Blog

  • Pic oil : une définition

    Pic oil : une définition

    Courbe_de_hubbertLe pic de hubbert est le maximum de la production atteint dans un champ pétrolier, il a été défini, il y a bien des années, a été un secret relativement bien gardé ; il n’était pas une chose qu’on avoue aisément.
    Comment définir la courbe de hubbert et pic oil ?
    Tout d’abord, un gisement à son début, c’est quelque chose de facile à exploiter.

    ieLes premiers gisements de l’ère du pétrole étaient exploités… n’importe comment, on se contentait de recueillir tant bien que mal les pétroles suintants à la surface. Puis Drake eut l’idée de forer, un temps on le qualifia de fou, mais il atteint un gisement à la profondeur fabuleuse de 17 métres.
    Les premiers forages sont évidents : la pression seule fait jaillir le pétrole, on est dans la production primaire.
    Puis la pression chute, le pétrole ne jaillit plus. Alors pour continuer à récupérer le pétrole, on a inventé des tas de techniques. La plus fréquemment utilisée est d’injectée de l’eau de mer dans le gisement qui remet en pression. L’eau de mer chasse le pétrole, plus léger, c’est la production secondaire.
    Il n’y a à l’heure actuelle guère de gisement en production primaire. La production continue de progresser avec la production secondaire.
    Puis vient le pétrole mature. En gros, on récolte, en même temps que le pétrole, de plus en plus de "déchets", d’eau de mer qu’on vient d’injecter. La production inexorablement, se réduit, malgré la palettes de moyens et d’innovations mises en oeuvre et malgré la multiplication des forages.

  • Piles à combustible: Bientôt 800USD le kilowatt?

    Piles à combustible: Bientôt 800USD le kilowatt?

    Ge_benchmarkLes piles à combustible à oxyde solide qui utilisent le charbon gazéifié comme source d’hydrogène sont prometteuses pour les centrales du futur. En effet, elles opèrent proprement, avec un bon rendement ,et potentiellement à grande échelle.

    Mais jusqu’à présent leur principale limite résidait dans leur coût de fabrication. General Electric semble sur le point de dépasser cet obstacle grâce à un procédé d’assemblage des couches de céramique et de métal.

    Celui-ci, encore au stade de prototype, abaisserait le coût de production à 800 dollars par kilowatt contre 550 pour une centrale au gaz.

  • Pic-Oil : pour demain ou pour hier ?

    Pic-Oil : pour demain ou pour hier ?

    RaffinerieAujourd’hui, les nouvelles s’ammoncellent, de tous les champs pétroliers du monde : ghawar, cantarell, mer du nord, Azerbaïdjan et toutes se recoupent, le pic de production, (pic de hubbert) semble sur le point d’être atteint, s’il ne l’a pas été déjà. Malgré la multiplication des forages, l’un aprés l’autre, les champs pétroliféres déclinent signe que la moitié de leur réserve aurait été atteint.
    Mais il est difficile de l’appréhender vraiment. En effet les réserves sont des secrets d’état bien gardés, et il faut observer la production pour avoir confirmation.
    1971 pour les Usa, 1987 pour l’Urss, 1999-2001 pour la mer du nord. D’autres pays voient leur production fortement instable (Iran, pays de l’ex urss), signe incontestable de difficultés de productions.

    Du coté des découvertes, c’est plutôt misérable. 500 millions de tonnes au Texas, champ, qualifié médiatiquement de "géant", mais rapporté à la consommation Us, c’est 6 mois, de petits gisements de ci de là, et on arrive dans le chapitre des découvertes au 1/6 de la consommation.
    Un président des USA a fait fortune dans la prospection pétroliére (Bush senior), son fils n’a jamais foré que des puits secs (W), et s’est spécialisé dans le dépôt de bilan, les temps avaient changés.
    Dans le paysage mondial, seule "bonne" nouvelle : les bruts Vénézuéliens de la "ceinture de l’Orénoque" s’avérent finalement beaucoup plus facile à récupérer que prévu (contrebalaçant ainsi le pic de hubbert survenu sur ses champs classiques de la lagune de Maracaïbo). Un forage dans cette région rapportant 5 fois de plus de production qu’un forage classique, et d’un coût mesuré : 15 $ le baril.
    Coté mauvaises nouvelles, les techniques employées jusqu’à maintenant aurait permis un maintien de production bien au dela du pic de hubbert. Notamment Ghawar en Arabie saoudite. En gros, on ne saurait pas ce qu’il reste vraiment, ni pour combien de temps. Les injections d’eau de mer dans les gisements auraient été extrémement importantes (pour maintenir les pressions).

