Les nouvelles en provenance de Norvège confirment la tendance générale antérieure.
La production de pétrole continue sa décroissance, quoique à un rythme légèrement moins élevé : 2.1 millions de barils/jour soir – 4.5 % par rapport à 2007. A son apogée, la production norvégienne (2001) atteignait 3.1 millions de barils.
La production de gaz augmente encore de 10.8 % à 99 milliards de mètres cubes, le maximum sera sans doute atteint à 110 milliards.
Les vraies grosses découvertes concernent la mer de Barentz, plus lointaine, moins explorée.
Les "bonnes nouvelles" annoncées restent ridicules : 15.7 millions de barils (8 jours de production).
On espère, avec la foi du charbonnier pétrolier, un quasi plateau à partir de 2011-2012, alors que la marge d’erreur, les projections 2007, puis 2008 montre une continuité certaine dans la vitesse de chute.
Là aussi, la donne est inchangée ; des investissements, de plus en plus lourds, vont servir à mettre en production des champs et des réserves de plus en plus petits.
Et il y aura de moins en moins de résultats.
La production gazière, va un temps suppléer à la production pétrolière.
Mais, le déclin de l’autre partie de la mer du Nord, la britannique, s’accélérant, au niveau pétrolier ET gazier, l’Europe voit disparaitre un producteur proche et fiable.
De toute façon, en matière gazière, la part norvégienne ne peut être que marginale. La consommation européenne est en effet trop forte.
Samedi 21 Février 2009
