Blog

  • Les métiers de l’énergie : le géologue et le géophysicien

    Les métiers de l’énergie : le géologue et le géophysicien

    Rubberpartsforoildrillingindustry Ceux qui lisent régulièrement ce blog sont sans doute passionnés (ou seulement intéressés) par le domaine de l’énergie. Ce domaine est très vaste et beaucoup de métiers traitent de ce sujet. Pour donner une idée plus précise aux jeunes lecteurs qui cherchent leur voie professionnelle, je présente ici brièvement des types d’activités ayant un lien direct avec ce secteur.
    Aujourd’hui, le géologue et le géophysicien

    Ce tandem forme un élément essentiel de l’exploration et de la recherche d’hydrocarbures (puits de pétrole et/ou de gaz). Pour trouver du pétrole, les entreprises sont obligées de forer à des profondeurs de plus en plus grandes. Le plus grand forage actuel atteint 17 400 m en Azerbaïdjan. Ces forages n’ont cependant qu’une certaine probabilité d’aboutir à un puit exploitable. Des groupes de géologues et de géophysiciens ont pour mission d’accroître cette probabilité.

    La méthode
    A partir d’informations sur la géologie de surface, ils tentent de deviner la structure plus en profondeur. Bien entendu, les résultats des forages voisins permettent par comparaison de conforter certaines hypothèses.
    Le géophysicien peut utiliser par exemple la propagation des ondes dans les roches pour établir des cartes de couches géologiques et analyser leur déformation et détecter ainsi la présence de pièges de pétrole.
    La structure du piège est un élément capital dans la décision de procéder à un forage. Tous les pièges ne sont pas exploitables, où tous ne sont pas susceptibles de contenir suffisamment de pétrole pour garantir la rentabilité de l’opération.
    Cette rentabilité est directement liée au cours du pétrole. Quand celui-ci dépasse certaines valeurs, les compagnies d’exploration peuvent décider de forer à des endroit jugés trop coûteux auparavant (c’est le cas notamment en mer du nord).

    Les formations
    Voici des exemples de formations concernant ce secteur.
       – Master pro Sciences et technologies mention géosciences et environnement
       – Ecole polytechnique de l’Université Grenoble, spécialité géotechnique
       – ENSPM (Pétrole et moteurs) Diplôme Mastère en Exploration Production

    Pour plus d’information
    orientation formation
    forage

  • Bois energie et forêt française

    Bois energie et forêt française

    Photos_030

    Depuis 1970 le mouvement de reboisement en France devient un véritable raz de marée. Souvent, plutot que de vendre des terrains ou les louer à des prix ridicules, les propriétaires préférent les abandonner sans rémission. Il s’ensuit que les surfaces "officiellement reboisées" sont bien inférieurs à la réalité. Tellement inférieures qu’il faut le sattelite pour avoir une réalité affinée. On nous annonce entre 40 000 et 60 000 hectares reboisés par an.

     

     

     

    Ce qui donnerait 25 ans pour reboiser le million d’hectares. A l’heure actuelle le rythme serait plus proche du million tous les 4/5 ans.
    Mais reboisement ne veut pas dire reboisement de bonne qualité. En effet, certaines parcelles ne sont ni plus, ni moins qu’à l’abandon complet, une brousse impénétrable, où l’eau ne s’écoule plus et où les arbres à terre pourrissent sur place. Une très bonne patûre pour les incendies.

  • Eolien : toujours plus haut

    Eolien : toujours plus haut

    Gratte_cielSi le cout du KWH eolien est passé de 0.73  euros à 0.32, les éoliennes ont suivies le chemin inverse. De 15 metres en 1980 elles arrivent désormais à atteindre 124 metres de hauteur.
    Aujourd’hui, les éoliennes peuvent fonctionner 2400 heures/an soit un facteur de charge de 27 % contre 1600 et 18 % il y a 10 ans, comme on voit, l’obsolescence est vite atteinte dans ce secteur…
    Mais on atteint aussi les 30 % voire les 40 % pour certains modeles…
    Progrés  electromécaniques, progrés electroniques, courant de meilleur qualité…

    Une chose est sûre désormais, le plus gros de l’évolution technique est fait : desormais le plus gros travail sera de généraliser ce progrés technique en grande partie d’origine allemande. Une autre source de progrés est une plus grande connaissance du régime des vents.
    Et en plus, il y a tout ce que les industriels ne disent pas…

  • L’eolien prend son envol

    L’eolien prend son envol

    Ballon_1La puissance des éoliennes s’accroit de 20 % par an  depuis 1980. Des rotors au diamétre multiplié par 8. L’énergie éolienne d’anecdoctique en 1980 et reservé à tirer l’eau dans le bush australien devient résolument une option vraisemblable et incontournable.
    L’énergie éolienne globalement augmente sa capacité de 30 % par an depuis 10 ans.
    Cela représente 32000 mégawatts. Avec le ponpon du ridicule français : 389 MW (en gros 20 et 40 fois moins qu’en Espagne et en Allemagne).
    L’éolien atteint donc dans bien des cas le statu d’énergie conventionnelle, et ce, grâce aux matériaux composites légers.
    La recherche aéronautique, le gain de poids, les solutions techniques pour fonctionner pratiquement pour toute sorte de vent, permet de réguler desormais des vitesses de rotation et obtenir une énergie constante.