  • Expertise oubliée !?

    Expertise oubliée !?

    Next_avant_1

    Lorsque l’on parle de véhicules hybrides on associe aujourd’hui presque automatiquement le constructeur automobile Toyota qui depuis 1999 commercialise la Prius première et deuxième génération .

    Pourtant 4 ans plus tôt, en 1995, Renault démontrait son savoir faire en présentant un prototype hybride roulant baptisé la Next.

    Le cahier des charges pour la définition de ce véhicule était semblable à celui d’un véhicule de série. Son architecture intérieure était un peu plus audacieuse car offrant 3 places à l’avant et 2 places à l’arrière. Pour un véhicule de sa catégorie, la Next n’a pas à rougir en terme d’espace pour les passagers ni en volume utile. Mais j’arrêtais ici mais propos sur le véhicule lui-même qui serait plus du ressort de nos amis du Blog Auto.

    Next_dessin_1

    La Next est équipé de 2 groupes motopropulseurs.

    Un moteur thermique à l’avant de 750 cm3 à trois cylindres et fonctionnant à l’essence. Un pot catalytique filtrant les émanations résiduelles de la combustion. Sa puissance est de 35 KW agissant sur les roues avant.

     

    Le deuxième groupe est composé de 2 moteurs électriques triphasés de 7 KW chacun et agissant sur les roues arrières du véhicule. L’énergie électrique est embarquée dans 120 kg de batteries Cadmium Nickel sous le plancher du coffre de la voiture.

    Un superviseur électronique gère le bon fonctionnement des groupes en fonction des besoins. 

    Jusqu’à 40 Km/h, la Next fonctionne en mode électrique seul. Au dessus de cette valeur, le moteur thermique se substitue au groupe électrique, tout en assurant la recharge des batteries. En de fortes accélérations, le groupe électrique renforce le groupe thermique. Bien entendu, si la charge des batteries est jugée faible, le superviseur lancera le groupe thermique. De même, dans toutes les décélérations, les moteurs électriques agissent en générateurs aidant ainsi au freinage du véhicule tout en rechargeant les batteries.

    Nextsc2

    En terme de performances, la Next s’en tire de manière honorable puisque qu’en mode thermique seul elle peut atteindre 147 km/h et en mode combiné (électrique + thermique) elle accroche le 167 km/h.

    Grâce aux archives de l’INA vous pouvez voir le reportage réalisé en 1995 pour envoyé spécial sur ce prototype mais également une interview concernant les batteries. Voir la vidéo



  • Le tri sélectif des déchets économie d’énergie ?

    Le tri sélectif des déchets économie d’énergie ?

    Poubelles_koli

     

            A la maison, le tri sélectif fait désormais partie de notre quotidien. Au travail, il est en passe de devenir un réflexe. Des petits gestes qui feront certainement beaucoup pour la préservation de notre environnement.
    Pourquoi trier nos déchets ?

            Simplement parce que tous les déchets ne doivent pas être traités de la même façon.

     Certains sont incinérés (les ordures ménagères) quand d’autres nécessitent des traitements particuliers :

     Les piles-boutons par exemple, contiennent du mercure qui, mélangé à de l’eau se transforme en poison,

     Certains plastiques dégagent des gaz toxiques si on les brûle…

     Au contraire, leur recyclage permet de conserver nos ressources de matières premières et de produire de l’énergie (incinération des ordures ménagères)

     Le tri sélectif

     Le tri sélectif consiste à séparer les déchets en fonction de leur origine, de la nature de leurs composants et de les destiner aux différents conteneurs mis à notre disposition . Ils seront ensuite recyclés. Les produits usagés seront transformés pour fabriquer de nouveaux produits.

