On dirait mickey, en moins drôle. L’AIEA vient donc de visiter la centrale japonaise touchée par le séisme.
Le verdict est clair : plusieurs mois d’arrêt, 1.5 milliards d’euros de réparation, une année de travaux pour une centrale "pas conçue pour résister à un séisme de cette amplitude".
Le problème rencontré dans cette centrale n’est pas finalement technique.
Bien que cette centrale ne soit pas conçue pour résister à un fort séisme (AU JAPON !!!!!!), c’est la réaction de TEPCO qui pose problème. Ils ne sont pas responsable d’un séisme, nul ne l’est, mais pour sauvegarder leur situation financière (à cause de cet incident, le bénéfice de TEPCO est en baisse de 80 %, hors réparation), ils avaient délibérément voulu le minimiser.
Or, d’après l’ampleur du chantier de réparation, l’accident était loin d’être bénin, même s’il n’était pas d’une gravité extrême.
Cela repose donc le problème : le nucléaire est il rentable, du moins assez pour assouvir une société privée ?
Pour faire face à la pénurie physique on a fait appel au gaz, au charbon, à d’autres fournisseurs, et à la réduction de consommation.
