère source d’énergie en chine

    le charbon premère source d’énergie en chine

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    A l’échelle mondiale, les réserves prouvées correspondent à deux siècles de consommation actuelle, celles de l’or noir à une quarantaine d’années.

    Véritable vétéran de la préhistoire industrielle, le bon vieux roi charbon reprend du service un peu partout dans le monde.Pourtant on sait que le charbon est le plus polluant des combustibles, mais l’économie toujours placée au hit parade de l’homme par l’homme pour l’homme, à déclanché la guerre au prix.

    Pour la production de matières premières, et autres produits manufacturés, il faut une quantité très importante d’énergie et  le charbon est sous les pieds des chinois, il faut juste le ramasser.La Chine, premier producteur et premier consommateur mondial de charbon, doit faire face à l’emballement de sa machine économique. Non seulement le pays le plus peuplé du monde doit faire face à une demande grandissante d’énergie mais également de coke pour fabriquer de l’acier.

     A cette fin, il a augmenté sa production de minerai de 60% entre 1999 et 2005, pour la porter à 1,9 milliard de tonnes par an. Mais la demande intérieure augmente plus vite.

    Deuxième exportateur mondial de charbon, la Chine a donc fortement réduit ses ventes à l’étranger. Les exportations, qui culminaient encore à 100 millions de tonnes avant 2003, sont revenues à 60 millions de tonnes cette année. Ce qui a provoqué une véritable pénurie sur le marché mondial et un doublement des cours. Les sidérurgistes européens ont vivement réagi. Depuis la restructuration des charbonnages dans les années 60 et la mise au chômage de milliers de « gueules noires », l’Europe est devenue plus dépendante du marché mondial. Le gouvernement chinois a bien essayé de remédier à la menace de pénurie. Il a ordonné la réouverture de mines fermées pour raisons de sécurité, avec une série catastrophique d’accidents mortels.

     

     

    Avec 650 milliards de tonnes de réserves, la Chine est dotée de ressources considérables en houille. Le charbon est exploité (le plus souvent dans des mines à ciel ouvert) dans des sillons du socle primaire, principalement situés dans le Nord et le Nord-Est. Les bassins les plus importants sont ceux de Fushun (Nord-Est), des Ordos (provinces du Shaanxi et du Shanxi) et de la vallée de la Wei. Les bassins du Sichuan et de Pingxiang, dans les collines du Sud, sont plus isolés. Les ressources en pétrole, plus dispersées, plaçaient la Chine au sixième rang mondial des producteurs en 2006. On a en effet reconnu des réserves dans tous les bassins de subsidence, aussi bien dans l’Est (sillon mandchou avec le grand gisement de Daqing; région du golfe de Bohai, où l’on en exploite aussi bien sous les eaux que sur terre; bassin des Ordos et du Sichuan) que dans l’Ouest (bassins du Tsaidam, du Tarim, de Junggar ou de Dzoungarie). Des ressources sous-marines sont localisées au large des côtes méridionales. Si les réserves sont largement dispersées, la production reste plus importante dans le nord et le nord-est du pays.

  • Sucre : L’UE se trompe et persiste

    Sucre : L’UE se trompe et persiste

    Union_europeenne_1La commission Européenne persiste et signe. Non contente d’avoir orchestré une baisse de la production sucrière à contre-temps, elle ne procéde à aucune évaluation de sa politique et double la mise : on ira jusqu’à 730 euros pour la tonne de sucre retirée de la production.
    Politique idiote s’il en est, et ne prennant en compte aucune donnée actuelle (cette approche date de 2000), à savoir hausse du pétrole et dérivé et developpement du bioéthanol issue de la canne à sucre.
    50 % de la production de canne brésilienne était consacré à la fabrication d’éthanol, pourcentage passé l’année dernière à 55 % et qui devrait encore s’élever cette année. De plus, si la proportion de canne destiné à la fabrication de bioéthanol augmente, c’est là bas, dans une production en déclin cette année.

