Étiquette : 9 centrales pléthore d’énergie

  • Rappel des années Thatcher.

    Rappel des années Thatcher.

    Margaret_tatcherMargaret Thatcher s’est inscrite dans son époque, sans plus. Elle n’a pu faire ce qu’elle a voulu, qu’en raison des conditions  bien précises qui régnaient alors.
    "* l’idée que Thatcher ait fourni de l’argent pour prouver la validité de la théorie du réchauffement par effet de serre, histoire de se débarasser des syndicats de mineurs. Séduisant, mais je ne pense pas que Thatcher ait jamais affirmé "le charbon, c’est pas bien à cause du gaz à effet de serre", simplement parce que la réussite économique du Royaume-uni est en grosse partie basée sur le gaz naturel et le pétrole de la Mer du Nord, beaucoup plus que sur le Nucléaire (9 centrales, comparé aux 59 de la France ou aux 12 de l’Allemagne qui pourtant les ferment progressivement depuis des années".
    Margaret Thatcher ne s’inscrit en effet, pas dans cette démarche. En effet, on est dans la mentalité "consommez, nous trouverons toujours une solution plus adaptée…"
    La manipulation politicienne vis-à-vis de l’effet de serre est récente, c’est Al Gore qui a donné son sceau et son plus grand développement à cette idée : il dit qu’il y a problème et qu’il faut le résoudre (avec quelques arrières pensées, notamment sur la répartition des sacrifices).

    Rappelons cette époque : 1975-1985, c’est économie d’énergie tous azimuths, au moins en orient et en Europe Occidentale CONTINENTALE, qui casse l’expansion continue de la consommation, en même temps, les prospections pétrolières, gaziéres et autres donnent de trés bons résultats, notamment en mer du nord (mais pas seulement). La Grande Bretagne va se trouver dans une configuration inédite, mais totalement différente d’aujourd’hui : la pléthore d’énergie.
    Gaz, pétrole, mais aussi l’ancien charbon (qui a besoin d’être modernisé et pour lequel il faudrait lourdement investir). Aussi, la manipulation Tatchérienne ne va pas porter sur l’effet de serre et le réchauffement climatique (on n’en parle pas à l’époque), mais sur le caractère dépassé (les installations minières sont trés vieilles et ont besoins d’être rénovées, mais sont largement compétitives pour les 2/3) et polluant (le Fog déjà connu).
    Casser les trade-unions dans les mines, c’est aussi les casser à l’échelle nationale. Aussi comme on a trop d’énergie au Royaume uni, on va choisir.
    Choisir de rayer la plus polluante, la plus syndiquée, celle qui emploie le plus de personnes, pour une autre où la main d’oeuvre est certes bien payée, mais trés réduite.
    Choisir aussi d’abandonner complétement le nucléaire, où pourtant la Grande-Bretagne fut un temps leader.
    Et on a l’argument massue : le gaz, le pétrole, c’est moins cher et éternel…
    D’ailleurs on dit, aujourd’hui, que la production d’électricité avec le charbon aurait pu être maintenue. Même au prix d’importations.
    Mais dans ce cas là, pourquoi fermer les houilléres compétitives ?
    Pour justifier l’emploi du gaz dans la production électrique et le gaspiller à grande allure : voila l’héritage Thatcher.
    Et ses résultats économiques furent, les premières années, trés modestes (la dépression même), ils ne s’améliorérent qu’avec la production d’hydrocarbures et de gaz…
    On le voit. La manipulation fut loin d’être absente, elle ne concernait pas nos problèmes actuels.
    Mais ne nous étonnons pas, l’énergie, c’est le royaume du mensonge, de la manipulation et du coup fourré. La politique à 100 % quoi…