    La plage de fonctionnement s’est considerablement élargie : avec des vents de 15 à 80 km/heures en 1990, on est passé à 9 à 110, des prototypes descendent à 6 d’ailleurs, et montent jusqu’à 120.
    Le final en est que l’éolienne peut désormais fonctionner presque partout…

  • Plan d’action sur l’energie

    Plan d’action sur l’energie

    Maison_feu_1La commission européenne affiche donc un chiffre de 20 %, chiffre qui peut paraitre ambitieux mais qui n’est finalement que chétif et misérable.
    A savoir chiffres CEA de la consommation energetique en France:
    – industrie : 60 millions de Tep,
    – tertiaire et residentiel : 100 millions de Tep,
    – agriculture : 4 millions de Tep,
    – transport : 54 millions de Tep.
    Selon les études faites, la marge d’économie sur le résidentiel varie de 75 % à quasiment 100 % (maison à énergie positive) et pour arriver à ce chiffre cela représente

    un investissement de 15 000 à 30 000 euros par logement existant (étalé à raison de 2 000 000 par ans, cela représente 20 ans de travaux), il y faut, des capitaux et une volonté politique forte (résistance aux lobbys énergétiques), mais cela ne représente pas un effort insurmontable, d’autant qu’il est rentabilisé immediatement par l’économie d’énergie.
    En ce qui concerne le transport selon l’étude de l’ IEER, "par le biais de normes sévères on peut passer à une consommation de 2.4 litres au 100 km pour les véhicules particuliers (contre 6.5 actuellement) et couper ainsi sérieusement aux émissions de CO2. " La modernisation de l’industrie est aussi une question à long terme de sa compétitivité réelle, et à technologie actuelle elle peut diminuer sa consommation de moitié.
    En gros, la France consomme actuellement deux fois trop… Et je ne parle même pas d’énergies renouvelables…

  • Le « plan » européen d’action sur l’énergie ou si  Barroso  est Hardy, ou est passé Laurel ?

    Le « plan » européen d’action sur l’énergie ou si Barroso est Hardy, ou est passé Laurel ?

    Europe"Dans le cadre de son plan d’action sur l’énergie, la Commission estimera que les pays developpés dont l’UE devraient se fixer l’objectif de réduire de 30 % leurs émissions de gaz.../…Dans l’attente, Bruxelles propose que l’UE s’engage à réduire unilatéralement d’au moins 20 %…/… compromis entre le commissaire à l’environnement (qui veut 30) et le commissaire à l’industrie (qui veut 15)…"
    On ne manquera pas de remarquer que le commissaire à l’industrie fait la faute courante de suivre les lobbys et croit que l’absence de normes, ou le minima est une condition de la "compétitivité" mot dont se gargarise beaucoup d’hommes politiques, mais dont ils connaissent

    mal le véritable sens. En effet ce qui fait la compétitivité de long terme au niveau énergétique, c’est l’investissement, l’investissement d’économie et de dépollution. Le contraire de ce qui s’est passé aux Usa. Les lobbys sont puissants, écoutés, et on arrive, in-fine au suicide des grandes firmes : GM et Ford qui ont bloqués de longues années beaucoup de mesures d’economies et environnementales se retrouvent avec des gammes vieillies, gourmandes et dont plus personne ne veut… Sans compter une consommation de 7 tonnes de TEP par habitants (le double de l’Europe et du Japon) qui explique une bonne part de "l’avance" en matiére de PNB par habitant (une tonne non consommée n’a pas de valeur) mais qui explique aussi une bonne part de la non compétitivité industrielle des Usa.
    Non, décidemment l’union européenne ne prend qu’à contre coeur une direction obligatoire.

  • Le « plan » européen d’action sur l’énergie

    Le « plan » européen d’action sur l’énergie

    Draoeau_ueL’inénarrable commission européenne et son inénarrable président viennent de nous faire connaitre leur "plan d’action énergétique".
    Ca à l’air d’un plan d’action, c’est présenté comme un plan d’action, mais ça n’a pas le goût d’un plan d’action, mais dans le meilleur des cas d’un plan d’action minimal, et dans le pire d’un plan d’inaction totale.
    " La commission européenne proposera que l’UE s’engage à réduire " d’au moins 20 %" ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990, selon une source européenne, un objectif suffisamment ambitieux par les écologistes".