    De plus un nombre croissant de pays tropicaux s’interessent à cet fabrication de bioéthanol, en vue de soulager leurs importations du coûteux pétrole, mais notre commission européenne est visiblement partie dans une direction où elle s’obstine. Tant pis si le cours mondial du sucre flambe, et si avant cette politique de retrait, le sucre européen ne coûtait rien au contribuable (ce qui est loin d’être le cas actuellement).
    Aucune cohérence non plus avec ses propres objectifs de développement des biocarburants (la betterave peut être utilisée). En bref, on est tenu, non plus par la réalité, mais par sa décision précédente.
    Tant pis, si de plus, elle est complétement déphasée, et tant pis si on évite aussi de montrer un tant soit peu d’intelligence.

  • Bambou : toutes les qualités

    Bambou : toutes les qualités

    Photos_174_2Le bambou posséde toutes les qualités possibles et imaginables. 5000 utilisations possibles, les unes classiques et connues, d’autres surprenantes.
    Ce qui nous interesse ici est la production de biomasse pour deux choses.
    La première est l’éthanol, la seconde la pâte à papier. Pour produire de l’éthanol, il faut une masse fibreuse importante. Or la production de cette masse est considérablement plus grande pour le bambou que pour le bois, par exemple. Et certaines essences de bois peuvent donner jusqu’à 550 tonnes à l’hectare.

    Une autre utilisation du bambou qui interesse la partie énergétique, c’est la fabrication de pâte à papier. En effet, dans notre inconscient, on associe papier = bois. Mais le bois est long à pousser, dur à exploiter. Le bambou lui, pousse dans de bonnes conditions à vue d’oeil. Dans le sud de la France, certaines espéces atteignent 24 métres en deux ans.
    Tout ce qu’il est possible de faire, on peut le faire avec un bambou, et qualité ultime, il pousse partout, ou presque, de la Sibérie aux tropiques, du niveau de la mer à 4000 métres d’altitude.
    Il serait temps que pour le bambou, on retrouve le génie des moines bâtisseurs, qui pour améliorer le quotidien des populations acclimatérent, plantérent et diffusérent bien des plantes qui nous paraissent aujourd’hui "naturelles" et "indigènes", que ces plantations soient à usage agricole ou artisanale.

  • Biomasse : l’avenir de l’Europe

    Biomasse : l’avenir de l’Europe

    Photos_167 L’Europe posséde un gisement fabuleusement inexploité : la biomasse. Aujourd’hui utilisée à hauteur de 70 Mtonnes, elle peut passer, dès 2010 à 190 Mtonnes et 285 en 2030.
    Cette production ne serait possible et perdurable, justement que dans le cas du développement durable.
    Car cette production d’énergie peut s’avérer extremement nuisible pour l’environnement si elle se fait dans le cadre d’une agriculture industrielle.
    Prendre des plantes qui pésent peu sur l’environnement : le tout venant comme aux Etats-unis, retraiter les déchets inexploités, protection des forêts de la surexploitation…

    De même, on découvre parallèlement le potentiel de certaines plantes délaissées : bambous, herbe à éléphant, ou on apprend à traiter certains déchets (comme la bagasse de la canne à sucre). Cette histoire n’est pas nouvelle. Déjà, il y a 50 ans, le maïs n’était utilisé que pour sa graine, puis on trouva ce qui fit la plus grande partie actuelle de sa valeur : le tourteau pour nourrir le bétail. Et la graine ?  maintenant ce n’est plus qu’une petite partie du produit…
    Mais, on ne le dira, répétera jamais assez, sur ce blog ou ailleurs, la seule bonne énergie, c’est celle qu’on économise…
    source : reports.eea.europa.eu.

  • Barrages : défaut d’investissement

    Barrages : défaut d’investissement

    Photos_039Je reviendrai ici sur deux articles :
    – le bénéfice "historique" d’Edf,
    – les signes de vétustés sur … 200 barrages en France sur un total de 450 dépendant d’EDF. Depuis les années 1960, les taux globaux d’investissements décroissent, pour ne pas dire s’effondrent dans les pays anglo-saxons auquel se joint la France.
    Les barrages aux USA, notamment les aménagements de la haute vallée du Tennessee sont à l’abandon depuis les années 1960 : il fallait "faire des économies", pour payer la guerre du viet-nam.