    Suite….

     

    La nouvelle vie des déchets

    Verres :

    Réalisation de bouteilles, bocaux, flacons…

    Papiers, cartons :

    Fabrication de nouveaux papiers,

    cartons

    Ferrailles :

    Création d’objets métalliques, fûts, pièces mécaniques, poutres…

    Plastiques :

    Réalisation de canalisations, panneaux muraux, dalles de sol, fibres textiles…

    Huiles :

    Huiles à usage industriel.

    Batteries :

    Les acides sont neutralisés et revalorisés.

    Déchets verts :

    Utilisés pour la fabrication du terreau, compost.

    L’impact de la récupération de papier sur notre environnement est très important,en France on consomme 11 000 00t de papier par an et 44% seulement sont récupérés contre 50% en Europe et 71 % en Allemagne, des chiffres qui parlent d ‘eux même.

    Le papier recyclé c’est plus économique que de le fabriquer avec des arbres (patte à papier) et sur le plan environnemental cela réduit la déforestation.

    Il faut 100 à 150 fois moins d ‘eau et 3 fois moins d’électricité pour le fabriquer.

    La consommation de papier augmente énormément dans le monde et en France il représente le même chiffre d’affaire que le secteur automobile .

    En conclusion, ne devrions nous pas apprendre à moins utiliser les emballages qui participent lourdement à la production de CO2 donc à l’effet de serre (collecte, tri, recyclage…)

     

     

     

     

    :

    Réalisation de bouteilles, bocaux, flacons…

    Papiers, cartons :

    Fabrication de nouveaux papiers,

    cartons

    Ferrailles :

    Création d’objets métalliques, fûts, pièces mécaniques, poutres…

    Plastiques :

    Réalisation de canalisations, panneaux muraux, dalles de sol, fibres textiles…

    Huiles :

    Huiles à usage industriel.

    Batteries :

    Les acides sont neutralisés et revalorisés.

    Déchets verts :

    Utilisés pour la fabrication du terreau, compost.

     

    L’impact de la récupération de papier sur notre environnement

     

    est très important,en France on consomme 11 000 00t de papier par an et 44% seulement sont récupérés contre 50% en Europe et 71 % en Allemagne, des chiffres qui parlent d ‘eux même.

    Le papier recyclé c’est plus économique que de le fabriquer avec des arbres (patte à papier) et sur le plan environnemental cela réduit la déforestation.

     

    Il faut 100 à 150 fois moins d ‘eau et 3 fois moins d’électricité pour le fabriquer.

    La consommation de papier augmente énormément dans le monde et en France il représente le même chiffre d’affaire que le secteur automobile .

     

    En conclusion, ne devrions nous pas apprendre à moins utiliser les emballages qui participent lourdement à la production de CO2 donc à l’effet de serre (collecte, tri, recyclage…)

     

     

     

     

  • Automobile US : perte de savoir faire ?

    Automobile US : perte de savoir faire ?

    GmEn comparant les 40 vehicules les plus vendus en 2005 par rapport à leur equivalent 1996 un certain nombre de modéles ont vu leur consommation stagner.
    Malgré une production plus importante de Suv, honda, toyota et hyundai restent les meilleurs. Ford et daimlerchrysler les plus mal placés.
    Les mieux portants économiquement parlant sont aussi les moins gourmands energetiquement parlant.
    Quand aux etats-unis, le strip tease industriel commence à alarmer, et le problème de l’automobile rejoint le problème industriel en général, surtout depuis le dépôt de

