La candidature de D. Strauss (Gengis) Kahn au FMI a vu un concurrent, en la personne d’un candidat tchéque, appuyé aussi par le Brésil. Moscou avait un compte à régler avec lui.
Brazilia un compte à régler avec le Fmi. Rien de tel que des haines bien recuites.
De DSK, à Moscou, on se souvient du donneur de leçon de 1997/1998. On se souvient aussi avoir fait l’inverse complet de ce qu’il disait, et d’avoir, en grande partie ainsi reconstruit la Russie, au moins en temps que nation, sinon de grande puissance.
Il ne fallait pas faire banqueroute. Ils l’ont fait. Il ne fallait pas imprimer de monnaie (la monnaie définitive), mais faire des emprunts (la monnaie provisoire), alors que 90 % de la Russie était retournée à l’économie du troc, ils l’ont fait. Il fallait encore brader les matières premières et énergétiques pour "donner confiance aux investisseurs", gazprom va devenir la première entreprise mondiale. Il fallait "sécuriser" la propriété privée (souvent mal acquise), un certain nombre d’oligarques sont en prison. Que des enfants russes aient faim dans la rue, l’union européenne et DSK n’en avait cure. Ils ne pensent qu’ à Kodorkovski, le pôvre.
L’union européenne, oligarchie financière soutiendra Dsk, La Russie et le Brésil en voie de reconstruction, et après avoir touché le fond d’un serrage de ceinture sans fin, ni but, soutiendra Josef Tosovsky.
Avec un pétrole à 10 $ le baril, la Russie était pauvre, avec un baril à 70 $, elle est puissante, mais c’est la même.
Mais ça, un DSK qui s’est systématiquement trompé, et qui n’ a jamais fait d’autre analyse que "c’est parce que l’on n’a pas été assez loin", finirait de discréditer un Fmi, qui désormais se pose la question, de sa survie.