    On s’aperçoit que pour dégager un bénéfice bidon, Edf s’est contenté de ne rien investir. Que représentent 5.6 milliards d’euros par rapport à 200 barrages en souffrance ? Rien, absolument rien. On voit bien ici, que le taux de rentabilité sur longue période est donc insignifiant…
    De plus, Edf n’est pas le seul propriétaire de barrages, il en est de nombreux qui sont propriétés soient de compagnies des Eaux, d’autres sociétés… Or, quand est il de manière générale ? Simple, une sous évaluation des risques, une surestimation totale de leur bon état, et on s’aperçoit une défaillance totale de la gestion financière de ces sociétés : des barrages totalement à détruire et à refaire, et aucune provision effectuée (ce qui est gros pour des sociétés privilégiant, soit disant, leur "prudence"), ou alors tellement symbolique qu’elles en sont risibles.
    La faute ? Une gestion financière qui ne s’intéresse guère, ou pas du tout à l’économie réelle, et qui prépare comme on l’a vu, des catastrophes financièrement ruineuses et humainement sanglantes.

    500 millions d’euros pour 200 barrages pour la période 2007-2011 soit 100 millions par an… 500 000 euros par barrage/an, est-ce par modestie ? En réalité, une simple mesure cosmétique d’autojustification. Aux Usa, on est beaucoup plus clair : la catastrophe de la Nouvelle-Orléans sera réléguée au niveau des chiens écrasés à la moindre embrouille dans la haute vallée du Tennessee.

  • l’eau électrique fait barrage

    l’eau électrique fait barrage

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    Barrages hydraulique une énergie verte,  mais pas si sure que ça.

     
    Un grave incident est survenu le 29 janvier 2006 sur le barrage de la Tuillières, en Dordogne, la rupture d’une vanne (rouillée) a entraîné le déversement de 5 millions de mètres cubes d’eau, la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d’EDF a inspecté les 450 barrages déployés en France. Un rapport confidentiel a été établi en août 2006, recensant les problèmes diagnostiqués par les ingénieurs hydrauliciens. Ce qui parait incroyable, c’est qu’une fois encore les organisations syndicales de cette direction d’Edf étaient en possession de ce rapport dans le cadre d’une réunion de (CMP) Comité Mixte à la Production.

    Ce rapport n’a jamais été rendu public, la lecture est édifiante : sur les 450 barrages exploités par EDF, 200 souvent très anciens et mal entretenus, présentent des signes inquiétants de vétusté. Le rapport dresse la liste des barrages menacés (risque d’incendie, fissurations, fuites importantes, corrosion avancée, etc …) et recense les risques éventuels (risque de rupture ou de débordement, risque d’effondrement d’une route, etc …).

    Edf n’investit plus dans ses barrages depuis longtemps, l’hydraulique rapporte beaucoup et ne coûte que très peu en maintenance, une des preuves de la relégation de ce moyen de production est que les centrales hydrauliques n’abhorrent pas le nouveau logo d’edf.

    Et puis pourquoi investir dans l’hydraulique, une énergie qui ne pourra plus se développer en France.

    Une fois encore il faut un incident majeur pour les médias nous informent et que Edf prennent en compte ses disfonctionnements, il en avait été de même pour les noyades d’enfants il y a quelques années.

  • Aré va mal

    Aré va mal

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    Olkiluoto une centrale qui joue à la roulette russe

    En Finlande, on évoque un retard de deux à trois ans dans la construction de la centrale nucléaire à Olkiluoto. Avec dans le même temps des pénalités de retard qui devraient s’accumuler. Dans ses comptes semestriels, Areva a inscrit une somme comprise entre 200 et 250 millions d’euros. Des proches du dossier évoquent désormais des pénalités au-delà des 500 millions d’euros.

    Areva, le champion français de l’atome, a accumulé un an de retard sur le chantier d’une centrale nucléaire « ultra-moderne » en Finlande : béton poreux, pièces défaillantes, dossiers mal ficelés… Un bide d’autant plus opportun que la France a besoin de la Finlande pour piller ses ressources en uranium.

    Le « contrat OL3 », nom de code pour la centrale nucléaire EPR que le groupe français est en train d’échafauder dans la ville finlandaise d’Olkiluoto. Ouvert en février 2005, le chantier accuse déjà un an de retard – soit deux journées de perdues sur trois !