    bilan de Delphi. En effet aucune usine construite aux Usa depuis … 1969… et un deficit exterieur qui debute en 1971, s’établit à 20 milliards par an en 1980, passe  à 150 en 1987, redresse un peu au debut des années 90 pour etablir un record en 2006 à moins 800 milliards. La vérité est que l’appareil de production Us, s’il est encore conséquent est vieux, mal adapté et énergivore. Il a été peu modernisé, et on s’est contenté d’accumuler les plans de licenciement les uns aux autres, en faisant perdre un savoir faire industriel. Aux Usa on est encore capable de construire des grandes séries, mais on est souvent perdu pour des produits spécifiques, qui sont toujours en industrie les plus rentables…Ce cas a failli être catastrophique pour Boieng : licenciement en masse à une période, et la période de rédemarrage suivante a vue pénurie de main d’oeuvre qualifiée, et question posée des problèmes de construction à la suite de certains incidents. Construire un avion est complexe. Il y faut une main d’oeuvre très qualifiée. D’une manière générale, que ce soit au niveau industriel, transport, residentiel, l’amérique est énergivore, elle en est restée au niveau des années 60…Ne reculant pas, mais tel la belle au bois dormant s’étant arrété à une époque… A si, une chose n’a pas été négligée : les malls, mais ce n’est pas avec ça que s’établit une société. Si certains tramways peuvent paraitre pittoresque, il y a bien longtemps qu’ils ne roulent plus en France, même dans les villes ou ont les a conservé…

  • EDF Energies nouvelles

    EDF Energies nouvelles

    EDFENEDF Energies nouvelles, est une filiale d’EDF spécialisée dans les énergies nouvelles (énergie éolienne, énergie photovoltaïque, énergie aérothermique, biomasse, solaire).

    Créée en 1990, EDF Energies Nouvelles, filiale à 50 % du groupe EDF via sa filiale italienne EDEV Italia, est un acteur international sur le marché de la production d’électricité verte, disposant au 30 juin 2006 d’une capacité installée de 1.015 MW dans le monde (dont 746 MW détenus en propre), Présent dans 9 pays d’Europe (France, Grèce, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Bulgarie, Belgique) et aux Etats-Unis, EDF énergie nouvelle est actif sur quatre filières d’énergie renouvelable (éolien, hydraulique, biomasse, solaire), avec une nette prépondérance de l’éolien qui constitue à lui seul aujourd’hui 78% de sa capacité installée.

    EDF Energies nouvelles a lancé le 14 novembre 2006, son offre d’action pour un prix compris entre 24,10 et 28 euros par action. L’Offre porte sur 12.139.472 actions et représente 20,22 % du capital et des droits de vote d’EDFE.

    Pour plus de détails, cliquez ici : EDF énergie nouvelle

  • L’énergie éolienne

    L’énergie éolienne

    WindpowerL’énergie éolienne est l’une des formes de l’énergie nouvelle tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou un moulin à vent.

    L’énergie éolienne peut être utilisée de deux manières :

    – Conservation de l’énergie mécanique: le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule, pour pomper de l’eau ou pour faire tourner la meule d’un moulin.

    – Transformation en énergie électrique: l’éolienne est couplée à un générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne de manière autonome avec un générateur d’appoint.

    Pour plus d’informations, cliquez ici : énergie éolienne

  • L’énergie photovoltaïque

    L’énergie photovoltaïque

    CelluleL’énergie photovoltaïque ou encore l’énergie solaire désigne l’électricité produite par transformation d’une partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque.

    Plusieurs cellules sont reliées entre-elles sur un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules sont regroupés dans une centrale solaire photovoltaïque, qui alimente un réseau de distribution électrique.

    Dans L’énergie photovoltaïque, le terme photovoltaïque peut désigner soit le phénomène physique – l’effet photovoltaïque – ou la technologie associée.

    pour plus d’informations, cliquez ici : énergie photovoltaïque

  • Énergie aérothermique

    Énergie aérothermique

    RatpvitÉnergie aérothermique ou la géothermie exploite principalement des sources hydrothermales très chaudes, ou des forages très profonds, surtout pour produire de l’électricité.

    L’énergie aérothermique est parfois subdivisée en deux sous-catégories: la géothermie moyenne énergie (aux températures comprises entre 100 et 150°C) par laquelle la production d’électricité nécessite une technologie utilisant un fluide intermédiaire. Et la géothermie haute énergie (aux températures supérieures à 150°C) qui permet la production d’électricité grâce à la vapeur qui jaillit avec assez de pression pour alimenter une turbine.

    Pour plus d’information cliquez ici : Énergie aérothermique