    Dépêche AFP de Washington  du 04 05 2006 : en 40 ans la France peut sortir du nucléaire et réduire les CO2 de 40 % selon une étude américaine (IEER).
    Sachant que la France est vertueuse en matiére de CO2 justement à cause du nucléaire, les autres pays pourraient donc avoir de biens meilleures performances. Il faut analyser donc ce "poulet" de L’UE comme il est, un effort pour le moins tout à fait minimal, et si cela se trouve, pas d’effort DU TOUT, le simple remplacement d’investissements énergétiques obsolétes arrivant à faire les 20 %…On ne peut que créditer une volonté de ne pas laisser dériver, sorti de là, des ambitions pour le moins restreintes…

  • Areva : les 3 scenarios

    Areva : les 3 scenarios

    Photos_098 Premier scénario Areva : "Business as usual"

    Les pics de production Gaziers et pétroliers ont été atteints en 2030 et les prix flambent. Les pays industrialisés ont maintenu leur niveau de consommation des énergies fossiles. Les inégalités augmentent entre Nord et Sud et au sein des pays industrialisés.
    Avoir l’électricité est un signe extérieur de richesse, 20 % de la population se partagent 60 % des ressources. Devant les risques liés au changement climatique, plus aucune compagnie d’assurance ne veut en assumer les risques. Voila votre futur maison…

    Là aussi, on peut très raisonnablement douter de ce scénario, pour plusieurs raisons :
    – le roi dollar a des vapeurs, et dans certains cercles, on ne doute plus de sa transformation en papier hygiènique (la seule inconnue résidant dans sa vitesse et dans le scénario de dévaluation) désolvabilisant ainsi le plus gros marché de la planète, aussi en matière énergétique,
    – les nouvelles des "puissances émergeantes" (Chine et Inde) indiquent une accélération du nombre, de l’intensité et de la violence des jacqueries et des insurrections. Dans ce cas là, la consommation supposée en 2030 aurait fort peu avoir avec ce qu’elle sera réellement.
    – les sociétés occidentales ne résisteront pas non plus éternellement à la montée des inégalités, on arrive certainement là aussi à un point de rupture. La différence que les gouvernants ont du mal à appréhender, c’est que l’énergie remplace comme détonateur de crise sociale, le pain et le sel des  années 1780.
    Là aussi, on peut voir à terme la remise en cause du libéralisme économique. Là aussi l’inconnue est de savoir, comment elle se fera. Pacifiquement dans le cadre d’une nouvelle révolution industrielle axée sur le développement des énergies renouvelables, ou violemment dans une remise en cause révolutionnaire et stalinienne d’un style de développement dont on aperçoit l’epuisement.

  • Areva : les 3 scenarios II

    Areva : les 3 scenarios II

    Monnaie_1 Deuxiéme scénario Areva : Cooperation internationale et repartition plus equitable des ressources

    A force de sommets et d’accords, les Etats ont finis par rendre plus équitable l’accès à l’énergie, les pays du sud calquent leur consommation sur le mode de developpement des pays industrialisés, la consommation explose et l’épuisement des énergies fossiles s’accélère. Le changement climatique s’accélère et certaines zones deviennent inhabitables.

    Ma réaction personnelle, vis à vis de ce scénario, je ne vous le cache pas a été de beaucoup rire. Quand on ne veut rien faire, on en appelle à la coopération internationale, ou européenne. En tout état de cause, il ignore une donnée fondamentale de l’histoire : des pays faiblement pourvues en energie, arrivent très bien à l’économiser, les pays bien pourvus la gaspille : la Grande Bretagne son charbon, les Usa leur petrole, la Russie toutes ses sources d’énergies. A l’inverse l’Allemagne, le Japon ou la France désespéremment en manque de ressources ont toujours eu une efficacité énergétique plus grande. Quand à certaines contrées comme le Vénézuela, on peut les analyser, quelque soit le régime politique comme des contrées maudites par leur ressources naturelles qui ont évincés toute autre forme d’activité économique.

  • Areva : les 3 scenarios

    Areva : les 3 scenarios

    Torchage Troisième scénario : "Développement d’un nouveau mode d’accés à l’énergie" :

    En 2030 attitude plus responsable vis à vis de sa voiture et 20°c dans les appartements. Prise de conscience que les énergies ne sont pas inépuisables, on consomme 5 fois moins d’energie par point de pib cré, instauration de taxes et integration des coûts sociaux et environnementaux dans le prix de l’énergies entrainant la reduction des gaz à effet de serre d’1 milliards de tonnes entre 1990 et 2030.

    Etude interessante que ce troisiéme scénario. En effet, il démontre que même à Areva, on ne croit plus au liberalisme économique. C’est une intervention étatique classique, integrant taxes, subventions et reglementations. A cela on va répondre : on ne peut rien faire au niveau national, c’est bien entendu faux, les Usa trés gaspilleurs en energie (7 tonnes de Tep/habitants) ne sont pas plus compétitif que les pays européens (à 3.5 tonnes de Tep/habitants), au contraire, l’energie non consommée n’est plus un coût.
    Cette politique de rupture avec le liberalisme ambiant est deja commencée : ce ne sont ni plus, ni moins que les credits d’impots villepin pour les energies renouvelables, le changement des normes de construction, et le passage d’une partie de la tipp aux regions, qui ne manqueront pas j’en suis sûr de l’augmenter…