    Ce fiasco est d’autant plus gratiné qu’il couronne un projet garanti « historique » : la construction du tout premier réacteur dit « de troisième génération » au monde, pour un coût de trois milliards d’euros. Cette usine devait relancer le nucléaire dans le monde et être ainsi la référence pour le futur développement d’Areva dans le monde. À l’instar de l’Airbus A380, dont le vol inaugural fit couler des larmes d’allégresse sur les bajoues des éditorialistes, le chantier d’Olkiluoto était, à ses débuts, l’occasion d’exalter le génie nucléaire français et de célébrer la franche camaraderie européenne, Areva s’étant allié sur ce coup avec l’Allemand Siemens. Mais le chantier du siècle a vite tourné au bac à sable. D’abord, on s’est rendu compte que le béton destiné à bâtir le socle du réacteur était poreux. Sans une vérification de dernière minute, on se serait retrouvé avec une centrale nucléaire aussi solide qu’une maison « fainix » . Il a fallu renvoyer à l’usine plusieurs pièces jugées défaillantes par les autorités de contrôle finlandaises. Celles-ci ont aussi renâclé sur les dossiers du constructeur, qui ne répondaient pas aux critères de sécurité. Moralité : une déculottée en place publique et un retard chiffré à cent millions. Et la douloureuse pourrait encore s’alourdir sous la cagade de l’« excellence franco-allemande ».

    Heureusement, et pourtant nous sommes en finlande, les médias ont jeté un voile pudique sur ce bilan calamiteux, si ce n’est pour en déplorer l’impact sur le portefeuille des actionnaires. Car si les prouesses d’Areva venaient à se savoir, elles pourraient rendre nerveux les habitants de Flamanville, dans la Manche, où la construction du  réacteur EPR est en marche. Et, cette fois, pas de Finlandais pour lui infliger des contrôles tatillons. Propriété du Commissariat à l’énergie atomique, Areva (issu de la fusion entre Cogema et Framatome) avec Edf comme actionnaire sait pouvoir compter sur la mansuétude des instances de contrôle françaises.

    En attendant, c’est bien la Finlande qui lui donne du souci. Pas seulement à cause du béton friable, des pièces bâclées et des dossiers mal ficelés, mais aussi parce qu’Areva a besoin de ce pays pour s’approvisionner en uranium. À rebours de ce que claironnent les farceurs du lobby nucléaire, « l’indépendance énergétique » attribuée à l’atome est un leurre : l’uranium qui sert de carburant aux centrales françaises – sept mille tonnes par an – est importé à 100 %. Du Niger et du Canada, principalement. Mais l’uranium, tout comme le pétrole, est une ressource qui s’épuise (40 ans de réserve), d’où la nécessité d’aller draguer de nouveaux gisements. Justement, la Finlande en possède. L’année dernière, Areva a obtenu du gouvernement finlandais une concession de cent dix-huit kilomètres carrés pour prospecter de l’uranium et du thorium (l’uranium utilisé pour les réacteurs surgénérateurs de type Superphénix) dans la province d’Itä-Uusimaa (c’est Areva Pologne qui travaille sur place, moins dangereux pour les français et surtout à un coup de la masse salariale encore inégalable), dans le sud du pays en signant un contrat pour l’utilisation exclusive de l’uranium à des fins civiles (n’importe quoi, car le nucléaire en France est classé secret d’état). Pas rassasiée pour autant, Areva convoite aussi des terres, près d’Helsinki et en Laponie. Mais là, les autorités finlandaises hésitent. C’est que les populations locales, peu désireuses de voir leur habitat transformé en gruyère radioactif, font déjà monter la pression (Enfin).

    Il faut dire que les « normes de sécurité » à la française n’ont rien pour les rassurer. À Jouac, près de Limoges, la dernière mine d’uranium tricolore a contaminé les environs pendants trois décennies, notamment les plans d’eau. Depuis sa fermeture en 2001, les déchets ont pris le relais. Les chercheurs indépendants de la CRIIRAD dénonçaient déjà en 2004 « le dispositif d’évaluation de l’impact radiologique actuel du stockage » des déchets, « totalement inadapté et [qui] sous-estime de façon inacceptable les doses de radiation réellement subies par les riverains ». Mais la mobilisation locale est restée lettre morte. Les plaintes déposées contre la Cogéma ont été classées sans suite et le législateur n’a pas voulu vexer les pollueurs. Déjà en janvier 2002, l’Assemblée nationale – époque gauche plurielle – prenait soin de retirer du projet de loi sur l’eau l’idée d’une redevance sur les contaminations radioactives. Les intérêts d’Areva sont mieux à l’abri que son uranium. Du moins en France. Peut-être en ira-t-il autrement en Finlande, quand le feuilleton burlesque d’Olkiluoto aura définitivement prouvé le prodigieux savoir-faire d’Areva.

  • l’énergie des oceans

    l’énergie des oceans

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    L’énergie qui vient de la mer

    Plus de gens seront d’accord pour dire qu’il faut trouver des réponses à notre problème sur l’énergie alors que d’autres se battent encore, pour savoir si la théorie du réchauffement et vraie ou pas. Et oui, c’est ainsi, grâce la raréfaction accrue des énergies fossiles qui nous amènent à changer notre façon de consommer et beaucoup plus que pour le climat.

    Comme l’histoire prend plaisir à se répéter, on y trouverait l’énergie du futur, à une époque où la demande d’énergie est de plus en plus croissante. La houle va pouvoir répondre à cette demande. Ce qui parait plus intelligent que d’aller comme les américains le souhaitent extraire de l’hélium 3 sur la Lune. La mer recouvre les trois quart du globe, ce qui représente un avenir d’exploitation encore inconnue sur la planète. Les écossais on mit au point un nouvel équipement flottant de récupération de l’énergie des vagues. Ainsi, l’écosse pense atteindre des objectifs assez ambitieux au niveau d’une énergie dite « verte ». Ce convertisseur d’énergie s’appelle «  PELAMIS » Il est produit par une société privé.

    Il se compose de quatre cylindres reliés par des articulations. Il doit être positionné dans la direction de propagation de la vague. Dans chacune des articulations se trouve un module de conversion d’énergie. De ce fait le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui lui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui lui actionne à son tour un générateur d’électricité. L’énergie produite est ensuite envoyée par l’intermédiaire d’un cordon ombilical dans les fonds marins.

    Et là, où, cela devient intéressant et plus compréhensible c’est que ce convertisseur  génère 750Kw, ce qui représente tout de même une consommation de 500 foyers. Un parc de cette machine d’une surface de 1km² devrait délivrer assez d’énergie pour pas moins quand même de 20 .000 foyers.

    Aujourd’hui on a trouvé comment exploiter l’énergie de la houle.
    La mer va pouvoir nous donner l’énergie nécessaire, et en plus sans la pollution.
    Que demander de mieux ! Donc si l’expérience se révèle concluante, ils seront les premiers éléments d’une vaste ferme de vagues de 30 machines
    Ecologiquement, l’engin est exemplaire. Il utilise une énergie sans cesse renouvelée, et ne produit pas d’émissions et ne rejette pratiquement aucun déchet.

    Pour montrer l’importance de cette opération un seul convertisseur économise les émissions de gaz à effet de serre de 2 000 tonnes par an. Une fois encore voici la preuve qu’il existe une technologie évolutionnaire à la pointe et à l’écoute de notre planète.

    De très nombreux autres projets sont en cours d’études, comme en France, une petite société, Hydrohelix qui travaille depuis plusieurs années sur un autre concept très intéressant. Il s’agit d’installer des rangées de turbines hydroliennes à axe horizontal, constituées de 3 pâles dont le diamètre est supérieur à 5 mètres. Elles seront fixées sur une même structure pour optimiser les connexions électriques. Les installations seront totalement immergées et fixées sur le sol, suffisamment en dessous de l’étiage pour éviter toute gêne à la navigation.

    Patèle

    Faire de l’électricité grâce à la mer ou plutôt grâce aux vagues.La patelle serait le tout premier générateur électrique à vagues.Le potentiel à l’échelle planétaire est énorme.Les turbines à air.Les vagues déplacent de l’air au rythme du flux et du reflux.Le but est donc de canaliser cet air.Lorsque les vagues déferlent sur la côte, l’eau remonte sur un terre-plein de béton.L’eau comprime l’air au-dessus d’elle, et celui-ci s’engouffre dans la turbine. Quand l’eau se retire, elle aspire l’air qui repasse de nouveau sur les hélices de la turbine en sens inverse, et grâce à ce gigantesque moulin, peu importe que l’air circule dans un sens ou dans l’autre.La turbine actionne ensuite un générateur et l’on obtient du courant.(SRC:National géographique)

    Cette centrale existe déjà en Ecosse. Voilà une invention des plus révolutionnaire et pourtant pratiquement personne n’est au courant.

     

  • Tours ou pas tours ?

    Tours ou pas tours ?

    ToursLe maire de Paris repose le problème des tours. Abordons ici, le problème sous l’angle énergétique.
    On dit souvent qu’il vaut mieux des tours que le développement des lotissements à perte de vue. Peut être.
    Mais cela dépend essentiellement comment est fait le lotissement, et plutôt quelle norme on y applique. Explications. Arriver à la maison autonome pour l’individuel est facile. C’est uniquement une question de norme. En gros, on dit "voilà, ça se passera comme ça", c’est facile, simple et peu coûteux, finalement. Oui, parce que quand la norme change, le prix global intégre le changement. La production industrialisée, passe par là et assimile rapidement.

    En revanche, on dit que le grand collectif est plus économe écologiquement. Faux, complétement.
    D’abord, l’entassement de la population crée des pollutions, oblige à des déplacements longs, est coûteux énergétiquement à construire, et ne pourra jamais être autonome. Ni par récupération des eaux de pluies, ni par production de son électricité, ni par l’utilisation de la géothermie.
    De plus quand on dit tours, on dit aussi ascenseurs. Et l’ascenseur est quand même coûteux énergétiquement en consommations. De plus la population, entassée, ne travaille pas forcément à l’endroit où elle réside. Donc l’avantage en déplacement n’est pas évident. 400 logements en périphérie en collectif, ou 400 en individuel, c’est pratiquement la même somme de déplacements.
    L’entassement aussi multiplie les pollutions. Traité les eaux usées de la RP et une population équivalente répartie sur un territoire plus grand, ce n’est pas la même chose. On voit les lagunages en zone rurale. La zone urbaine, elle exige une usine.
    Non, le maire de Paris n’a pas posé la bonne question. Toujours la même, celle de l’hypertrophie parisienne, favorisée, et entretenue par les transports en commun. Le développement parisien est favorisé par la ratp et la sncf. Les déficits de ces deux entreprises doivent être prises comme elles sont : une formidable prime à l’hypertrophie. Ailleurs, les habitants se d…ébrouillent avec leurs moyens personnels de transports (et doivent en prime subirent les leçons de morale).

  • Edf : bénéfice record

    Edf : bénéfice record

    Edf_iiLes derniers chiffres d’affaires et les derniers bénéfices d’Edf sont connus, historiques.
    Le chiffre d’affaire passe de 51.04 à 58.93 milliards d’euros, et le bénéfice, quand à lui bondit de 3.23 à 5.6 milliards.
    L’endettement financier se situant, quand à lui à 14.932 milliards.
    Néanmoins, il faudrait poser aussi les bonnes questions.
    Le provisionnement du coût du démantélement des centrales nucléaires, a  t’il été correctement fait ?
    De plus, on peut y rajouter, eu égard à l’histoire d’Edf, pour quoi faire ?
    Oubliant Clemenceau ("le Brésil est un grand pays d’avenir, ce sera d’ailleurs toujours un pays d’avenir"), Edf avait massivement "investi" pour s’emparer des marchés brésiliens et argentins. Il s’en suivi une déconfiture monstrueuse. Car les grosses têtes d’Edf avaient prévus des consommateurs, qui ne vinrent jamais. Tout du moins en payant. Car ces pays sont les rois du branchement sauvage. Un miroir aux alouettes total, il faut dire, payer les prix escomptés par Edf avec les salaires locaux, c’était proprement un délire.

    Il parait qu’à l’étranger, c’est meilleur pour l’investissement. Il ne faudrait pas oublier ce qui est arrivé aux investisseurs français d’avant 1914 : ils avaient des placements "en or", ils y collérent 45 milliards de francs or, 45 qui devinrent 15 en 1918 (par défaut de paiement), et 1.5 en 1945 (et oui, Franco n’avait pas confisqué les investissements français en Espagne).
    Ces 5.6 milliards (36.74 milliards de francs) seraient plus judicieusement utilisé en provisionnant le coût réel du démantélement des centrales nucléaires (Brennilis est 5 fois plus cher que prévu, par exemple), et en se désendettant.
    La rentabilité réelle de ce genre d’entreprise, reste grandement à démontrer.